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Politique

Vélobox à Lausanne: des abris vélos fermés et sécurisés dans la rue

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Vélobox vise à répondre au manque avéré de stationnement vélo abrité et sécurisé dans les quartiers du centre-ville à Lausanne, en particulier dans les immeubles d'habitation (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne lance un projet-pilote d'offre de stationnement vélo abrité et sécurisé dans la rue. Les habitants du quartier choisi au centre-ville peuvent souscrire un abonnement individuel "Vélobox" au prix de 100 francs et disposer pendant une année d’une place attitrée dans un box sur l'un des six emplacements proposés.

"Il s'agit d’une démarche innovante au niveau suisse, puisqu'il n'y a pas d'autres villes connues pour proposer une offre de ce type aux habitants", a indiqué mercredi la Municipalité dans un communiqué. Le quartier choisi pour cet essai est celui de France-Maupas. Le projet Vélobox débutera à partir de la mi-janvier, précise-t-on.

Il s'agit d'une mesure-test avant un déploiement à plus large échelle dans les autres quartiers de l'hyper-centre lausannois. Le quartier France-Maupas a été identifié dès 2020 comme l'un des lieux prioritaires du centre-ville, en lien avec sa densité de population, le type d’habitation (sans locaux pour les deux roues) et la géographie des lieux, explique la Ville.

Vélobox vise à répondre au manque avéré de stationnement vélo abrité et sécurisé dans les quartiers du centre-ville, en particulier dans les immeubles d'habitation. "On sait en effet que cet écueil constitue un obstacle majeur à l'adoption du vélo, et ce d'autant plus que le vélo électrique, plus coûteux à l'achat, joue un rôle-clé à Lausanne", affirme Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU a parlé aux deux généraux soudanais d'El-Fasher

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a demandé aux deux généraux rivaux au Soudan d'apaiser la situation à El-Fasher où elle s'est détériorée. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a parlé cette semaine aux deux généraux rivaux en guerre au Soudan. Au moins 58 civils ont été tués en une semaine dans les violences à El-Fasher, au Darfour-Nord, a précisé vendredi une porte-parole à Genève.

Volker Türk est "horrifié" par l'augmentation des affrontements à El-Fasher, a affirmé la porte-parole à la presse. M. Türk a appelé le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et celui des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) Mohamed Hamdane Daglo.

Il leur a demandé urgemment d'oeuvrer pour apaiser la situation. Il les enjoint à cesser les hostilités et à honorer le droit international humanitaire en protégeant les civils.

Plus de 1,8 million d'habitants et de déplacés sont encerclés par les affrontements. Outre les victimes, dont le nombre est probablement plus important, plus de 200 personnes ont été blessées. Plus largement, l'appel de l'ONU de 2,7 milliards de dollars pour le Soudan est sous-financé "de manière catastrophique", à 12%, a ajouté l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les résultats du 3 mars indépendants de l'argent dépensé

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Les décomptes finaux des campagnes en vue du scrutin du 3 mars dernier sont supérieurs de 36% par rapport aux budgets annoncés (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les opposants à l'initiative sur la 13e rente AVS ont dépensé plus d'argent que les partisans en vue du scrutin du 3 mars. Or le texte a été accepté. Même scénario pour l'initiative sur les rentes: le camp du "oui" a investi dix fois plus de moyens, mais sans succès.

Les chiffres des décomptes finaux sont supérieurs à ceux budgétisés et publiés 30 jours avant le scrutin, a indiqué vendredi le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un communiqué. Le total de 8,28 millions de francs représente une hausse de 36% par rapport aux budgets annoncés de 6,1 millions.

L'alliance contre la 13e rente AVS a dépensé le plus, avec près de 4 millions de francs. Economiesuisse a été le donateur le plus important. De leur côté, les partisans à la 13e rente AVS ont investi près de 3 millions de francs.

Quant à l'initiative sur les rentes des Jeunes PLR, le comité de soutien a investi 1,2 million de francs. Economiesuisse a de nouveau financé la plus grosse part. Les syndicats USS et Unia, opposés au texte, ont mis ensemble un total de 115'886 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Les hubs du projet Cargo souterrain ne font pas l'unanimité

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Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel du projet de Cargo souterrain (archives). (© KEYSTONE/CARGO SOUS TERRAIN)

Le projet Cargo souterrain (CST) pour les marchandises entre Zurich et Härkingen (SO) est jugé très innovant. Les emplacements prévus pour les points d'accès suscitent toutefois des réserves. Les milieux consultés demandent des améliorations.

Le premier tronçon du Cargo souterrain, un projet porté par l'économie privée, doit relier l'aéroport de Zurich à Härkingen (SO), via Zurich, Urdorf (ZH), Spreitenbach (AG) et Suhr (AG). Onze points de raccordement ou hubs sont prévus. Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel.

La ville de Zurich critique les trois city-hub actuellement privilégiés. Ces emplacements sont jugés inadéquats: deux sont situés dans des zones d'habitation et le troisième est trop près d'une nappe phréatique. En outre, la ville doute que ce mode de transport réduise de manière significative le trafic en surface.

Le promoteur de CST affirme pour sa part le contraire, estimant le gain à 5200 camions-kilomètres par jour à Zurich en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Nouvelle-Calédonie plus calme, mais des quartiers à reconquérir

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La situation était plus calme vendredi à Nouméa après l'instauration de l'état d'urgence. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

La Nouvelle-Calédonie connaissait "une situation plus calme" vendredi, selon les autorités locales. Plusieurs quartiers de l'agglomération de Nouméa restent encore hors de contrôle et l'État va tenter de les "reconquérir".

"Des renforts vont arriver (...) pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers", a déclaré devant la presse à Nouméa Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République sur ce territoire français du Pacifique.

Ils doivent permettre de "reconquérir tous les espaces de l'agglomération (de Nouméa) que nous avons perdus, et qu'il nous appartient de reprendre", a-t-il poursuivi.

Le représentant de l'État a évoqué "trois zones", des quartiers défavorisés du grand Nouméa, peuplés majoritairement de Kanak: Kaméré, Montravel et une partie de "la Vallée du Tir" où des "centaines d'émeutiers" recherchent selon lui "le contact avec les forces de l'ordre" et poursuivent leurs "exactions".

Dans un communiqué publié quelques heures auparavant vendredi matin, le Haut-commissariat s'était voulu plus rassurant.

Situation plus calme

"L'état d'urgence a permis, pour la première fois depuis lundi, de retrouver une situation plus calme et apaisée dans le grand Nouméa, malgré les incendies d'une école et de deux entreprises", affirmait-il.

La nuit de jeudi à vendredi a été "marquée par l'arrivée des renforts envoyés" de l'Hexagone, a ajouté le Haut-commissariat. Le gouvernement avait annoncé quelques heures plus tôt l'envoi d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, en plus des 1700 membres des forces de l'ordre déjà sur place.

L'armée s'est également déployée pour sécuriser les ports et l'aéroport du territoire désormais placé sous le régime de l'état d'urgence décrété par le gouvernement mercredi soir.

L'interdiction de rassemblement, de transport d'armes et de vente d'alcool, ainsi que le couvre-feu de 18h00 à 06h00 restent en vigueur.

Un suspect s'est rendu

M. Le Franc a ajouté qu'un suspect d'homicide s'était "rendu", sans précision sur son identité ni sur l'affaire concernée. Cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi: deux hommes de 20 et 36 ans, une adolescente de 17 ans et deux gendarmes.

Le premier gendarme, âgé de 22 ans, avait été atteint d'une balle dans la tête mercredi. Le second, âgé de 45 ans, a été victime d'un "tir accidentel" jeudi matin, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Il n'y a en revanche eu ni interpellation, ni gendarme blessé dans la nuit de jeudi à vendredi en "zone gendarmerie", c'est-à-dire hors de Nouméa, a annoncé la gendarmerie qui comptabilise depuis lundi 66 blessés dans ses rangs. 56 interpellations ont été comptabilisées, selon la même source.

Vendredi matin, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a publié une circulaire appelant "une réponse pénale empreinte de la plus grande fermeté à l'encontre des auteurs des exactions perpétrées", dénonçant des "atteintes graves à l'ordre public entraînant un péril imminent".

Gabriel Attal va recevoir à Matignon, avec Gérald Darmanin vendredi à 18H30 heure de Paris, les comités de liaison parlementaires sur la Nouvelle-Calédonie pour un "échange" sur la crise.

Avant cette réunion, Gabriel Attal devait présider à 08h00 une troisième cellule interministérielle de crise.

Après l'annulation d'une visioconférence entre le président Emmanuel Macron et les élus calédoniens jeudi, le président espérait pouvoir échanger séparément avec eux vendredi.

Temps de "deuil"

Dans l'agglomération de Nouméa, ces dernières nuits, certains riverains ont érigé des barricades de fortune faites de palettes de bois, bidons et autres brouettes, sur lesquelles ils ont planté des drapeaux blancs.

La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), la frange la plus radicale des indépendantistes accusée par le gouvernement d'avoir attisé les émeutes, a publié un communiqué vendredi pour demander "à chacun de respecter le temps du deuil", à savoir "un temps d'apaisement pour enrayer l'escalade de la violence".

Sur la radio RFI, Rock Haocas, un membre de la CCAT, a assuré que son organisation "n'a pas appelé à la violence et n'a pas appelé à la destruction", attribuant ces émeutes à une "population majoritairement kanak marginalisée" à Nouméa.

Gérald Darmanin a par ailleurs dénoncé l'ingérence de l'Azerbaïdjan, où plusieurs leaders indépendantistes calédoniens se sont déplacés ces derniers mois. Des accusations "infondées", selon Bakou.

En Nouvelle-Calédonie, le réseau social TikTok, utilisé par les émeutiers, est banni jusqu'à nouvel ordre. C'est essentiellement l'agglomération de Nouméa qui a été la proie des violences.

Ces émeutes ont déjà causé pour 200 millions d'euros de dégâts, selon des estimations locales. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a indiqué qu'il réunira les assureurs "la semaine prochaine" afin de "garantir une indemnisation rapide et juste".

Files d'attente

A Nouméa, les pénuries alimentaires provoquaient de très longues files d'attente devant les magasins.

"En lien avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l'Etat se mobilise pour apporter le soutien à la population et organiser l'acheminement des produits de première nécessité", a assuré vendredi matin le Haut-commissaire Louis Le Franc.

Les autorités préparent un "pont aérien" entre l'Hexagone et son archipel, séparés de plus de 16'000 km. L'aéroport international de Nouméa reste lui fermé aux vols commerciaux jusqu'au 21 mai, a annoncé la compagnie locale Aircalin.

Les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi à Paris la réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres.

Ce texte devra encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient avant.

Le texte voté vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales sur l'archipel. Les partisans de l'indépendance estiment que cette modification risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Péréquation: la justice cantonale donne raison au Conseil d'Etat

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Le Tribunal cantonal rejette le recours déposé par l'une des communes vaudoises sur la péréquation et facture sociale, et donne raison ainsi à l'Etat de Vaud (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Dans le bras de fer entre des communes vaudoises et le canton au sujet de la répartition de la facture sociale, la justice cantonale a une nouvelle fois tranché et donné raison à l'Etat. Elle a débouté une des 35 communes qui avaient fait recours au Tribunal cantonal contre des ponctions jugées excessives.

Ces communes, essentiellement situées sur la Côte, avaient déposé leur recours auprès de la Cour de droit administratif et public (CDAP). Il concernait les décomptes finaux 2022 de la péréquation intercommunale et de la facture sociale. Dans un arrêt du 14 mai, la CDAP rejette leur recours, a indiqué jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) de Christelle Luisier dit prend acte du rejet par le Tribunal cantonal.

La Cour relève, notamment, que "l'autonomie communale n'est pas violée par le système péréquatif en vigueur et que les contrôles des décomptes incriminés ont bel et bien été effectués par les entités concernées", écrit le Canton. L'arrêt-pilote du tribunal concerne le recours de la commune de Jouxtens-Mézery, mais devrait s'appliquer à l'ensemble des recourantes, est-il précisé.

Une fronde en quatre temps

Trois autres frondes communales contre la facture sociale s'étaient aussi déjà organisées. Le décompte de 2019 avait été attaqué par treize localités, celui de 2020 par onze et celui de 2021 par 36 communes. Elles avaient aussi déposé leur recours auprès de la CDAP. Après avoir aussi été rejetée par cette dernière, celle des treize communes avaient trouvé raison auprès du Tribunal fédéral (TF).

Dans ce cas précis, la plus haute magistrature de Suisse avait estimé que l'Etat n'avait pas respecté leur droit à être entendues.

Toutes ces attaques contre la répartition de la facture sociale est un sujet qui envenime les relations entre les communes et le canton depuis plusieurs années. La contestation s'est aussi concrétisée via l'initiative populaire "SOS Communes", qui avait abouti en juin 2021. Le texte demande que le canton reprenne à sa charge l'entier de la facture sociale.

Accord et nouvelle péréquation

Entre-temps, un accord a été conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Il est concrétisé par une nouvelle péréquation intercommunale (NPIV), équivalent d'un contre-projet à l'initiative, actuellement débattue au Grand Conseil.

La NPIV intègre notamment une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière). Elle prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes.

Quant aux initiants, ils veulent attendre la fin des débats au Grand Conseil avant de se prononcer pour la suite. S'ils devaient maintenir leur texte, une votation populaire aurait lieu en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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