La Coupe du Monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande est celle des surprises et des rebondissements. L'élimination de l'Italie, battue (2-3) par l'Afrique du Sud, et du Brésil, tenu en échec par la Jamaïque (0-0) en sont les deux exemples les plus flagrants.
Jouée aux antipodes à des heures qui ne conviennent guère aux audiences, la Coupe du Monde féminine nous réserve néanmoins son lot de surprises et d'émotions. Dernier exploit en date, la victoire des représentantes de la République Sud-Africaine (RSA) sur l'Italie (3-2) malgré deux buts d'Arianna Caruso. Mais un invraisemblable autogoal de Bendetta Orsi qui n'est pas sans rappeler celui de Severin contre GC il y a une année (les Servettiens l'ont cependant emporté 3-1) et une réussite sud-africaine de Thembi Kgatlana durant les arrêts de jeu a lourdement handicapé les Transalpines. Déjà corrigée par la Suède (0-5), la Squadra Azzurra de Milena Bertolini (qui arrive en fin de contrat) n'a pas réussi à inverser la tendance mercredi. C'est déjà le deuxième échec mortifiant après l'élimination au premier tour de l'Euro. L'équipe italienne est certes jeune, mais les joueuses d'expérience ne manque pas et l'objectif minimal n'a pas été atteint.
Les Reggae Girlz ont également preuve de leur solidité, défensive avant tout. Après avoir tenu en échec la France d'Hervé et Wendy Renard (0-0), elles ont répété l'exploit sur ce même score vierge (0-0) mercredi face aux Brésiliennes qui sortent de la compétition la tête basse. Après les quatre buts inscrits face au Panama, dont trois d'Ary Borges, elles n'ont plus eu la même réussite. Avec la présence de l'inamovible Marta (37 ans), elles visaient très haut dans cette compétition, mais elles n'ont pas trouvé le chemin des filets. L'absence de l'attaquante d'Atletico Madrid, Ludmila Da Silva (deux buts et deux assists en Ligue des Champions lors de le victoire 4-2 à la Praille face à Servette Chênois il y a bientôt deux ans), n'y est sans doute pas étrangère. Le grand quotidien brésilien "a Folha de São Paulo" (la feuille de São Paulo) parle de "desolação" (traduction inutile) après cette élimination des joueuses "auriverdes" au premier tour, la première depuis 1995.
C'est la première fois de son histoire que la Jamaïque atteint la phase à élimination directe. Les "Reggae Girlz", entraînées par Lorne Donaldson, disputeront leur huitième de finale mardi prochain contre un adversaire qu'elles connaîtront jeudi. En tête de son groupe après avoir battu l'Allemagne (2-1) grâce notamment à un superbe de la toute jeune Linda Caicedo (18 ans) , la Colombie est la mieux placée pour les affronter.
La Suède a battu l'Argentine 2-0 à Hamilton et finit ainsi en tête du groupe G du Mondial dames. Elle affrontera les Etats-Unis en 8es de finale dans un choc très prometteur. Les Scandinaves étaient déjà qualifiées pour la phase à élimination directe après avoir déjà gagné leurs deux premières rencontres. Rebecka Blomqvist (66e) et Elin Rubensson (90e/penalty) ont marqué les deux buts d'un match âpre, que les Argentines n'ont pas réussi à emballer, malgré la perspective d'une éventuelle qualification en cas de succès. Jusqu'ici, seules le Japon et l'Angleterre avaient fait un carton plein dans la phase de groupes. Le deuxième billet est revenu à l'Afrique du Sud, victorieuse face à l'Italie 3-2 dans le temps additionnel, à Wellington. Il s'agit de la première qualification pour les "Banyana Banyana", en deux participations. Elles rencontreront les Pays-Bas en 8es de finale.
Dans le même temps, à Sydney, les Panaméennes n'ont pas accompli de miracle puisqu'elles ont perdu 6-3 contre une France un peu remaniée. Kadiaditou Diani s'est notamment illustrée en marquant trois fois. Cette première place donne confiance, mais elle peut réserver un tirage difficile. Avant la dernière journée, la Colombie est en bonne position pour terminer première du groupe H devant la puissante Allemagne, qui hériterait donc des Bleues dans ce cas de figure. Une perspective peu réjouissante pour les joueuses d'Hervé Renard, qui n'ont jamais battu les Allemandes en grande compétition.
Les Portugaises tout près de l'exploit
Mentionner la présence des championnes du Monde en titre dans la phase à élimination directe paraît aller de soi. Pourtant, il n'en est rien. Les Américaines sont passées tout près de l'élimination face au Portugal (0-0) qui a fait beaucoup mieux de se défendre. Les coéquipières de la gardienne servettienne Inês Pereira ont eu leurs meilleures occasions au cours de cette partie. La plus énorme: au cours des arrêts de jeu, l'envoi d'Ana Capeta a heurté la base du poteau. Une réussite à ce moment-là de la partie auraient pu offrir une incroyable qualification aux joueuses de Francisco Neto qui ont prouvé qu'elles pouvaient rivaliser avec n'importe qui ou presque.
"Un vent nouveau souffle sur le FC Bâle !" Capitaine exemplaire et décisif, Xherdan Shaqiri n’a pas caché sa satisfaction après la qualification de son équipe pour la finale de la Coupe de Suisse.
"Tout est dans le mental, poursuit le n° 10. Cela commence à l’entraînement où tu veux gagner chaque jeu. Après en match, tu sais que tu peux gagner à tout moment. Il fallait dans ce club un ou deux anciens pour pousser les jeunes."
"Aujourd’hui face à Lausanne, nous avons été menés deux fois au score. Nous avons commis des erreurs, mais nous sommes parvenus à revenir. A la fin, il n’y avait que le FC Bâle qui voulait jouer. Je suis heureux aussi qu’un remplaçant inscrive le but de la victoire. Léo Leroy n’était sans doute pas heureux de ne pas commencer le match. Mais quand ils sont entrés, lui et les autres ont vraiment apporté beaucoup."
Pour Xherdan Shaqiri, le septième doublé de l’histoire du FC Bâle est en bonne voie. "Je crois que nous sommes désormais bien partis pour le réaliser", sourit celui qui a métamorphosé le jeu du FCB.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La 100e finale de la Coupe de Suisse opposera le FC Bâle au FC Bienne le 1er juin au Wankdorf. Au lendemain de la qualification historique des Seelandais, les Rhénans n’ont pas failli.
Au Parc Saint-Jacques, le FC Bâle s’est imposé 3-2 devant le Lausanne-Sport sur une réussite de Léo Leroy à la 110e minute. Le Français a concrétisé la supériorité très marquante de son équipe qui a su fort bien réagir après une première mi-temps médiocre. Le leader de la Super League est, ainsi, plus que jamais en course pour le doublé. Mais Fabio Celestini sait parfaitement que la finale du 1er juin ne sera pas une formalité face à ces Biennois capables vraiment de tous les exploits.
Six jours après sa qualification pour le "Championship Group", le Lausanne-Sport a eu moins de réussite. La déception sera bien présente dans les têtes des joueurs de Ludovic Magnin. Ils ont, en effet, mené à deux reprises au score grâce à une tête de Kévin Mouanga (27e) et un exploit personnel d’Aliou Baldé (65e). Seulement, la précision toujours aussi clinique de Xherdan Shaqiri sur les balles arrêtées leur a interdit de rêver trop longtemps.
Un grand regret quand même
Le capitaine rhénan a armé les deux corners qui ont permis à ses couleurs de revenir à la hauteur de l’adversaire avec le 1-1 de Bénie Traoré juste après la pause et le 2-2 provoqué par un autogoal de Baldé (74e). Le grand regret pour les Lausannois viendra certainement d’une entame de seconde mi-temps bien trop timorée. Ils ont été très vite submergés par les vagues adverses.
Sans les exploits de Karlo Letica, le FC Bâle aurait forcé la décision plus tôt. Revenu en grâce après le sombre épisode du renouvellement de son contrat, le portier croate a réussi deux arrêts fantastiques sur un coup franc de Shaqiri et sur une tête de Kevin Carlos. Il lui reste maintenant à conserver cette flamme pour aider son équipe dans la course à l’Europe.
Ludovic Magnin et ses joueurs doivent vite oublier cette demi-finale pour gagner un rang au classement afin de figurer à nouveau sur la scène européenne. Et pour que cette saison soit une saison pleinement réussie malgré la blessure de leur maître à jouer Alvyn Sanches.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le football genevois et romand pleure l’un de ses joueurs les plus emblématiques. International à quatre reprises, André Bosson s’est éteint à l’âge de 83 ans annonce le Servette FC.
Découvert par Paul Garbani à Etoile Carouge où il fut titulaire à 15 ans déjà, André Bosson a ensuite porté les couleurs du Servette FC, du FC Sion et du Lausanne-Sport. Ce demi à la technique raffinée a remporté deux championnats avec le Servette FC en 1961 et en 1962. En 1971, il fut le capitaine des Grenat lors de la victoire en finale de la Coupe de Suisse face au FC Lugano.
Après sa carrière de joueur, il a connu une expérience d’entraîneur en LNA à la tête du CS Chênois lors de la saison 1977/1978 conclue de manière positive avec le maintien. Son remplacement à l'époque par Hervé Revelli avait suscité bien des incompréhensions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Servette FC a battu Lucerne (2-1) lundi à la Praille. Le onze grenat termine en beauté le tour qualificatif et conserve sa 2e place au classement.
