Loué depuis des mois pour la qualité de son jeu, les Servettiens sont en panne de résultats. Battus à Sion (0-2), ils font preuve d'une inefficacité désespérante.
Incapable de gagner un seul des cinq derniers derbies du Rhône et battu à Lausanne lors de l'entame de ce championnat, le Servette FC est aujourd'hui la moins bonne équipe romande de la Super League. Ce constat douloureux doit inciter le club à remettre en question la justesse de son dernier mercato. Il manque toujours un attaquant de valeur et le départ à... Sion de Dennis Iapichino a fragilisé la défense en raison des lacunes de son successeur Arial Mendy.
Des inquiétudes pour le SFC
Si le Servette FC ne peut nourrir de réelles inquiétudes pour la suite de sa saison, celle du FC Sion est enfin lancée avec cette première victoire. Elle récompense les mérites d'une équipe articulée en 4-4-2 avec un milieu en losange. Ce dispositif ambitieux a permis aux observateurs de faire une belle découverte avec les premiers pas sous le maillot sédunois de Luca Clemenza (23 ans). Placé en pointe haute du losange, le transfuge de la Juventus possède les qualités techniques pour s'affirmer comme le régisseur de Fabio Grosso.
Luca Clemenza a commencé par déposer le ballon sur la tête de Jan Bamert pour l'ouverture du score de la 15e minute. Juste avant l'heure de jeu, son centre trouvait cette fois Jared Khasa pour le 2-0. Même si la maîtrise servetienne fut presque écrasante en fin de rencontre, le FC Sion n'a absolument rien volé. Emmenés par ses vieux grognards Guillaume Hoarau, qui a été titularisé pour la première fois, et Geoffroy Serey Die, les Sédunois ont su témoigner de l'intensité, de la générosité et de la malice voulues pour remporter ce derby qui signifie tant pour ses supporters.
Lausanne battu à Bâle
Malgré sa défaite à Bâle (1-2), le Lausanne-Sport possède deux longueurs d'avance sur le FC Sion et quatre sur le Servette FC. Au Parc Saint-Jacques, les néo-promus ont capitulé sur des réussites de Valentin Stocker (41e) et de Pajtim Kasami (76e). Le nom des buteurs, deux internationaux, résume bien la physionomie de la rencontre.
Elle est revenue à l'équipe la plus expérimentée et sans doute aussi à celle qui possédait les meilleures individualités. Comme lors du match nul à Saint-Gall (2-2) trois jours plus tôt, Lausanne n'a pas été en mesure de conserver en seconde période l'allant qui avait pu être le sien avant la pause. Inscrit dans le temps additionnel, le but de l'honneur d'Evann Guessand est survenu bien trop tard pour remettre en question le succès rhénan.
L'équipe de Suisse dames a conclu comme prévu son Euro sur une (lourde) défaite, la quatrième en quatre matches disputés dans le tour principal.
Les Suissesses se sont inclinées 40-24 devant la Norvège, championne olympique 2024, mercredi soir à Vienne.
Les quatre défaites subies dans ce tour principal ne sauraient ternir l'excellent bilan des Suissesses dans cet Euro, qu'elles avaient entamé à domicile à Bâle. Elles retiendront avant tout l'historique qualification pour le tour principal, et les deux succès obtenus face aux Iles Féroé et à la Croatie.
Les joueuses du coach norvégien Knut Ove Joa ont fait illusion en début de match mercredi, menant 4-3. Mais la Norvège a très vite pris le match en main en marquant cinq buts consécutifs (8-4). Les Norvégiennes sont toujours invaincues dans ces joutes et affronteront la Hongrie en demi-finale, alors que l'autre demi-finale mettra aux prises la France et le Danemark.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le président de la FIFA Gianni Infantino, au match entre Manchester City FC et Fluminense FC au King Abdullah Sports City Stadium à Jeddah, Arabie Saoudite le 22 décembre 2023 (AP Photo/Manu Fernandez, File)
La FIFA a officiellement attribué l'organisation des Coupes du monde 2030 et 2034 mercredi lors d'un congrès extraordinaire virtuel. Six pays, sur trois continents, accueilleront l'édition 2030 et l'Arabie saoudite organisera celle de 2034.
Réunies en visioconférence, les 211 fédérations membres ont entériné cette double désignation par acclamation, sans le moindre suspense. Les deux dossiers étaient seuls en lice après une série de désistements et, pour 2034, une procédure-éclair et limitée à l'Asie et l'Océanie, au nom de la rotation continentale.
Maroc, Espagne et Portugal
Le "Mondial du centenaire" unira six pays: Maroc, Espagne, Portugal, Uruguay, Argentine et Paraguay. Les trois nations sud-américaines accueilleront seulement trois rencontres inaugurales afin de fêter les cent ans de la première Coupe du monde, née en 1930 en Uruguay.
Avec 11 des 20 stades proposés, l'Espagne devrait être l'hôte principal après avoir déjà organisé le Mondial 1982. Le Maroc, quintuple candidat malheureux à l'organisation, deviendra de son côté le deuxième pays du continent africain à l'accueillir, après l'Afrique du Sud en 2010.
La formule tricontinentale de 2030 avait été accueillie l'an dernier par des interrogations sur son impact environnemental, ainsi que sur le coût pour les supporters, mais c'est surtout la désignation de l'Arabie saoudite qui concentre les critiques et les craintes.
"Des vies en danger"
Superpuissance en gestation du sport mondial, l'Arabie saoudite s'est retrouvée seule candidate après le renoncement de l'Australie et de l'Indonésie, et la mise en sommeil des ambitions footballistiques de la Chine. Le royaume ultraconservateur, lancé dans une stratégie de diversification économique et d'amélioration de son image, ne dispose pour l'heure que de deux des 14 stades d'au moins 40'000 places requis.
Mais cette attribution "met des vies en danger et révèle la vacuité des engagements de la FIFA en matière de droits humains", ont estimé mercredi dans un texte commun 21 organisations dont Amnesty International, Human Rights Watch, la Confédération syndicale internationale (ITUC) et la Sport and Rights Alliance et Football Supporters Europe (FSE).
Dans son rapport d'évaluation, la FIFA estime quant à elle que les engagements saoudiens en matière de droits humains supposeront "un effort significatif en temps et en énergie" d'ici 2034, mais voit "une probabilité non négligeable que la compétition serve de catalyseur pour les réformes en cours et à venir".
La Suisse approuve, mais épingle
Contrairement à la fédération norvégienne - qui a critiqué un processus "défectueux et incompatible" avec les principes "de responsabilité, transparence et objectivité - l'Association suisse de football (ASF) avait pour sa part annoncé mardi qu'elle approuverait ces deux candidatures. Son président Dominique Blanc avait toutefois indiqué sur le site de l'ASF avoir adressé une lettre à la FIFA concernant certains points de la candidature saoudienne.
"Concrètement, nous demandons à la FIFA et aux organisateurs de mettre en place des instances de contrôle et de recours indépendantes, en plus de l'Organisation internationale du travail (OIT)", avait-il notamment précisé.
Miroslav Stevanovic "terminera sa carrière sous le maillot grenat" (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Miroslav Stevanovic et Servette prolongent le plaisir. L'ailier bosnien a paraphé un nouveau contrat avec le club genevois.
Le précédent contrat se terminait en juin 2025 et la durée du nouveau bail n'a pas été dévoilée. Le club communique qu'il "terminera sa carrière sous le maillot grenat".
Arrivé en 2017, Miroslav Stevanovic a beaucoup apporté aux Grenat. En 282 matches, il a inscrit 60 buts et délivré 99 passes décisives.
Capable du meilleur comme du pire, les Servettiens ont bêtement perdu deux points face à des adversaires largement à leur portée ; tout heureux de l'aubaine, les "Lions" de Winterthour sont repartis de la Praille avec un match nul presque inespéré (1-1).
Servette contraint au match nul par Winterthour (1-1) dimanche au Stade de la Praille. Après avoir rapidement ouvert le score, le onze grenat a laissé échapper la victoire face à une lanterne rouge aux abois. Principale cause de ce demi-échec : les énormes béants laissés par la défense servettienne en seconde mi-temps. Une aubaine pour les "Lions" zurichois (die Löwen en allemand).
Cette contre-performance est incompréhensible si on songe à la nette victoire face au FC Lugano une semaine plus tôt ; comment expliquer une telle inconstance ?
Thomas Häberli
Entraîneur du Servette FC
Thomas HäberliEntraîneur du Servette FC
Thomas HäberliEntraîneur du Servette FC
Le LS à 2 points du SFC
Par ailleurs, le Lausanne-Sport a fait forte impression en battant nettement le FC Zurich (3-0). Au classement, Servette est troisième avec deux points de retard sur Lugano et un de moins que Bâle. Le onze grenat n'a en revanche plus que deux longueurs d'avance sur le Lausanne-Sport qui est la véritable révélation de la fin de ce premier tour.
Etoile Carouge toujours 2e
En Challenge League, Etoile Carouge a battu Schaffhouse (1-0) et reste deuxième du classement avec deux points de retard sur le leader Thoune. Qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse, les Stelliens aussi très bien placés en championnat et peuvent continuer à rêver d'une promotion en Super League à la fin de cette saison...
Impardonnable Srevette FC ! Malgré une ouverture du score de Dereck Kutesa à la 9e minute déjà, les Grenat se sont pris les pieds dans le tapis face au FC Winterthour.
Devant leur public, les Genevois ont dû se contenter du nul (1-1) sans que ce résultat ne les lèse vraiment. Au fil des minutes, les Zurichois sont, en effet, parvenus à sortir la tête de l’eau pour exploiter toutes les largesses concédées par un adversaire privé de son maître à jouer Timothé Cognat suspendu. Et qui le sera encore dimanche prochain à Berne contre les Young Boys,,,
Winterthour a égalisé juste avant l’heure de jeu par Antoine Baroan. Le Français a conclu magistralement une rupture après un corner servettien. Une égalisation à l’image du match qui a vu le Servette FC jouer à l’envers du bon sens et égarer deux précieux points dans la lutte pour le titre.
Au classement, le Servette FC accuse désormais deux points de retard sur Lugano, victorieux 4-1 à Lucerne samedi, et un sur le FC Bâle. Même si leur nul à Saint-Gall leur coûte le fauteuil de leader, les Rhénans peuvent avoir le sourire après cette 17e journée. L’égalisation à onze contre dix de l’Allemand Anton Kade à la 85e témoigne de la force de caractère du onze de Fabio Celestini. Et de l’efficience d’un joueur de 20 ans qui s’affirme avec Xherdan Shaqiri, passeur sur cette action du 1-1, comme l’un des atouts majeurs du FCB.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats