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Zuckerberg s’excuse au Congrès

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Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a admis mardi avoir échoué à protéger la vie privée des utilisateurs de son réseau social, dont 87 millions ont vu leurs données personnelles utilisées par la firme Cambridge Analytica. Il a toutefois défendu un réseau "sûr".

Pour sa première apparition très attendue devant une commission conjointe du Sénat américain, il a répondu pendant plus de cinq heures aux questions des parlementaires inquiets des "abus de confiance" du réseau social. Mercredi, il devait affronter les membres de la Chambre des représentants américaine.

"Nous ne vendons pas de données aux annonceurs", a martelé le jeune milliardaire face aux sénateurs. Il a assuré qu'il leur permettait seulement de cibler les utilisateurs finement grâce aux données détenues par Facebook. Pour M. Zuckerberg, cela permet aux messages d'être "plus efficaces". Et c'est le coeur du modèle économique de Facebook.

Marc Zuckerberg a affirmé ne pas être réticent à la possibilité d'une régulation publique accrue des réseaux sociaux, "si elle était bonne". Il a aussi assuré que le réseau social aux plus de deux milliards d'utilisateurs n'était pas un "monopole", sans toutefois parvenir à nommer un concurrent à Facebook.

Questions sans réponses

Le magnat de l'internet de 33 ans a été auditionné mardi par deux commissions sénatoriales, au Commerce et à la Justice, et a dû s'exprimer sur une variété de sujets, allant de la manière dont Facebook a géré l'ingérence russe présumée dans la campagne présidentielle américaine de 2016 au droit à la vie privée en passant par les discours d'incitation à la haine.

A l'issue de la rencontre de nombreux élus ont fait part de leur "scepticisme" face aux réponses de M. Zuckerberg, qui à de nombreuses reprises a répondu "je ne sais pas". "Durant cette audition (...), vous avez été interrogé sur de nombreuses questions cruciales, auxquelles vous n'avez pas de réponse", lui a notamment lancé la sénatrice Kamala Harris.

M. Zuckerberg, visiblement fatigué par le feu roulant des questions, a notamment peiné à justifier pourquoi le réseau n'avait pas suspendu dès 2015 Cambridge Analytica, ni prévenu le régulateur du commerce, ni les utilisateurs que leurs données avaient été détournées.

"Je suis désolé"

Costume sombre et cravate bleu ciel, il a de nouveau présenté ses excuses personnelles pour ne pas avoir compris à temps à quel point Facebook pouvait être détourné de bien des façons. "C'était mon erreur. Je suis désolé". "Cela prendra du temps pour mener à bien tous les changements nécessaires" pour limiter ces mauvais usages, a-t-il ajouté, récapitulant les mesures passées ou à venir pour rectifier les problèmes.

Le réseau social est en pleine tourmente depuis qu'un lanceur d'alerte a révélé mi-mars que les données de 50 millions de ses utilisateurs avaient été détournées au profit de Cambridge Analytica, un cabinet britannique de conseil politique ayant notamment travaillé pour Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle aux Etats-Unis. Le 4 avril, Facebook a lui-même revu à la hausse le nombre d'utilisateurs affectés, à 87 millions.

Une poignée de manifestants portant un masque de Mark Zuckerberg s'étaient massés mardi devant le Capitole pour protester contre le réseau social.

Le marathon politique de Zuckerberg n'est pas terminé, puisqu'il sera de nouveau auditionné au Congrès mercredi, cette fois par la commission de l'Energie et du Commerce de la Chambre des représentants.

(Source ATS - Photo : ©KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

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Culture

Le procès Broulis/ex-Tamedia a repris mercredi à Lausanne

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Le journaliste pour le Tages-Anzeiger (au centre) et ses deux avocats à leur arrivée au Tribubal de Montbenon à Lausanne. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La justice vaudoise a commencé mercredi à se pencher à nouveau sur la plainte civile pour atteinte à la personnalité portée par l'ancien conseiller d'Etat Pascal Broulis contre un journaliste du Tages-Anzeiger. Le politicien exige le retrait d'articles incriminés.

Plusieurs tentatives de conciliation ayant échoué, le procès devait entrer dans le vif du sujet, à savoir le contenu de neuf articles sur onze publiés dans le grand quotidien zurichois sur la situation fiscale et des voyages en Russie de l'ex-ministre des finances vaudois.

Cinq ans après le dépôt de l'action civile par l'actuel conseiller aux Etats (VD/PLR), le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a procédé dans la matinée aux interrogatoires du politicien et du journaliste du "Tagi" ainsi qu'à l'audition de six témoins - journalistes, anciens rédacteurs en chef, ex-médiateur, juriste et fonctionnaire. Les plaidoiries des avocats, elles, étaient prévues cet après-midi.

S'agissant des articles ciblés, M. Broulis s'estime victime d'une campagne de dénigrement. L'auteur de ces papiers, à charge selon le point de vue du sénateur, est le correspondant en Suisse romande du "Tagi", qui, lui, s'en défend.

"Compromis, illusoire"

Cette procédure civile a été engagée contre l'ex-groupe Tamedia (aujourd'hui TX Group), le journaliste et l'ancienne rédactrice en chef du média zurichois. Une conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti en avril 2019. La plainte avait été déposée ensuite en septembre de la même année. Une deuxième tentative de conciliation avait encore échoué après une audience en décembre 2021.

Le juge a de nouveau demandé mercredi si une éventuelle conciliation n'était pas envisageable. "Cela paraît très compromis", a répondu l'avocat du journaliste Me Kevin Guillet. "Illusoire", a dit celui du politicien, Me Alexandre Curchod.

Leur interrogatoire n'a rien apporté de nouveau et de très intéressant. Tout au plus, M. Broulis a évoqué sa grande curiosité pour la géographie, l'histoire et la culture de la Russie, et le journaliste a affirmé n'avoir "jamais voulu se venger" contre l'ex-ministre des finances, en lien aux "critiques" du Conseil d'Etat vaudois sur les choix économiques et les restructurations à l'époque chez Tamedia.

"Strictement privés"

Témoin, l'organisateur des voyages en Russie, ayant défrayé la chronique quant à leur prise en charge financière et posé la question des conflits d'intérêts, Eric Hoesli, a rappelé que ces voyages étaient "strictement privés". Et que leurs "frais nécessaires et prévisibles étaient répartis entre chaque participant et payés à l'avance".

L'ancien rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, ex-directeur des publications romandes de Tamedia et grand connaisseur de la Russie, a aussi souligné qu'il était le seul organisateur et responsable de ces voyages. Il a aussi affirmé que plusieurs articles concernés étaient "truffés d'inexactitudes et d'erreurs de faits" et contenaient parfois même des informations "complètement farfelues".

Pascal Broulis espère obtenir la suppression des articles incriminés d'internet - y compris des archives et des réseaux sociaux - et le versement d'un franc symbolique à titre de réparation du tort moral. Il demande aussi le versement d'une somme correspondant au bénéfice réalisé par Tamedia avec la publication de ces articles, une somme qui devra être estimée par le Tribunal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Nestlé investit dans l'alimentation pour animaux au Mexique

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L'usine mexicaine de Purina représentera le plus grand site de production d'aliments pour animaux en Amérique latine (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe alimentaire Nestlé va investir 200 millions de francs pour renforcer sa production d'aliments pour animaux de compagnie au Mexique. Le géant veveysan va ajouter de nouvelles lignes de production à son usine de Silao, au centre du pays.

Ces investissements feront de l'usine le plus grand site de production d'aliments pour animaux en Amérique latine, a affirmé le groupe vaudois dans un communiqué. Jusqu'à 94 emplois viendront s'ajouter aux 600 salariés actuels grâce à ce projet.

Nestlé a également acquis un terrain adjacent de 48 hectares pour de futurs projets d'expansion.

Le Mexique représente le plus important marché de Purina en Amérique latine, totalisant 45% des ventes dans la région de la filiale dédiée aux aliments pour animaux de compagnie, et il est le quatrième au niveau mondial.

Ce pays "joue un rôle fondamental pour nos activités en Amérique latine, servant de marché clé et de pôle stratégique pour Nestlé", a souligné Laurent Freixe, directeur général de la région Amérique latine.

Ces dix dernières années, Nestlé a investi 700 millions de francs dans l'usine de Silao.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Ursula Eggenberger assure l'intérim à la Chancellerie fédérale

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Ursula Eggenberger dirige la section Communication de la Chancellerie fédérale depuis 2011 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Suite à la mort subite vendredi du porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi, le Conseil fédéral a nommé mercredi Ursula Eggenberger vice-chancelière ad intérim. Elle était le bras droit de M. Simonazzi.

Le vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral était investi d’une fonction clef. Il assurait la coordination de la communication gouvernementale, la planification et la direction des conférences de presse du Conseil fédéral et le fonctionnement de la Chancellerie fédérale.

Le poste sera rapidement mis au concours. La personne nommée pourra entrer en fonction au courant du second semestre 2024. Mme Eggenberger assura la transition et reprendra sa fonction actuelle de cheffe de la communication de la Chancellerie fédérale au terme de son intérim.

Une cérémonie d’adieu sera célébrée en hommage à M. Simonazzi en présence du Conseil fédéral le vendredi 24 mai à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Ursula Eggenberger assure l'intérim à la Chancellerie fédérale

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Ursula Eggenberger dirige la section Communication de la Chancellerie fédérale depuis 2011 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Suite à la mort subite vendredi du porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi, le Conseil fédéral a nommé mercredi Ursula Eggenberger vice-chancelière ad intérim. Elle était le bras droit de M. Simonazzi.

Le vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral était investi d’une fonction clef. Il assurait la coordination de la communication gouvernementale, la planification et la direction des conférences de presse du Conseil fédéral et le fonctionnement de la Chancellerie fédérale.

Le poste sera rapidement mis au concours. La personne nommée pourra entrer en fonction au courant du second semestre 2024. Mme Eggenberger assura la transition et reprendra sa fonction actuelle de cheffe de la communication de la Chancellerie fédérale au terme de son intérim.

Une cérémonie d’adieu sera célébrée en hommage à M. Simonazzi en présence du Conseil fédéral le vendredi 24 mai à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud: erreur vert'libérale dans la documentation électorale

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La documentation de vote envoyée aux électeurs contient une erreur (Image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le matériel électoral vaudois pour le scrutin fédéral du 9 juin contient une erreur dans son résumé des recommandations de vote des Vert'libéraux. Il n'est plus possible de corriger le document qui est envoyé ces jours aux électeurs.

Les Vert'libéraux vaudois expliquent s'être trompés lors de la transmission de leurs positions à la Chancellerie vaudoise. "Le OUI est imprimé sur la ligne de l'initiative "Maximum 10% du revenu pour les primes d’assurance-maladie" au lieu du NON voté par l'assemblée générale", annonce mercredi le parti dans un communiqué.

"Nous avons commis, hélas, cette erreur. Trois petites lettres ne sont pas justes", a expliqué Claire Richard, présidente du parti. Celle-ci se souvient que ses membres étaient relativement partagés lors du vote en assemblée, avec 28 non, 20 oui et 1 abstention.

Le parti présente ses excuses à ses membres, partenaires et électeurs. Concernant les votations du 9 juin, il rappelle qu'il est "pleinement investi" pour soutenir la loi sur l'approvisionnement en électricité, qui est "essentielle pour garantir un avenir énergétique durable et sûr".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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