"C'est une explosion d'émotions": Mujinga Kambundji affichait son plus beau sourire au moment d'apparaître en zone mixte moins d'une heure après s'être parée de bronze sur 200 m aux Mondiaux de Doha.
"Je ne réalise pas encore ce que j'ai accompli. C'est vraiment trop cool. Je suis tellement contente, et soulagée aussi", a lâché d'emblée la Bernoise. "Je suis simplement heureuse, c'est incroyable", a-t-elle poursuivi.
"Je savais que j'avais une chance à saisir dans cette finale. Je pensais que Dina (réd: Asher-Smith, la nouvelle championne du monde) serait devant, et qu'il y aurait une opportunité pour moi car ce serait serré derrière", a expliqué Mujinga Kambundji, qui a pleinement profité des nombreux forfaits enregistrés sur ce 200 m.
"Je voulais faire la meilleure course possible, en me concentrant sur moi-même. J'étais d'ailleurs tellement concentrée que je n'ai pas réalisé tout de suite que ça suffisait pour le podium", a souri la Bernoise de 27 ans. "J'ai compris en regardant l'écran géant du stade", a-t-elle ajouté.
Mujinga Kambundji estime que c'est son attitude qui a fait la différence. "Je me réjouissais de disputer cette finale. Je voulais juste faire une super course", a-t-elle souligné, revenant ensuite sur ses mésaventures des Européens de Berlin où elle avait terminé à trois reprises au 4e rang l'été dernier.
"A Berlin, j'avais trop d'attentes. Je me disais +tu devrais faire une médaille+. Là, je savais que c'était possible, et j'ai su courir sans me poser de questions", a encore expliqué la deuxième Suissesse à glaner une médaille dans des Mondiaux en plein air. "Je me réjouis de recourir dans deux jours", vendredi lors des séries du relais.
Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Malgré une réplique de grande qualité, l’AS Monaco n’a pas signé l’exploit face à Benfica. Tenu en échec (3-3) à Lisbonne, les Monégasques n'ont pas été loin de gommer la défaite 1-0 à l’aller.
Sans leur capitaine Denis Zakaria suspendu mais avec un duo magnifique formé par Elesse Ben Seghir et par Maghnes Akliouche, les Monégasques ont cédé sur une réussite d’Orkun Kokcu à la 84e qui a permis à Benfica d’égaliser une seconde fois dans ce seizième de finale retour riche en rebondissements. Avant-dernier passeur sur cette action, Zeki Amdouni a tenu un rôle prépondérant dans cette qualification. L'introduction du Genevois à la 58e a insufflé un nouvel élan à une équipe qui était alors bien en souffrance.
Extrêmement précieux le dos au but mais parfois désespérant face à la cage, Breel Embolo a, pour sa part, battu le chaud et le froid. A l’origine de l’égalisation de Takumi Minamino à la 32e, le Bâlois a galvaudé deux immenses chances en raison de son manque de justesse technique. Mais pour Adi Hütter comme pour Murat Yakin, les plus l’emportent sur les moins Avec sa puissance, il demeure essentiel. Son remplacement à la 65e par le Danois Mika Biereth ne fut, ainsi, pas une mesure très heureuse.
Ardon Jashari étincelant
Ardon Jashari a, quant à lui, livré l’une des plus belles performances d’une carrière qui s’annonce magnifique. Le Lucernois de 22 ans a été l’un des grands artisans de la qualification du FC Bruges face à l’Atlanta. Victorieux 1-0 à l’aller, les Belges se sont imposés 3-1 à Bergame. Ardon Jashiri a été à l’origine des deux premiers buts de son équipe inscrits par Chemsdine Talbi, un ballon récupéré pour le 1-0 avant un déboulé sur le flanc gauche pour le 2-0.
Enfin à Munich, le Bayern a vraiment tremblé pour assurer sa qualification. Sans un but d’Alphonso Davies pour le 1-1 de la... 94e, les Bavarois auraient dû livrer des prolongations de tous les dangers. Battu 1-0 à domicile, le Celtic avait, contre toute attente, remis les pendules à l’heure grâce au but de Nicolas Kühn à la 63e. Cette rencontre rappelle que le Bayern, malgré sa position de leader en Bundesliga, n'est plus vraiment une équipe qui fait très peur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Quatre-vingt-cinq pour cent des accidents de sports de neige mortels ont lieu sur des pistes non sécurisées contre les avalanches. La moitié des décès concerne des randonneurs à ski, selon les chiffres du BPA publiés mardi.
Plus d'un quart des victimes pratiquent le hors-piste (ski ou snowboard) à proximité des descentes sécurisées. Les amateurs de raquettes à neige hors des sentiers balisés en rose représentent 6% des décès.
Quinze pour cent sont décédés sur les descentes sécurisées des domaines skiables. Le Bureau de prévention des accidents (BPA) a publié ces chiffres sur la base de la moyenne des tués entre 2014 et 2023. En dix ans, 34 personnes en moyenne sont mortes chaque année en pratiquant des sports de neige en Suisse.
Le risque d'avalanche
La moitié des accidents mortels sont dus à des avalanches, poursuit le BPA. Il est en effet extrêmement difficile d'évaluer correctement le danger d'avalanches, car il dépend de nombreux facteurs: conditions d'enneigement, structure du manteau neigeux, inclinaison et exposition de la pente, vent, température.
Le BPA recommande de se faire accompagner par une personne ayant de très bonnes connaissances sur les avalanches ou de suivre un cours. Il est important de préparer soigneusement chaque sortie hors des pistes et de toujours se munir de l'équipement de secours: détecteur de victimes d'avalanche (DVA), sonde et pelle. Le sac airbag constitue une sécurité supplémentaire.
Le BPA recommande de choisir l'itinéraire avec prudence et de faire preuve de vigilance et d'anticipation une fois en chemin. Selon l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF), neuf personnes sur dix ensevelies dans une avalanche ont déclenché elles-mêmes la coulée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Leader de la National League, le Lausanne HC a frappé fort sur le marché des transferts. Les Vaudois ont engagé l’attaquant du CP Berne Dominik Kahun.
L’attaquant germano-tchèque de 29 ans a résilié son contrat avec le CP Berne qui courait jusqu’au printemps 2027 pour s’engager avec le LHC jusqu’au terme justement de la saison 2026/2027. Dominik Kahun a disputé 152 rencontres de National League depuis son arrivée à Berne en 2021. Il a comptabilisé un total de 134 points (43 buts/91 assists).
"Nous pensons que Dominik Kahun sera un renfort de poids pour les échéances à venir", se félicite le directeur sportif du LHC John Fust. Dominik Kahun débutera sous ses nouvelles couleurs ce vendredi lors de la réception de Lugano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La première partie des barrages retour de la Ligue des Champions est programmée mardi soir. Deux clubs italiens, l'Atalanta et l'AC Milan, sont sous pression.
Les Bergamasques et les Rossoneri ont tous les deux connu la défaite à l'extérieur à l'aller et devront donc s'imposer pour éviter les affres d'un élimination. L'Atalanta s'était incliné 2-1 sur la pelouse du FC Bruges d'Ardon Jashari, qui avait forcé la décision sur un penalty transformé dans les arrêts de jeu mercredi dernier.
L'AC Milan avait pour sa part été battu 1-0 à Rotterdam par une équipe du Feyenoord toujours privée des services de Jordan Lotomba, victime d'une fracture à une jambe en décembre. Les Milanais avaient cédé dès la 3e minute.
Le Bayern Munich et le Benfica de Zeki Amdouni paraissent en revanche à l'abri d'une mauvaise surprise avant un match retour qu'ils joueront devant leur public. Le "Rekordmeister" s'était imposé 2-1 à l'aller sur la pelouse du Celtic Glasgow, alors que les Lisboètes avaient gagné 1-0 à Monaco.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats