Près de 4000 nageurs se sont jetés à l'eau ce week-end à l'occasion de la traditionnelle Coupe de Noël dans la rade de Genève. Pour cette 84e édition, qui a battu tous les records de fréquentation, la température de l'eau se situait entre 8 et 9 degrés.
Le thermomètre affichait 8,8 degrés samedi et 8,6 degrés dimanche. Cette légère baisse était due à la bise qui a agité les flots et refroidi l'atmosphère dimanche. "Nous sommes ravis d'avoir pu animer la rade pendant ces deux jours", a relevé Daniel Béran, directeur marketing bénévole pour la Coupe de Noël.
La foule était au rendez-vous pendant tout le week-end pour encourager et admirer ces nageurs courageux mais un peu givrés. Les catégories humoristiques avaient la cote avec 3500 personnes inscrites alors que les catégories compétition rassemblaient 500 sportifs. La parité entre les femmes et les hommes était assurée. "Le taux de désistement est faible: moins de 5%", estime D. Béran.
Les premières séries se sont élancées samedi matin dès 9h00 pour nager 100 mètres le long du Jardin Anglais. Le speaker réchauffait l'ambiance matinale un peu fraîche surtout au moment de s'asperger avec des seaux d'eau. Des cris et des rires accompagnent ce moment qui précède le plongeon, pour les plus téméraires et le saut pour les plus traditionnels.
De la bise et des vagues
Comme chaque année, les participants ont rivalisé d'originalité avec leurs déguisements. Le public a pu ainsi admirer des Egyptiens, des Minions, beaucoup de Pères Noël mais aussi des canards, des méduses et des pirates. L'objectif étant tout de même de pouvoir nager correctement avec son déguisement.
Cette manifestation, classée dangereuse par la Brigade de la navigation, est strictement encadrée. Des bateaux de sauvetage, de la police et des pompiers veillaient à la sécurité des nageurs. Des plongeurs étaient aussi présents, de même que des samaritains à la sortie de l'eau. Une quinzaine de nageurs un peu paniqués par les vagues le samedi ont été pris en charge par les sauveteurs, sans aucune gravité.
Dans la joie et la bonne humeur
Créée en 1934, la Coupe de Noël est la plus ancienne compétition sportive genevoise. C'est le rendez-vous des habitués, mais les débutants sont nombreux à l'image de Remy et de ses acolytes moniteurs sportifs.
Remy
Nageur débutant
RemyNageur débutant
RemyNageur débutant
Tout commence dans le bateau Genève d'où les participant-e-s arrivent et repartent. Etape numéro deux la chambre d'appel, les "givrés" attendent le signal du départ donné par le speaker, l'inamovible Jeremy Riser.
Jeremy Riser
Speaker de la Coupe de Noël
Jeremy RiserSpeaker de la Coupe de Noël
Jeremy RiserSpeaker de la Coupe de Noël
Ensuite, tout ce beau monde se dirige vers le ponton. Avant de plonger dans le Lac, un bon seau d'eau sur la tête précède le plongée (même si certain-e-s préfère descendre par la petite échelle). Le but : éviter un choc thermique, trop violent.
Au niveau sportif, la course a été remportée par Yanouck Tyriseva du Genève Natation en 59''30. Il signe sa quatrième victoire dans cette épreuve. Chez les dames, c'est Emma Onolfo également de Genève Natation, qui a gagné en 1'04''25, battant au passage le record féminin, devant sa coéquipière Gaia Rasmussen.
Willem Suringar, doyen de la Coupe, habitué de longue date, avait quatre-vingts huit ans, il a nagé la distance de cent mètres en un peu plus de neuf minutes.
Willem Suringar
Nageur 88 ans
Willem SuringarNageur 88 ans
Willem SuringarNageur 88 ans
Willem Suringar et son fils Pierre-Alexandre.
A l'arrivée, tous les nageurs reçoivent un thé chaud, très sucré avec une plaque de chocolat. Les adeptes récent-e-s sont ravis des bienfaits procurés par le fait de nager régulièrement en eau froid.
Rezal
Nageuse - 2e participation
RezalNageuse - 2e participation
RezalNageuse - 2e participation
Dernière étape, le jacuzzi, dont s'occupe Alain, un bénévole spécialisé dans cette tâche. Son rôle: maintenir l'eau à 37,5° grâce à un fourneau chauffé au bois.
Alain
jacuzzi.ch
Alainjacuzzi.ch
Alainjacuzzi.ch
Lila la Méduse, le retour!
Parmi les adeptes, on trouve Lila la Méduse, qui en est à sa deuxième participation, était davantage prise dans l'ambiance que préoccupée par la température de l'eau.
Lila la Méduse
Nageuse - 2e participation
Lila la MéduseNageuse - 2e participation
Lila la MéduseNageuse - 2e participation
Les organisateurs réfléchissent déjà à la quatre-vingt-cinquième édition, une course sur cinq cents mètres réservée aux plus aguerris, comme c'est le cas tous les cinq ans, est d'ores et déjà prévue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un relais géant pour soutenir les enfants dans leur guérison. KEYSTONE-MARTIAL TREZZINI
Nager pendant trois jours et 80 kilomètres, c’est l'objectif de Swim4Hope. La course part mercredi matin de Genève.
Nager pour soutenir des enfants en rémission du cancer.
C’est l'objectif de la fondation Léman Hope qui leur offre des croisières en voilier. Elle organise une grande manifestation de natation Swim4Hope qui commence mercredi et pour trois jours. Les participants relieront Genève à Chillon, en relais.
Ce sont des entreprises et des privés qui participent à ce relais géant. Sébastien Torres est chargé de projet dans une grande banque, il participe pour la quatrième fois à Swim4hope. Chaque année, il arrive à convaincre des collègues à venir nager avec lui, et cette année, Sébastien Torres a sans doute atteint un record:
Sébastien Torres
Participant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Sébastien TorresParticipant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Sébastien TorresParticipant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Il a fallu donc s’organiser pour entraîner ce petit monde:
Sébastien Torres
Participant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Sébastien TorresParticipant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Sébastien TorresParticipant pour la 4e fois à Swiss4Hope
Départ à 7 heures mercredi matin, premier relais du Bains des Pâquis jusqu’à Mies.
Roman Mityukov est monté sur la 3e marche du podium lors des Jeux d'été sur 200 m dos jeudi soir. Au soir du 1er août, le nageur genevois a remporté la 3e médaille suisse de ces Olympiades.
Roman Mityukov tient sa première médaille olympique. Le Genevois s'est paré de bronze sur 200 m dos jeudi soir dans La Défense Arena de Paris, s'offrant le plus beau des cadeaux deux jours après son 24e anniversaire et apportant à la Suisse une troisième breloque dans ces joutes.
Double médaillé mondial (argent en 2024, bronze en 2023) et double médaillé de bronze européen (2021, 2024) en grand bassin dans sa discipline de prédilection, Roman Mityukov a donc ajouté un podium supplémentaire à son palmarès, sur la plus belle des scènes. Il a nagé en 1'54''85, nouveau record de Suisse.
Le Genevois, 5e après 150 mètres de course, a réalisé une formidable dernière longueur de bassin pour retrancher 49 centièmes à sa meilleure marque établie lors des Mondiaux 2023. Seuls le favori hongrois Hubert Kos, sacré en 1'54''26, et le Grec Apostolos Christou, 2e en 1'54''82, se sont montrés plus rapides.
Celui qui est également détenteur du record national du 100 m libre (48''20) récolte ainsi le fruit du travail effectué sous la férule de Clément Bailly aux Vernets. Conciliant sagement sports et études, il a poursuivi une progression linéaire, marquée aussi par la triple désillusion des Européens 2022 (trois 4es places).
Discret, toujours prudent dans la manière d'énoncer ses objectifs, Roman Mityukov a pris une première revanche cinglante durant l'été 2023 à Fukuoka en obtenant une première récompense mondiale en grand bassin. Il se retrouve cette fois-ci sous les feux des projecteurs dans la Ville Lumière.
Le Genevois permet à la natation suisse de célébrer une troisième médaille en deux éditions des JO, après les deux de bronze obtenus à Tokyo par Jérémy Desplanches (200 m 4 nages) et Noè Ponti (100 m papillon). Auparavant, Swiss Aquatics n'avait obtenu qu'un seul podium olympique, en 1984 grâce à Etienne Dagon (3e du 200 m brasse).
Toujours dans l'ombre de l'athlétisme, la natation helvétique a de quoi bomber le torse face à un "grand frère" encombrant qui bénéficie d'une manne financière bien plus conséquente et qui s'appuie sur des stars plus médiatiques - et mieux médiatisées.
Bien sûr, l'athlétisme est encore plus universel que la natation, sport no 2 du programme estival olympique. Mais les exploits des nageurs suisses n'en sont pas moins remarquables. Swiss Athletics peut certes compter sur une génération au potentiel immense. Mais il est grand temps que Werner Günthör, dernier médaillé olympique suisse en athlétisme (bronze au poids en 1988), trouve un successeur.
Libéré par l'invitation reçue le 8 juillet, le nageur genevois aborde ses derniers Jeux sans pression.
Jérémy Desplanches mettra fin à sa carrière à l'issue des JO de Paris. Le Genevois de bientôt 30 ans savoure chaque moment passé au Village olympique et dans le grand bassin de la Défense Arena. "Mais je ne suis pas là pour faire du tourisme", lâche-t-il.
En bronze en 2021 à Tokyo, Jérémy Desplanches n'affiche évidemment pas les mêmes ambitions. Il ne doit sa présence à Paris qu'à une invitation reçue à la dernière minute, à laquelle il ne croyait plus. Cette annonce l'a libéré totalement.
Je suis apaisé et heureux d'être ici : je veux juste faire de mon mieux. Jeremy Desplanches
A-t-il un objectif concret sur le 200 m 4 nages, dont les séries sont programmées le 1er août? "C'est une question-piège", glisse-t-il. "Je me suis rendu compte que le plaisir provient de la performance en ce qui me concerne. Je pense que je peux aller en demi-finales. Plus loin peut-être?", se demande-t-il prudemment.
"Je me sens très heureux, apaisé. Je suis au bon endroit", sourit le Genevois, qui s'est confié aux médias mercredi après-midi. Mais je ne suis pas là pour faire du tourisme. Je prends toutes les bonnes énergies que je trouve ici", souligne le vice-champion du monde 2019, qui devrait entrer en lice le 30 juillet sur 4x200 m libre.
"Depuis que j'ai appris que j'avais une wild card pour le 200 m 4 nages, j'ai retranché six dixièmes à mes chronos à l'entraînement. C'est incompréhensible! Je ne sais pas si mon coach a exagéré", rigole-t-il. "Mais c'est une belle opportunité, que je vais essayer de saisir. Je veux juste faire de mon mieux."
Un vide à l'entraînement
Jérémy Desplanches avait évidemment continué à s'entraîner à fond pour ces Jeux, où il devait initialement être seulement aligné en relais (4x200 m libre et 4x100 m 4 nages). "Mais je sentais un vide en ne m'entraînant qu'en crawl et en dos. C'était plutôt bizarre", explique-t-il.
Cette chasse à la limite qualificative (1'57''94 sur 200 m 4 nages) avait pesé sur son mental. "Normalement, mon mental était toujours ma force", rappelle le double médaillé européen (or en 2018, argent en 2021). "J'espérais cette wild card, mais j'avais zéro plaisir lors de mes derniers 200 m 4 nages", raconte-t-il.
"J'étais perplexe lorsque j'ai appris que j'étais qualifié sur 200 m 4 nages. Mais je me suis vite rendu compte de ma chance. Et finalement, mon chrono de Doha (1'58''17 lors des Mondiaux 2024) n'était pas si mal", sourit Jérémy Desplanches, qui a décroché cette invitation grâce à ce temps réalisé en séries au Qatar en février.
Dernière course le 4 août
Recordman de Suisse du 100 m brasse, le Genevois se réjouit d'ores et déjà de disputer aussi le 4x100 m 4 nages le 4 août. "Si on (réd: Antonio Djakovic en crawl, Noè Ponti en papillon, Roman Mityukov ou Thierry Bollin en dos, et lui-même) est tous à notre meilleur niveau, on peut aller en finale", lâche-t-il.
"J'appréhende d'enlever ma combinaison pour la dernière fois. Cette course sera remplie d'émotions pour moi", et aussi pour ses coéquipiers, "mes petits frères" comme il les appelle. "C'étaient des garçons quand je les ai connus, ce sont maintenant des hommes qui jouent les médailles. Je suis fier d'eux", conclut-il.
Le nageur genevois Jeremy Desplanches ne participera qu'au relais lors des Jeux d'eté cette année (EPA/ANDREJ CUKIC)
Jérémy Desplanches ne participera à aucune épreuve individuelle lors des Jeux Olympiques cet été à Paris. Le nageur genevois n'a pas reussi à obtenir sa qualification sur 200 m 4 nages lors des championnats d'Europe dimanche à Belgrade.
En bronze à Tokyo en 2021, Jérémy Desplanches ne disputera pas le 200 m 4 nages des JO de Paris cet été. Forcément "très déçu", le Genevois a manqué sa dernière opportunité de réaliser la limite qualificative en finale des Européens de Belgrade, se contentant d'un chrono de 1'59''04 synonyme de 5e place.
"Ce temps de qualification (1'57''94) est tellement dur! Mais c'est le jeu", a-il lâché au micro de Swiss Aquatics. "J'ai abordé ce 200 m 4 nages comme si c'était le dernier de ma carrière, et c'est le dernier! Je suis déçu de ne pas être parvenu à accrocher cette qualification", a-t-il enchaîné.
"Mais il faut être réaliste: si je n'arrive pas à réussir ce temps qualificatif ici, je ne peux pas espérer faire mieux à Paris. J'ai pris du plaisir pour mon dernier 200 m 4 nages. Mais samedi, j'avais pris une claque en voyant que j'étais si loin de la limite (1'59''27 en demi-finale) alors que j'étais cuit", a-t-il enchaîné.
Que de crève-cœur depuis trois ans
Cet échec est cruel pour celui qui avait enchaîné quatre podiums dans des grands championnats internationaux entre 2018 et 2021 (titre européen en 2019, 2e des Mondiaux 2019 et des Européens 2021, 3e des JO 2021) pour s'affirmer comme le meilleur nageur suisse de l'histoire. Depuis Tokyo, il n'a fait qu'enchaîner les crève-coeur.
Jérémy Desplanches, qui est revenu fin 2023 à Genève après deux années compliquées passées à Martigues sous la férule de Philippe Lucas, a flirté à plusieurs reprises avec la limite qualificative (1'57''94): il avait nagé en 1'58''00 en série des Mondiaux 2023, et en 1'58''17 en série des Mondiaux 2024 en février à Doha.
Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, comme il l'avait lui-même souligné samedi après une demi-finales lors de laquelle il espérait bien accrocher cette limite. Dimanche, il pointait encore au 3e rang de la finale après 150 m, mais il a craqué sur sa longueur de crawl pour échouer à plus d'une seconde de cette limite.
Pas loin d'un dernier podium
"C'est dommage. Mais je n'ai aucun regret, car j'ai fait tout ce que je pouvais, j'ai donné 120% dans cette finale. Ce qui m'embête le plus au final, c'est que je ne suis pas si loin (réd: 0''43) d'obtenir une dernière médaille", a encore souligné le Genevois, qui doit se contenter d'un rôle en relais à Paris.
"Il faut retenir les moments cools de ma carrière, et il y en a eu quelques-uns", a-t-il rappelé. "Je suis vexé, car je voulais cette qualification individuelle. Mais le relais (4x100 m 4 nages, éventuellement 4x200 m libre), c'est un plan B génial", a-t-il assuré à l'issue du dernier 200 m 4 nages de sa carrière.
Jérémy Desplanches s'est qualifié sans forcer pour les demi-finales du 200 m 4 nages samedi aux Européens de Belgrade. Gian-Luca Gartmann (200 m 4 nages également), Thierry Bollin, sur 100 m dos, et Fanny Borer, sur 200 m papillon, tenteront aussi de décrocher en soirée leur ticket pour la finale.
Quatrième des Européens 2022 à Rome, Jérémy Desplanches (30 ans) a réalisé le 8e temps des séries en 2'01''32. Contrairement aux Mondiaux de Fukuoka en 2023 et de Doha en février dernier, il s'est contenté d'assurer sa qualification pour les demi-finales sans chercher la limite olympique (1'57''94) dès les séries.
Le Genevois, qui espère monter en puissance et sortir LA course dont il a besoin dimanche en finale, sera accompagné de Gian-Luca Gartmann (14e en 2'01''58) en demi-finales. Troisième Suisse engagé sur la distance, Marius Toscan a en revanche échoué dans ces séries (22e en 2'04''44).
Sur 100 m dos, Thierry Bollin s'est aisément qualifié pour les demi-finales avec le 10e temps (54''96). Flavio Bucca (25e en 56''52) s'arrête en revanche là, tout comme Tiago Behar sur 50 m libre (64e en 23''48). Ca passe en revanche aussi pour Fanny Borer, 18e sur les 19 partantes des séries du 200 m papillon.
Francesco
19 décembre 2022 à 20 h 43 min
Bonjour,
Il manque le commentaire de Lila la méduse ! ( dans son jacuzzi !)
Merciii
Lila
21 décembre 2022 à 21 h 17 min
On veut Lila la méduse et son interview !!!!!!!!
Francesco
29 décembre 2022 à 10 h 57 min
Merci beaucoup !!!
🙂🙂
Bonnes fêtes de fin d'année