A moins d'une improbable remontada jeudi prochain, le Servette FC ne vivra pas un second automne européen. La défaite 2-0 concédée à Londres face à Chelsea sonne le glas de ses espérances.
Malgré le soutien d'un stade comble, les Grenat ne semblent pas en mesure de gommer ce revers subi à Stamford Bridge pour se hisser en phase de groupes de la Conference League. Les Londoniens peuvent vraiment compter sur des individualités capables d'un coup d'éclat à tout moment pour aborder ce match retour du 29 août en toute sérénité.
Mais face au collectif en souffrance des Blues, il y avait la place pour signer un meilleur résultat. Après une première période très aboutie, les Grenat ont payé au prix fort des erreurs que l'on ne peut pas commettre face à un tel adversaire. L'action qui a conduit au penalty de Christopher Nkunku a souligné à la fois les manques et la naïveté d'une équipe qui n'a, toutefois, pas à rougir de sa prestation.
Une très belle première mi-temps
Même si l'entame de Chelsea fut furieuse avec dix premières minutes presque irrespirables, la maîtrise affichée par les Genevois en première mi-temps fut remarquable. Comme à Braga quinze jours plus tôt, ils n'ont rien cédé devant un adversaire qui alignait tout de même deux joueurs recrutés pour 100 millions d'euros et plus avec l'Ukrainien Mykhailo Mudryk et l'Equatorien et capitaine Moises Caicedo. Avec un brin de réussite en plus devant le portier Filip Jörgensen, les Grenat auraient même pu ouvrir le score par Dereck Kutesa (14e) ou par Steve Rouiller (38e).
L'attaquant international s'est affirmé comme le leader d'un Servette FC qui voulait ne nourrir aucun complexe, qui n'était pas venu à Stamford Bridge pour prendre des selfies et essayer d'échanger un maillot avec l'une des stars du camp adverse. Non, le Servette FC était bien à Londres pour livrer un véritable combat. Après les quarante-cinq premières minutes, les Grenat étaient encore debout, même pas vraiment menés aux points.
Deux péchés de gourmandise à la relance
Seulement, deux péchés de gourmandise à la relance envoyaient les Grenat dans les cordes à la reprise. Une perte de balle de Rouiller devait amener un penalty provoqué et transformé par Nkunku pour l'ouverture du score à la 51e. Quelques secondes plus tard, c'est Jérémy Frick qui était cette fois contré par Marc Guiu avant de rétablir la situation au prix d'un arrêt miraculeux. Chelsea jouait sur du velours. Les Blues ne s'attendaient sans doute pas, après une première période si âpre, à bénéficier de tels cadeaux.
Le 2-0 tombait à la 76e. Noni Madueke partait dans le dos de Bradley Mazikou pour ne laisser aucune chance à Frick. Avec ce but, les Londoniens avaient toutes les raisons de croire que l'affaire était classée. Malgré toute leur bravoure, les Grenat n'ont pas pu revenir au score. Il y a eu, certes, deux chances pour Jérémy Guillemenot à la 81e à la 96e, et une frappe de Timeoko Ouattara déviée sur la transversale à la 86e. Mais le remplacement de leur meilleur homme Kutesa à la 69e fut une erreur que l'on doit ajouter au passif de Thomas Häberli dans son coaching.
Après le match arraché face à la Finlande et la qualification pour les quarts de finale, la joie - voire l'euphorie - règne chez les supporters de l'Equipe de Suisse qui défiera l'Espagne vendredi 18 juillet (21h) à Berne !
La qualification arrachée face à la Finlande (1-1) par l'Equipe de Suisse laissera une empreinte indélébile dans l'esprit des vingt-six mille personnes qui ont assisté à la partie. Alors que tout paraissait perdu à un quart d'heure environ du coup de sifflet après un penalty concédé sans doute naïvement par Viola Calligaris, arrière centrale pourtant expérimentée, consécutivement à ce qu'on pourrait appeler un piochage contre la bande en hockey sur glace (sauf qu'il n'y avait pas de bande), les joueuses de Pia Sundhage ont réagi de la meilleure manière possible. Elles qui avaient déjà largement dominé la seconde mi-temps après une première période avare en occasions véritablement dangereuses.
Riola Xhemaili: émule de Paolo Rossi
Les introductions de Leila Wandeler dès la reprise ou d'Alayah Pilgrim (toutes deux avant l'ouverture du score), puis d'Alisha Lehmann et surtout de Riola Xhemaili ont été décisives. A la manière du regretté Paolo Rossi (auteur de trois buts dont le 3-2 face au Brésil voilà plus de quarante ans lors de la Coupe du Monde en Espagne), l'attaquante soleuroise a fait valoir son opportunisme au meilleur moment pour dévier dans les filets défendus par Anna Koivunen la tentative de Géraldine Reuteler (centre ou tir, difficile à dire), alors qu'on jouait déjà depuis une minute et cinquante secondes dans les arrêts de jeu. Le Stade de Genève est alors entré en éruption.
Une belle brochette de supportrices et supporters de l'Equipe de Suisse nous ont confié leurs impressions à l'issue de la partie.
Avant cette partie, plusieurs milliers de fans ont pris part à la marche depuis le Pont-Rouge jusqu'au stade. Une initiative de la Ville de Lancy mise sur pied avant chacune des cinq rencontres appelées à se dérouler dans l'arène de la Praille.
Malena, Stéphanie, Lucie & Liliana
Supportrices de l'Equipe de Suisse
Malena, Stéphanie, Lucie & Liliana Supportrices de l'Equipe de Suisse
Malena, Stéphanie, Lucie & Liliana Supportrices de l'Equipe de Suisse
Vendredi soir, le verdict, certes prévisible, est tombé : c'est l'Espagne, victorieuse face à l'Italie (3-1) non avoir été menée au score après la réussite inscrite en tout de partie par Elisabetta Oliviero, qui sera l'adversaire de la sélection helvétique. Mais Athenea del Castillo, avant la pause, puis Patricia Guijarro, après le thé, et enfin Ester Gonzalez, au cours des minutes additionnelles, ont permis aux Ibériques de renverser la vapeur. Corrigées par ces dernières (0-5) lors de la première, les Portugaises qui auraient dû obtenir une nette victoire face à la Belgique pour espérer se qualifier n'ont jamais été dans le coup. Ayant encaissé un but en tout début de rencontre par Tessa Wullaert, elles sont parvenues à égaliser par Telma Encarnação en toute fin de rencontre quelques minutes avant de subir le coup de grâce par Janice Cayman.
Vendredi:
Espagne - Italie
3-1
(1-1)
Belgique - Portugal
2-1
(1-0)
1.
Espagne *
3
3
0
0
14
-
3
9
2.
Italie *
3
1
1
1
3
-
4
4
3.
Belgique
3
1
0
2
4
-
8
3
4.
Portugal
3
0
1
2
2
-
8
1
Le premier tour étant terminé dans les groupes A et B, reste à savoir jusqu'où ira notre équipe nationale dans ce tournoi: les supportrices et supporters sont particulièrement optimistes, même si certain-e-s craignent les championnes du Monde en titre.
Lucie & Jocelyne & Lorenzo & Estelle
Supportrices de l'Equipe de Suisse
Lucie & Jocelyne & Lorenzo & EstelleSupportrices de l'Equipe de Suisse
Lucie & Jocelyne & Lorenzo & EstelleSupportrices de l'Equipe de Suisse
Quant aux Italiennes, elles rejoueront à la Praille face à la Norvège qui a battu et devancé les Suissesses dans le groupe A. Le match nul concédé dans les dernières minutes face au Portugal (1-1) le lundi précédent leur donnera peut-être des envies de revanche. Quoi qu'il en soit, on jouera à guichets fermés le mercredi 16 juillet (21h).
Entraînement public de l'équipe de Suisse dimanche à Berne
Avant de défier l'Espagne, l'équipe de Suisse féminine s'entraînera en public dimanche de 16h30 à 17h45 au stade du Neufeld à Berne. Après l'entraînement, les joueuses seront à disposition des fans pour des autographes et des selfies, a indiqué l'ASF sur son site internet. A partir de lundi 14 juillet, la sélection helvétique entre dans la phase cruciale de la préparation pour le dernier quart de finale de l'Euro vendredi contre les championne du Monde en titre qui se joue vendredi 18 juillet (21h) au Wankdorf (ex-Stade de Suisse) à Berne.
La Suisse jouera les quarts de finale de "son" Euro! A Genève, la sélection de Pia Sundaghe a réussi son pari en tenant la Finlande en échec (1-1). Elle affrontera l'Espagne ou l'Italie en quarts.
Quel scénario incroyable à Genève! Au bord du précipice après un but finlandais marqué sur penalty à la 79e minute, les Suissesses ont arraché le match nul dans le temps additionnel, sur un but de Riola Xhemaili (93e). L'attaquante, entrée en jeu dix minutes plus tôt, a dévié au fond des filets un centre-tir de l'inévitable Géraldine Reuteler, désignée joueuse du match pour la troisième fois (!) de suite.
Comme elles l'avaient annoncé, les joueuses de Pia Sundhage, qui a aligné pour la première fois de son mandat la même équipe lors de deux matches consécutifs, ne sont pourtant pas allées à Genève pour défendre 90 minutes et se contenter du match nul. Elles n'ont pas non plus dû attendre la deuxième mi-temps pour mettre en difficulté leurs adversaires, comme ce fut le cas lors de leur victoire contre l'Islande (2-0).
Une double occasion
A la 13e minute, les Suissesses se sont ainsi procuré une double occasion qui aurait dû les lancer idéalement dans la partie. Mais Sydney Schertenleib a vu sa jolie frappe du droit être détournée par la gardienne finlandaise Anna Koivunen, tandis que la tentative de "Madjer" de Svenja Fölmli n'a pas trouvé le cadre.
De moins en moins tranchantes au cours de la première période, Livia Peng et ses coéquipières ont dû faire le dos rond. La gardienne helvétique a toutefois rassuré le Stade de Genève à plusieurs reprises en repoussant le danger provenant principalement de coups de pied arrêtés finlandais. Son arrêt sur la ligne après une déviation d'Eva Nystrom a évité à la Suisse d'encaisser un but bien malheureux juste avant la pause (45e).
En lançant Leila Wandeler (pour Svenja Fölmli) et Ana-Maria Crnogorcevic (à la place de Nadine Riesen) au retour des vestiaires, Pia Sundhage a opéré le même changement tactique qui avait fonctionné contre l'Islande. Le 3-5-2 a laissé place à un 4-4-2 qui a permis à la Suisse de bien mieux contrer les combinaisons axiales de la Finlande.
Riola Xhemaili: le retour
Car oui, les Suissesses se sont tout de même appliquées à bien défendre pour conserver ce match nul si précieux. Elles n'ont pratiquement rien offert aux Nordiques en deuxième mi-temps avant que Viola Calligaris ne commette l'irréparable en fauchant Emma Koivisto dans la surface. L'arbitre française Stéphanie Frappart n'a pas hésité en indiquant le point de penalty, et Natalia Kuikka a battu Livia Peng pour donner l'avantage aux Finlandaises.
Mais voilà, cette équipe de Suisse dispose d'une force de caractère remarquable. Elle l'a encore prouvé jeudi, bien aidée par les derniers changements de Pia Sundhage qui a tenté le tout pour le tout en introduisant deux attaquantes. Dont Riola Xhemaili et Alisha Lehmann.
La Soleuroise, qui avait perdu sa place de titulaire après avoir joué le match d'ouverture, a endossé le costume d'héroïne au meilleur des moments pour plonger le public genevois dans l'euphorie. Une euphorie qui ne demande qu'à se poursuivre autour de cette équipe de Suisse décidément épatante, qui affrontera l'Espagne ou l'Italie vendredi 18 juillet à Berne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La joueuse de la nati Rioila Xhemaili fête son premier but dans le match Suisse-République Tchèque à Winterthur le 26 juin 2025 (KEYSTONE/Michael Buholzer)
C’est mal parti pour l’Angleterre ! Tenantes du titre, les Anglaises se sont inclinées 2-1 à Zurich devant la France pour se retrouver le dos au mur avant de rencontrer les Pays-Bas mercredi.
Au Letzigrund, les Français n’ont strictement rien volé. Après un début de rencontre hésitant, les Bleues ont pris la direction des opérations pour marquer à deux reprises en l’espace de trois minutes par Marie-Antoinette Katoto sur un centre parfait de Delphine Cascarino (36e), sur un exploit personnel de Sandy Baltimore (39e).
Jusqu’à la réduction du score de Keira Walsh à la 87e, les Françaises avaient témoigné d’une réelle maîtrise devant des Anglaises un brin décevantes. Mais galvanisées par la frappe splendide de Walsh, les Championnes d’Europe ont livré un dernier baroud qui a fait trembler les Bleues. Seulement, il est intervenu trop tardivement remettre en question la victoire française.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats