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Economie

EPFL: seules de rares célébrités restent dans la mémoire collective

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Whitney Houston, décédée en février 2012, est davantage restée dans les mémoires que Hugo Chavez, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Des chercheurs de l’EPFL, avec des confrères américains, ont tenté de distinguer les personnalités dont on se souvient après leur mort de celles qui tombent dans l’oubli. Les artistes tirent leur épingle du jeu.

Cléopâtre, Gengis Khan et Elvis sont quelques-unes des figures historiques qui perdurent dans les livres d’histoire et dans la mémoire collective. Mais qu’en est-il d'autres personnalités publiques plus récentes et selon quels critères se souvient-on d'elles?

C'est ce qu'ont tenté de savoir les scientifiques du Laboratoire de science des données (dlab) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en collaboration avec des confrères de l’Université de Stanford (Etats-Unis).

Les chercheurs se sont penchés sur plus de deux mille personnalités publiques décédées entre 2009 et 2014. Ils ont analysé la fréquence quotidienne à laquelle elles ont été mentionnées dans la presse grand public et sur Twitter pendant l’année précédant leur décès et l’année suivante.

Quatre schémas

L'étude a mis en évidence quatre schémas de mémoire post-mortem, pic, silence, montée et déclin, selon ces travaux publiés dans la revue américaine PNAS.

"Le schéma le plus fréquent concerne environ la moitié des personnes. On ne parle pas beaucoup d’elles avant leur mort. Quand elles décèdent, on constate un petit pic, puis un retour au niveau pré-mortem. Un quart des personnes présente un schéma complètement plat. Elles n’ont même pas de nécrologie dans la plupart des journaux", explique le professeur adjoint Robert West, responsable du dlab et principal auteur de l’étude.

"Un huitième des personnes atteint un pic lorsqu’elles décèdent, puis elles se stabilisent à un niveau supérieur à celui de leur vivant. Les autres atteignent un pic lorsqu’elles décèdent, puis retombent à un niveau inférieur à celui qu’elles avaient de leur vivant. Il s’agit souvent de personnalités politiques ou de sportifs, par exemple, qui ne font plus la une des journaux", ajoute le spécialiste, cité jeudi dans un communiqué de l'EPFL.

"Ainsi, vous avez quelques personnes qui sont très célèbres et la plupart ne le sont pas du tout. On ne se souvient vraiment que d’une poignée de célébrités", poursuit-il.

Les artistes surtout

Qui sont ces personnes dont la renommée augmente après la mort? D’abord, si vous décédez jeune, vous ferez probablement l’objet d’une plus grande attention à court terme, de même si vous décédez d’une mort non naturelle. Toutefois, l’étude a révélé que la plus forte augmentation moyenne de l’attention à long terme concerne les artistes, car ils créent un héritage culturel qui leur survit.

"Par exemple, Whitney Houston et Hugo Chavez ont été classés dans le groupe échantillon et, le jour de leur décès, ils ont tous deux connu un pic car les gens se souvenaient d’eux. L’année suivante, c’était une autre histoire: la montée de Whitney Houston avait duré un an, tandis qu'Hugo Chavez glissait dans le schéma du déclin", note Robert West.

Le chercheur a également été surpris par la cohérence des mentions entre la presse grand public et les réseaux sociaux et par le fait que la première semble jouer un rôle supplémentaire par rapport aux seconds.

La presse grand public répond à la fois à la curiosité des lecteurs, en relatant par exemple la mort spectaculaire d’une jeune personne, mais joue également un rôle de gardien de la mémoire collective lorsqu’une personne âgée ou un dirigeant accompli décède après une vie de réussites. Twitter joue ces deux rôles, mais dans une moindre mesure.

Pas la peine de rechercher la célébrité

À l’avenir, Robert West et son équipe souhaitent étudier l’impact des circonstances de la mort et déterminer si elles influencent le souvenir que l’on garde d’une personne. Ils s’intéressent également à la façon dont on se souvient des personnes, bien que cela soit beaucoup plus difficile à mesurer.

"Cette étude révèle que la célébrité est rare et qu’elle ne vaut probablement pas la peine d’être recherchée parce que même si vous y mettez tous vos efforts -et les personnes dans ce groupe de données sont probablement parmi celles qui ont déployé un maximum d’efforts-, elle ne dure pas", conclut le scientifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Légère baisse des loyers en avril

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Les prix des loyers ont légèrement reculé sur un mois en avril (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les locataires à la recherche d'un appartement ont eu un peu de répit le mois dernier, grâce à un léger recul des loyers. Le marché des maisons individuelles, en revanche, connaît une forte hausse des prix.

Les loyers proposés en avril ont légèrement baissé de 0,2% par rapport au mois précédent, selon les statistiques publiées mardi par la société d'évaluation immobilière Cifi. Mais sur un an, la hausse reste considérable, à 2,7%.

Les plus fortes baisses de loyers ont été enregistrées en Suisse orientale (-1,3%) et en Suisse centrale (-1,0%). Le Tessin (-0,7%) et la région du Mittelland (-0,4%) ont également connu une évolution inférieure à la moyenne. La situation demeure tendue en revanche dans la région lémanique (+0,4%), dans le canton de Zurich (-0,1%) et au Nord-Ouest de la Suisse (+0,3%).

Le marché des maisons individuelles connaît en revanche un nouvel élan en ce début de printemps. Avec une hausse de 1,2% par rapport au mois précédent, les annonceurs proposant des villas ont nettement relevé leurs attentes en matière de prix en avril. Sur un an, la progression est du même ordre de grandeur.

Les prix des appartements en copropriété ont quant à eux marqué une pause après des années de hausse, avec un repli de 1,2% par rapport au mois de mars. En comparaison annuelle, les prix ont certes progressé de 1,1%, mais ce taux de croissance est le plus faible enregistré depuis 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS revient dans le vert au 1er trimestre

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UBS a raboté le nombre de ses salariés au premier trimestre (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La banque UBS a enregistré un important bénéfice net sur les trois premiers mois de 2024, son premier trimestre dans le vert après deux partiels consécutifs en perte. L'établissement a enregistré des afflux de liquidités conséquents.

Au premier trimestre, le géant bancaire zurichois a enregistré un produit d'exploitation de 12,7 milliards de dollars, en hausse de 16,5% comparé au trimestre précédent, et un résultat avant impôts de 2,4 milliards (après -751 millions), a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. Les résultats financiers d'UBS sont encore fortement influencés par l'intégration de Credit Suisse, finalisée en juin 2023 et qui rend une comparaison annuelle peu pertinente.

Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 1,8 milliard de dollars (1,6 milliard de francs), après une perte nette de 279 millions au quatrième trimestre 2023 et de 715 millions au troisième partiel de l'année dernière.

Alors que les recettes dépassent de peu les prévisions des analystes sondés par l'agence AWP, la rentabilité avant impôt et nette se sont révélées largement supérieures aux attentes.

La banque a profité pendant la période sous revue d'importants afflux d'argent nouveau de 27 milliards de dollars dans ses activités de gestion de fortune mondiale.

Pour parachever la lourde intégration de Credit Suisse, initiée en mars 2023 sur demande du Conseil fédéral pour sauver l'ancien numéro deux bancaire de la faillite, UBS avait relevé en début d'année son objectif de réduction des coûts, tablant désormais sur 13 milliards de dollars d'économies d'ici fin 2026, contre 10 milliards précédemment visés, dont près de la moitié devrait être atteinte cette année. UBS a indiqué avoir réalisé des économies supplémentaires de 1 milliard sur les trois premiers mois de l'année.

La finalisation de la fusion entre les entités UBS AG et Credit Suisse AG est quant à elle attendue au 31 mai.

UBS a encore raboté le nombre de ses salariés. Fin mars, le groupe comptait 111'549 équivalents temps plein, un chiffre en baisse de 1,1% comparé au quatrième trimestre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS de retour dans le vert au 1er trimestre

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La banque UBS a enregistré un important bénéfice net de 1,8 milliard de dollars sur les trois premiers mois de 2024, son premier trimestre dans le vert après deux partiels consécutifs en perte. L'établissement a enregistré d'importants afflux de liquidités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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La BNS évalue des alternatives à son projet de monnaie numérique

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Thomas Jordan, le président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) sur le départ, revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique sur le sujet de la monnaie numérique (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) explore des alternatives à son projet d'émission de monnaie numérique de gros sur une plateforme idoine de l'opérateur de la Bourse suisse, visant à limiter les risques de fragmentation ou de gouvernance.

Le programme Helvetia III évalue depuis la fin de l'année dernière l'emploi par des établissements sélectionnés d'une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros pour régler des transactions en obligations tokénisées sur la plateforme SIX Digital Exchange (SDX) dédiée aux actifs numériques. Cette MNBC équivaut sur les plans économique et juridique aux dépôts à vue figurant au bilan de la BNS, a indiqué Thomas Jordan, président de la direction générale, selon le script d'un discours prononcé dans le cadre du sommet de l'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Si elle permet d'éliminer les barrières dans une infrastructure financière pour l'heure cloisonnée, cette approche implique une délégation de certaines tâches liées à l'émission de monnaie de banque centrale à un acteur privé, en l'occurrence SIX. L'éventuelle multiplication des plateformes sur lesquelles pourrait être émise cette MNBC risque en outre de fragmenter la masse monétaire.

Entre réplique numérique et révolution privée

Le rattachement de la plateforme sur laquelle évolue la MNBC au système suisse de paiement interbancaire en temps réel (SIC) constituerait une alternative permettant à la monnaie de banque centrale de ne jamais quitter les comptes d'avoir à vue. Un tel mécanisme éliminerait ainsi les désavantages d'une fragmentation, comme ceux d'une délégation de responsabilités de banques centrales à un acteur privé. Il ne ferait toutefois que répliquer le processus actuel reposant sur la synchronisation et limiterait conséquemment le potentiel d'amélioration de la MNBC.

L'émission sur la plateforme d'une monnaie tokenisée privée - garantie contre le risque de faillite et intégralement couverte par des dépôts à vue - permettrait aussi de loger monnaie et actifs à la même enseigne. Ce scénario limiterait le besoin de synchronisation, sans cependant régler la question de la fragmentation. Une monnaie numérique privée ne relèverait en outre pas aussi directement de la responsabilité de la banque centrale qu'une MNBC ou les dépôts à vue et nécessiterait de ce fait une analyse préalable approfondie de la réglementation qu'il conviendrait d'y appliquer.

Sans s'aventurer pour l'heure à afficher une préférence pour l'une ou l'autre des options évoquées, le banquier central helvétique en chef sur le départ souligne que les expérimentations menées jusqu'ici suggèrent que toutes trois relèvent techniquement comme légalement du domaine des possibles.

Reconnaissant que la tokénisation d'actifs demeure un phénomène confidentiel, Thomas Jordan revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique qui - en collaboration avec des acteurs du secteur privé - examine comment ledit phénomène peut améliorer le fonctionnement du système financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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