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la journée finit bien

Les conseils pour une randonnée réussie cet été

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Les Suisses aiment faire de la randonnée (archives) (© KEYSTONE/SIMON MEIER)

Les randonnées en plein air font toujours plus d'adeptes: près de trois personnes sur cinq s'y adonnent régulièrement. Ces sorties ne sont cependant pas sans danger: chaque année en moyenne 37'000 personnes se blessent et 42 autres perdent la vie lors d'une randonnée. Afin d'éviter le drame, le Bureau de prévention des accidents rappellent quelques évidences.

L'une des principales causes d'accident est la surestimation de ses capacités, avertit mardi le Bureau de prévention des accidents (bpa). Celui-ci lance une campagne et un test en ligne, permettant à chaque adepte de la marche d'évaluer la sûreté de ses pas et son état de forme physique.

Selon divers sondages effectuées par le bpa, 26 % des personnes interrogées au moment où elles marchaient sur un chemin de randonnée de montagne ont déclaré n'être que moyennement préparées, voire pas du tout. Et 18 % ont déclaré qu'elles n'avaient pas le pied particulièrement sûr.

Près de la moitié de la population ne connaît par ailleurs pas la signification des bandes blanc-rouge-blanc signalisant les chemins de montagne. Ceux-ci nécessitent d'être "en forme, avec le pied sûr et ne pas souffrir de vertige", souligne le bpa.

La campagne, menée avec l'association Suisse Rando se centre ainsi sur ces panneaux, invitant les randonneuses et randonneurs à vérifier l'heure ou la voie de départ et si l'itinéraire correspond à leurs capacités.

En Suisse, 58% de la population parcourt les chemins de randonnée helvétiques durant une vingtaine de jours par année, indique le bpa. La tendance est à la hausse et s'accompagne d'une augmentation du nombre d'accidents.

Sur les quelque 37'000 personnes victimes d'un accident en randonnée chaque année, 5000 subissent des blessures moyennement graves à graves et 42 décèdent.

Avec ATS

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Expositions et spectacles

Une soirée théâtrale avec "Les Amazones" au profit du Centre Otium

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© Théatre de l'espérance

Le rire sera à l'honneur ce mercredi soir au Théâtre de l'Espérance avec une représentation supplémentaire de la comédie "Les Amazones", avec notamment Véronique Mattana. Cette soirée ne sera pas comme les autres, car dédiée à une noble cause: soutenir le Centre Otium, qui aide celles et ceux qui luttent de près ou de loin contre le cancer. Catherine Fouquet, directrice adjointe des centres Otium, était mon invitée.

 

 

Alors que les représentations battent leur plein, l'excitation est palpable autour de la date du 1er mai. Mais au-delà du divertissement, c'est une démarche de solidarité qui anime cette soirée théâtrale. "C'est un magnifique cadeau qu'ils nous font ce soir-là", confie Catherine Fouquet, évoquant la générosité du Théâtre de l'Espérance.

Le Centre Otium, bien connu pour son approche à 360 degrés, offre quotidiennement un soutien aux personnes touchées par le cancer, ainsi qu'à leur entourage. "On accueille chaque jour des hommes, des femmes, des jeunes qui sont touchés de près ou de loin par le cancer", explique Mme Fouquet. Elle souligne l'importance de "continuer à s'ouvrir à la vie de tous les jours et notamment à profiter des bons moments, comme par exemple, aller au théâtre".

Et de bons moments, il y en aura. La pièce "Les Amazones" raconte l'histoire de trois femmes qui, déçues par leur vie amoureuse, décident de vivre ensemble, déclenchant une série de situations aussi comiques qu'inattendues. "Ce n'est pas une pièce qui parle de la maladie, ça n'a rien à voir", précise la directrice adjointe, rappelant le caractère léger et divertissant de la soirée.

Financé uniquement par des dons, le Centre Otium offre une gamme étendue de thérapies complémentaires, allant de l'atelier maquillage à la méditation, en passant par l'auto-hypnose, le yoga du rire et la nutrition. "Il faut pouvoir s'adapter à ce public assez multiple", insiste Catherieque Fouquet. Elle ajoute que "les gens apprennent à se reconnecter à ce qui leur fait vraiment du bien", dans un environnement où l'expression des émotions est encouragée.

Quant au financement du Centre, Catherine Fouquet rassure: "Les personnes qui viennent au Centre Otium vont pouvoir accéder à des rendez-vous individuels qui sont payants. Elle va se faire ensuite rembourser par son assurance de base ou sa complémentaire". Elle précise également que des cours collectifs sont offerts gratuitement, assurant ainsi l'accessibilité à tous.

La soirée s'annonce donc sous le signe de la générosité et de la joie. Avec un tarif spécial de 20 francs et une coupette offerte, le public est invité à rire tout en contribuant à une cause essentielle. Car, comme le rappelle Catherine Fouquet, "ce qui est important, c'est de vivre et de ressentir les émotions et de leur laisser libre cours".

Une soirée à ne pas manquer, pour le plaisir du théâtre et le soutien d'une mission qui touche chacun de nous, de près ou de loin.

Avec IA

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Expositions et spectacles

Un musée romand fait (re)découvrir 300 oeuvres en ligne

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Une personne observe l'oeuvre "Mere et enfant, 1914" du peintre Suisse Ferdinand Hodler, désormais aussi en ligne (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

 

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Du maïs pour lutter contre l'arsenic dans les sols

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Quelques épis de maïs (Pexels, Livier Garcia)

Le maïs est capable de se défendre contre l'arsenic, une substance toxique. Ses racines libèrent une sorte d'antidote dans le sol, comme le montrent des chercheurs suisses dans la revue américaine PNAS. Ainsi, la plante absorbe non seulement moins d'arsenic, mais détoxifie également le sol.

 

Cette découverte pourrait permettre de cultiver des plants de maïs qui absorbent particulièrement peu d'arsenic, a indiqué mardi l'Université de Bâle dans un communiqué.

L'arsenic est un semi-métal toxique. Une trop forte exposition est cancérigène et peut entraîner des troubles neurologiques. La substance est naturellement présente dans de nombreux sols et eaux. D'autres sont pollués par l'exploitation minière ou l'agriculture, qui utilisait autrefois l'arsenic comme insecticide.

Des pays comme le Bangladesh, le Vietnam et la Chine sont particulièrement touchés. Mais il existe également en Suisse quelques points chauds où l'arsenic est naturellement présent en concentrations supérieures à la moyenne, par exemple dans les sols de Liesberg (BL).

Par les racines

Les plantes confondent l'arsenic avec le phosphore, un nutriment important. Comme les deux substances se comportent chimiquement de manière similaire, l'arsenic est absorbé par les canaux de transport du phosphore via les racines.

Dans leur étude, les scientifiques emmenés par Klaus Schläppi, de l'Université de Bâle, et Matthias Erb, de l'Université de Berne, montrent que le maïs se défend contre l'arsenic grâce à des benzoxazinoïdes. Les plants libèrent cette substance dans le sol par leurs racines.

"Des indices laissaient penser que le maïs absorbait moins d'arsenic que d'autres espèces végétales", indique Klaus Schläppi, cité dans le communiqué. Pour découvrir pourquoi, les scientifiques ont planté des variétés de maïs sauvages et des plants de maïs présentant un défaut génétique empêchant la production de benzoxazinoïdes sur des sols contenant ou non de l'arsenic.

L'antidote tient longtemps

Il s'est avéré que le maïs de type sauvage poussait nettement mieux sur les sols contenant de l'arsenic que le maïs qui ne sécrétait pas l'antidote. De plus, l'effet protecteur de l'antidote libéré par les plantes de maïs a duré longtemps: même une deuxième génération de maïs a profité de l'antidote libéré par la première.

Selon les auteurs, le fonctionnement exact de ce mécanisme de défense n'est pas encore entièrement élucidé. Ils supposent que les benzoxazinoïdes transforment l'arsenic toxique de telle sorte qu'il ne puisse plus être absorbé par les racines.

Avec Keystone-ATS

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Journée mondiale du livre: Que lit-on à 20 ans?

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Archives (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Par Viviane Bisson, stagiaire

Depuis plusieurs années, de plus en plus de personnes s’interrogent sur la pratique de lecture des jeunes. Étant moi-même âgée de 20 ans, je peux vous assurer qu’au Québec, la littérature est encore très présente chez les 18 à 25 ans.

Certes, nous ne lisons pas les mêmes livres que les générations passées. Lorsque je regarde ce qui intéresse ma mère, surtout les livres de suspense, ce ne sera pas nécessairement mes premiers choix. Personnellement, je préfère les livres où je peux me mettre à la place des personnages et où je comprends leurs réalités. Lorsque je regarde ce que mes amies lisent également, je me rends compte que ce goût est assez populaire auprès de tous. Contrairement aux livres de fantaisie comme Harry Potter qui reste excessivement en vogue, mais qui a un public cible plus restreint. J’ai l’impression que nous sommes une génération plus ouverte d’esprit, nous aimons dédramatiser les tabous passés. Des sujets crus par exemple la dépression ou les agressions vont nous intriguer et nous intéresser, pour la grande majorité.

Développement personnel

Un autre style littéraire que nous retrouvons de plus en plus dans les étagères de librairie, ce sont les livres de développement personnel, et ce depuis la pandémie. Encore une fois, ce sont des sujets du quotidien qui sont abordés. Les lecteurs de ce type de livre vont utiliser ça pour faire une véritable introspection. Ça leur permet d’être sur la bonne voie pour reprendre confiance en soi ou s’épanouir dans une carrière ou sentimentale.

Ce virage nous pouvons le voir dans divers médias, comme les réseaux sociaux. De plus en plus de podcasts parlent de développement personnel. Ce qui est intéressant, car la vision d’une personne va nous apporter une réflexion profonde, qu’on soit d’accord ou pas avec le discours initial. Il y a une certaine tendance à devenir la meilleure version de soi-même qui se développe dans notre société, et ce de manière positive et négative.

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Le jour de la Terre repense notre relation au plastique, aussi à Genève

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© Manon Voland

Ce 22 avril, c'est le jour de la Terre. L'occasion de repenser notre relation au plastique via vos messages.

Vendredi, le Grand Prix du Salon international des inventions de Genève a été décerné à une biologiste omanaise pour un processus qui permet de dégrader les microplastiques présents dans les écosystèmes aquatiques. Cette solution innovante combine biologie et nanotechnologie.

 

Le processus développé par Sumaiya Al Siyabi répond à l’une des principales sources de pollution sur terre, inique vendredi le Salon dans un communiqué. Près de 460 millions de tonnes de plastique sont produites annuellement, dont une part importante termine dans les eaux où elles s’altèrent et deviennent des microplastiques.

La solution présentée par la biologiste d’Oman combine des tapis microbiens et des nanomatériaux, dont l’action conjuguée à la lumière permet de dissoudre, en quelques heures, les microplastiques. Le processus concourt ainsi à rendre l’eau propre et vivable pour la faune, relèvent les organisateurs.

Respectueuse de l’environnement, efficace, économique et surtout applicable à grande échelle, cette invention a convaincu les membres du jury. En effet, Sumaiya Al Siyabi a déjà prévu de l’adapter à des boules qui flotteraient au-dessus des microplastiques pour les capturer et les éliminer.

De multiples prix

Parmi les autres prix distribués, figure le prix du public qui récompense une invention appelée FREE2GO, soit un coffre-fort de plage 3 en 1. Cet objet sert de coffre-fort, mais aussi de pied de parasol et de table d'appoint. De quoi laisser ses affaires sur la plage sans surveillance et sans risque.

Il y a aussi un cathéter à ballonnet à micro-aiguilles, un lidar quantique optique à détection mutiparamétrique atmosphérique ou encore une technologie de récupération du phosphore des eaux usées municipales en vue de l'utilisation du phosphate de fer dans les batteries. Soit une trentaine de prix au total.

Pour cette 49e édition du Salon international des inventions, qui se termine dimanche, plus d'un millier d'inventions dans différents domaines sont exposées. Ouverte au grand public, la manifestation permet aux professionnels d'obtenir des licences, d'acheter des brevets ou de conclure des contrats de fabrication.

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