Rejoignez-nous

Economie

Lausannois prêts à réduire la place de la voiture au centre-ville

Publié

,

le

Deux Lausannois sur trois estiment que l'utilisation de la voiture n'est pas indispensable en ville (Image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Deux Lausannois sur trois estiment que la voiture n'est pas indispensable pour se déplacer en ville et plus de 60% soutiennent une généralisation de la modération des vitesses, selon un sondage demandé par la ville. La municipalité entend continuer à encourager le report modal vers le vélo, la marche et les transports publics, car une marge de progression existe.

Le sondage, confié à un cabinet indépendant, a porté sur plus de 3500 personnes, dont 2000 Lausannois et un millier d'habitants de l'agglomération. Il doit aider la ville à construire sa mobilité du futur, tout en gérant l'accroissement démographique, en améliorant la qualité de vie et en répondant à l'urgence climatique.

"Il était important de faire une photographie pour connaître les pratiques actuelles et les aspirations de la population", a expliqué mercredi la municipale Florence Germond. Une manière aussi de s'assurer que la politique de la ville remporte une "certaine légitimité".

Pour rappel, le plan climat lausannois vise la neutralité carbone en 2050 et veut bannir les véhicules thermiques d'ici 2030. Pour y arriver, la municipalité entend diminuer l'usage de la voiture au profit de la mobilité active et des transports publics.

Large adhésion

Le sondage montre une adhésion de la population à ces orientations. "Il est satisfaisant pour nous de voir ce soutien. Un soutien plus fort que ce qui apparait dans le débat public, où on entend plutôt les mécontents", a observé Mme Germond. "Même s'il reste du travail à faire pour convaincre ceux qui ne sont pas d'accord".

Plusieurs des propositions du plan climat sont soutenues par les personnes interrogées. Le renforcement des transports publics remporte une quasi-unanimité (91%). Quelque 71% des personnes interrogées soutiennent la piétonnisation du centre et le renforcement des parcours cyclables. 63% sont prêts à limiter l'espace dévolu aux voitures. Et 61% approuvent la généralisation de la modération des vitesses et des zones 30.

Population multimodale

L'enquête montre que les Lausannois ont l'habitude d'avoir recours à plusieurs modes de déplacement. Bus et métros, mais aussi la mobilité active (vélo et marche - les Lausannois marchent beaucoup) s'utilisent majoritairement pour les déplacements quotidiens.

Un tiers des Lausannois possède un abonnement de communauté tarifaire (pour les bus et autres transports publics). L'utilisation du vélo prend de l'ampleur, notamment du vélo électrique qui fait désormais quasiment jeu égal avec le deux-roues traditionnel. Entre 11 et 12% l'utilisent au moins deux fois par semaine.

Potentiel important

"Le potentiel de report modal de la voiture vers les transports publics ou la mobilité active est important", a relevé Nuria Medir Benito, cheffe de la division mobilité. Car environ 18% des déplacements en voiture se font sur une distance inférieure à 2 kilomètres, qui pourrait se faire à pied. Le 53% se fait sur moins de 5 kilomètres, qu'il est possible de parcourir à vélo.

Une partie des Lausannois semblent d'ailleurs disposés à changer certaines de leurs habitudes. 35% seraient prêts à s'équiper d'une voiture électrique ou hybride et 31% à s'acheter un abonnement aux transports publics.

Transports publics trop chers

Pour l'encourager, la ville va poursuivre ses efforts en faveur des alternatives à la voiture. Elle va notamment travailler sur les tarifs des transports publics, souvent critiqués pour leur cherté. Pour rappel, dès juillet, les abonnements Mobilis seront à moitié prix pour les jeunes en formation jusqu'à 25 ans et les retraités.

La municipalité entend aussi développer des espaces publics conviviaux et mieux sécuriser les itinéraires cyclistes. Le sondage a montré que la pratique du vélo est souvent perçue comme dangereuse, ce qui constitue un frein à son utilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La BCJ ferme des bancomats et des agences

Publié

le

Plusieurs bancomats et agences de la BCJ ont été fermés jusqu'à nouvel avis. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale du Jura (BCJ) prend des mesures après les récents braquages dont ses points de vente ont été la cible: plusieurs bancomats et agences ont été fermés jusqu'à nouvel avis, indique mardi la BCJ dans un communiqué.

