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Pirelli remplacera Michelin comme équipementier à partir de 2027

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Pirelli va remplacer Michelin en MotoGP (© KEYSTONE/EPA/DAVID EBENER)

Le groupe italien Pirelli remplacera le français Michelin en tant qu'équipementier du MotoGP à compter de 2027. La Dorna, promoteur du championnat, l'a annoncé jeudi.

"Ce nouveau contrat de cinq ans, jusqu'en 2031 inclus et actuellement en cours de finalisation, coïncidera avec une nouvelle ère pour le sport", a indiqué le promoteur. La saison 2027 marquera en effet l'entrée en vigueur d'un nouveau règlement pour le MotoGP.

Pirelli, qui fournit pour l'instant les catégories inférieures Moto2 et Moto3 et depuis 2011 la Formule 1, était en concurrence avec Michelin, candidat à sa succession.

"A l'issue de plusieurs mois d'échanges, Dorna Sports a décidé de sélectionner un fournisseur unique de pneus pour l'ensemble des catégories MotoGP, Moto2, Moto3 et MotoE", a réagi dans un communiqué la marque française, qui équipait depuis 2016 les MotoGP et, depuis 2019, les MotoE (le championnat électrique).

"Cette configuration élargie n'était pas souhaitée par Michelin, qui a toujours privilégié un engagement exclusif" dans ces deux championnats, est-il aussi écrit.

Et de poursuivre: "le MotoGP représente (...) une plateforme où Michelin peut développer son expertise, accumuler des données et établir des records en collaboration avec les constructeurs et les meilleurs pilotes du monde".

Quand au MotoE, Michelin explique s'être engagé pour "repousser les limites technologiques et établi(r) de nouveaux standards en intégrant plus de 50% de matériaux renouvelables et recyclés dans ses pneus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Procès des effondrements à Marseille: prison ferme prononcée

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Les effondrements de la rue d'Aubagne à Marseille ont fait huit morts en 2018. Lundi, de premières peines de prison ferme ont été prononcées (archives). (© KEYSTONE/AP/DANIEL COLE)

Au procès des effondrements mortels de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018, qui avaient fait huit victimes, trois des copropriétaires poursuivis ont été condamnés lundi à de la prison ferme. L'un des condamnés est un élu régional.

Xavier Cachard, élu au conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, a été condamné à quatre ans de prison dont deux ferme à effectuer sous bracelet électronique. De même que Gilbert Ardilly, l'un des propriétaires de l'appartement du 1er étage du 65 rue d'Aubagne où vivait une famille comorienne avec un enfant de huit ans.

Sébastien Ardilly, son fils, a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme, là aussi sous bracelet électronique, et sa mère Martine à trois ans de prison avec sursis intégral. Les deux parents étaient absents lors de l'audience.

"Le tribunal retient que vous étiez personnellement informés des désordres graves" au numéro 65 de la rue d'Aubagne et que "vous avez fait preuve d'une indifférence totale en exécutant pas les travaux" nécessaires, a commencé le président Pascal Gand, s'adressant à Sébastien Ardilly.

"Ces fautes ont causé de façon indirecte et certaine la mort d'Ouloume Saïd Hassani", une mère comorienne démunie qui vivait dans cet appartement du centre-ville de Marseille avec ses deux fils, qui ont eux survécu et étaient présent dans la salle.

Malaise en direct

Pendant que le magistrat énumérait ces fautes - travaux non réalisés dans le plancher, le plafond, fils électriques apparents, punaises de lit - Sébastien Ardilly a fait un malaise et l'audience a du être suspendue une quarantaine de minutes le temps que les pompiers lui prodiguent des soins.

Dans une salle bondée du tribunal judiciaire de Marseille, le président avait auparavant commencé par relaxer six prévenus, trois copropriétaires du numéro 65 de la rue d'Aubagne et le bailleur social et deux de ses anciens dirigeants qui géraient le numéro 63 inoccupé.

"Plus jamais"

Avant le début du jugement, plusieurs dizaines proches des huit victimes et militants se sont rassemblés. Il faut "que ce drame là ne se reproduise plus jamais" et que "la peur change de camp au niveau du logement aujourd'hui", a plaidé Anissa, de l'assemblée des délogés, rappelant qu'il y avait encore quelque 200 signalements d'immeubles en péril chaque mois à Marseille.

Six semaines de débats à l'automne avaient permis d'établir que les effondrements le 5 novembre 2018 des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires du 65 n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs.

Problèmes structurels

Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité, un délit punissable de cinq ans de prison maximum, et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d'hébergement indigne, des faits qui peuvent valoir jusqu'à dix ans d'emprisonnement.

Le procureur, Michel Sastre, avait suivi les parties civiles sur ce point, estimant que les copropriétaires avaient bien "connaissance des problèmes structurels de l'immeuble", mais avaient "joué la montre" pour "dépenser le plus tard et le moins possible".

Il avait même requis à l'encontre de Xavier Cachard, qui avait au moment des faits la double casquette de propriétaire et avocat du syndic, la peine la plus lourde: cinq ans de prison dont trois ferme.

Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l'expert-architecte (trois ans de prison dont deux ferme) et Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l'inaction de l'équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Droits de douane: les Brics ne cherchent pas la confrontation

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Le fournisseur du monde n'a de cesse de répéter que l'instauration de barrières commerciales ne profite à aucun pays. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO LACERDA)

Pékin a déclaré lundi que les Brics ne cherchaient pas la "confrontation" après que le président américain Donald Trump a menacé d'imposer 10% de droits de douane en plus sur les pays qui s'alignent avec le groupe incluant notamment le Brésil, la Russie et l'Inde.

"En ce qui concerne l'imposition de droits de douane, la Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Donald Trump a annoncé lundi qu'il enverrait ses premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington, quelques jours avant l'expiration du délai annoncé aux partenaires commerciaux pour conclure un accord.

M. Trump avait déclaré dimanche qu'il enverrait une première série de 15 lettres, avertissant que les taxes américaines sur les importations reviendraient aux niveaux élevés qu'il a fixés en avril si les pays ne parvenaient pas à conclure des accords.

Le président américain a menacé les pays des Brics sur la plateforme Truth Social. "Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a-t-il écrit.

Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics (Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie.

Lundi, Pékin a décrit le groupe comme "une importante plateforme pour la coopération entre marchés émergents et pays en développement."

"(Les Brics) prônent l'ouverture, l'inclusion et la coopération gagnant-gagnant", a déclaré Mme Mao.

"(Le groupe) ne se livre pas à la confrontation des camps et ne vise aucun pays", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Australienne coupable d'un triple meurtre aux champignons vénéneux

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Erin Patterson a été reconnue coupable d'avoir tué trois membres de sa belle-famille en leur servant des champignons vénéneux. (© KEYSTONE/AP/James Ross)

Le jury d'un tribunal australien a reconnu coupable lundi une quinquagénaire accusée d'avoir tué trois personnes en leur servant des champignons vénéneux. Une affaire qui a tenu en haleine les médias.

Erin Patterson, 50 ans, était accusée du meurtre des parents de son mari - dont elle était séparée - et de la tante de ce dernier. Elle leur avait servi en juillet 2023 une spécialité culinaire anglaise, un boeuf Wellington avec des amanites phalloïdes - un des plus dangereux champignons vénéneux.

Pendant son procès de plus de deux mois, l'accusée a maintenu que cet empoisonnement était accidentel. Mais après une semaine de délibérations, un jury de 12 membres l'a reconnue coupable de triple meurtre lundi, et également de tentative de meurtre sur un quatrième convive.

Le mari avait décliné l'invitation

Son époux, encore légalement marié à elle, avait décliné l'invitation, expliquant son malaise face à cette invitation. En toile de fond, leur relation se détériorait, en raison d'un désaccord sur une question de pension alimentaire.

Le procès, tenu dans la petite ville rurale de Morwell, dans le sud-est de l'Australie, a attiré de nombreux médias, notamment internationaux, et des passionnés d'affaires criminelles.

La peine d'Erin Patterson sera, elle, prononcée à une date ultérieure.

"Délicieux"

Le 29 juillet 2023, Erin Patterson avait organisé un repas de famille sur sa propriété du sud-est australien. A table ce jour-là: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon, dont la tante Heather et l'oncle Ian - un pasteur d'une église bapstiste locale - étaient également présents.

L'Australienne a acheté des filets de boeuf à prix d'or et mixé la viande avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner des portions individuelles de boeuf Wellington.

Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique.

La tablée a dit le bénédicité puis commencé le repas, "délicieux" aux dires de la tante invitée, Heather.

Un seul survivant

Mais le poison contenu par les champignons a vite envahi l'organisme des invités et déclenché des effets dévastateurs. Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu.

"Il est particulièrement évident qu'ils ne pouvaient en réchapper", a décrit le spécialiste des soins intensifs Stephen Warrillow lors du procès.

Des détectives ont vite trouvé des indices suggérant qu'Erin Patterson, passionnée d'histoires criminelles à ses heures perdues, avait préparé son repas avec l'intention de tuer.

Mensonges

Mme Patterson a annoncé aux convives souffrir d'un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l'annoncer à ses enfants, selon le parquet.

Pourtant, aucun dossier médical n'a fait état d'un tel diagnostic. Le ministère public a déclaré qu'il s'agissait d'un mensonge pour attirer à sa table ses convives.

Elle a également nié avoir eu en sa possession un déshydrateur alimentaire, alors que la police a retrouvé l'objet dans une décharge à proximité. Les analyses ont ensuite montré qu'il contenait des traces d'amanite phalloïde.

"Je reconnais avoir menti parce que j'avais peur qu'on me tienne pour responsable", a-t-elle déclaré lors du procès.

"Détective hors pair"

Les amanites phalloïdes comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète, et sont responsables de quelque 90% de tous les décès dûs à la consommation de champignons vénéneux.

Seul le pasteur, Ian Wilkinson, a survécu au repas, après des semaines d'hospitalisation. Il n'a pu expliquer pourquoi la quinquagénaire avait pu vouloir le tuer.

Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif dans sa petite communauté, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.

Passionnée d'affaires criminelles, elle était aussi membre d'un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu'elle avait une réputation de "détective hors pair".

"Terrible accident"

Erin Patterson a affirmé ne pas savoir comment les champignons mortels s'étaient retrouvés dans son plat.

L'empoisonnement était un "terrible accident", a déclaré son avocat, Colin Mandy lors du procès. "Elle ne l'a pas fait délibérément. Elle ne l'a pas fait intentionnellement".

Médecins, détectives, experts en informatique et spécialistes champignons se sont exprimés lors du procès pour disséquer chaque aspect du déjeuner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Theres Rösti parle de sa vie au côté d'un conseiller fédéral

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Theres Rösti (veste rouge) et son mari de conseiller fédéral, Albert Rösti (à sa gauche). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Theres Rösti, l'épouse du conseiller fédéral, parle, dans une interview accordée à la NZZ, des selfies et de la popularité de son mari, le conseiller fédéral Albert Rösti.

"Quand quelqu'un demande poliment une photo, cela nous fait plaisir", déclare-t-elle au quotidien zurichois.

Mais de temps en temps, elle souhaiterait davantage de tact: "Parfois, ils (ndlr les gens) m'arrachent littéralement mon mari des bras". En principe, cela lui fait plaisir pour lui, mais de temps en temps, elle se dit que le couple aurait aussi pu passer un bon moment tranquille à la maison. "Tous ces selfies ne concernent pas vraiment Albert. C'est la chasse aux trophées de notre époque. On veut dire: regardez qui j'ai rencontré."

Pour gérer la situation de manière ludique, le couple a introduit ce qu'il appelle un "pari Toblerone": "Quand nous allons nous promener et que je veux le taquiner, je dis à Albert: je parie qu'il ne se passera pas une demi-heure avant que quelqu'un te demande un selfie. Il parie l'inverse", raconte-t-elle. La plupart du temps, c'est elle qui gagne - et elle adore le Toblerone.

Malgré la notoriété de son mari, Theres Rösti a souligné l'importance qu'elle accorde à l'autonomie. Selon la NZZ, elle continue à travailler comme hôtesse de l'air et, à côté, comme instructrice de fitness.

"Je ne suis pas le genre de femme qui aime rester à la maison à attendre son mari. Il ne doit pas non plus passer dix heures de temps libre avec moi le week-end. Aucun conseiller fédéral n'a autant de temps. Mais l'estime et le respect sont importants pour moi", précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Droits de douane: Trump menace ceux qui s'alignent avec les Brics

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Donald Trump a brandi des menaces à l'encontre des pays qui s'aligneraient sur les Brics. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Le président américain Donald Trump a menacé dimanche d'imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui "s'alignent" sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.

"Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a écrit M.Trump sur la plateforme Truth Social dimanche, sans plus de précisions. Il a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi à 16h00 GMT (18h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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