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Les faîtières de l'économie disent trois fois oui et une fois non

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Pour les milieux économiques, la discrimination sur l'âge de la retraite est injustifiable et proscrite par la Constitution. De leur côté, les syndicats et la gauche mettent sur le tapis les discriminations issues de l'inégalité salariale, également interdite selon la Constitution. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les quatre faîtières de l’économie suisse approuvent la réforme AVS 21 et le financement additionnel de l'AVS et celle de l’impôt anticipé. Elles rejettent l’initiative populaire sur l’élevage intensif. Les quatre objets sont soumis au peuple le 25 septembre.

Les présidents d'economiesuisse, de l’Union suisse des arts et métiers (usam), de l’Union patronale suisse (UPS) et de l’Union suisse des paysans (USP) ont présenté leurs arguments à l'appui de ces positions jeudi lors d'une conférence de presse commune à Berne.

"Compromis bien helvétique"

S'agissant de l'AVS, Valentin Vogt, président de l’Union patronale suisse, a estimé que la réforme prévue du premier pilier représentait "un compromis bien helvétique". "L'allègement financier urgent que réclame cette assurance est assuré par une combinaison de mesures structurelles et financières".

La réforme prévoit d'harmoniser l'âge de la retraite des hommes et des femmes à 65 ans et d'augmenter la TVA. Le relèvement de l'âge de la retraite des femmes met un terme à une discrimination injustifiable, a souligné M. Vogt. Et de rappeler que la Constitution proscrit les inégalités.

Le président de l'UPS a encore souligné que les femmes proches de la retraite allaient bénéficier d'un supplément de rente à vie. Pour les revenus faibles, celui-ci pourrait se chiffrer à un total de 47'000 francs. "Sans la réforme, ces femmes ne recevraient pas un franc supplémentaire."

Les faîtières de l'économie regrettent que les syndicats et la gauche aient lancé le référendum. "Ils ne voient pas une adaptation à la réalité et à l'évolution des besoins, mais l'épouvantail d'une 'réduction des rentes'", selon M. Vogt. Le président de l'usam, Fabio Regazzi, a même parlé de négligence de la gauche.

Profit pour la Suisse

L'économie ne comprend pas non plus la position de la gauche sur la réforme de l'impôt anticipé. La loi voulue par la majorité bourgeoise du Parlement prévoit de supprimer l'impôt anticipé sur les revenus de l'épargne pour les nouvelles obligations suisses. Le droit de timbre de négociation sur les obligations suisses doit aussi être supprimé.

L'impôt anticipé prélevé sur les obligations représente un obstacle bureaucratique, a souligné Christoph Mäder, président d'economiesuisse. Cela n'existe pas sur les marchés concurrents et fait fuir les transactions. La réforme corrige ce défaut et permettra de renforcer le marché des obligations suisses. En comparaison, par rapport à son PIB, le Luxembourg émet 190 fois plus d'obligations que la Suisse, a précisé le président d'economiesuisse.

Une hausse des recettes fiscales de l'ordre de 350 millions de francs par an est attendue après cinq ans, a rappelé M. Mäder. La réforme de l'impôt anticipé ferait "revenir des activités de l’étranger. Toute la Suisse en profiterait", a-t-il avancé.

Affaiblissement

Markus Ritter, président de l’Union suisse des paysans, a lui assuré que l'initiative sur l’élevage intensif était inutile et contre-productive. Le texte demande un élevage répondant au moins au cahier des charges 2018 de Bio Suisse.

Mais cela affaiblirait la production indigène. La barre serait placée si haut que la plupart des exploitations abandonneraient la production. "Le taux d'auto-approvisionnement en volaille passerait de 58% à 5%, il chuterait de 56 à 20% pour les oeufs et de 92 à 50% pour la viande de porc", a précisé M. Ritter.

Selon lui, l'acceptation de ce texte renchérirait également les importations et accroîtrait le tourisme d’achat. Tout cela alors que, n'a-t-il pas hésité à affirmer, "le niveau de bien-être des animaux en Suisse est le plus élevé du monde. Nous bichonnons nos bêtes sept jours sur sept".

"La Suisse a besoin de stabilité en période d’incertitude. Des retraites stables, des recettes fiscales stables et des conditions-cadres stables pour l’agriculture", a résumé Fabio Regazzi, président de l’usam.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Attaque à l'épée à Londres, un garçon de 13 ans tué

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Un garçon de 13 ans a été tué mardi par un homme armé d'une épée dans l'est de Londres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Un garçon de 13 ans a été tué mardi, victime d'un homme armé d'une épée dans l'est de Londres. L'agresseur a aussi blessé quatre personnes, dont deux policiers, a annoncé la police

"C'est avec une grande tristesse que je peux confirmer que l'un des blessés dans l'attaque, un garçon de 13 ans, est décédé", a annoncé le responsable de la police Stuart Bell dans une déclaration à la presse. Un homme de 36 ans a été arrêté. La police a précisé que l'attaque ne semblait pas liée au terrorisme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias britanniques montrent un homme blanc, légèrement barbu, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat à capuche jaune, épée en main, marchant erratiquement devant des maisons, tandis que des voitures de police encadrent la scène.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a dénoncé un "incident choquant". "Mes pensées vont aux personnes touchées et à leur famille", a-t-il écrit sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Une pétition pour une meilleure qualité de vie aux Eaux-Vives

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Une vue des amenagements des nouveaux batiments, commerces et ancien au alentour de la gare CFF de Geneve Eaux-Vives sur la ligne du Leman Express (CEVA), ce jeudi 25 avril 2024 a Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Des habitants des Eaux-Vives à Genève veulent mieux vivre dans leur quartier, ils ont déposé une pétition en ce sens mardi à la Chancellerie.

Ils veulent mieux vivre dans leur quartier.

L’Association Vivre aux Eaux-Vives a déposé mardi une pétition munie d'un peu plus de 200 paraphes à la Chancellerie.

En substance, le texte demande la réalisation d’une étude du trafic dans le quartier afin de quantifier le volume du trafic de transit, sa provenance et destination, une diminution du trafic et le développement d’une mobilité douce. 

Matthias Lecoq, président de l’Association Vivre aux Eaux-Vives: 

Ce week-end, treize places de stationnement et 1400 mètres carrés de goudron ont été supprimés à la place du Pré-l'Evêque, à la place on trouve un nouvel espace piéton et végétalisé, il s’agit là d’un bon exemple à suivre selon Matthias Lecoq: 

Ce mardi donc à 19h, L’Association Vivre aux Eaux-Vives organise à la bibliothèque municipale des Eaux-Vives, une table ronde avec les commerçants et restaurateurs du quartier. 

 

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Politique

Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un audit externe sur les procédures de recrutement aux SIG

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Un audit externe sera mené sur les procédures de recrutement aux SIG. Robert Cramer, président du Conseil d'administration de la régie publique a indiqué "prendre au sérieux" les accusations de favoritisme. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un audit externe sera mené sur les procédures de recrutement aux SIG. Robert Cramer, président du Conseil d'administration de la régie publique a indiqué "prendre au sérieux" les accusations de favoritisme.

La Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que deux beaux-fils du directeur général des SIG, Christian Brunier, travaillent dans l'entreprise. Selon la RTS, ce serait aussi le cas d'un de ses neveux. Des attaques qui ont poussé M. Brunier à quitter son poste avec effet immédiat mardi, avec onze mois d'avance sur la date annoncée de son départ à la retraite anticipée.

"Je n'emploie pas le terme de népotisme. Si c'est avéré, c'est très problématique comme comportement et pour l'entreprise", a déclaré mardi devant les médias M. Cramer. L'auditeur externe aura pour mission de chercher à savoir si les procédures de recrutement sont adéquates, si le règlement est perfectible et si, dans les cas en question, les procédures ont été appliquées ou s'il y a eu des dérives.

"Ligne rouge"

L'auditeur sera trouvé d'ici à la fin de la semaine, selon M. Cramer, qui refuse de se prononcer sur ces cas avant d'avoir reçu l'audit "dans deux mois ou à la fin de l'été". A ses yeux, toute intervention active dans le processus de recrutement est "la ligne rouge absolue" à ne pas franchir. Or la proximité ne se limite pas aux liens familiaux dans une entreprise qui compte 1700 collaborateurs.

De son côté, Robert Monin, directeur des ressources humaines des SIG, a expliqué qu'un candidat qui n'a pas de réelles compétences est balayé lors des différentes étapes de recrutement. "Les recommandations de l'audit externe seront mises en oeuvre par les SIG", a assuré le président, qui souhaite que les établissements publics autonomes s'alignent sur les mêmes pratiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Lazzarini: la Suisse doit poursuivre sa tradition humanitaire

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Pour Philippe Lazzarini, la Suisse ne doit pas mettre fin à son aide à l'UNRWA. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le commissaire général de l'UNRWA Philippe Lazzarini se réjouit de la recommandation de la commission de politique extérieure du National de maintenir une aide partielle à l'agence. Il juge important que la Suisse poursuive sa tradition humanitaire dans la région.

Il est important que la Confédération continue d'être un partenaire de la plus importante agence d'aide aux réfugiés palestiniens, au moment où ceux-ci ont le plus besoin de soutien, a ajouté le Genevois lors d'une conférence de presse.

Interrogé sur la volonté de la commission de ne plus financer directement l'UNRWA à terme, M. Lazzarini a dit espérer qu'elle ne se concrétise pas "avant que la Suisse et les autres Etats membres (aient) oeuvré à la création d'un Etat palestinien", c'est-à-dire avant que l'agence puisse se retirer de la région.

D'ici là, "tout affaiblissement de l'agence sera perçu par les Palestiniens comme une atteint à leurs aspirations à l'autodétermination", a-t-il averti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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