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Les indépendantistes perdent leur majorité en Catalogne
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Il y a 2 heuresle
12 mai 2024Les partis indépendantistes, qui dirigent depuis une décennie la Catalogne, ont perdu dimanche leur majorité lors d'un scrutin régional. Il a été remporté par les socialistes du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
Après le dépouillement de plus de 98% des bulletins, les trois formations séparatistes dont Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne) de Carles Puigdemont et ERC (Gauche républicaine de Catalogne) de l'actuel président régional Pere Aragonès, ont obtenu 59 sièges.
La majorité est fixée à 68 sièges dans un parlement en comptant 135. Lors du dernier scrutin régional en février 2021, ces trois partis en avaient obtenu 74.
Les socialistes de Pedro Sánchez ont remporté pour leur part 42 sièges, neuf de plus qu'en 2021, et réussi à montrer que le sentiment séparatiste avait marqué le pas en Catalogne, plus de six ans après la tentative de sécession d'octobre 2017, l'une des pires crises vécues par l'Espagne contemporaine.
Mais leur candidat Salvador Illa, ancien ministre de la Santé durant la pandémie de Covid 19, devra trouver des partenaires pour articuler une majorité. En 2021, il avait déjà remporté les régionales mais n'avait pas pu être investi président régional, dans un parlement majoritairement indépendantiste.
L'hypothèse la plus citée par les analystes est une alliance avec l'extrême gauche, qui gouverne en Espagne avec M. Sánchez, et avec ERC, le parti le plus modéré chez les indépendantistes, qui a perdu beaucoup de terrain lors de ce scrutin. A elles trois, ces formations disposeraient tout juste de la majorité absolue de 68 sièges.
"Nouvelle étape"
Pedro Sánchez avait fait de cette élection un enjeu central de son mandat afin de prouver que la politique de détente qu'il a menée en Catalogne depuis son arrivée au pouvoir en 2018 a porté ses fruits et entraîné une diminution du sentiment séparatiste dans cette région de huit millions d'habitants qui est l'un des moteurs économiques et industriels du pays.
"Nous pensons ouvrir aujourd'hui une nouvelle étape en Catalogne, pour unir et servir les Catalans", avait dit Salvador Illa, avant la fermeture des bureaux de vote. Cette victoire socialiste est aussi une bouffée d'air pour le Premier ministre, dont le mandat a été fragilisé par l'ouverture d'une enquête judiciaire contre son épouse face à laquelle il a songé à démissionner il y a deux semaines.
Déterminé à "refermer les blessures" ouvertes par la "crise politique" de 2017, M. Sánchez a gracié en 2021 les dirigeants indépendantistes condamnés à la prison et a accepté l'an dernier de faire adopter une loi d'amnistie pour tous les séparatistes poursuivis par la justice, en échange du soutien de leurs partis à sa reconduction pour un nouveau mandat de quatre ans.
Cette amnistie doit être votée définitivement par les députés dans les prochaines semaines et permettre le retour en Catalogne de Carles Puigdemont, chef de file de la tentative de sécession qui a fui la région en 2017 pour s'installer en Belgique afin d'échapper aux poursuites judiciaires.
Mesure très controversée, elle a fait descendre dans la rue l'opposition de droite et d'extrême droite qui accuse le Premier ministre, soutenu au Parlement espagnol par Junts et ERC, d'être devenu leur "otage" dans le simple but de se maintenir au pouvoir.
Quel avenir pour Puigdemont?
Toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt en Espagne, Carles Puigdemont a fait campagne depuis le sud de la France et jouait gros lors de ce scrutin. Il a en effet assuré qu'il se retirerait de la politique locale s'il échouait à retrouver le siège de président régional qu'il occupait en 2017.
Ces élections ont été marquées par ailleurs par l'émergence d'une nouvelle formation séparatiste d'extrême droite, Alliance catalane, qui a remporté 2 sièges mais avec qui les autres formations séparatistes ont assuré ne pas vouloir s'allier. Les conservateurs du Parti Populaire (PP) ont eux fait une percée dans la région en obtenant 15 sièges contre 3 en 2021 tandis que le parti d'extrême droite Vox s'est maintenu avec 11 sièges.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine limoge son ministre de la Défense Sergueï Choïgou
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Il y a 3 heuresle
12 mai 2024Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a été limogé dimanche soir par Vladimir Poutine lors d'un remaniement surprise en profondeur. Cette décision intervient quelques jours après l'investiture du président russe pour un cinquième mandat au Kremlin.
En fonction depuis 2012, Sergueï Choïgou est remplacé par Andreï Belooussov et devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev. Ce dernier est démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin.
Ce remaniement intervient au moment où l'armée russe avance dans la région ukrainienne de Kharkiv, quelques jours après avoir lancé un assaut terrestre, et accentue sa pression dans le Donbass, autour de Tchassiv Iar.
Choïgou incarnait la stabilité
"Choïgou continuera à travailler dans ce domaine, qu'il connaît bien, qu'il connaît très bien de l'intérieur, avec ses collègues et ses partenaires sur son ancien lieu de travail", a rapidement justifié le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.
Sergueï Choïgou était ministre de la Défense en Russie depuis 2012 et incarnait la stabilité des différents gouvernements sous Vladimir Poutine, tout comme le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui conserve son poste de ministre des Affaires étrangères.
Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, après l'offensive initiale du 24 février de cette année-là, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou, en dépit des critiques d'une partie de l'aile va-t'en-guerre de l'armée.
Cela avait notamment été le cas à l'issue de la révolte avortée des combattants du groupe paramilitaire de Wagner, menés par Evguéni Prigojine, en juin 2023.
D'autres conservent leur poste
Andreï Belooussov, son remplaçant, a une formation d'économiste et aucun bagage militaire. Il était premier vice-président du dernier gouvernement depuis 2020 et un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années.
Le futur rôle de Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de Sécurité depuis 2008 et avant cela patron du FSB sous les deux premiers mandats de Vladimir Poutine au Kremlin, sera lui communiqué "dans les prochains jours", a précisé par ailleurs Dmitri Peskov.
Le patron du renseignement extérieur (SVR), Sergueï Narychkine, conserve lui ses prérogatives, ainsi que le chef des puissants services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov.
Les représentants de la Douma d'Etat et du Conseil de la Fédération, les deux chambres du Parlement russe, doivent entériner lundi et mardi ces changements, une formalité tant elles sont dominées par Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition tolérée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Rapidement privé d'Enzo Crivelli, qui s'est blessé tout seul à la jambe gauche et a été remplacé par Jérémy Guillemenot (21e), Servette a pu compter sur une inspiration de Timothé Cognat pour ouvrir le score. A la 25e minute, le milieu de terrain servettien a parfaitement enroulé une frappe du pied droit hors de portée du portier adverse Lawrence Ati-Zigi.
Mais son homologue Jérémy Frick a lui aussi été un peu court pour détourner une frappe à ras de terre d'Albert Vallci sur coup-franc (31e). En deuxième mi-temps, les hommes de René Weiler ont manqué de précision dans leurs envois, et seul Cognat a réussi à se créer une autre occasion franche, bien renvoyée par Ati-Zigi (77e).
Ce match nul fait les affaires des Bernois, qui conservent six longueurs d'avance sur Lugano, l'autre vainqueur du week-end. La victoire des Tessinois samedi dans la capitale (1-0) leur a permis de relancer quelque peu la course au titre et surtout de récupérer la deuxième place du classement, au détriment de Servette.
International
Aucun répit dans les frappes israéliennes à Gaza
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Il y a 5 heuresle
12 mai 2024Les frappes et les opérations au sol meurtrières israéliennes ne connaissent aucun répit dans la bande de Gaza assiégée et menacée de famine. Cette guerre, qui a commencé il y a plus de sept mois, a coûté la vie à plus de 35'000 Palestiniens, a dit le Hamas dimanche.
L'offensive israélienne a dévasté le petit territoire palestinien surpeuplé, où selon l'ONU il n'y a plus "d'endroit sûr" pour les quelque 2,4 millions d'habitants.
Les plus grandes craintes internationales concernent aujourd'hui la ville de Rafah, dans l'extrême sud de la bande de Gaza, et les quelque 1,4 million de Palestiniens qui s'y entassent, en majorité déplacés par les bombardements destructeurs et les combats.
Israël, qui a juré d'anéantir le Hamas, veut lancer une offensive terrestre à Rafah qu'il considère comme le dernier bastion du mouvement dans le territoire palestinien assiégé par son armée depuis le 9 octobre.
Mise en garde de Washington
Mais pour le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, dont le pays est hostile à un assaut majeur à Rafah, "il restera toujours des milliers de membres armés du Hamas", même avec une telle intervention. Une offensive risquerait de créer "le chaos" et à terme, un retour du Hamas, a-t-il affirmé sur la chaîne NBC.
Selon des correspondants de l'AFP et des témoins, les raids aériens israéliens ont visé plusieurs secteurs du territoire palestinien dont Rafah.
"Des véhicules militaires israéliens ont avancé sur environ 2,5 kilomètres en profondeur" de Rafah, a dit le porte-parole de l'autorité des points de passage de Gaza, Hicham Adwan. L'armée a affirmé que ses troupes poursuivaient des opérations "ciblées" dans l'est de Rafah, et "dix terroristes du Hamas y ont été éliminés".
Ces dernières 24 heures, au moins 63 morts supplémentaires ont été recensés à Gaza, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas. Un hôpital de Rafah a annoncé avoir reçu les corps de 18 personnes.
Villes "en ruines"
Après des ordres d'évacuation émis par l'armée, quelque 300'000 habitants de l'est de Rafah ont quitté le secteur, a dit un communiqué militaire en précisant que les zones à évacuer étaient "le théâtre d'activités terroristes du Hamas".
Mettant en garde contre "la possibilité de nouveaux crimes atroces" en cas d'offensive à grande échelle à Rafah, Volker Türk, Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, a dénoncé les ordres d'évacuation, soulignant que les villes supposées recevoir des déplacés sont déjà "réduites en ruines".
En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a voulu "faire capoter" les pourparlers en vue d'une trêve et d'une libération d'otages retenus à Gaza depuis le 7 octobre, a accusé le Hamas dans un communiqué.
Il a dans le même temps condamné les déclarations du président américain Joe Biden qui selon lui constituent "un revers" pour les négociations, dont le dernier round s'est tenu cette semaine au Caire. M. Biden a estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible "demain" si les otages étaient relâchés.
Le Hamas avait dit avoir accepté une proposition des médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".
Deux milliards de dollars
Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré "l'appel du monde entier à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages" et à "une augmentation immédiate de l'aide humanitaire".
Il s'exprimait lors d'une conférence internationale à Koweït où des donateurs se sont engagés à verser plus de 2 milliards de dollars sur deux ans pour les opérations humanitaires à Gaza.
L'entrée des aides à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Témoignage de respect et d'admiration de Nemo pour Céline Dion
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Il y a 5 heuresle
12 mai 2024"J'ai ressenti très fort le soutien du public, qui m'a aidé à mettre toute mon énergie dans ma performance", a déclaré Nemo au micro de la RTS, après son triomphe samedi à l'Eurovision. "J'éprouve beaucoup de gratitude", a-t-il ajouté.
Dans une interview en anglais diffusée dimanche soir sur Forum, Nemo, enjoué et posé à la fois, a dit avoir traversé des moments "pas toujours faciles mais aussi extraordinaires". Il est ravi d'avoir pu, avec sa victoire, mettre "un coup de projecteur sur la culture et la scène musicale suisses".
Interrogée sur Céline Dion, gagnante du même concours en 1988 pour la Suisse, Nemo a admis être un grand fan de la star québécoise. Il lui a rendu hommage dans un clip qui cartonne sur Spotify, où il porte "la robe que Céline avait quand elle a gagné, pour lui témoigner mon respect", a-t-il souligné. "Je pense beaucoup à elle, je suis honoré de figurer sur la même liste de gagnants qu'elle."
Nemo a ajouté avoir ressenti avant le concours l'appui du public suisse dans toutes les villes, et notamment la sienne, Bienne. "C'est dingue, ce buzz, cet amour pour la chanson. J'ai reçu toute cette énergie positive."
L'artiste a encore lancé, au sujet du message d'unité de l'Eurovision: "Plus que jamais, il est important d'avoir une conversation sur notre vision de l'avenir. J'espère que l'Eurovision sera à la hauteur de sa mission d'être un espace de paix." L'organisation de la prochaine édition en Suisse lui semble être une parfaite opportunité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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