Les surprises ne cessent de se multiplier au cours de cette 22e Coupe du Monde: l'Allemagne et la Belgique passent à la trappe. Vainqueur de l'Espagne, le Japon termine premier de son groupe. Mais les décisions de la VAR suscitent la polémique.
La Belgique, tenue en échec par la sélection croate (0-0), l'Allemagne, malgré sa victoire sur le Costa Rica (4-2) sont éliminées dès le premier de la vingt-deuxième Coupe du Monde. Pour les Diables Rouges, cette malheureuse issue est logique. Malmenés par le Canada (1-0), battus par le Maroc (0-2), ils n'ont que trop rarement été à la hauteur de leur réputation. Seul leur baroud d'honneur en fin de partie contre la Croatie a donné lieu à quelques actions d'éclat. La blessure de Lukaku leur a finalement coûté cher. A cours de compétition, il n'a joué qu'une mi-temps durant laquelle il a tiré sur la latte avant de rater un but tout fait. Longtemps blessé, il a des circonstances atténuantes à faire valoir. Et surtout, il n'est pas (et de loin pas!) le seul à avoir déçu. Une page se tourne pour une génération dorée qui aura caracolé longtemps en tête du classement sans véritablement obtenir les résultats attendus lors des grandes compétitions, hormis une troisième place lors de la Coupe du Monde'18 en Russie.
L'Allemagne, en revanche, n'a guère de reproches à se faire si ce n'est d'avoir cruellement manqué d'efficacité offensive lors de son premier match contre le Japon (1-2). Les joueurs de Hansi Flick se sont montrés convaincants contre l'Espagne (1-1) avant de venir à bout du Costa Rica (4-2).
Des résultats qui n'ont pas suffi à cause de la défaite de l'Espagne (1-2) face à ces imprévisibles nippons dont on a cru qu'ils étaient rentrés dans le rang après leur défaite face à la formation costaricaine (0-1). Mais c'est surtout une décision des plus controversées qui a fait pencher la balance. Le second but japonais a été accordé alors que le ballon avait visiblement franchi la ligne de fond. Avant que la VAR n'intervienne pour valider ce but. Une décision qui n'en finit pas de susciter la polémique. Et ce n'est pas tout: le quatrième allemand a également été accordé alors que Füllkrug qui a propulsé le ballon au fond des filets adverses, était parti en position de hors-jeu.
Quant à la réaction du coach espagnol, elle a été sans ambiguïté. Non pas pour critiquer les décisions arbitrales, mais bien ses propres joueurs qui se sont "écroulés" en seconde période selon lui. "Il n'y a rien à fêter", a-t-il déclaré après le match lors de la conférence de presse. "Les Japonais ont marqué deux buts et ils auraient pu en marquer deux autres!"
Des surprises avec des conséquences
Et ces surprise ne sont pas sans conséquence sur le tableau des huitièmes et même des quarts de finale. L'Espagne, en terminant première du groupe F, aurait potentiellement eu la possibilité de défier le Brésil en quarts de finale. Il n'en sera rien. Les joueurs de Luis Enrique affronteront le Maroc au deuxième tour.
Pas de vainqueur entre Servette et les Young Boys (0-0) dimanche à la Praille. Les joueurs de Thomas Häberli sont deuxièmes de Super League avec deux points d'avance sur leurs adversaires du jour.
Les Servettiens ont stoppé l'hémorragie. Après les cinq buts encaissés à Bâle, ils n'en ont pris aucun face aux Young Boys (0-0) dimanche au Stade de Genève. Ils ont parfois eté accompagnés par la réussite par exemple quand la VAR a annulé un but du Genevois des "jaunes et noirs" bernois après une minute trente pour un hors-jeu de quelques centimètres. Une situation totalement inverse du match joué cinq semaines plus tôt face aux mêmes adversaires où un but de Stevanovic avait annulé pour un autre hors-jeu signalé par le VAR là aussi de très peu.
On a fait une première mi-temps catastrophique. Anthony Baron
Quoi qu'il en soit le onze grenat a vécu une première mi-temps laborieuse avant de se réveiller en seconde période. Les Servettiens ont pris l’ascendant sur leurs adversaires sans toutefois parvenir à faire trembler les filets. Reste à savoir ce que les joueurs et le coach se sont dit à la pause.
Anthony Baron
Demi défensif du Servette FC
Anthony BaronDemi défensif du Servette FC
Anthony BaronDemi défensif du Servette FC
Au classement, Servette est toujours deuxième avec deux longueurs d’avance sur la formation bernoise. Une bonne opération pour les joueurs de Thomas Häberli qui comptent toujours deux longueurs d’avance sur leurs adversaires du jour. Pour mémoire, le deuxième rang de Super League offre la possibilité de participer aux tours préliminaires de la Ligue des Champions, ce qui avait le cas il y a deux ans. En revanche, ce résultat offre permet au FC Bâle de devenir champion de Suisse à trois journées de la fin. Les Rhénans possèdent onze points de plus que la formation genevoise. Comment expliquer une supériorité aussi nette ?
Anthony Baron
Demi défensif du Servette FC
Anthony BaronDemi défensif du Servette FC
Anthony BaronDemi défensif du Servette FC
Prochain rencontre pour Servette : jeudi soir (20h30) face au FC Lugano.
Le FC Bâle est assuré de décrocher son 21e titre de champion de Suisse, le premier depuis 2017.
Le match nul entre Servette et Young Boys (0-0) fait les affaires des Rhénans, sacrés à trois journées de la fin du Championship Group de la Super League.
Le sacre du FCB ne faisait plus un pli depuis l'éclatant succès obtenu par Xherdan Shaqiri et ses équipiers samedi soir à Lugano (5-2). Il est désormais officiel, le Servette FC n'étant pas parvenu à s'imposer dimanche face à YB pour entretenir l'espoir ainsi qu'un semblant de suspense.
Les Grenat conservent la 2e place, qui offrira également une place en Ligue des champions la saison prochaine, avec 2 points d'avance sur son adversaire du jour. Les joueurs de Thomas Häberli auraient pu forcer la décision en deuxième mi-temps dimanche, après avoir laissé l'initiative aux Bernois en première période.
YB aurait d'ailleurs pu prendre l'avantage avant le thé. Le portier servettien Joël Mall a d'ailleurs été battu à deux reprises, mais les buts inscrits par Athekame (2e) et Bedia (31e) ont été annulés pour des hors-jeu. Il a même fallu recourir à la VAR pour invalider la réussite d'Athekame.
Poussés par quelque 10'000 supporters à La Praille, les Grenat ont enfin enflammé ce match en deuxième mi-temps, sans succès. Timothé Cognat a vu son tir de la 58e heurter le montant droit du but de Marvin Keller, lequel a sauvé son équipe à la 91e en détournant un tir puissant mais pas suffisamment précis de Miroslav Stevanovic.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le FC Bâle décrochera sans doute son 21e titre de champion de Suisse ce printemps. Seul le Servette FC, qui accueille Young Boys dimanche dès 16h30, peut encore empêcher le sacre rhénan.
La victoire est impérative pour Servette, qui n'a gagné qu'un seul de ses cinq derniers matches de championnat et accuse désormais 12 longueurs de retard sur le FCB. Les Grenat, écrasés 5-1 dimanche dernier à Bâle, peuvent tout d'abord préserver leurs minces espoirs de s'adjuger le titre.
Les hommes du coach Thomas Häberli peuvent aussi, surtout, prendre une option sur la 2e place finale qui sera également synonyme de Ligue des champions. Ils possèdent pour l'heure 2 points d'avance sur YB, qui s'était imposé 1-0 à la Praille le 1er avril mais qui n'a gagné qu'un seul de ses quatre matches suivants en SL.
Le deuxième match de dimanche débutera à 14h15. Lucerne accueillera Lausanne-Sport, qui reste sur six matches sans victoire face au FCL avec notamment une défaite 4-1 subie fin mars à la Tuilière. Mais le LS couche sur deux succès d'affilée, certes à domicile, et veut toujours croire en ses chances de se qualifier en Coupe d'Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Grâce à sa victoire sur Xamax à Neuchâtel (2-1), Etoile Carouge s'offre une "finale" face à Aarau vendredi (20h15) à la Fontenette. En outre, le Stade Nyonnais s'est maintenu en allant gagner à Schaffhouse (3-2).
Les clubs de l'Ouest lémanique ont vécu une soirée mémorable vendredi. Etoile Carouge est encore en lice pour la promotion en Super League grâce à un extraordinaire renversement de situation. Troisièmes de Challenge League, les Stelliens ont battu Xamax (2-1) à Neuchâtel grâce à deux buts de Caslei. Mais cela ne suffisait pas encore à leur bonheur. Après avoir subi la loi de Thoune (1-2) dans l'Oberland bernois une semaine plus tôt, Aarau avait perdu toute chance de terminer en tête. Mais les Argoviens restent néanmoins deuxièmes, ce qui leur donne droit d'affronter les avant-derniers de Super League dans un match de barrage aller-retour. Avec six points d'avance sur leurs adversaires directs des bords de l'Arve, ils étaient presqu'assurés de le jouer. Encore fallait-il battre Wil au Brügglifeld.
Wil gagne à Aarau
Menant 2-0 à cinq minutes de la pause, le FCA était sur la bonne voie pour y parvenir. Mais les Saint-Gallois ne l'entendaient pas de cette oreille. Deux buts en moins d'une minute leur permis d'égaliser, avant de porter l'estocade vers l'heure de jeu grâce deux buts de Maier, également à créditer d'un assist, un d'Akinola et un de Neziri.
Tout ça, alors que ce match n'avaient aucun enjeu pour eux! Conséquence: les joueurs d'Adrian Ursea n'ont plus que trois longueurs de retard sur Aarau, alors que les deux équipes seront directement opposées vendredi soir (20h15) au Stade de la Fontenette. Les néo-promus joueront leur dernier match à domicile de la saison. De quoi faire rêver encore une fois leur public après leur magnifique parcours en Coupe de Suisse.
Le Stade Nyonnais a sauvé sa place à deux journée de la fin en gagnant à Schaffhouse (3-2). Les footballeurs de La Côte l'ont emporté grâce à deux buts d'Elias Pasche, formé au Servette FC, et un de Tiago Escorza. Malgré l'expulsion d'Ouattara, ils sont parvenus à conserver leur avance au tableau d'affichage et à remporter leur troisième victoire de suite. Une première cette saison. Avec dix points d'avance au classement, ils ne peuvent plus rejoints être par les Schaffhousois qui sont mathématiquement relégués en Promotion League.
La Coupe du monde dames va aussi passer de 32 à 48 équipes, comme l'épreuve masculine, à partir de l'édition 2031. La FIFA l'a confirmé vendredi.
La décision a été prise à l'unanimité par le conseil de la Fédération internationale "compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde", a expliqué l'instance dans un communiqué.
Le Mondial féminin connaît une expansion extrêmement rapide. La dernière édition, remportée par l'Espagne en 2023, fut en effet la première à se dérouler avec 32 équipes. Il n'y avait que 24 pays présents en phase finale en 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp