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Genève

151 jeunes ont décroché un job d'été proposé par la Ville de Genève

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Quel est le point commun entre être l'heureux gagnant d'un jackpot à la loterie ou être un candidat retenu pour un job d'été en Ville de Genève?

La réponse: ce n'est pas donné à tout le monde. À Genève, vous serez 151 à recevoir un sms ou un email à la fin du mois pour vous annoncer que vous avez décroché un job d'été à la Ville. Pourtant, entre le mois de février et le mois de mars, la Ville a reçu au total 3'208 candidatures. Alors pour retenir les prétendants aux différents emplois proposés par la Ville pour la période estivale, la sélection marche par tirage au sort. Il a eu lieu ce mercredi.

Seuls critères: être âgé de 15 à 22 ans, être scolarisé à Genève et être domicilié dans le Canton. Cette année, 75 femmes et 76 femmes ont été sélectionnés, par principe d'égalité de genre. Ce seront donc les 151 plus chanceux d'entre vous qui seront, cet été, surveillant de salle de musée, à l'entretien des espaces verts de la Ville, au tri des costumes du Grand Théâtre ou encore aidant administratif pour la somme de 3276,50 francs pour trois semaines d'engagement.

Reportage de Léna Ailloud

Le tirage au sort a donc bien été enregistré en ce début de semaine. Place maintenant à la vérification: les dossiers seront alors tous analysés minutieusement pour s'assurer que les informations enregistrées par les candidats sont véridiques. Ensuite, début avril, les candidats seront informés, par mail ou par sms, du résultat.

À la fin de la période estivale, les collaboratrices et collaborateurs devront remplir un questionnaire de satisfaction afin de recevoir un certificat de travail. En 2022, 96% des jeunes se disaient satisfaits de leur mission estivale au service de la Ville de Genève.

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Genève

Genève et Bâle s'allient pour leurs projets ferroviaires

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Le hall de la Gare Cornavin à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Bâlois et Genevois ont uni leurs forces, jeudi dans un congrès ferroviaire, pour sensibiliser la Confédération aux retards des projets ferroviaires qui les concernent. Les deux cantons frontaliers doivent notamment construire des gares souterraines. Certains de leurs projets feront partie du message 2026 du Conseil fédéral sur le rail.

A Genève-Cornavin, une gare souterraine à deux voies et ses deux tunnels d'accès doivent être construits sous la gare actuelle pour faire face à la hausse démographique et améliorer l'offre sur le bassin lémanique et la région frontalière genevoise. Les travaux doivent durer 9 ans, selon les CFF.

La mise à l'enquête publique est actuellement agendée pour la fin 2027. Coût du projet: 1,9 milliard de francs. L'infrastructure serait mise en service en 2038 au plus tôt.

Préfinancement des cantons

Lors du congrès ferroviaire Bahn24, jeudi à Bâle, le ministre genevois de la mobilité Pierre Maudet a souligné que les cantons et les régions devaient être les fers de lance de ces projets à l'impact pourtant bien plus large. Le canton de Genève pratique déjà cette méthode, a-t-il rappelé. Il en va de même à Bâle-Ville.

La vice-directrice de l'Office fédéral des transports (OFT), Anna Barbara Remund, ne s'est pas opposée à ce principe, mais elle a plaidé pour que la direction de l'aménagement ferroviaire reste en mains de la Confédération. La cadence du réseau suisse doit rester coordonnée, a-t-elle invoqué.

RER bâlois face aux priorités nationales

Comme Pierre Maudet, son homologue bâloise Esther Keller a évoqué les mégaprojets ferroviaires en cours dans son canton. La future gare souterraine à construire sous l'actuelle gare centrale de Bâle est considérée comme le cerveau de la pièce maîtresse du futur RER citadin bâlois, a-t-elle aussi rappelé aux médias avec son collègue de Bâle-Campagne Isaac Reber. Ce projet fera partie du message 2026 du Conseil fédéral sur l'aménagement ferroviaire.

L'Office fédéral des transports (OFT) a profité du congrès pour présenter les résultats intermédiaires d'une pré-étude de faisabilité du projet de RER citadin en ville de Bâle. Il en résulte notamment que la gare de la Deutsche Bahn, située sur la rive droite du Rhin, devra également être équipée de voies souterraines. Cet aspect ne fait pas partie des plans urgents du Conseil fédéral.

La vice-directrice de l'OFT, Anna Barbara Remund, n'a fait aucune promesse sur la priorisation des différents projets du RER bâlois. Le Conseil fédéral décidera de ceux qui feront partie de son message 2026, a-t-elle simplement déclaré. Et d'ajouter tout de même que beaucoup de projets étaient en cours en région bâloise, liés à la séparation des trafics régional, des grandes lignes et des marchandises pour 1,7 milliard de francs.

Le projet de réseau citadin bâlois comprend notamment une liaison en tunnel entre la gare centrale et une future gare au centre-ville ainsi qu'une ou deux autres liaisons souterraines sous le Rhin entre cette dernière et la gare de la Deutsche Bahn.

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Genève

Maxime Provini nouveau président du PLR Ville de Genève

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Maxime Provini a été élu à la présidence du PLR Ville de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Maxime Provini est le nouveau président du PLR Ville de Genève pour la période 2024-2025. Il succède à Kevin Schmid, qui a assumé la fonction ces deux dernières années. Le parti ne présentera qu'un seul candidat à l'Exécutif lors des élections de 2025.

Lors de leur assemblée générale mercredi soir, les membres du PLR Ville ont également validé à l’unanimité la stratégie en vue des élections municipales 2025 de la Ville de Genève. Le PLR présentera un seul candidat au Conseil administratif. Il partira seul, et donc sans alliance, choisissant ainsi la ligne de la clarté et de la lisibilité tant sur le programme que sur les candidats proposés.

L'actuel Conseil administratif compte deux Vert-e-s, deux socialistes et une représentante du Centre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un père et son fils condamnés pour traite d'êtres humains

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Pour le tribunal correctionnel de Genève, les deux prévenus ont commis une faute très grave en exploitant de pauvres gens (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un père et son fils ont été condamnés jeudi à 7 ans et 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils ont été reconnus coupables de traite d'êtres humains aggravée. Ils faisaient venir des personnes en Suisse pour les faire mendier.

Les deux prévenus, qui appartiennent à la communauté rom de Bulgarie, ont porté atteinte à la liberté d'êtres humains en profitant de leur vulnérabilité dans un but commercial, a relevé la Cour. Les personnes, très fragiles, ne parlant pas la langue, se retrouvaient coincées en Suisse, sans possibilité de repartir dans leur pays.

Le père, âgé de 52 ans, a fait venir sur les bords du Léman des membres de sa famille pour les faire mendier, mais aussi des personnes sans lien de parenté avec lui. Il récupérait tout ou partie de l'argent récolté par ses "employés". Il les menaçait et les insultait quand les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le fils de 34 ans a suivi les traces de son père, adoptant le même comportement qui lui, ont souligné les juges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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