Le onze grenat sera opposé à l'AS Rome, Slavia Prague et Sheriff Tiraspol lors de la phase de groupe de l'Europa League...
Le public de la Praille est une nouvelle gâté. Le Servette FC défiera l'AS Rome, finaliste malheureux la saison dernière (échec aux penalties face à Séville), lors de la phase de groupe de l'Europa League qui démarre le jeudi 21 septembre. Parmi les autres adversaires, les Tchèques de Slavia Prague, grands habitués de cette compétition, que les Servettiens alors dirigés par Lucien Favre ont battus et éliminés voilà vingt-deux ans. Enfin, une équipe issue d'une ancienne république soviétique: Sheriff Tiraspol qui provient de Moldavie.
On ne présente plus l'AS Rome, entraîné depuis l'an dernier par le Portugais José Mourinho, Sous dans l'ombre de la Juventus ou des clubs milanais, les Romanistes comptent trois titres de champions d'Italie à leur actif, remportés au cours de trois périodes bien distinctes: durant la seconde Guerre Mondiale sous le fascisme (41-42), dans les années quatre-vingts à l'époque du buteur Roberto Pruzzo et du Brésilien Falcão (82-83) et enfin, au tournant du siècle (00-01) sous la houlette du coach Fabio Capello grâce notamment à un trio d'attaquants de première valeur Delvecchio, Montella et Batitusta.
Un seul trophée continental
Sur le plan continental, les "GialloRossi" n'ont qu'un trophée dans leur vitrine remporté en Conference League remporté sous l'ère de Mourinho, il y a une peu plus d'un an. Cette saison, les fers de lance le Belge Romelu Lukaku et l'Argentin Paulo Dybala devraient leur permettre de se montrer percutant.
Slavia Prague: un club historique
Slavia Prague est un club de la Tchécoslovaquie, d'abord neuf titres nationaux remportés sur un peu plus de deux décennies (1925-47), puis une autre période faste quand les républiques tchèque et slovaque se séparent dans les années nonante, sept fois champions, la première (95-96) avec une équipe qui favorise l'éclosion de talents comme Vladimír Šmicer et Patrik Berger... Les "rouges et blancs" croisent la route du SFC de Lucien Favre au début de la décennie suivante (01-02) et ce sont ces derniers qui ont eu le dessus au terme d'une double confrontation très serrée. Les Servettiens élimineront encore Real Saragosse et Herta Berlin avant de s'incliner nettement (0-3) à Valence, résultat qui compromet leurs chances en vue du match retour. Plus récemment, les Stelliens Pragois se sont qualifiés pour les quarts de finale tant de l'Europa League que de la Conference League sous la houlette de leur coach Jindřich Trpišovský.
Quant à Sheriff Tiraspol, ville qui se trouve en Transnistrie, république sécessionniste (en principe russophone) de Moldavie, l'équipe est entraînée par l'Italien Roberto Bordin et compte un très grand nombre d'étrangers (Nigerians, Maliens, Burkinabè Ghanéens, et bien d'autres) dans ses rangs. Tombeurs de Farul Constanța (3-0; 0-1) au premier tour qualificatif de la Ligue des Champions, ils ont subi la loi de Makkabi Haifa au deuxième tour préliminaire. La saison dernière, les "Guêpes", c'est leur surnom, se sont hissées en huitièmes de finale de la Conference League où elles ont subi la loi de l'OGC Nice (0-1; 1-3).
La deuxième place est clairement notre objectif, au vu du tirage au sort. Alain Moscatello
Ce tirage au sort est des plus intéressants, car en plus d'affiches particulièrement alléchantes, il laisse la porte ouverte à une éventuelle qualification, pour la hase à élimination directe de la Conference League même s'il faudra réaliser un exploit pour y parvenir. Et d'ailleurs, les dirigeants servettiens y croit dur comme fer à l'image d'Alain Moscatello, membre du conseil d'administration et vice-président, encore sous le coup de l'émotion au moment de répondre, mais très ambitieux tout de même.
Alain Moscatello
Vice-président du Servette FC
Alain MoscatelloVice-président du Servette FC
Alain MoscatelloVice-président du Servette FC
Le programme exacte des matches sera communiqué samedi matin au plus tard.
Réduit à dix à la 61e, Servette n'a pas passé le cap des seizièmes de finale de la Coupe de Suisse. Le tenant du titre a été battu 2-1 par Schaffhouse, pensionnaire de Challenge League.
Le camouflet est rude pour les Genevois. Se faire sortir à ce stade de la compétition par un club de deuxième division, cela ne passe pas bien. Tout avait pourtant bien commencé pour les Servettiens. Une contre-attaque rapide emmenée par Kutesa, un service sur un plateau pour Guillemenot et voilà les Genevois devant après 11 minutes.
Seulement c'est en deuxième mi-temps que les choses se sont gâtées. Tout d'abord à la 48e, lorsque Yoan Severin n'a pu éviter un autogoal en déviant malencontreusement un centre schaffhousois dans les buts de Joël Mall. Le défenseur français aurait pu se racheter à la 53e sur un très joli corner, mais son coup de tête a permis au gardien De Nitti de s'offrir une fantastique parade.
Les affaires des hommes de Thomas Häberli se sont compliquées à la 61e lorsque Guillemenot a été prié de rentrer au vestiaire après avoir écopé d'un deuxième carton jaune. L'attaquant du SFC s'est laissé tomber trop facilement dans la surface de réparation. L'arbitre a sanctionné cette simulation et les Grenat ont dû finir la partie avec un joueur de moins.
Même en infériorité numérique, les Servettiens ont eu leur chance à la 78e sur un nouveau débordement de Kutesa, mais Alexis Antunes a trouvé un Schaffhousois sur sa route.
Et à la 84e, ce sont les Alémaniques qui ont porté l'estocade. Marc Giger a pu dévier de la tête un bon centre venu de la droite pour offrir la qualification à ses couleurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne-Sport doit composer sans son capitaine Olivier Custodio.
Le milieu défensif souffre d'une lésion à une cheville. La durée de son indisponibilité est de huit à dix semaines, souligne l'actuel 9e du classement de Super League sur son site internet.
Le Vaudois de 29 ans s'est blessé ce mardi à l'entraînement, précise le LS. Son absence vient s'ajouter à celles de Simone Pafundi et d'Antoine Bernede, qui sont également au repos forcé pour plusieurs semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le choc du mardi soir en Ligue des nations n’a offert aucun vainqueur. A Amsterdam, les Pays-Bas et l’Allemagne se sont quittés sur un nul 2-2 au terme d’une partie parfois emballante.
Les deux équipes ont toutes les deux mené au score. Cueillis à froid sur une réussite du joueur de l’AC Milan Tijjani Reijnders, les Allemands ont renversé la situation avant la pause grâce à Deniz Undav et à leur capitaine Joshua Kimmich. Mais Denzel Dumfries devait surgir pour l’égalisation à la 51e minute. Larges vainqueurs respectivement de la Hongrie et de la Bosnie-Herzégovine trois jours plus tôt, les Allemands et les Néerlandais ne doivent plus nourrir de grandes craintes quant à leur qualification pour les quarts de finale.
A Wembley, Harry Kane a honoré de la plus belle des manières sa 100e sélection en équipe d’Angleterre. L’attaquant du Bayern a inscrit en seconde période un doublé pour permettre aux "Three Lions" de battre la Finlande 2-0 dans une rencontre de Ligue B.
Harry Kane a marqué ses 67e et 68e buts pour les "Three Lions". A 31 ans, celui qui a joué pour la première fois en sélection en mars 2015, n’a sans doute pas encore fini de porter l’Angleterre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Servette Chênois devra vaincre l'AS Rome pour accéder à la phase de poules de la Ligue des champions dames (Keystone / Manuel Geisser) .
Servette Chênois devra vaincre l'AS Rome pour accéder à la phase de poules de la Ligue des champions dames.
Le match aller est programmé dans la capitale italienne le mercredi 18 septembre, le match retour en terre genevoise le 25 septembre.
La section féminine de l'AS Rome a décroché le titre national lors de l'exercice 2023/24, et le championnat 2024/25 vient tout juste de démarrer. Le club, qui avait participé à la phase de poules de la C1 la saison passée, compte deux internationales suisses dans ses rangs: la défenseuse Eseosa Aigbogun et l'attaquante Alayah Pilgrim.
Solide lors de l'Euro, l'Equipe de Suisse paraît beaucoup plus fragile aujourd'hui après ses deux défaites (1-4) face à l'Espagne et (0-2) au Danemark lors des deux premières journées de la Ligue des Nations.
En manque de réussite, en proie également à de gros problèmes défensifs, l’Equipe de Suisse s'est nettement inclinée (1-4) face à l’Espagne. Les Helvètes ont pourtant joué plus d’une heure à onze contre dix, mais ils ne sont pas parvenus à égaliser. Si les circonstances ont été défavorables avec notamment un but accordé aux espagnols sans qu’on ne sache réellement si le ballon avait franchi la ligne, puis, un but annulé suite à l’intervention de la VAR pour une faute de main préalable, la vitesse d'exécution et la finesse des champions d'Europe ont vite fait de creuser un écart difficile à rattraper.
Becir Omeragic
Défenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
On peut se demander s'il n'y aurait pas eu la possibilité de mettre plus de rythme en seconde mi-temps pour accélérer le jeu afin d'avoir plus de chances d'obtenir l'égalisation.
Becir Omeragic
Défenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
Le défenseur genevois a vécu une soirée intense au niveau des émotions, lui qui a cru avoir égaliser après avoir appris au dernier moment qu'il allait jouer, Silvan Widmer s'étant blessé à l'échauffement.
Becir Omeragic
Défenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse
Reste une série d'interrogations. L'Equipe de Suisse était à un cheveu d'une qualification historique pour les demi-finales de l’Euro, surtout si on songe au corner directement botté par Xherdan Shaqiri sur la barre transversale des buts anglais. Aujourd'hui, les joueurs au maillot rouge à croix blanche se retrouvent derniers du groupe 4 sans le moindre point en deux matches avec six buts encaissés et un seul marqué.
Comment expliquer que la sélection helvétique, si solide en Allemagne, soit devenue si fragile quelques mois plus tard ?
Michel Aebischer
Demi gauche de l'Equipe de Suisse
Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse
Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse
Au vu de ces résultats, faut-il s’inquiéter pour la sélection helvétique ?
Michel Aebischer
Demi gauche de l'Equipe de Suisse
Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse
Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse
En conclusion, le coach national Murat Yakin et l'encadrement de l'équipe nationale ont du pain sur la planche. Remplacer les trois joueurs qui ont pris leur retraite ne se fait pas du jour au lendemain. Le chantier est immense. Le directeur des équipes nationales Pierluigi ne s'est pas présenté à nos micros pas plus que Denis Zakaria, ni Zeki Amdouni. Problèmes d'agenda, manque de temps? Sans doute. Le fait que le match se joue à 20h45 un dimanche soir n'aide pas non plus.
Un scenario inattendu
Le scenario de la partie - totalement inattendu - a peut-être déstabilisé le onze helvétique. Les Ibériques étant en infériorité numérique, ils ont délibérément laissé la possession du ballon aux Helvètes. Paradoxalement, c'est surtout en première mi-temps que ces derniers ont le plus mis leurs adversaires sous pression. En seconde période, leur domination territoriale est devenue de plus en plus stérile au fil des minutes.
Zeki Amdouni en évidence
Un seul attaquant a tiré son épingle du jeu : Amdouni. Le buteur genevois a non seulement le seul à faire trembler les filets, il a également expédié un coup-franc sur la barre transversale des quarante-cinq premières minutes. Après le thé, il s'est procuré plusieurs balles d'égalisation. Un contraste saisissant avec Embolo qui s'est progressivement éteint à mesure que le match avançait. Zakaria n'a pas eu l'emprise sur le jeu escompté. Les deux Valaisans entrés en cours de jeu Joël Monteiro et Vincent Sierro n'ont pas réellement pesé sur la défense adverse. De là à dire que l'Equipe de Suisse a déçu, il y a un pas qu'on ne franchira pas ici.
L'Espagne marche sur l'eau
L'Espagne marche sur l'eau depuis plusieurs mois: gagner coup sur coup la Ligue des Nations, l'Euro et le tournoi olympique est un évènement unique dans l'Histoire du ballon rond. Il faudra donc attendre de rencontrer des adversaires plus abordables pour mesurer le potentiel réelle de cette Equipe de Suisse. Circonstances défavorables ou pas, dimanche soir la marche était trop haute.