Victoire logique et mérité pour le Servette FC, même si elle a été laborieuse surtout sur la fin. Les joueurs de Thomas Häberli sont venus à bout de Lucerne (2-1) lundi après-midi au Stade de la Praille grâce à des buts de Baron, un maître-tir dans la lucarne en tout début de rencontre (4e) et un penalty transformé par M. Stevanovic (55e). Un coup de pied de réparation accordé pour une faute sur Varela parfaitement lancé en profondeur par Séverin. Après trois matches sans victoire, ils ont su aborder cette partie de la meilleure des manières face à des adversaires redoutables qui ont de surcroît pris le jeu à leur compte dès le coup d'envoi. Mais la plus grande cohésion des Servettiens a fait la différence. Ils ont su marquer au début de chaque mi-temps. Un succès d'autant plus méritoire qu'ils devaient se passer de deux de leurs défenseurs centraux, Steve Rouiller, blessé, il marche toujours avec des béquilles, et Kasim Adams suspendu. Cependant, la paire Séverin-Baron a répondu présent. Et toute l'équipe a retroussé les manches pour relever le défi afin de remporter trois points précieux qui permettent au SFC de conserver la deuxième place du classement au terme des trente-trois matches du tour qualificatif avec six points de retard sur le FC Bâle, mais deux longueurs d'avance sur les Young Boys et quatre sur les joueurs de Suisse centrale, leurs adversaires du jour.
Tout est bien qui finit bien pour le Lausanne-Sport ! Troisièmes à la trêve de Noêl à un point du leader, les Vaudois ont arraché leur place dans le top-6 à minuit moins une.
A la Tuilière, Lausanne a fait le job comme l’espérait Ludovic Magnin. Les Vaudois se sont imposés 2-0 face au FC Lugano, champion d'automne qui a perdu ses repères au printemps, exploitant pleinement la défaite du FC Zurich (1-2) à Berne face aux Young Boys. Accompagnés par une certaine réussite en phase défensive, ils ont forcé la décision en première période sur deux superbes réussites de Fousseni Diabaté (27e) et de Morgan Pouaty (38e). Le LS termine à égalité de points avec le FCZ et Saint-Gall, mais se hisse dans les six premiers grâce à une meilleure différence de buts (+8) que les Brodeurs (+3) et les Zurichois (-4).
Cette qualification du Lausanne-Sport pour le tour final pour le titre/"championship group" est amplement méritée. Une performance réussie sans le transfert à Vérone d’Antoine Bernède et ni, bien sûr, la blessure d’Alvyn Sanches,
Marvin Keller sauve... Lausanne
Au Wankdorf où un point lui suffisait, le FC Zurich a pu rêver à une issue heureuse après une première mi-temps complètement ratée. Mené 2-0 à la pause, le FCZ a repris espoir grâce à un penalty de Steven Zuber à la 67e. Et sans un arrêt magnifique de Marvin Keller dans le temps additionnel, le FCZ aurait pu arriver à ses fins. Ludovic Magnin peut vraiment remercier du fond de son c½ur le nouveau portier des Young Boys.
Troisième équipe en lice pour cette place dans le top-6, St-Gall a battu le FC Sion par la marge la plus étroite (1-0) grâce à Willem Geubbels. Mais ce score est trop étriqué pour lui permettre de souffler la sixième place à Lausanne. Pour le FC Sion, ce nouveau revers rappelle combien sa lutte contre la relégation sera âpre avec trois points d’avance sur la place de barragiste et six sur celle de la "lanterne rouge". La question désormais est de savoir si la pause de deux semaines avant le début du tour contre la relégation n'éveillera pas dans le camp présidentiel la tentation d'une révolution de palais...
1 but et 3 assists pour Xherdan Shaqiri
Dans la lutte pour le titre, le FC Bâle poursuit son récital. Vainqueur 5-0 d’Yverdon au Parc Saint-Jacques avec un Xherdan Shaqiri toujours aussi diabolique – 1 but et 3 assists pour ce lundi pascal -, les Rhénans remporteront le titre de champion de Suisse à condition de gagner trois de leurs cinq derniers matches. Si leur capitaine continue de marcher sur l’eau, on voit mal comment ils n’y parviendront pas.
Deuxième à six points, le Servette FC s’est imposé de justesse (2-1) contre Lucerne pour conclure ce troisième tour sur une note positive après avoir traversé des dernières semaines difficiles. Le bijou d’Anthony Baron pour l’ouverture du score valait à lui seul le déplacement. Les 12'027 spectateurs retiendront aussi la décision de la VAR d’annuler le but égalisateur des Lucernois à la 96e pour une faute sur Joël Mall. La sortie trop aventureuse du gardien n’a finalement pas porté à conséquence. Tant mieux pour ce qui reste de suspense dans la lutte pour le titre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats