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Le CC3C Genève veut mettre fin à une "série noire"

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Le CC3C Genève vise l'or dans le Mondial de Schaffhouse (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Cela fait plus de 30 ans qu'une équipe de Suisse masculine de curling n'a plus décroché l'or mondial.

Le CC3C Genève a l'occasion de mettre fin à cette disette à Schaffhouse, où débute samedi le championnat du monde.

Avec trois médailles obtenues lors des trois derniers grands championnats (argent au championnat d'Europe 2022, bronze au championnats d'Europe et du monde en 2023), l'équipe genevoise a montré qu'elle faisait partie des meilleures formations du globe. Les départs à la retraite de Peter de Cruz et Valentin Tanner après les JO de Pékin en 2022 ont été bien compensés.

Benoît Schwarz, Sven Michel et Pablo Lachat (remplaçant jusqu'alors) ont été rejoints par le skip Yannick Schwaller, venu de l'équipe rivale de Berne Zähringer. "Pour être compétitif, il ne suffit pas d'être trois potes et d'avoir envie de jouer. Nous avions envie de former l'équipe la plus compétitive possible pour gagner des titres", explique Benoît Schwarz à Keystone-ATS.

Le Genevois de 32 ans s'attendait à ce que les résultats arrivent rapidement. "Yannick est un excellent joueur, cela a facilité la transition. Mais j'ai joué pendant 14 ans avec Peter et Valentin, alors forcément, même après deux ans avec ce nouveau quatuor, nous devons encore apprendre des choses."

A la recherche de la "semaine parfaite"

Au dernier Mondial d'Ottawa, le CC3C Genève avait survolé le round robin (11 victoires, 1 défaite) mais perdu en demi-finale face au Canada, avant de cueillir le bronze face aux Italiens. "Cela nous a donné beaucoup de confiance, nous avons gagné cette médaille avec la manière, malgré cette défaite en demi-finale", affirme Benoît Schwarz.

Le numéro 4 - il lance les deux dernières pierres à chaque end - estime que son équipe est capable d'apporter à la Suisse une première médaille d'or depuis 1993. "C'est vrai qu'il y a eu une série noire chez les hommes, au contraire des femmes (huit titres entre 2012 et 2023), et il serait temps pour le curling masculin suisse d'avoir la semaine parfaite. Nous avons les mains pour y parvenir, nous verrons si nous sommes suffisamment forts dans la tête", lâche-t-il.

Un "véritable engouement"

Face à Benoît Schwarz et ses coéquipiers se dressent plusieurs autres favoris: l'Ecosse, qui a remporté les trois derniers Euros et le dernier Mondial, la Suède, quatre fois championne du monde entre 2018 et 2022, le Canada et les Italiens, numéros 1 mondiaux.

"Le haut de la pyramide est très dense et ces derniers temps, c'est un peu qui a la meilleure semaine qui l'emporte. Les demi-finales et les finales pour les médailles seront sans aucun doute des super matches à suivre pour le public", prédit Benoît Schwarz.

Un public sur lequel le CC3C Genève pourra compter dans sa quête de l'or mondial. "C'est absolument génial de pouvoir accueillir cette compétition", lance le Genevois. "Lors de nos entraînements dans les différents curling clubs du pays ces derniers temps, nous sentons un véritable engouement. Nous allons nous souvenir longtemps de cette semaine."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

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Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Paris clôt son été olympique

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Paris a clos son été olympique dimanche soir (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques, la flamme s'étant éteinte peu avant 22h.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Trois changements dans l'équipe de Suisse

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Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin a apporté trois changements pour affronter l’Espagne ce soir par rapport à l’équipe battue 2-0 au Danemark. La titularisation de Zeki Admouni est le choix fort arrêté par le sélectionneur.

Le nouveau joueur de Benfica sera aligné en attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas. Les deux autres entrants sont Gregoiry Wüthrich et Denis Zakaria. Le Bernois et le Genevois remplacent Nico Elvedi et Granit Xhaka, qui ont tous les deux vu rouge jeudi à Copenhague.

Introduit à quatre reprises à l’Euro, Zeki Amdouni prend la place de Fabian Rieder. Dans sa ville le Genevois bénéficie ce soir d’une occasion en or pour reprendre la main en sélection.

Enfin, Embolo honorera sa 70e sélection ce soir, Vargas sa 50e.

La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir contre l’Espagne : Kobel ; Wüthrich, Akanji, Rodriguez ; Widmer, Freuler, Zakaria, Aebischer : Amdouni, Embolo, Vargas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: les Helvètes défient l'Espagne

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Murat Yakin, en blanc, et Denis Zakaria, en rouge (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Battus au Danemark (0-2) jeudi, les joueurs de Murat Yakin doivent se racheter devant leur public face à l'Espagne dimanche soir (20h45) à la Praille. Plus facile à dire qu'à faire.

L’Equipe de Suisse défie l’Espagne dimanche soir (20h45) à Genève. Battus au Danemark, les Helvètes doivent une revanche à leurs supporters. Mais leurs adversaires ibériques seront très difficiles à battre, eux qui ont remporté les trois dernières grandes compétitions : Ligue des Nations, Euro et Jeux Olympiques. Comment contrer cette armada offensive?

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

L'ancien Servettien a vécu une période difficile la saison dernière avec une blessure peu avant l’Euro. Comment a-t-il vécu cet Euro ? Et est-ce que ce match contre l’Espagne représente une nouveau départ pour lui...

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

Sachez encore que Denis Zakaria sera, sans surprise, titulaire en lieu et de place de Granit Xhaka, suspendu. Le Bâlois qui est d’ailleurs présent avec l’équipe nationale dans la ville du bout du Lac.

Par ailleurs, c’est Manuel Akanji qui portera le brassard de capitaine. Enfin, on jouera à guichets fermés ; un peu plus de 26266 personnes prendront place dimanche soir (20h45) au Stade de Praille.

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Sport

Kopecky sacrée devant sa rivale Vollering

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Lotte Kopecky (au centre) a remporté le TdR Féminin, devant Demi Vollering (à gauche) et Gaia Realini (à droite) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lotte Kopecky a remporté dimanche à Morges le Tour de Romandie Féminin. La Belge ddevance de seulement deux secondes sa rivale et coéquipière de la Team SD Worx, la Néerlandaise Demi Vollering.

Dans l'ultime étape, une boucle de 143 km autour de Morges, remportée au sprint par la Néerlandaise Riejanne Markus, le classement défini par les résultats de la veille n'a pas bougé, malgré plusieurs rebondissements au cours de la journée.

En embuscade à seulement deux secondes de sa partenaire d'écurie, Vollering n'a pas été en mesure de déloger la championne du monde en titre de la première place. La gagnante de la Boucle romande 2023 a même été prise dans une chute, apparemment sans gravité, dans l'emballage final.

Si Vollering a été reclassée dans le même temps que Kopecky (28 ans), cette dernière a profité de la bonification de sa 3e place pour reprendre 4 secondes d'avance sur sa rivale au classement général final.

La Zurichoise Noemi Rüegg a pour sa part terminé cette troisième et dernière étape dans la roue du maillot jaune, à une belle quatrième place. Au général, elle termine 17e et meilleure Suissesse, devant la Genevoise Elise Chabbey, 26e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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