Pour son premier match de 2023, le GSHC se déplaçait mardi à Davos avec plusieurs joueurs absents. Au terme d'un match plaisant, les Grenat ramènent un point des montagnes grisonnes, défaite 4-3 après tirs au but.
Quel Genève-Servette allait se présenter sur la glace grisonne en ce début d'année 2023. Le GSHC conquérant du début de saison ou le GSHC plus hésitant et en quête de sérénité de la fin d'année ? La réponse ne sera pas donnée mardi. Avec plusieurs joueurs absents, dont des cadres, les Grenat ont fait avec les moyens à disposition face à Davos. Des lignes remaniées
Pour donner une liste exhaustive des absents: Hartikainen, Smirnovs, Jacquemet, Völlmin, Auvitu (la nouvelle recrue du GSHC), Vatanen et même Jan Cadieux n'étaient pas du voyage dans les Grisons soit pour une blessure (Hartikainen, Smirnovs, Jacquemet, Völlmin, Vatanen), soit pour une maladie (Auvitu et Cadieux).
Match débridé
Le match commença de la plus belle des facons avec l'ouverture du score tombée après 13 secondes pour le GSHC grâce à Daniel Winnik parfaitement servi par Valtteri Filppula. Mais dans un premier tiers débridé plus assimilé à la Coupe Spengler - terminée 4 jours plus tôt dans la même patinoire de Davos - qu'au championnat suisse, c'est Davos qui égalisa avec un homme de plus sur la glace.
Le début du deuxième tiers fut, comme au premier, en faveur des Servettiens. Dominants et vaillants, les Genevois n'ont toutefois jamais réussi à faire trembler les filets davosiens. C'est à l'inverse le HCD qui put prendre l'avantage sur une contre-attaque conclue grâce à un rebond exploité par Julian Schmutz.
Aeschlimann impérial
La tendance s'inversa nettement, les Grisons semblant prendre l'ascendant physique et mental. Mais c'est encore une fois l'équipe dominée qui fit la différence grâce à Vincent Praplan exploitant un caviar de Valtteri Filppula. Quelques instant plus tard, c'est Marco Miranda qui donna une longueur d'avance aux hommes de Rikard Franzen (head coach en l'absence de Jan Cadieux), bien placé devant les buts grisons.
Le rythme des 40 minutes semblait trop beau pour durer, confirmation avec un troisième tiers toujours plaisant à suivre mais beaucoup plus brouillon. A l'image de l'égalisation grisonne tombée au terme d'une situation née d'un rebond capricieux contre la bande. La suite de la rencontre n'amena rien. Ce sont les tirs au but qui permit à Davos de s'imposer, un succès qui ne souffre d'aucune discussion mais le point obtenu par Genève n'est pas démérité non plus.
A noter la performance XXL de Sandro Aeschlimann dans les buts grisons qui a su dégouter à plusieurs reprises les joueurs genevois.