Les Servettiens sont soulagés après leur victoire sur le Lausanne-Sport samedi soir (2-1) à la Praille. Une victoire qui fait du bien et qui vient récompenser les efforts consentis.
Deux buts, trois points et un gros soupir de soulagement dans le camp. Les joueurs de René Weiler qui n'avaient pas démérité à Lucerne (0-2), qui avaient manqué de réussite face à Winterthour (2-2) ont cette fois-ci su secouer le cocotier au meilleur moment, c'est-à-dire dans le premier quart d'heure de la seconde mi-temps dès le retour sur le gazon quand ils attaquaient face à leurs supporters les plus fervents (Tribune Nord). Miroslav Stevanovic (tir dévié), puis Dereck Kutesa (maître-tir dans la lucarne) ont trouvé le chemin des filets deux fois en l'espace de deux minutes. L'entrée en jeu de ce dernier, conjugué à celle d'Enzo Crivelli ont permis au onze grenat de peser davantage sur la défense lausannoise. Reste à savoir ce que le coach grenat a dit à ses joueurs dans les vestiaires.
Loin de s'attribuer les mérites de deux changements effectués, le technicien zurichois a rendu hommage à ses joueurs soulignant leurs mérites et le fait qu'ils ont su passer la vitesse supérieure au meilleur moment.
Pourtant, les Servettiens auraient pu perdre pied après les sorties sur blessure de leurs deux défenseurs centraux (Steve Rouiller, puis Jérôme Onguéné). Il n'en a rien été et ceux qui les ont remplacés (Yoan Severin, puis Nicolas Vouilloz) ont même aidé leurs coéquipiers à renverser la vapeur...
Cette victoire va donc aider le SFC à remonter au classement, même si son mentor ne veut pas voir plus loin pour l'instant.
Dans le camp des visiteurs, c'est au contraire la soupe à la grimace: battus pour la cinquième fois depuis le début de la saison par un but d'écart sur le même score (1-2) qui plus est, ils sont plus que jamais menacé de relégation. Une situation peu réjouissante pour leur coach.
En revanche, le coach vaudois conteste le fait que son équipe manquerait de qualités pour jouer un rôle en vue dans ce championnat.