Les bancomats des agences de Courgenay et Courrendlin ainsi que celui de la Confiserie Jubin à Delémont ont été fermés dès ce mardi et jusqu'à nouvel avis. Les agences du Noirmont et d'Alle, attaquées à l'explosif les 3 et 20 mai et partiellement détruites, ont également été fermées. En revanche, aucune fermeture n'est envisagée pour l'agence de Bassecourt, braquée le 24 octobre 2023, mais les mesures de sécurité y ont été renforcées, selon la responsable de la communication de la BCJ.

De même, un nouveau dispositif de sécurité a été mis en place mardi dans les différents points de vente de la BCJ et cela avec effet immédiat. Ils feront également l'objet d'une surveillance rapprochée en dehors des heures d'ouverture, peut-on encore lire dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Un timbre à l'odeur de baguette pour rendre hommage au pain

Publié

le

La baguette est un symbole français (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Poste française a mis en vente à partir de ce vendredi un timbre à l'effigie des baguettes de pain françaises, qui a la particularité de sentir le pain.

Dévoilé jeudi, jour de la Saint-Honoré le patron des boulangers, à l'imprimerie Philaposte de Boulazac (Dordogne), ce nouveau timbre est tiré à 594'000 exemplaires.

"La baguette, pain de notre quotidien, symbole de notre gastronomie, joyau de notre culture", s'enflamme La Poste sur son site internet.

Le timbre, à 1,96 euro l'unité (prix d'une lettre internationale de 20 grammes), représente une baguette décorée d'un ruban bleu-blanc-rouge.

Il a une senteur "effluves de boulangerie", selon le site internet de la boutique parisienne Le Carré d'encre, qui le commercialise.

"Cette odeur est encapsulée. On l'achète à un autre fabricant. Et la difficulté pour nous, c'est de déposer cette encre sans briser les capsules, pour que l'odeur puisse ensuite être restituée par le client en frottant sur le timbre", a décrit Damien Lavaud, imprimeur à Philaposte, cité par France Bleu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Les loyers toujours sur une pente ascendante

Publié

le

La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Swiss Re porté par les placements financiers au 1er trimestre

Publié

le

Le réassureur Swiss Re table sur un bénéfice net de plus de 3,6 milliards de dollars en 2024. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a soigné sa rentabilité au premier semestre grâce notamment au produit de ses placements. Le bénéfice net s'est inscrit à 1,09 milliard de dollars, nettement supérieur aux attentes des analystes.

Les recettes de primes ont atteint 11,68 milliards de dollars, indique jeudi le numéro deux mondial de la réassurance. L'évolution en rythme annuel n'est pas fournie, Swiss Re ayant adopté la norme comptable IFRS (US Gaap auparavant) au 1er janvier 2024 et n'ayant pas reformulé ses chiffres au premier trimestre 2023 pour permettre la comparaison.

Pour le directeur financier (CFO) John Dacey, le changement de norme comptable permettra surtout de mieux valoriser les affaires de réassurance vie (L&H), véritable moteur de croissance pour Swiss Re. La division L&H a ainsi dégagé un résultat net de 412 millions au premier partiel. Le communiqué évoque une mortalité "conforme aux attentes" aux Etats-Unis et des rendements plus importants sur les placements financiers.

Le géant de la réassurance revendique pour la réassurance dommages (P&C) un bénéfice net de 552 millions de dollars. Le ratio combiné - soit le rapport entre les primes encaissées et les prestations versées - pour l'activité P&C s'est établi à 84,7%.

La ronde de renouvellement d'avril pour la division P&C a porté sur un volume de contrats de 2,5 milliards de dollars pour lesquels Swiss Re a obtenu des hausses de tarifs de 12%. Les hypothèses de sinistralité ont elles augmenté de 12%, selon un calcul qualifié de prudent et incluant notamment l'inflation.

Prévision de bénéfice annuel confirmée

Pour l'assurance aux entreprises (CorSo), le ratio combiné a atteint 89,9%. Le bénéfice net de CorSo s'est inscrit à 194 millions. Swiss Re affirme avoir bien débuté l'année avec cette activité, malgré une perte de 66 millions de dollars liée au séisme survenu en début d'année à Noto, au Japon.

La performance globale au premier trimestre est "le fruit d'une discipline constante en matière de souscription, d'un rendement élevé des placements et d'une gestion efficace des dépenses", affirme le directeur général démissionnaire Christian Mumenthaler, cité dans le communiqué. Le rendement des investissements (ROI) s'est fixé à 4,0%.

Les chiffres publiés par la multinationale sont supérieurs aux prévisions des analystes du consensus AWP, qui tablaient sur des recettes de primes de 11,05 milliards de dollars, un résultat L&H Re de 389 millions et un bénéfice net de 995 millions. Le ratio combiné était attendu à 84,9% pour P&C et à 92,1% pour CorSo.

Pour 2024, Swiss Re table toujours sur un bénéfice net de "plus de 3,6 milliards de dollars".

Par ailleurs, le groupe zurichois va céder la plateforme numérique iptiQ, qui fournit des solutions d'assurance en marque blanche. "Nous avons conclu que nous n'étions pas les meilleurs propriétaires pour cette entreprise", explique le directeur général. "Le contexte de marché actuel est très différent de celui qui prévalait lors de la création d'iptiQ", argumente-t-il.

Début avril, le groupe a annoncé le départ de son patron de longue date. M. Mumenthaler aura dirigé l'entreprise durant huit ans et y aura travaillé un quart de siècle. Andreas Berger prendra sa succession le 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Helvetia change de structure pour se renforcer à l'international

Publié

le

Helvetia veut que les marchés internationaux soient mieux représentés au sein du groupe. (archive) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Dès le 1er juillet, l'assureur Helvetia adoptera une nouvelle organisation pour renforcer sa présence internationale. L'Espagne, son deuxième plus grand marché, deviendra notamment un segment à part entière.

La nouvelle division Espagne sera dirigé par Juan Estallo, qui était jusqu'à présent directeur général de Liberty Seguros Europa et rejoindra Helvetia le 1er septembre, fait savoir la société dans un communiqué publié jeudi. D'ici là, Fabian Rupprecht assurera l'intérim.

Les unités de marché Allemagne, Italie et Autriche formeront également un segment propre sous le nom de GIAM (German, Italian and Austrian Markets, en anglais), ajoute-t-elle.

Le nouveau responsable de cette entité à partir du 1er juillet, sera l'Autrichien Thomas Neusiedler, qui intègre le comité de direction du groupe. Il assumera ce rôle en plus de sa fonction de directeur général d'Helvetia Autriche.

"Les marchés internationaux sont mieux représentés au sein de la direction du groupe. Parallèlement, nous renforçons les fonctions du groupe, tout en conservant l'entière responsabilité locale du marché et des résultats", explique Fabian Rupprecht, directeur général d'Helvetia, cité dans le communiqué.

Par ailleurs, Sandra Hürlimann, jusqu'ici responsable du secteur Solutions analytiques et de groupe chez Helvetia, et de double nationalité suisse et hongroise, reprendra la fonction de directrice technique du groupe au 1er juillet et deviendra elle aussi membre du comité de direction, annonce encore l'assureur.

Roland Bentele, responsable de l'Espace entreprise, et Markus Gemperle, directeur général Europe, quittent pour leur part l'entreprise à la fin de l'année et le comité de direction au 30 juin pour prendre une retraite anticipée. Beat Müller, responsable de l'Actuaire du groupe, prendra également une retraite anticipée le 1er avril 2025 et renoncera à ses fonctions au sein du comité de direction au 30 juin.

Quant au directeur technique actuel du groupe, Achim Baumstark, il endossera le poste de directeur technique Suisse et fait également ses adieux au comité de direction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture