René Weiler entraînera le Servette FC dès la reprise de la saison prochaine. Il prendra la succession d'Alain Geiger cet été. Thierry Regenass devient le président du SFC dès le 1er avril, le club grenat l'a annoncé sur son site internet lundi.
Comme attendu, Alain Geiger quittera le poste d'entraîneur de Servette en juin. Après cinq saisons à la tête du Servette dont une en Challenge League, Geiger doit donc passer la main avec un bilan très favorable, puisque l'équipe est toujours deuxième du classement. Puisque le Servette FC a décidé de nommer René Weiler entraîneur de sa première équipe.
Un coach "de haut niveau"
Le club se dit «heureux d’accueillir un coach de haut niveau qui a démontré ses qualités sur la scène nationale et internationale». René Weiler a signé un contrat de deux ans avec le SFC, avec une option de prolongation pour une saison supplémentaire.
René Weiler: 40 matches en grenat
René Weiler est bien connu des fans de football suisse et du Servette FC. Ancien joueur du club, il a disputé plus de 40 rencontres sous le maillot grenat (94-96). L'ancien défenseur Eddy Barea, son coéquipier à cette époque-là (94-96) qui allait par la suite devenir champion de Suisse avec le SFC (98-99) a gardé un bon souvenir de cet arrière latéral très offensif.
Eddy Barea
Ancien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Promu avec Aarau, champion avec Anderlecht
En tant qu’entraîneur, il démarre sa carrière à Schaffhouse avant prendre en charge les destinées du FC Aarau avec lequel a réussi l'ascension en Super League voilà dix ans. Direction ensuite la 2e Bundesliga au FC Nuremberg, puis la Belgique avec à la clé un titre de Champion au RSC Anderlecht (16-17). Mais il a été limogé en septembre de la saison suivante ne dirigeant les mauves que durant soixante-six matches, sa plus longue expérience ces dix dernières années). S’en suivra un retour en Suisse puis des expériences en Egypte (Al Ahly) et au Japon (Kashima Antlers).
René Weiler qui a connu les Charmilles en tant que joueur, se réjouit de découvrir la Praille en tant qu'entraîneur: « il y a plus de vingt-cinq ans je jouais pour le SFC dont j’étais fan depuis l’enfance. Une blessure et un drame familial m’ont fait retourner chez moi à Zürich. Je me réjouis de revenir à Genève, travailler pour ce magnifique club pour la seconde fois, avec une nouvelle fonction. J’ai été séduit par l’ambition et la vision du club et j’ai hâte de travailler avec les joueurs, le staff et les dirigeants pour bâtir une équipe compétitive et ambitieuse. En attendant ma prise de fonction, je serai le premier supporter du club pour les échéances importantes à venir » a-t-il indiqué dans le communiqué du club publié lundi.
Le Servette de Weiler devrait ressembler à celui de Geiger... Eddy Barea
Eddy Barea ne s'attend pas à une rupture lors de la passation de pouvoir entre l’actuel mentor valaisan de la Praille et son successeur zurichois, mais plutôt à un changement dans la continuité.
Eddy Barea
Ancien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Regenass président, Moscatello vice-président
Le dirigeants servettiens sont convaincus que «l'expérience de René Weiler et sa connaissance du football de haut niveau permettront au SFC d’atteindre ses objectifs» et ils se disent «impatients de travailler avec lui dès cet été». Déjà membres du Conseil d'Administration du SFC, Thierry Regenass prendra la présidence du club début avril (01.04.23), alors qu’Alain Moscatello en deviendra le vice-président.
L'avenir de Geiger en discussion
Alain Geiger continuera à diriger l’équipe et le staff technique jusqu’au terme de la saison. Avec près de deux-cents matches à la barre du club, il est parfaitement concentré et impliqué pour les rencontres à enjeux qui attendent le SFC ces prochaines semaines. Selon le communiqué publié lundi, le coach actuel est en discussion afin de «construire une collaboration d’un type nouveau» qui pourrait contribuer au développement du club grenat.
Nettement battus au match aller, Gaël Ondoua - aux prises ici avec Andrea Belotti, en rouge et jaune, - et les Servettiens rêvent d'un exploit face à l'AS Rome jeudi soir à la Praille (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).
Dernier match de la phase de groupe pour Servette face à l'AS Rome; les joueurs de René Weiler n'ont rien à perdre face à leurs prestigieux adversaires jeudi soir.
C'est qu'on appelle une fin en apothéose. Les Servettiens joueront leur match à domicile de la phase de groupe de l'Europa League dans un Stade de la Praille absolument plein: selon nos informations, 28'550 spectateurs prendront place dans l'arène lancéenne.
La Suisse disputera l'Euro 2024 avec Murat Yakin comme sélectionneur. L'ASF a confirmé le Bâlois à son poste, malgré une fin de campagne de qualification peu convaincante.
Yakin a atteint les objectifs fixés dans son contrat, avec récemment la qualification pour la phase finale de l'Euro en Allemagne l'été prochain. "Même si nous avons fait quatre matches nuls et perdu une fois lors des derniers matches de qualification, Murat Yakin a toute notre confiance", a expliqué Dominique Blanc, président de l'Association suisse de football.
L'ASF était sous pression, car elle ne pouvait décemment pas se rendre samedi à Hambourg au tirage au sort de l'Euro sans avoir clarifié la situation quant au poste de sélectionneur. C'est désormais chose faite. Mais cette confirmation n'est valable que jusqu'après l'Euro. Une nouvelle évaluation sera faite après le tournoi pour définir les prochaines étapes, a expliqué l'ASF dans son communiqué
Servette continue sur sa belle série. Lors de la 15e journée de Super League, les Grenat ont signé un septième succès consécutif en battant les Grasshoppers (2-0).
Malgré un penalty manqué par Bedia (68e), les Genevois ont maîtrisé leur sujet. Ils ont marqué par Guillemenot (16e) et Cognat (75e). Cette victoire leur permet de se situer à deux points seulement du leader Zurich et à égalité avec les Young Boys, tenants du titre. Les Bernois ont toutefois disputé une partie de moins. Les deux équipes seront aux prises dimanche prochain dans la capitale pour un choc prometteur.
Bâle a pour sa part abandonné la lanterne rouge au Stade Lausanne-Ouchy à la faveur de son succès 2-0 contre Saint-Gall. L'équipe dirigée par Fabio Celestini a marqué par Kade (11e) et van Breemen (70e) pour obtenir trois points très importants pour le moral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Keigo Tsunemoto, en grenat, s'interpose face à Awer Nabil, en bleu et blanc; le latéral japonais et ses coéquipiers ont remporté une nouvelle victoire dimanche à la Praille (KEYSTONE/Martial Trezzini).
Servette a remporté sa septième victoire de suite en championnat en battant les Grasshoppers (2-0) grâce à des buts de Guillemenot et de Cognat; les joueurs de René Weiler se retrouvent à présent dans le trio de tête.
Les Servettiens n'avaient plus remporté sept matches de suite en championnat depuis fort longtemps: ça fait près de quarante ans que ça n'est plus arrivé (du moins dans l'élite, LNA ou Super League). Grâce à cette nouvelle victoire, ils se retrouvent parmi les trois premiers du classement avec le FC Zurich et les Young Boys. Les joueurs de René Weiler ont remporté la totalité de l'enjeu grâce à des buts de Jeremy Guillemenot après un quart d'heure de jeu et de Timothé Cognat à un quart d'heure de la fin. Ils n'éprouveront donc pas de regrets après le penalty raté par Chris Bedia qui a vu son envoi repoussé par Justin Hammel au milieu de la seconde période. Et surtout, la confiance acquise au fil des succès ces dernières semaines permet aujourd'hui à un effectif grenat très soudé de subir sans dommage les nombreuses absences (Crivelli, Douline, Mazikou, blessés, et Miroslav Stevanovic, suspendu) ainsi que la sortie prématurée de Joël Mall sur blessure en fin de première mi-temps.
Cette longue série victorieuse réjouit particulièrement le vice-capitaine Steve Rouiller.
Steve Rouiller
Défenseur central du Servette FC
Steve RouillerDéfenseur central du Servette FC
Steve RouillerDéfenseur central du Servette FC
Cette série victorieuse est le fruit d’un état d’esprit. Celui de joueurs prêts à se sacrifier pour l’équipe. C'est aussi le signe que le message de leur entraîneur passe de mieux en mieux.
L'Equipe de Suisse s'est inclinée par la marge la plus étroite mardi soir à Bucarest face à la Roumanie (0-1). Les Helvètes perdent leur invincibilité et se retrouvent dans le quatrième chapeau avant la tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2 décembre à Hambourg.
Le rebond espéré n’a pas eu lieu. Battue par la marge la plus étroite (0-1) dans la National Arena de Bucarest, l'Equipe de Suisse a conclu son année sur une dernière fausse note mardi soir face à la Roumanie.
La question, désormais, est de savoir si cette... unique défaite de l’année sonnera le glas pour Murat Yakin. Celui-ci avait besoin d’un coup d’éclat en Roumanie pour signifier qu’il demeure l’homme de la situation. Seulement, il n’est pas parvenu, une fois de plus, à rallier Granit Xhaka et Manuel Akanji à sa cause. Comme lors des deux matches précédents contre Israël et le Kosovo, les deux leaders de l’équipe n’ont pas donné l’impression qu’ils étaient prêts à repousser leurs limites pour sauver la tête de leur entraîneur. Elle est désormais sur le billot.
Défense à trois
Un nouveau système avec une défense à trois et les titularisations d’Yvon Mvogo, de Michel Aebischer et de Dan Ndoye : Murat Yakin avait décidé d’innover trois jours après la contre-performance contre le Kosovo (1-1). Ce 3-4-3 a sans doute aidé la sélection helvétique à témoigner d’un réel ascendant. Mais son manque de tranchant dans les trente derniers mètres ne lui a pas permis de concrétiser sa supériorité. Un centre de Ndoye après un subtil décalage de Xherdan Shaqiri à la 27e aurait toutefois pu donner l’avantage aux Helvètes. Mais Ulisses Garcia a raté le ballon d'un cheveu.
Les Roumains, en revanche, ont parfaitement combiné sur l’ouverture du score (50e). Denis Alibec pouvait devancer Ricardo Rodriguez pour conclure une action d’école bien amenée par le stratège Nicolae Stanciu. La réussite du joueur d’Al-Muaither au Qatar a mis les joueurs de Murat Yakin devant leurs responsabilités.
Des occasions en or
Dix minutes plus tard, Noah Okafor et par Ruben Vargas ont raté deux occasions en or en l’espace de quelques secondes peu avant l’heure de jeu. Les deux attaquants ont buté sur le gardien Horatju Moldovan. Tout comme Ugrinic dans le temps additionnel. Les visiteurs ont tout essayé se procurant plusieurs occasions d'égaliser dans la dernière demi-heure. En vain: ils concèdent leur première défaite de ce tour qualificatif.
Portés par plus de 50'000 spectateurs, les joueurs d’Edward Iordanescu s’accrochaient comme des morts de faim à ce 1-0 qui leur assure de remporter ce groupe I et une place dans le deuxième chapeau du prochain tirage au sort de l’Euro'24. Deuxième avec son bilan de quatre victoires, cinq nuls et une défaite – un bilan presque indigne pour le quart de finaliste de la précédente édition – l'Equipe de Suisse figure dans le quatrième chapeau. Avec le risque de se retrouver dans un groupe particulièrement relevé l'été prochain, mais aussi l'avantage d'éviter l'Italie ou la Serbie qui ne sont pas faciles à jouer non plus. Les Helvètes pourraient aussi être à nouveau opposés aux Roumains dans la phase de groupe.
Tirage au sort: les chapeaux
Les quatre chapeaux pour le tirage au sort de la phase de groupe de l'Euro le 2 décembre à Hambourg.
Chapeau 1: Allemagne (organisateur), Belgique, Angleterre, France, Portugal, Espagne.