Rejoignez-nous

Politique

CO2: appel de médecins en faveur du "zéro net" dans la santé

Publié

,

le

Les Médecins en faveur de l'environnement demandent notamment la mise hors service des centrales nucléaires vétustes de la Suisse d'ici 2025, comme ici celle de Beznau (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur sanitaire doit s'engager en faveur de la protection du climat et devenir neutre en CO2. Les Médecins en faveur de l'environnement (MfE) posent leurs exigences et demandent une stratégie nationale pour un bilan "zéro net" d'ici 2030 dans la santé.

Dans leur prise de position "Climat et santé", les Médecins en faveur de l'environnement formulent huit exigences pour protéger la population, indique un communiqué publié mercredi. "Les impacts du changement climatique d’origine humaine sur la santé sont alarmants", écrivent-ils.

Parmi les exigences présentées dans leur charte figurent la reconnaissance du changement climatique comme menace sanitaire, l'abandon des subventions néfastes pour le climat, la mise hors service des centrales nucléaires vétustes de la Suisse d'ici 2025 ou encore un moratoire sur la construction d'autoroutes et le développement d'une économie circulaire.

Ces exigences s'adressent aux autorités politiques ainsi qu'à l'administration et aux associations du secteur de la santé. "Nous voulons des personnes en bonne santé, nous devons donc nous porter garants d’un climat sain", déclare le médecin Bernhard Aufdereggen, président de MfE, cité dans le communiqué.

Décarboniser le secteur de la santé

Le secteur sanitaire occasionne plus de 5% des émissions de gaz à effet de serre suisses, souligne l'organisation de médecins. "Un paradoxe" selon cette dernière: le secteur de la santé est l'un des plus importants émetteurs de CO2 dans le monde alors "qu'il devrait protéger la santé humaine". C’est pourquoi les MfE exigent du secteur sanitaire suisse, d’ici fin 2022, une stratégie nationale pour la décarbonisation du secteur à l’horizon 2030 au plus tard.

Les mesures de protection du climat ont un effet positif immédiat sur la santé humaine, précisent les MfE. Si l'approvisionnement énergétique de la Suisse se passe de pétrole, de gaz et de charbon, l'air que nous respirons deviendra plus propre, ce qui se traduirait par une diminution des maladies pulmonaires et cardiovasculaires et par une baisse du nombre de décès liés à ces maladies.

Mobilité sans CO2

Une mobilité sans CO2 signifie aussi plus de déplacements sains et moins de bruit pathogène, selon les MfE. Pour atteindre cet objectif, il faut un aménagement territorial qui favorise ces trajets. L'espace routier doit être redistribué en faveur des piétons, des vélos et des transports publics, demande l'organisation.

Pour protéger les gens, il faudrait limiter la vitesse à 30 km/h dans toutes les agglomérations, à 80 km/h sur les autoroutes et imposer un moratoire sur leur développement. Les vols court-courriers devraient être interdits et le kérosène taxé comme l'essence, demandent encore les Médecins en faveur de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

Publié

le

Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Course contre la montre pour secourir les victimes au Brésil

Publié

le

Des personnes attendent sur le toit de leur maison d'être secourues par un hélicoptère de l'armée brésilienne à Porto Alegre au Brésil samedi. (© KEYSTONE/EPA/Isaac Fontana)

Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l'État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort d'une soixantaine de personnes et chassant de leur domicile 70'000 autres.

Depuis les rues gorgées d'eau ou vue du ciel, l'ampleur de la catastrophe est frappante: des maisons dont on aperçoit à peine le toit, des habitants qui ont tout perdu en quelques minutes et le centre de Porto Alegre, la capitale moderne de l'État où vivent 1,4 million de personnes, totalement inondée.

Selon la municipalité, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 m recensé pendant les inondations de 1941.

L'eau continue d'avancer dans la métropole et une centaine d'autres localités, avec des conséquences toujours plus dramatiques.

En plus des quelque 70'000 personnes évacuées de leur domicile, plus d'un million de foyers sont privés d'eau et l'ampleur des destructions est pour l'heure incalculable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Viola Amherd : L'Italie nous soutient pour négocier avec l'UE

Publié

le

Dans les négociations sur un nouvel accord avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd (à gauche). "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la première ministre italienne Giorgia Meloni. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/EPA/ANGELO CARCONI)

Dans le cadre des négociations avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd. "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la Première ministre italienne .

"L'Italie aussi est intéressée à ce qu'une solution soit trouvée et si nécessaire, elle apporterait son soutien", a déclaré Amherd dans une interview au SonntagsBlick.

Viola Amherd a toutefois demandé que les négociations sur un nouvel accord avec l'UE soit soutenues par la Suisse. "L'économie, la formation et la recherche doivent s'engager davantage à présent", a déclaré la présidente de la Confédération. "L'économie bénéficierait d'une solution."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Togo : le parti au pouvoir emporte la majorité à l'Assemblée

Publié

le

Le président Faure Gnassingbe (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

Le parti du président togolais Faure Gnassingbé emporte 108 des 113 sièges à l'Assemblée nationale à l'issue des élections législatives de lundi, a annoncé la Commission électorale togolaise samedi soir.

Ces résultats assurent à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir, selon les termes de la nouvelle Constitution adoptée le 19 avril et contestée par l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Macron condamne les blocages dans les universités

Publié

le

Emmanuel Macron s'est exprimé sur les manifestations dans les universités en France. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les blocages à Sciences Po et dans les universités de manifestants pro-palestiniens, des actions qui "empêchent le débat", juge-t-il dans un entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche.

"Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui en particulier à Gaza bouleverse - la France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat - mais empêcher le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit", souligne le chef de l'Etat.

Emmanuel Macron trouve "tout à fait légitime et même sain et rassurant que notre jeunesse puisse dire que l'actualité internationale la touche et qu'elle en débatte", mais "intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République", martèle-t-il.

Le président est donc "favorable" à l'évacuation par les forces de l'ordre des universités bloquées "à la demande des établissements". Selon lui, les étudiants qui bloquent les établissements sont "politisés.

Certaines formations, comme La France insoumise, ont considéré que c'était une manière pertinente de mener le combat. Il est simplement contreproductif et inacceptable qu'au nom de leurs combats, ils empêchent le débat", tranche-t-il.

Les forces de l'ordre ont évacué vendredi des militants propalestiniens de Sciences Po Paris, mettant rapidement fin à l'occupation du prestigieux établissement.

Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu ces derniers jours sur des sites de Sciences Po et dans des universités, entraînant dans certains cas l'intervention des forces de l'ordre, en écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture