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International

L'ex-footballeur Robinho va purger sa peine de prison au Brésil

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Formé à Santos, Robinho a joué dans de grands clubs européens, comme le Real Madrid, Manchester City ou l'AC Milan, mais sa carrière n'a jamais atteint les sommets qui lui semblaient promis (archives). (© KEYSTONE/AP PRESL/SIMONE SPADA)

La justice du Brésil a tranché: l'ex-footballeur brésilien Robinho, 40 ans, va devoir purger dans son pays une condamnation à neuf ans de prison pour viol en réunion prononcée par contumace en Italie. Les faits remontent à 2013.

Selon des avocats, Robinho ne devrait toutefois pas être incarcéré dans l'immédiat, d'autres recours étant possibles, notamment devant la cour suprême brésilienne.

L'ex-attaquant, qui jouait à l'AC Milan au moment des faits, était déjà rentré au Brésil lors de sa condamnation à neuf ans de réclusion par la justice italienne en 2017, une peine confirmée par la cour de cassation en janvier 2022.

La constitution du Brésil ne permettant pas l'extradition de ses ressortissants, l'Italie a réclamé en février 2023 qu'il purge sa peine dans son pays natal.

Les magistrats du tribunal supérieur de justice (STJ) de Brasilia n'ont pas jugé le fond de l'affaire, mais ont seulement évalué si la demande de la justice italienne était recevable d'un point de vue juridique.

Viol en réunion

Absent de l'audience mercredi, l'ancien international brésilien aux cent sélections a été reconnu coupable en Italie du viol en réunion d'une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une boîte de nuit milanaise. Selon l'acte d'accusation, Robinho et cinq autres Brésiliens avaient fait boire leur victime "jusqu'à la laisser inconsciente et incapable de se défendre". Ils avaient eu ensuite des "rapports sexuels plusieurs fois de suite" avec elle.

L'ex-attaquant a toujours clamé son innocence. "C'était consenti. Je n'ai jamais nié [avoir eu des relations avec la victime, ndlr]. J'aurais pu le nier, car mon ADN n'a pas été retrouvé, mais je ne suis pas un menteur", a-t-il encore affirmé dimanche lors d'un entretien à la chaîne brésilienne TV Record.

Formé à Santos, le club du "Roi Pelé", Robinho a joué dans de grands clubs européens, comme le Real Madrid, Manchester City ou l'AC Milan, mais sa carrière n'a jamais atteint les sommets qui lui semblaient promis. En 2020, il a tenté un dernier retour à Santos, mais son contrat a été résilié sous la pression de supporters et de sponsors en raison de sa condamnation pour viol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La France "soutient" les mandats d'arrêt de la CPI

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La CPI a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

La France "soutient la Cour pénale internationale" qui a réclamé des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué le Quai d'Orsay dans la nuit de lundi à mardi.

"La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l'impunité dans toutes les situations", a écrit dans un communiqué la diplomatie française à propos de ces mandats d'arrêt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelle-Calédonie: Canberra et Auckland organisent des évacuations

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L'Australie et la Nouvelle-Zélande envoient des vols pour rapatrier leurs ressortissants bloqués en Nouvelle-Calédonie (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Les gouvernements néo-zélandais et australien ont annoncé qu'ils allaient affréter dès mardi des vols pour évacuer leurs ressortissants bloqués en Nouvelle-Calédonie. Des violences ont causé la fermeture depuis une semaine de l'aéroport international de Nouméa.

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères a indiqué dans la matinée de mardi que son gouvernement avait affrété un vol d'évacuation qui doit partir dans la "prochaine heure".

"Les Néo-Zélandais en Nouvelle-Calédonie ont connu des jours délicats et les rapatrier a été une priorité absolue du gouvernement" depuis la flambée de violences qui frappe l'archipel français du Pacifique sud, a écrit dans un communiqué le chef de la diplomatie Winston Peters.

Ce dernier a précisé que ce premier vol d'évacuation depuis la fermeture de l'aéroport allait permettre de rapatrier "cinquante passagers" qui présentent les besoins les plus "urgents" vers Auckland, dans le nord du pays.

Il s'agit du premier d'une "série de vols proposés afin de commencer à rapatrier les Néo-Zélandais", a souligné la diplomatie de ce pays qui a multiplié ces derniers jours les appels à pouvoir exfiltrer ses ressortissants.

"En coopération avec la France et l'Australie, nous travaillons à (organiser) d'autres vols dans les prochains jours", a encore indiqué le ministère, qui s'est félicité du "soutien" des autorités françaises à Paris et Nouméa.

L'Australie a dans le même temps annoncé avoir reçu l'autorisation de faire décoller "aujourd'hui" (mardi) deux vols pour évacuer ses ressortissants.

Ces deux vols sont "affrétés par le gouvernement australien pour permettre aux touristes australiens et à d'autres de quitter la Nouvelle-Calédonie", a annoncé dans un communiqué la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong.

L'aéroport international de La Tontouta, à Nouméa, reste pour l'heure fermé au moins jusqu'à jeudi aux vols commerciaux. Les émeutes qui ont éclaté lundi dernier sur l'archipel ont fait six morts, dont deux gendarmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le groupe de médias de Trump a perdu 327 millions de dollars

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Le groupe média de Trump affiche une perte au premier trimestre 2024. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

La société de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), cotée à Wall Street depuis fin mars, a annoncé lundi avoir perdu plus de 300 millions de dollars au premier trimestre 2024.

