Depuis mardi, les organisateurs des Trophées du Muveran travaillent à la sécurisation du parcours de ski alpinisme au départ des Plans-sur-Bex (VD). Si les conditions d'enneigement sont bonnes en altitude, des incertitudes subsistent du côté de la météo pour samedi.
"Nous avons commencé à préparer la trace depuis mercredi", explique à Keystone-ATS le chef de course, Johann Tâche. Celle-ci peut varier en fonction des conditions neigeuses, du risque d'avalanche et de la météo. La latitude est toutefois faible, la ligne pouvant fluctuer de 30 mètres à droite ou à gauche du tracé classique. "Nous essayons de nous en tenir au parcours original et nous sommes aussi limités parce que nous évoluons dans une zone protégée", ajoute-t-il.
La sécurisation du couloir du Pacheu, mur de 300 mètres de haut que les coureurs doivent franchir, occupe de nombreuses forces. "Nous y taillons plus de 1000 marches et installons deux cordes fixes pour servir de main courante aux concurrents", relève M. Tâche.
Le chef de course garde un oeil prudent sur les prévisions météo de samedi. "Ce n'est pas tellement la pluie ou quelques flocons qui nous inquiètent, mais le plafond nuageux", dit-il. Si l'hélicoptère ne pouvait pas voler, la priorité est de pouvoir évacuer un éventuel blessé par voie terrestre et le tracé se doit d'être modifié en conséquence, selon lui.
"Parc à baskets"
Les organisateurs se réservent aussi le droit de modifier certains paramètres au dernier moment, en fonction des conditions. "Nous pouvons exiger une quatrième couche d'habits ou regrouper certains départs pour que tous les coureurs se trouvent plus tôt sur la montagne", souligne Johann Tâche.
Jeudi à la mi-journée, les organisateurs tablaient sur le tracé habituel. "Cette année, il y a comme deux mondes: en dessus de 1800 mètres où règnent de belles conditions hivernales avec de bonnes quantités de neige et un manteau neigeux sain et homogène; et en dessous de 1800 mètres, où les conditions sont printanières, voire estivales", remarque le responsable.
Comme les participants s'élancent de Plans-sur-Bex à 1080 mètres d'altitude, les organisateurs recommandent un départ en baskets, pour s'éviter une trop longue approche en chaussures de ski. Ils pourront ensuite les déposer dans un "parc à baskets" et les reprendre pour terminer le parcours.
Minute de silence
Le récent drame de la Tête Blanche, qui a fait cinq morts et une disparue, et dont certains s'entraînaient pour la Patrouille des Glaciers, n'a pas eu d'influence sur la sécurisation de la course. La tragédie sera cependant dans toutes les têtes. "Nous allons observer une minute de silence à la mémoire des victimes vendredi soir, au moment du briefing technique", affirme M. Tâche.
Les Trophées du Muveran ont été créés en 1948 et ont lieu chaque année. Ils proposent trois parcours, offrant respectivement 1300, 2300 et 3100 mètres de dénivelé positif. Au total, 654 coureurs répartis en 270 patrouilles de deux ou trois personnes doivent prendre le départ samedi, tandis que 150 bénévoles s'activent en coulisses et sur la montagne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Geneva Open tient sa première tête d’affiche. Triple vainqueur du tournoi en 2021, 2022 et 2024, Casper Ruud (ATP 5) défendra son titre pour la prochaine édition qui se déroulera du 17 au 24 mai.
Le Norvégien de 26 ans présente un bilan impressionnant au Geneva Open : treize victoires contre une seule défaite, concédée en 2023 en quart de finale face au Chilien Nicolas Jarry. Triple finaliste en Grand Chelem, Casper Ruud compte 12 titres à son palmarès.
Les organisateurs du Geneva Open espèrent fermement attirer d’autres joueurs du top ten pour célébrer les dix ans du tournoi.
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Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Malgré une réplique de grande qualité, l’AS Monaco n’a pas signé l’exploit face à Benfica. Tenu en échec (3-3) à Lisbonne, les Monégasques n'ont pas été loin de gommer la défaite 1-0 à l’aller.
Sans leur capitaine Denis Zakaria suspendu mais avec un duo magnifique formé par Elesse Ben Seghir et par Maghnes Akliouche, les Monégasques ont cédé sur une réussite d’Orkun Kokcu à la 84e qui a permis à Benfica d’égaliser une seconde fois dans ce seizième de finale retour riche en rebondissements. Avant-dernier passeur sur cette action, Zeki Amdouni a tenu un rôle prépondérant dans cette qualification. L'introduction du Genevois à la 58e a insufflé un nouvel élan à une équipe qui était alors bien en souffrance.
Extrêmement précieux le dos au but mais parfois désespérant face à la cage, Breel Embolo a, pour sa part, battu le chaud et le froid. A l’origine de l’égalisation de Takumi Minamino à la 32e, le Bâlois a galvaudé deux immenses chances en raison de son manque de justesse technique. Mais pour Adi Hütter comme pour Murat Yakin, les plus l’emportent sur les moins Avec sa puissance, il demeure essentiel. Son remplacement à la 65e par le Danois Mika Biereth ne fut, ainsi, pas une mesure très heureuse.
Ardon Jashari étincelant
Ardon Jashari a, quant à lui, livré l’une des plus belles performances d’une carrière qui s’annonce magnifique. Le Lucernois de 22 ans a été l’un des grands artisans de la qualification du FC Bruges face à l’Atlanta. Victorieux 1-0 à l’aller, les Belges se sont imposés 3-1 à Bergame. Ardon Jashiri a été à l’origine des deux premiers buts de son équipe inscrits par Chemsdine Talbi, un ballon récupéré pour le 1-0 avant un déboulé sur le flanc gauche pour le 2-0.
Enfin à Munich, le Bayern a vraiment tremblé pour assurer sa qualification. Sans un but d’Alphonso Davies pour le 1-1 de la... 94e, les Bavarois auraient dû livrer des prolongations de tous les dangers. Battu 1-0 à domicile, le Celtic avait, contre toute attente, remis les pendules à l’heure grâce au but de Nicolas Kühn à la 63e. Cette rencontre rappelle que le Bayern, malgré sa position de leader en Bundesliga, n'est plus vraiment une équipe qui fait très peur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Quatre-vingt-cinq pour cent des accidents de sports de neige mortels ont lieu sur des pistes non sécurisées contre les avalanches. La moitié des décès concerne des randonneurs à ski, selon les chiffres du BPA publiés mardi.
Plus d'un quart des victimes pratiquent le hors-piste (ski ou snowboard) à proximité des descentes sécurisées. Les amateurs de raquettes à neige hors des sentiers balisés en rose représentent 6% des décès.
Quinze pour cent sont décédés sur les descentes sécurisées des domaines skiables. Le Bureau de prévention des accidents (BPA) a publié ces chiffres sur la base de la moyenne des tués entre 2014 et 2023. En dix ans, 34 personnes en moyenne sont mortes chaque année en pratiquant des sports de neige en Suisse.
Le risque d'avalanche
La moitié des accidents mortels sont dus à des avalanches, poursuit le BPA. Il est en effet extrêmement difficile d'évaluer correctement le danger d'avalanches, car il dépend de nombreux facteurs: conditions d'enneigement, structure du manteau neigeux, inclinaison et exposition de la pente, vent, température.
Le BPA recommande de se faire accompagner par une personne ayant de très bonnes connaissances sur les avalanches ou de suivre un cours. Il est important de préparer soigneusement chaque sortie hors des pistes et de toujours se munir de l'équipement de secours: détecteur de victimes d'avalanche (DVA), sonde et pelle. Le sac airbag constitue une sécurité supplémentaire.
Le BPA recommande de choisir l'itinéraire avec prudence et de faire preuve de vigilance et d'anticipation une fois en chemin. Selon l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF), neuf personnes sur dix ensevelies dans une avalanche ont déclenché elles-mêmes la coulée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Leader de la National League, le Lausanne HC a frappé fort sur le marché des transferts. Les Vaudois ont engagé l’attaquant du CP Berne Dominik Kahun.
L’attaquant germano-tchèque de 29 ans a résilié son contrat avec le CP Berne qui courait jusqu’au printemps 2027 pour s’engager avec le LHC jusqu’au terme justement de la saison 2026/2027. Dominik Kahun a disputé 152 rencontres de National League depuis son arrivée à Berne en 2021. Il a comptabilisé un total de 134 points (43 buts/91 assists).
"Nous pensons que Dominik Kahun sera un renfort de poids pour les échéances à venir", se félicite le directeur sportif du LHC John Fust. Dominik Kahun débutera sous ses nouvelles couleurs ce vendredi lors de la réception de Lugano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats