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Sport

Un seul mot d'ordre pour l'ASF

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Murat Yakin va tenter de qualifier la Suisse pour l'Euro 2024 en Hongrie mercredi contre Israël (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"Il faut sauver le soldat Yakin." Tel est le seul mot d’ordre martelé depuis un mois dans les arcanes de l’Association Suisse de Football (ASF).

Président de l’instance, Dominique Blanc est monté au front quelques jours après le 3-3 contre le Bélarus pour signifier que la question quant au maintien en poste de Murat Yakin ne se posait pas. A l’ASF, on n’a pas l’habitude de débarquer un sélectionneur en pleine campagne. Surtout si celle-ci s’annonce victorieuse.

Tout indique en effet que la Suisse assurera cette semaine sa qualification pour l’Euro 2024. Ce mercredi à Felcsut en Hongrie face à des Israéliens battus dimanche soir à Pristina par le Kosovo et sans doute l’esprit tourné ailleurs que vers le football, une victoire suffira pour classer l’affaire avant même les deux derniers matches contre le Kosovo et la Roumanie.

Murat Yakin pour une première

Dominique Blanc a rappelé dans les colonnes du "Temps" que la Suisse était toujours invaincue dans ce tour préliminaire. Si elle le demeure, Murat Yakin aura signé une performance que ses trois prédécesseurs n’avaient jamais établie. Même s’il convient de relever la faiblesse de l’opposition dans ce groupe I, les statistiques parlent pour l’instant en faveur du Bâlois.

Les trois nuls concédés contre la Roumanie (2-2) à Lucerne, le Kosovo (1-1) à Pristina et le Bélarus (3-3) à St-Gall ont bien sûr terni le bilan de cette campagne. Le premier fut bien malheureux dans la mesure où il est intervenu à l’issue du match sans doute le plus abouti de l’équipe de Suisse. Il est dû à la fois à un coaching malheureux dans les dernières secondes et à deux hésitations de Yann Sommer. Celui de Prisitina en partie à un péché de gourmandise de Dan Ndoye qui n’a pas voulu aller enterrer le ballon au poteau de corner à la 92e. Celui de St-Gall enfin fut le plus "fâcheux" avec cet incroyable trou d’air après l’heure de jeu qui a vu les Bélarusses, pourtant si inoffensifs, marquer à trois reprises. L’égalisation arrachée ensuite par les buts de Manuel Akanji et de Zeki Amdouni autorise les dirigeants de l’ASF à croire que l’équipe ne joue pas contre son entraîneur.

Une erreur tragique

La position de Murat Yakin a été ébranlée par les propos de Granit Xhaka à Pristina. A chaud, le capitaine fustigeait le manque d'intensité lors de la préparation de cette rencontre contre le Kosovo. A l’ASF, on estime qu’un capitaine "ne devrait pas dire ça" pour reprendre une expression célèbre. Seulement, Granit Xhaka entretient des relations bien trop conflictuelles avec son sélectionneur depuis son remplacement peu après l’heure de jeu face au Kosovo le 29 mars 2022 au Letzigrund pour le match de sa 100e sélection. Ce jour-là, Murat Yakin a commis une erreur tragique.

Elle est pour le moins "étonnante" de la part d’un homme au flair aussi aiguisé. Cette qualité si souvent démontrée dans sa carrière d’entraîneur est l’une des raisons qui a incité Dominique Blanc et le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami à le choisir à l'été 2021 pour endosser la succession de Vladimir Petkovic. Ils avaient passé outre deux bémols: son "exil" en Challenge League à Schaffhouse et sa réputation de dilettante.

Il est patent que le Bâlois n’est pas un bourreau de travail. Mais ses trois prédécesseurs ne l’étaient pas non plus. On le sait, le rôle de sélectionneur autorise bien des plages de repos. Ni Vladimir Petkovic, ni Ottmar Hitzfeld et ni Köbi Kuhn n’auraient, par ailleurs, songé à imposer à leurs joueurs d’importantes charge de travail lors d’un rassemblement fixé en pleine saison. Un sélectionneur doit toujours composer avec la pression des clubs qui ne veulent pas que leurs joueurs paient au prix fort leur présence en sélection.

Une prolongation logique

Murat Yakin véhicule une image bien plus "glamour" qu’un Vladimir Petkovic. Avec son passé de joueur et son parcours de vie à la tête d’une imposante fratrie autour de sa mère Emine dont le récent décès a suscité une immense émotion outre-Sarine, l’ancien capitaine du FC Bâle est "le" sélectionneur idéal pour entretenir le lien avec les sponsors.

A l’ASF, on est pleinement conscient de cette réalité. Une autre raison indique aussi pourquoi son contrat sera prolongé au printemps si la Suisse se qualifie pour l’Euro 2024. Ne pas reconduire un sélectionneur dans ses fonctions alors qu’il s’apprête à disputer une phase finale conduit à la catastrophe. L’exemple de la France avec Raymond Domenech lors de la Coupe du monde 2010 est encore dans toutes les mémoires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Super League: Servette vise le haut, dernière chance pour le SLO

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Servette et Winterthour se retrouvent une semaine après leur demi-finale de Coupe de Suisse. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Les douze équipes de Super League ont été réparties en deux groupes de six. En haut, Servette va lutter pour une place en Ligue des champions, tandis qu'en bas, le SLO semble destiné à la relégation.

Ce sprint final de cinq matches paraît trop court pour que les Grenat puissent rattraper Young Boys, qui compte huit points d'avance en tête du classement. En revanche, la lutte fera rage avec Lugano pour la deuxième place, synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions.

Samedi (18h), les hommes de René Weiler retrouvent Winterthour au Stade de Genève, une semaine après avoir battu les Zurichois en demi-finale de la Coupe de Suisse. Ce sera le début d'un duel à distance avec Lugano, qui accueille Saint-Gall en soirée (20h30), avec à l'horizon la finale de la Coupe le 2 juin.

De son côté, le SLO joue déjà le match de la dernière chance face à Grasshopper, avant-dernier avec sept points d'avance. Tout autre résultat qu'une victoire samedi au Letzigrund (18h) condamnerait pratiquement les Stadistes à la relégation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un pas de plus pour le FC Sion

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Dejan Sorgic: un doublé pour mettre le FC Sion sur les bons rails. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le FC Sion n’est plus qu’à deux victoires de la promotion directe en Super League. Six jours après son élimination mortifiante en Coupe de Suisse, le FC Sion a su rebondir avec panache.

A Tourbillon devant 5080 spectateurs, les Valaisans se sont imposés 4-0 devant Wil. Face à des Saint-Gallois venus avec comme unique objectif défendre le 0-0 le plus longtemps possible, ils ont eu le bon goût de frapper d’entrée. Dejan Sorgic ouvrait le score à la 7e sur un service de Cristian Souza avant de doubler la mise à la 34e avec une talonnade magnifique à la réception, cette fois, d'un centre de Numa Lavanchy.

Reto Ziegler, sur penalty, et Souza devaient également marquer avant la pause. A la faveur de cette 20e victoire en championnat, le FC Sion possède toujours ses 3 points d’avance et une meilleure différence de buts sur Thoune. Les Bernois ont gagné 5-1 à Baden après avoir pourtant concédé l’ouverture du score.

Le FC Sion devra enchaîner deux déplacements à Aarau et à Bellinzone avant de conclure sa saison avec la venue de Schaffhouse.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un millier d'enfants à la finale de la Coupe de Suisse de foot

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Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent soutenir le Servette FC le 2 juin lors de la finale de la Coupe de Suisse de foot contre Lugano (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent assister à la finale de la Coupe de Suisse de football qui aura lieu le 2 juin à Berne. Par 62 oui, 17 non et 2 abstentions, il a adressé vendredi une motion dans ce sens au Conseil d'Etat. Servette FC jouera contre Lugano.

"Le sport est un vecteur d'intégration, et la population genevoise s'identifie au Servette FC. Mais l'accès à un événement sportif de haut niveau n'est pas donné à tout le monde", a plaidé le socialiste Leonard Ferati. D'où l'idée de redistribuer des billets à des clubs et structures associatives pour que 1000 enfants assistent à la finale.

Une demande soutenue par le MCG Arber Jahija, qui évoque "les beaux souvenirs" qu'en garderont les enfants. "Cela fait 23 ans qu'on attend cette finale", a relevé le député du Centre Xavier Magnin. La dernière victoire du Servette FC en Coupe de Suisse remonte à 2001.

Rappelant que les équipes ont des quotas de billets, Laurent Seydoux, de Libertés et justice sociale, a mis en garde contre le risque de leur soustraire des places. Mais le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, s'est voulu rassurant: une solution sera trouvée. Le coût de l'opération est estimé à 140'000 francs, accompagnants compris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

26 sélectionnés autorisés

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Ne pas voir le nom de Vincent Sierro dans la liste des 26 sélectionnés pour l'Euro 2024 serait bien surprenant. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'UEFA a autorisé les 24 équipes qualifiées pour l'Euro 2024 à élaborer des listes comptant entre 23 et 26 joueurs. Murat Yakin a dû accueillir cette nouvelle avec une certaine satisfaction.

Tous les joueurs pourront être inscrits sur la feuille de match, contrairement à l'Euro 2021, première compétition internationale avec des listes élargies en raison de la pandémie de Covid-19, durant lequel trois des 26 joueurs appelés devaient rester en tribunes. Cette décision arrêtée par le Comité exécutif suit la recommandation de la commission des compétitions de l'UEFA.

Devant les incertitudes liées aux présences en Allemagne de Denis Zakaria et de Fabian Schär, Murat Yakin bénéficiera d’une plus grande marge de man½uvre avec une liste à 26. Il pourra être tenté de jouer la montre avec le Genevois et le Saint-Gallois avec l’assurance d’être en mesure de tripler leur poste.

Avec une liste de 26, Becir Omeragic et Vincent Sierro, qui avaient été appelés pour la première fois par Murat Yakin lors du rassemblement de mars, se rapprochent de l’Allemagne. Le Genevois et le Valaisan seront très certainement les grands gagnants de ce choix de l’UEFA.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Prix national de la tauromachie supprimé par le gouvernement espagnol

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Doté de 30'000 euros, le prix national de la tauromachie avait été remis pour la première fois en 2013 en Espagne, après avoir été créé en 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/JERO MORALES)

Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé vendredi la suppression du prix national de la tauromachie. Cette mesure, applaudie par les défenseurs des animaux, a irrité les aficionados des corridas et l'opposition.

"Il ne nous semblait pas pertinent de maintenir un prix qui récompense une forme de maltraitance animale" alors qu'"une majorité d'Espagnols (...) s'inquiète de plus en plus" du bien-être animal, a indiqué le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, sur la chaîne de télévision La Sexta.

Garder ce prix serait "d'autant moins compris que ces formes de torture animale sont récompensées par des médailles qui, de surcroît, sont accompagnées d'une dotation" financée par de "l'argent public", a poursuivi le ministre, qui est membre du parti d'extrême gauche Sumar.

Ce prix de 30'000 euros, remis chaque année, a été décerné pour la première fois en 2013, après avoir été créé en 2011 sous un autre gouvernement de gauche. Des toreros de renom l'ont reçu, à l'instar de Julián López, dit "El Juli", ou encore Enrique Ponce.

Si les corridas continuent d'attirer des passionnés en Espagne, où les principaux toreros sont des célébrités, les enquêtes d'opinion montrent une baisse d'intérêt dans tout le pays, tout particulièrement chez les jeunes. Selon les derniers chiffres du ministère de la Culture, seul 1,9% des Espagnols a assisté à une corrida pendant la saison 2021-2022.

"Activité qui fait partie de notre culture"

Le Parti populaire (droite, conservateur), la principale formation d'opposition, a promis de rétablir ce prix s'il revenait au pouvoir. "La tauromachie est une activité qui fait partie de notre culture en Espagne, qui fait partie de nos traditions (...), de notre identité en tant que peuple", et la suppression de ce prix est la preuve du "sectarisme de ceux qui nous gouvernent", a critiqué, devant la presse, le président du groupe PP à la Chambre des députés, Miguel Tellado.

Plusieurs gouvernements régionaux ont annoncé qu'ils allaient créer leur propre prix de tauromachie, dont le gouvernement de Castille-La-Manche dirigé par des socialistes,

La Fondation "Taureau de combat" (Fundacion del Toro de Lidia), la principale organisation du secteur, a affirmé dans un communiqué que le gouvernement "avait l'obligation de promouvoir et d'encourager toutes les manifestations culturelles, dont la tauromachie".

"Cette mesure marque une étape dans la lutte contre la tauromachie, une pratique controversée", s'est félicitée de son côté l'association de défense des droits des animaux Animanaturalis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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