Le groupe a réalisé une perte nette de 327,6 millions de dollars de janvier à mars, contre une perte nette de 210,3 millions à la même période l'an passé, selon un communiqué.

Sur ces trois mois, TMTG, dont le principal actif est le réseau social Truth Social, n'a engrangé que 770'500 dollars de chiffre d'affaires.

Coté à la Bourse de New York depuis le 26 mars, le groupe de médias du candidat républicain à la Maison Blanche est désormais tenu de publier ses résultats trimestriels.

Pour faire son entrée à Wall Street, TMTG avait fusionné avec Digital World Acquisition Corp (DWAC), un véhicule coté, ou SPAC, dont le seul but est de permettre à une société d'accéder plus facilement à la Bourse.

Cela a coûté plus de 6 millions de dollars au groupe de Donald Trump, quadruplant la perte opérationnelle par rapport au 1er trimestre 2023, à 12,1 millions de dollars.

"D'après les données fournies à TMTG, au 29 avril 2024, les actions de la société étaient détenues par plus de 621'000 actionnaires, dont la grande majorité sont des investisseurs particuliers", détaille l'entreprise dans son communiqué.

Le cours de Trump Media and Technology Group s'était effondré de plus de 70% après son introduction en Bourse, avant de rebondir à partir de mi-avril. Cette chute avait amputé de plusieurs milliards de dollars la fortune de Donald Trump, qui contrôle 57,3% des actions de TMTG.

Le directeur général du groupe, Devin Nunes, ancien élu républicain, avait accusé des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal. Il a assuré lundi dans le communiqué que TMTG est "bien capitalisée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le porte-conteneurs du pont de Baltimore renfloué et remorqué

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Le Dali dans les eaux de Baltimore. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le porte-conteneurs qui a percuté et fait s'effondrer le grand pont du port américain de Baltimore a été remis à flot lundi et remorqué vers un chantier naval voisin.

L'opération, près de deux mois après l'accident ayant causé la mort de six ouvriers qui travaillaient sur l'ouvrage, s'est déroulée en utilisant la marée haute et devrait faciliter la reprise du trafic maritime dans le port.

Au moins cinq remorqueurs ont participé à la manoeuvre, entamée dimanche et qui a duré une vingtaine d'heures, selon un photographe de l'AFP sur place, leur tâche consistant à déplacer le navire de 300 mètres de long sur une distance d'environ 4 kilomètres.

Le 26 mars dernier, le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien, avait été victime de plusieurs avaries électriques et s'était encastré dans le pont autoroutier Francis Scott Key, qui s'était effondré comme un château de cartes.

Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le tablier de l'ouvrage, tous des immigrés latino-américains, avaient trouvé la mort. Depuis, le Dali bloquait toujours en partie le chenal d'accès à cet important port pour le commerce de la côte est des Etats-Unis.

Les membres d'équipage du Dali --de nationalité indienne dans leur majorité-- n'ont pas été autorisés à quitter le navire depuis l'accident, mais le seront maintenant que le bateau est amarré à Baltimore.

La proue du porte-conteneurs reste encombrée de poutrelles métalliques et d'énormes blocs de ciment qui formaient une pile du pont.

De même, le déblaiement des débris de l'ouvrage n'est pas achevé dans le chenal, où la circulation des navires en eau profonde ne sera pas rétablie avant la semaine prochaine. Un chenal provisoire permet toutefois le passage de la navigation. La police fédérale américaine a ouvert une enquête pénale sur l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes: un biopic explosif sur Trump marque la mi-festival

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L'équipe de "The Apprentice" sur le tapis rouge à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/Neilson Barnard / POOL)

Amphétamine, calvitie, viol et trahison: "The Apprentice", biopic sans concession de Donald Trump a été présenté lundi en compétition au Festival de Cannes. Il retrace le parcours initiatique de l'entrepreneur immobilier dans les années 1970 et 1980 à New York.

Avec ce long-métrage, le Dano-Iranien Ali Abbasi fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette ("Border", prix Un certain regard en 2018, "Les nuits de Mashhad" en 2022).

D'abord dépeint en arriviste un peu naïf, Donald Trump (incarné par Sebastian Stan, connu pour son rôle dans "Captain America") se départit de ses principes à mesure qu'il découvre les ficelles du pouvoir au côté de son mentor, l'avocat Roy Cohn (Jeremy Strong de "Succession"), étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise.

"Attaquer, attaquer, attaquer"

"Attaquer, attaquer, attaquer", "ne jamais rien admettre": Trump va s'approprier les maximes de Cohn et profiter de son carnet d'adresses fourni, avant de l'abandonner à son sort, malade du sida.

Le film s'ouvre sur une clause de non-responsabilité indiquant que bon nombre des événements portés à l'écran sont fictifs.

Dans une scène particulièrement forte, Trump viole sa première épouse, Ivana (Maria Bakalova). On le voit également prendre des pilules d'amphétamines ou subir une liposuccion et une chirurgie pour masquer sa perte de cheveux.

"Nous voulions faire une version punk rock d'un film historique, ce qui signifiait que nous devions garder une certaine énergie, un certain esprit, (ne pas) être trop pointilleux sur les détails et sur ce qui est vrai ou faux", a récemment déclaré Abbasi à Vanity Fair.

Ce qui ne manquera pas d'exaspérer le procédurier Trump, qui comparait par ailleurs actuellement à New York pour des paiements dissimulés à une star du X qui affirme avoir eu avec lui une relation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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