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Politique

Les forces de gauche fixent leurs priorités pour le Grand Conseil

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Au Grand Conseil vaudois, le PS, les Vert-e-s et Ensemble à Gauche & POP (EP) agiront en particulier pour des logements abordables, un service public de la petite enfance, la lutte contre le réchauffement climatique, une justice sociale et contre les violences sexistes et sexuelles (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les partis de gauche vaudois ont présenté mardi matin leur priorité de leur agenda politique au niveau cantonal. Au Grand Conseil, le PS, les Vert-e-s et Ensemble à Gauche & POP (EP) agiront en particulier pour des logements abordables, un service public de la petite enfance, la lutte contre le réchauffement climatique, une justice sociale et contre les violences sexistes et sexuelles.

"Les temps sont durs pour la classe moyenne et les pauvres (...) Les propositions à droite ne cessent d'être des coups de pouce pour les plus riches (...) La gauche ne va pas se laisser faire", a affirmé en préambule devant les médias à Lausanne le président du PS Vaud, Romain Pilloud, au nom des trois groupes parlementaires.

La situation sur le front du logement inquiète les forces de gauche. Elles exigent du Canton d'avoir une "vision à long terme pour que l'Etat puisse contrôler et protéger les loyers", a expliqué M. Pilloud. Leurs craintes se focalisent surtout sur les logements d'utilité publique (LUP), à savoir ceux à loyer abordable (LLA) et à loyer modéré (LLM).

"Ces LUP ne durent qu'un temps et si de nouvelles constructions ne voient pas le jour, leur nombre diminue comme peau de chagrin", a-t-il dit. Un postulat sera déposé pour que le Canton analyse la situation en matière de LUP et propose des améliorations comme par exemple l'augmentation de la durée des subventionnements des LLM (15 ans actuellement) et la durée de contrôle des LLA (25 ans).

Service public de la petite enfance

La gauche parlementaire veut aussi plaider pour un service public de la petite enfance. "Il faut des investissements plus ambitieux de la part des communes et du Canton afin d'augmenter le nombre de places en garderie et éviter des délais d'attente indignes", a prôné Jean Tschopp, chef du groupe PS au Grand Conseil. Une place en crèche doit être le plus financièrement accessible possible, selon, lui.

S'agissant de la politique climatique, les forces de gauche relèvent une attitude "trop attentiste". Le Plan Climat seul, 1ère et 2e générations, ne suffira pas, selon les Vert-e-s qui reconnaissent des avancées, mais exigent encore plus de mesures concrètes. "La dimension climatique doit devenir la boussole de toutes les politiques publiques et budgétaires", a dit Alice Genoud, présidente des Vert-e-s, souhaitant "une vraie loi climat contraignante".

Gestion de l'eau et des forêts

Le parti écologique compte aussi pousser le Conseil d'Etat à avoir une "vraie stratégie et politique cantonale" de gestion de l'eau (identifier les régions à risques de sécheresse par exemple), des forêts (risques d'incendies) et de l'isolation des bâtiments (adaptation aux canicules). Plusieurs postulats seront déposés prochainement dans ce sens, selon la cheffe de groupe des Vert-e-s Rebecca Joly.

Par les voix de leurs députés Marc Vuilleumier (POP) et Joëlle Minacci (Ensemble à gauche), le groupe EP a, lui, défendu une "vraie justice fiscale", notamment en faveur des bénéficiaires de prestations complémentaires (PC). "Nous sommes dans une situation ubuesque où les plus riches vont payer moins d'impôts, tandis que les classes moyennes et populaires paieront davantage", a dénoncé le popiste.

Mme Minacci a, pour sa part, indiqué que son groupe s'engagerait pour une politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ainsi qu'une politique migratoire "d'hospitalité et d'accueil".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Taxes trois fois plus chères pour les étudiants étrangers des EPF

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Les étudiants étrangers des EPF, comme celle de Lausanne, devraient payer des taxes plus chères, estime une commission (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les étrangers qui étudient dans les écoles polytechniques fédérales (EPF) devraient payer des taxes trois fois plus chères. La commission compétente du National a pris cette décision par 21 voix contre 3 pour que les EPF puissent disposer d'un budget plus élevé.

Dans le cadre du message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation (message FRI) 2025-2028, le Conseil fédéral prévoit une réduction de la contribution au domaine des EPF de 100 millions en 2025. L'augmentation des taxes pour les étrangers permet de pallier ces coupes, indique vendredi la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National.

Une minorité demande que ces taxes soient trois à cinq fois plus élevées. Une autre minorité souhaite maintenir la formule potestative du Conseil fédéral, souhaitant garantir l'accès aux étudiants moins bien lotis au plan socio-économique.

Plus largement, dans le cadre du message FRI, la commission a adopté des propositions visant à relever le plafond de dépenses prévu de 152,2 millions au total.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Marc Porchet revient sur les "vraies raisons" d'un "immense gâchis"

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Dans une interview accordée à 24 heures, l'ancien secrétaire général de la Fondation de Beaulieu revient sur l'affaire et son appréciation des faits (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Poursuivi en justice durant plus de sept ans et complètement blanchi, l’ex-secrétaire général de l'ancienne Fondation Beaulieu Marc Porchet s'exprime pour la première fois dans la presse. Dans une interview à 24 heures vendredi, il évoque les "vraies raisons" d'un "immense gâchis" dans l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne.

Il avait été accusé nommément dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.

Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2019, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte en août 2023, confirmé ensuite par le Tribunal cantonal en avril dernier. Un recours au Tribunal fédéral est encore possible.

Changement de Municipalité: un tournant

L'impression qui prédomine chez Marc Porchet est celle d'un "immense gâchis". "Cette histoire a pris une énergie folle à un nombre incalculable de personnes, consommé tellement de ressources. Moi, j'ai perdu mon entreprise, j'ai perdu mes employés", confie-t-il au quotidien vaudois. "Je me suis endetté auprès de mes proches à hauteur de 700’000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et mes collaborateurs."

Quand a-t-il senti le vent tourner? "A posteriori, je dirais qu'il y a vraiment eu un tournant après le changement de Municipalité à Lausanne, en 2016. A l'époque, à la Fondation de Beaulieu, on avait trois personnes qui faisaient vraiment avancer le bateau", dont le syndic et le municipal lausannois Daniel Brélaz et Olivier Français.

"Quand MM. Brélaz et Français sont partis (remplacés par Grégoire Junod et Natacha Litzistorf, ndlr), les choses ont commencé à flotter. Mais sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte. J'étais tellement pris par le travail du quotidien", relève-t-il.

M. Porhcet tient à préciser que la situation de la Fondation de Beaulieu et sa double casquette (secrétaire général de la fondation et patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site) était "connue du conseil de fondation depuis plus de dix ans".

"Aucun pouvoir bancaire"

"Les mandataires sont engagés par la délégation du conseil de fondation, pas par moi. Je n'avais d'ailleurs pas la signature au Registre du commerce, ni de pouvoir bancaire", insiste-t-il. Mais de reconnaître aussi que, "évidemment que la photographie instantanée peut questionner. On se dit: 'Il y a un problème...' Et c'est vrai".

"La Fondation n'a jamais voulu internaliser le moindre poste, alors que moi-même je le recommandais en 2015 déjà, car toute l'équipe était au bout du rouleau". "Au bout du compte, je n'ai toujours pas compris pourquoi on a dû me passer par la fenêtre plutôt que de faire les choses proprement: 'Ecoutez, M. Porchet, on a choisi de changer de stratégie et on va mettre un terme à votre mandat'. J'aurais très bien compris", assure-t-il.

Il revient aussi sur l'audit du Contrôle des finances de la Ville de Lausanne de 2017 qui a précipité sa chute et son déshonneur. "La personne qui réalise l'audit et qui le signe se trouve être l'ancienne directrice financière de MCH Beaulieu. Le conflit d'intérêts est évident, d'autant que MCH a fini par quitter le site dans un contexte conflictuel", affirme-t-il. Il précise n'avoir "jamais été auditionné directement".

Rabais de loyer fatals?

"La conclusion de son audit est qu'il manque 20 millions et, en gros, cet argent a été englouti par les sociétés mandataires que l'on a trop payées. En revanche, il n'y a pas un mot sur les vraies raisons pour lesquelles la caisse de Beaulieu avait des problèmes croissants de liquidités", regrette-t-il.

Les vraies raisons? "C'était le loyer des exploitants qui manquait en partie, et depuis des années et des années. MCH a toujours pu négocier avec le conseil de fondation des rabais de loyers en invoquant la marche des affaires, le déclin des foires commerciales, etc. Sur plus de dix ans, cela représente des millions de francs".

"C'était un choix politique que de tout faire pour conserver à Lausanne cet acteur majeur des congrès. Il n'y a pas un commentaire là-dessus, dans le rapport d'audit. Forcément, puisqu'il a été rédigé par l'ancienne directrice de MCH Beaulieu...".

Pour terminer, Marc Porchet dit s'être senti "trahi", en raison de "l'absence de soutien, fin 2017, de ceux qui ont pris ces décisions, au sein du conseil de fondation". Et d'ajouter: "parce que finalement, ce sont ces décisions-là qui ont eu des conséquences majeures sur le plan financier. Et je me serais attendu à ce que ceux qui les ont prises les assument".

Pour la suite, sur le plan civil, Marc Pochet compte sans doute réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu. Il dit aussi attendre une "forme de réparation" publique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU a parlé aux deux généraux soudanais d'El-Fasher

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a demandé aux deux généraux rivaux au Soudan d'apaiser la situation à El-Fasher où elle s'est détériorée. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a parlé cette semaine aux deux généraux rivaux en guerre au Soudan. Au moins 58 civils ont été tués en une semaine dans les violences à El-Fasher, au Darfour-Nord, a précisé vendredi une porte-parole à Genève.

Volker Türk est "horrifié" par l'augmentation des affrontements à El-Fasher, a affirmé la porte-parole à la presse. M. Türk a appelé le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et celui des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) Mohamed Hamdane Daglo.

Il leur a demandé urgemment d'oeuvrer pour apaiser la situation. Il les enjoint à cesser les hostilités et à honorer le droit international humanitaire en protégeant les civils.

Plus de 1,8 million d'habitants et de déplacés sont encerclés par les affrontements. Outre les victimes, dont le nombre est probablement plus important, plus de 200 personnes ont été blessées. Plus largement, l'appel de l'ONU de 2,7 milliards de dollars pour le Soudan est sous-financé "de manière catastrophique", à 12%, a ajouté l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les résultats du 3 mars indépendants de l'argent dépensé

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Les décomptes finaux des campagnes en vue du scrutin du 3 mars dernier sont supérieurs de 36% par rapport aux budgets annoncés (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les opposants à l'initiative sur la 13e rente AVS ont dépensé plus d'argent que les partisans en vue du scrutin du 3 mars. Or le texte a été accepté. Même scénario pour l'initiative sur les rentes: le camp du "oui" a investi dix fois plus de moyens, mais sans succès.

Les chiffres des décomptes finaux sont supérieurs à ceux budgétisés et publiés 30 jours avant le scrutin, a indiqué vendredi le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un communiqué. Le total de 8,28 millions de francs représente une hausse de 36% par rapport aux budgets annoncés de 6,1 millions.

L'alliance contre la 13e rente AVS a dépensé le plus, avec près de 4 millions de francs. Economiesuisse a été le donateur le plus important. De leur côté, les partisans à la 13e rente AVS ont investi près de 3 millions de francs.

Quant à l'initiative sur les rentes des Jeunes PLR, le comité de soutien a investi 1,2 million de francs. Economiesuisse a de nouveau financé la plus grosse part. Les syndicats USS et Unia, opposés au texte, ont mis ensemble un total de 115'886 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Les hubs du projet Cargo souterrain ne font pas l'unanimité

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Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel du projet de Cargo souterrain (archives). (© KEYSTONE/CARGO SOUS TERRAIN)

Le projet Cargo souterrain (CST) pour les marchandises entre Zurich et Härkingen (SO) est jugé très innovant. Les emplacements prévus pour les points d'accès suscitent toutefois des réserves. Les milieux consultés demandent des améliorations.

Le premier tronçon du Cargo souterrain, un projet porté par l'économie privée, doit relier l'aéroport de Zurich à Härkingen (SO), via Zurich, Urdorf (ZH), Spreitenbach (AG) et Suhr (AG). Onze points de raccordement ou hubs sont prévus. Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel.

La ville de Zurich critique les trois city-hub actuellement privilégiés. Ces emplacements sont jugés inadéquats: deux sont situés dans des zones d'habitation et le troisième est trop près d'une nappe phréatique. En outre, la ville doute que ce mode de transport réduise de manière significative le trafic en surface.

Le promoteur de CST affirme pour sa part le contraire, estimant le gain à 5200 camions-kilomètres par jour à Zurich en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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