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Techno

Le bois du futur sera plus résistant

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©Woodoo
benoit rouchaleauLe monde de demain

Le monde de demain : Le bois fait lui aussi sa révolution technologique...

Après l’Age de fer, celui du béton, le 21ème siècle pourrait être celui du bois augmenté. Au croisement entre un matériau ancestral et la haute-technologie, avec l’idée d’un jeune entrepreneur français d’une trentaine d’années qui a développé un processus pour créer un nouveau matériau en partant du bois.

Il en a extrait l’air et la lignine qui est un des principaux composants qui est responsable de sa rigidité et de son caractère putrescible... A la place il a injecté une résine végétale qui solidifie la matière et qui rend ainsi le bois 3 fois plus résistant au feu, imperméable, imputrescible, plus malléable et translucide.

Sa technologie a été brevetée au niveau mondial et a déjà reçu 33 prix d’innovation. Et il s’apprête à lever des fonds pour la première fois.

Quelles sont les perspectives ?

Le jeune architecte de formation a déjà créé sa société Woodoo en 2015. Il vise dans un premier temps l'industrie du luxe, le design, la cosmétique, la lunetterie et l’horlogerie pour fabriquer des packagings ou du mobilier, mais d’ici peu, il compte bien s’attaquer au marché de l'immobilier : les façades, les toitures, les planchers avec son bois armé.

Et peut-être que d’ici quelques années, la ville de demain sera construite en bois.

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Actualité

Quand l'IA et ChatGPT font peur... même à ses inventeurs

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AI

Elon Musk et des centaines d'experts mondiaux ont signé un appel à une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles . Ils évoquent "des risques majeurs pour l'humanité". Ce qui ne rassure pas Benjamin Smadja et  Elsa Duperray.

Dans cette pétition parue sur le site futureoflife.org, ils réclament un moratoire jusqu'à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, la surveillance des systèmes d'IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l'artificiel et des institutions capables de gérer les "perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l'IA provoquera".

La pétition réunit des personnalités qui ont déjà publiquement exprimé leurs craintes envers des IA incontrôlables qui surpasseraient l'être humain, dont Elon Musk, propriétaire de Twitter et fondateur de SpaceX et de Tesla, et Yuval Noah Harari, l'auteur de "Sapiens".

Le patron d'OpenAI, concepteur de chatGPT, Sam Altman a lui-même reconnu être "un petit peu effrayé" par sa création si elle était utilisée pour de "la désinformation à grande échelle ou des cyberattaques". "La société a besoin de temps pour s'adapter", avait-il déclaré à ABCNews mi-mars.

"Course incontrôlée"

"Ces derniers mois ont vu les laboratoires d'IA s'enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne - pas même leurs créateurs - ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable", estiment-ils.

"Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d'information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ? Devons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents, plus obsolètes et nous remplacer ? Devons-nous risquer de perdre le contrôle de notre civilisation ? Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus", concluent-ils.

Les signataires comprennent aussi le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, des membres du laboratoire d'IA de Google DeepMind, le patron de Stability AI Emad Mostaque, concurrent d'OpenAI, ainsi que des experts en IA et universitaires américains, ingénieurs cadres de Microsoft, groupe allié de OpenAI.

 

Avec ATS

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Genève

Une vidéo pour expliquer le métier d’influenceur

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KEYSTONE Byline CHRISTOF SCHUERPF

“Plus tard, je veux être influenceur”

Si vous êtes parents, vous avez peut-être déjà entendu cette phrase.

Car c’est un fait, les nouvelles générations peuvent rêver de gagner leur vie en faisant ce nouveau métier.

Pour les informer, la Fondation Action Innocence et l’association CIAO publient une nouvelle vidéo d’animation qui explique ce métier et son modèle économique. Elle est accessible à tous et explique les termes essentiels à comprendre comme "placements de produits", "produits dérivés", ou "annonces publicitaires".

Autre objectif de la vidéo, rassurez les parents mais pas seulement.

