7457 jours après la venue des Young Boys pour l’inauguration du stade, une rencontre du Servette FC se jouera à nouveau à guichets fermés à la Praille.
L’engouement unique autour de ce troisième tour retour du tour préliminaire de la Ligue des champions commande des devoirs aux Servettiens. Comme le 16 mars 2003, ils n’ont franchement pas le droit de décevoir.
Battus de justesse au match aller après une entame cataclysmique et l’expulsion à l’heure de jeu de David Douline, les Grenat veulent croire en leur étoile. A cette possibilité de défier mardi prochain sur cette même pelouse sans doute le PSV Eindhoven en match aller des play-off. Après avoir perdu sur la marge la plus étroite (1-2) une rencontre qui a bien failli tourner au cauchemar, René Weiler et ses joueurs peuvent penser que le ciel est leur seule limite.
30'000 spectateurs pour un match de Coupe d'Europe c'est normal. Enzo Crivelli
"Il n’y aura aucune pression sur nos épaules, avance Enzo Crivelli qui sera de retour aux affaires après avoir purgé son match de suspension à Glasgow. Jouer un match de Coupe d’Europe devant 30'000 spectateurs est, selon moi, normal. Le staff, l'équipe et la ville sont prêtes. La pression, elle sera sur les Rangers." L’avant-centre assure que les Servettiens seront aptes au combat sur le plan physique.
Enzo Crivelli
Attaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
"Les supporters vont nous pousser. La fatigue est sans doute là en raison de la répétition des matches, mais on va l’oublier, promet-il. Nous nous sommes battus toutes la saison dernière pour avoir le bonheur de jouer une telle rencontre."
Enzo Crivelli
Attaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
Crivelli apprecie le 4-4-2 de Weiler
Par ailleurs, le numéro vingt-sept grenat se plaît dans le nouveau système de jeu que le coach René Weiler a introduit cette saison.
Enzo Crivelli
Attaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
Enzo CrivelliAttaquant du Servette FC
Un atout de plus pour le SFC qui peut compter en plus sur Chris Bedia qui est devenu un redoutable buteur depuis le début de l'année.
Enzo Crivelli, en noir, apprécie le système de jeu mis en place par le coach René Weiler, en gris, (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).
Un match à 5 millions d'euros
L’enjeu financier peut aider également les joueurs à trouver un second souffle. Une qualification pour les play-off offrirait, en effet, une manne de 5 millions d’euros au club. On rappellera que le Servette FC est d'ores et déjà assuré, dans le scénario le moins favorable, de recevoir 3,5 millions d'euros pour sa présence en phase de poules de l'Europa League qui a récompensé sa qualification pour ce troisième tour préliminaire.
Ondoua pour Douline
La titularisation d’Enzo Crivelli sera l’un des trois ajustements que devrait opérer René Weiler par rapport à mardi dernier. Gaël Ondoua remplacera Douline suspendu et tout indique qu’Anthony Baron sera préféré à Bradley Mazikou sur le flanc gauche de la défense.
M. Stevanovic sur le banc
Présent lundi matin à l’entraînement, Miroslav Stevanovic figurera sur la feuille de match. "Il ne commencera pas. Mais il pourrait entrer en jeu", glisse René Weiler. Dans un rôle de joker, le meilleur passeur du pays pourrait, pourquoi pas, changer le cours du match sur une inspiration géniale.
FC Sion: un exemple à suivre...
Le passé rappelle qu’une équipe romande peut être en mesure de faire tomber un grand d’Ecosse. En 2011, le FC Sion de Laurent Roussey avait éliminé le Celtic en play-off de l’Europa League. Douze ans plus tard, le Servette FC n’a besoin que d’un petit but pour revenir à la hauteur des Rangers avant, pourquoi pas, de porter l’estocade dans un stade qui sera en furie.
"J’ignore quel sera le scénario de la rencontre. Si nous marquerons vite, ou pas. Si nous devons courir derrière le score ou pas, lâche un René Weiler soucieux toujours de ne pas baisser sa garde devant une telle échéance. A nous de bien entrer dans le match, d’être prêt à l’emballer, de bien défendre aussi. Un fait demeure acquis: nous avons toujours la possibilité de nous qualifier." Et d’entretenir ce rêve de hisser - enfin - l’un des clubs prestigieux du pays en phase de poules de la Ligue des champions.
Ludovic Magnin est-il un entraîneur en sursis ? Tout l’indique après le nouveau faux-pas du FC Bâle, tenu en échec au Parc Saint-Jacques par un Lausanne-Sport réduit à 10 à l’heure de jeu.
Une semaine après une victoire miraculeuse à Winterthour, ce partage des points contre les Vaudois fragilise encore la position du successeur de Fabio Celestini. Il souligne aussi combien le FCB ne possède plus aujourd’hui la moindre marge contre n’importe quelle équipe. Et ce nul ne lèse pas vraiment les Rhénans dans la mesure où ils n’ont pas bénéficié de réelles occasions de but après l’expulsion de Beyatt Lekoueiry qui avait été introduit à la pause.
Avec ce troisième 0-0 de rang, Lausanne a eu la confirmation que sa défense était de fer en cette fin d’année. Peter Zeidler se félicitera bien sûr de la solidarité sans faille de ses joueurs qui ont terminé la rencontre à neuf avec le rouge de Brandon Soppy à la 95e et de ce point qui pourrait compter dans la lutte pour le top-6. A condition de bien conclure l’année dimanche prochain lors de la réception de Lucerne.
Jocelyn Gourvennec loin du compte
Si le Lausanne-Sport a témoigné d’un esprit de corps remarquable, le Servette FC a, en revanche, dévoilé bien des fragilités à Lugano. Battus 4-2 après avoir été menés 3-0 à la... 24e, les Grenat ont été trop vulnérables en défense, à commencer par leur gardien Joël Mall qui endosse une certaine responsabilité sur l’ouverture du score d’Antonio Papadopoulos à la 5e minute.
La formation la plus décevante de la Super League a ainsi concédé sa 8e défaite de la saison pour se retrouver à 8 points de la barre. A la tête de l’équipe depuis la 4e journée, Jocelyn Gourvennec est loin d’avoir fait des miracles...
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Urs Fischer (59 ans) est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.
Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.
Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Victorieuses par la marge la plus étroite face aux Young Boys section féminine (1-0) samedi, les Servettiennes terminent l'année en tête du championnat avec une large avance. De plus, elles ont la satisfaction d'avoir réussi un sans-faute sur la pelouse des Trois-Chênes.
C'est un sans faute ou presque. Les joueuses de Cristian Toro, nouveau coach grenat intronisé à l'intersaison, ont gagné dix des douze parties depuis la reprise du championnat. A cela s'ajoute deux résultats nuls à Rapperswil et à la Praille face au FC Bâle à chaque fois sur un score vierge (0-0). Elles ont ainsi remporté les trois points lors de chacune des cinq rencontres aux Trois-Chênes. Elles ont trouvé le chemin des filets à trente reprises contre seulement quatre buts encaissés.
Samedi, pour la dernière rencontre de l'année en championnat, les circonstances ont été favorables aux Servettiennes. Peu avant la demi-heure, un coup-franc accordé parfaitement botté par leur capitaine Daïna Bourma a été dévié par son homologue jaune et noir Wibke Meister dont la tête lobée a surpris la gardienne Jara Ackermann. Voilà ne reflétait pas exactement la physionomie de la partie jusque là tant les championnes de Suisse en titre avait été entreprenantes. Avec un pressing asphyxiant, elles avaient poussé les pensionnaires des Trois-Chênes dans les derniers retranchements plus souvent qu'à leur tour... La dernière heure a été engagée et indécise jusqu'au bout, mais aucune équipe des deux équipes n'est plus parvenue à faire trembler les filets adverses. A noter que l'arbitre de cette partie, Madame Vanessa Mühlheim a distribué pas moins de dix avertissements dont un au banc servettien. Un avant-goût de play-offs peut-être.
Sur le plan comptable, Servette Chênois termine l'année en tête de l'Axa Women's Super League (AWSL) avec sept longueurs d'avance sur les Grasshoppers, battues (2-4) dans le derby de la Limmat face au FC Zurich dimanche après-midi au Letzigrund sous une pluie battante, et neuf unités d'avance sur les championnes de Suisse en titre. Ce qui très important, puisque la première place au terme de la saison régulière donne droit à une participation européenne, l'Europa Cup en l'occurrence. Reste une partie à jouer, en quarts de finale de la Coupe de Suisse face à Rapperswil Jona dimanche 14 décembre à partir de 16h.
Le Servette FC a renoué avec la victoire. Après un mois de novembre difficile – 2 points en 4 matches – les Grenat se sont imposés 1-0 au Letzigrund face aux Grasshoppers samedi en fin d'après-midi.
La décision dans une rencontre qui était à juste titre qualifiée de celle de la peur est tombée à la 21e minute. Sur un centre de Timothé Cognat, Steve Rouiller trouvait l’ouverture de la tête pour sa première réussite de la saison. On devait en rester là avec deux équipes en souffrance pour un spectacle bien pauvre.
Dans les rangs zurichois, le triple changement opéré à la 38e déjà témoignait d’un profond désarroi. Quant aux Grenat qui ont perdu sur blessure son gardien et capitaine Jérémy Frick peu avant l’heure de jeu, le manque de maîtrise face à une opposition aussi modeste interpelle. Le vice-champion du printemps dernier tarde vraiment à retrouver son football.
Après deux défaites de rang, le FC Thoune a, quant à lui, repris sa marche en avant. Le leader a cueilli un 11e succès cette saison avec une très large victoire à domicile devant le FC Lucerne (4-1).
Dans son antre de la Stockhorn Arena, la formation de l’Oberland avait match gagné à la pause grâce aux réussites de Brighton Labeau (18e), Genis Montolio (34e) et Jan Bamert (36e). L’ouverture du score de Labeau sur un aussi acrobatique qu’improbable restera sans doute comme l’un des plus beaux buts de l’année. Elle symbolise parfaitement l’allant, l’insouciance et la réussite du néo-promu depuis les trois coups de la saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'Equipe de Suisse connaît les heures de ses matches lors de la phase de groupe l'été prochain : les joueurs de Murat Yakin entreront en lice le 13 juin face au Qatar.
L'Equipe de Suisse jouera son premier match lors de la phase finale de la Coupe du Monde le 13 juin face au Qatar. Un match se jouera à Francisco. Le deuxième match de la sélection helvétique sera un duel face au vainqueur des matches de barrage de la zone Europe A. Il pourrait s'agir de l'Italie, de l'Irlande du Nord, du Pays de Galles ou encore de la Bosnie-Herzégovine (réponse définitive le 31 mars prochain); ça sera le 18 juin à Los Angeles. Troisième et dernier match de ce premier tour: le onze rouge à croix blanche en découdra avec le Canada le 24 juin. Ces trois matches débuteront tous à midi, heure locale sur la côte Ouest canadienne ou américaine, 21h en Suisse.
A noter que le match d'ouverture de cette phase finale de la Coupe du Monde 26 (Mexique, USA, Canada) opposant le Mexique à l'Afrique du Sud se jouera le 11 juin à Mexico City à partir de midi également, 21h heure suisse...