Tiziana Bellucci, directrice générale d’Action Innocence.

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Justement, la vidéo rappelle l’engagement et le travail nécessaires pour réussir dans ce domaine: 

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Précisons que la vidéo est purement informative sur le métier d’influenceur, elle n’aborde pas les dérives ou les risques. 

La vidéo est diffusée sur les plateformes et les réseaux sociaux d’Action Innocence et de CIAO.  A retrouver ici.

Pour en savoir plus, retrouvez l'interview de Tiziana Bellucci ci-dessous:

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

 

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Genève

Nouvelle réglementation pour les drones

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KEYSTONE/Marcel Bieri

Depuis le 1er janvier, la Suisse a intégré la réglementation européenne concernant les drones. Il va falloir se mettre en conformité pour continuer à voler.

Les nouvelles règles ont été adoptées au début de l'année mais il y a une période transitoire qui va durer jusqu'au 1er septembre. Reste que les changements concernent tout le monde, usagers de drones professionnels comme de loisirs. Parmi les nouveautés, un marquage CE obligatoire pour identifier tous les appareils. Mais ça va plus loin que ça, comme l'explique Régis Thevenet, opérateur drone chez Drone GVA, spécialisé en imagerie aérienne par drone:

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour passer le brevet, rendez-vous sur le site UAS.gate.

Et quand on dit que toues les pilotes seront impactés par la nouvelle réglementation, c'est vrai. Les professionnels aussi sont concernés Régis Thevenet à nouveau.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

A noter que cette nouvelle réglementation ne met pas un terme à une situation hors de contrôle, il y avait déjà des règles en Suisse.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour tout connaitre des nouvelles règles en vigueur, consultez le site de l'OFAC.

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Genève

Lensa, une appli qui cartonne et qui questionne

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C'est l'une des applications les plus téléchargées du moment: Lensa.

Elle permet de créer votre avatar sur la base de plusieurs selfies que vous envoyez directement sur l’application. Des représentations de vous-mêmes, agrémentées de codes qui viennent d'univers différents, comme les mangas ou les bandes dessinées. On se retrouve avec des portraits haut en couleurs, et c’est ce qui plaît sans doute aux utilisateurs comme nous le dit Olivier Glassey, sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Pour autant, les critiques sont nombreuses contre cette application.

Certains utilisateurs  reprochent à Lensa une hypersexualisation du corps de la femme.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Des artistes ont appelé au boycott de l'application qui utilisent leurs œuvres, selon eux sans leur accord. Olivier Glassey  

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Et comme à chaque fois qu’une application connaît un gros succès, on se pose la question des données et de leur utilisation.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

L'application Lensa AI est également payante, il faut donc faire attention comme nous le rappelle Olivier Glassey:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

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Genève

Une école genevoise donne des cours dans le métavers

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Credit KEYSTONE Source EPA Byline RUNGROJ YONGRIT

L’école du futur aura-t-elle lieu dans le métavers? 

Une école genevoise de langues propose depuis peu d’apprendre dans ce monde virtuel.

C'est une première en Suisse. Une école de langues propose depuis cette rentrée de faire ses cours dans un monde virtuel: le métavers.

Son nom: la Swiss language Academy. A la base, c’est une école tout à fait classique, basée à Carouge.

Puis le COVID a bouleversé les habitudes. Aujourd’hui, les cours en ligne représentent 60% de l’activité. L’idée d’Anouche Dumortier-Karaman, la créatrice de l’école, c’était d’aller encore plus loin:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Que voit-on dans ces cours? La réponse d’Anouche Dumortier-Karaman  :

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Est-ce que ces cours sont plus efficaces pour l’apprentissage?

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Précisons qu'il n'a pas besoin obligatoirement de lunettes, Portals, le métaverse qui héberge l’école est en train de travailler sur des développements.

Retrouvez l’interview de d’Anouche Dumortier-Karaman ci-dessous:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Le site de l’école est à retrouver ici.

 

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