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Sport

Hockey sur glace: Mayer dans les cages, un choix logique pour les Aigles

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Malgré les récentes très bonnes prestations de Remo Giovannini, Robert Mayer a repris sa place dans les cages des Grenats.

Le choix avait pu surprendre samedi soir: après trois bons matchs (et trois victoires pour Genève-Servette), Remo Giovannini a repris place sur le banc à Bienne. Le coach genevois Craig Woodcroft avait en effet pris le parti d'aligner à nouveau son titulaire habituel Robert Mayer dans les cages. Pas forcément décisif, l'international suisse n'a rien pu faire pour éviter la débâcle des Aigles, défaits sept buts à trois après cinq succès consécutifs.

De quoi poser la question: était-il légitime de changer une équipe et un gardien qui gagnent ? Pour le responsable des portiers servettiens Sébastien Beaulieu, cela ne fait pas de doute.

Sébastien BeaulieuEntraîneur des gardiens de Genève-Servette

 

Reste que cela ne doit pas faire oublier les bonnes prestations de Giovannini, entré à la mi-match samedi soir. Numéro quatre dans la hiérarchie, prêté par Bordeaux en cours de saison, le Davosien de 26 ans a profité de l'hécatombe au poste de gardien pour se faire une petite place. Et il n'a déçu personne, surtout pas son mentor.

Sébastien BeaulieuEntraîneur des gardiens de Genève-Servette

 

Il n'empêche, le numéro un reste et restera Robert Mayer. Il devrait être à nouveau le titulaire dans les cages servettiennes ce soir. Genève-Servette reçoit Bienne à la Patinoire des Vernets, coup d'envoi à 19h45.

 

Valentin Schnorhk

Photo: © Romain Gimblett.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: un onze helvétique à reconstruire

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Breel Embolo, en rouge et grenat, est déséquilibré par Robin Le Normand, n° 3, qui va être expulsé pour faute de dernier recours (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Solide lors de l'Euro, l'Equipe de Suisse paraît beaucoup plus fragile aujourd'hui après ses deux défaites (1-4) face à l'Espagne et (0-2) au Danemark lors des deux premières journées de la Ligue des Nations.

En manque de réussite, en proie également à de gros problèmes défensifs, l’Equipe de Suisse s'est nettement inclinée (1-4) face à l’Espagne. Les Helvètes ont pourtant joué plus d’une heure à onze contre dix, mais ils ne sont pas parvenus à égaliser. Si les circonstances ont été défavorables avec notamment un but accordé aux espagnols sans qu’on ne sache réellement si le ballon avait franchi la ligne, puis, un but annulé suite à l’intervention de la VAR pour une faute de main préalable, la vitesse d'exécution et la finesse des champions d'Europe ont vite fait de creuser un écart difficile à rattraper.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

On peut se demander s'il n'y aurait pas eu la possibilité de mettre plus de rythme en seconde mi-temps pour accélérer le jeu afin d'avoir plus de chances d'obtenir l'égalisation.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Le défenseur genevois a vécu une soirée intense au niveau des émotions, lui qui a cru avoir égaliser après avoir appris au dernier moment qu'il allait jouer, Silvan Widmer s'étant blessé à l'échauffement.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Reste une série d'interrogations. L'Equipe de Suisse était à un cheveu d'une qualification historique pour les demi-finales de l’Euro, surtout si on songe au corner directement botté par Xherdan Shaqiri sur la barre transversale des buts anglais. Aujourd'hui, les joueurs au maillot rouge à croix blanche se retrouvent derniers du groupe 4 sans le moindre point en deux matches avec six buts encaissés et un seul marqué.

Comment expliquer que la sélection helvétique, si solide en Allemagne, soit devenue si fragile quelques mois plus tard ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

Au vu de ces résultats, faut-il s’inquiéter pour la sélection helvétique ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

 

En conclusion, le coach national Murat Yakin et l'encadrement de l'équipe nationale ont du pain sur la planche. Remplacer les trois joueurs qui ont pris leur retraite ne se fait pas du jour au lendemain. Le chantier est immense. Le directeur des équipes nationales Pierluigi ne s'est pas présenté à nos micros pas plus que Denis Zakaria, ni Zeki Amdouni. Problèmes d'agenda, manque de temps? Sans doute. Le fait que le match se joue à 20h45 un dimanche soir n'aide pas non plus.

Un scenario inattendu

Le scenario de la partie - totalement inattendu - a peut-être déstabilisé le onze helvétique. Les Ibériques étant en infériorité numérique, ils ont délibérément laissé la possession du ballon aux Helvètes. Paradoxalement, c'est surtout en première mi-temps que ces derniers ont le plus mis leurs adversaires sous pression. En seconde période, leur domination territoriale est devenue de plus en plus stérile au fil des minutes.

Zeki Amdouni en évidence

Un seul attaquant a tiré son épingle du jeu : Amdouni. Le buteur genevois a non seulement le seul à faire trembler les filets, il a également expédié un coup-franc sur la barre transversale des quarante-cinq premières minutes. Après le thé, il s'est procuré plusieurs balles d'égalisation. Un contraste saisissant avec Embolo qui s'est progressivement éteint à mesure que le match avançait. Zakaria n'a pas eu l'emprise sur le jeu escompté. Les deux Valaisans entrés en cours de jeu Joël Monteiro et Vincent Sierro n'ont pas réellement pesé sur la défense adverse. De là à dire que l'Equipe de Suisse a déçu, il y a un pas qu'on ne franchira pas ici.

L'Espagne marche sur l'eau

L'Espagne marche sur l'eau depuis plusieurs mois: gagner coup sur coup la Ligue des Nations, l'Euro et le tournoi olympique est un évènement unique dans l'Histoire du ballon rond. Il faudra donc attendre de rencontrer des adversaires plus abordables pour mesurer le potentiel réelle de cette Equipe de Suisse. Circonstances défavorables ou pas, dimanche soir la marche était trop haute.

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Genève

Le BMX fait sa rentrée à Genève

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Le BMX fait sa rentrée à Genève

Le sport avec du BMX, l’une des disciplines phares des Jeux Olympiques de Paris. Y a t-il un engouement post-JO? 

La rentrée, c’est l'occasion de se mettre à de nouveaux sports.

Pourquoi ne pas essayer le BMX? La discipline a été très médiatisée cet été grâce aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Alors y a t-il un afflux de nouveaux pratiquants?

Reportage au centre sportif du Bout du Monde au Bicross Club Genève:

ReportageLe BMX fait sa rentrée à Genève

Le Bicross Club Genève compte plus de 200 licenciés, enfants et adultes, loisirs et compétiteurs.

Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, il y a une course, la 3e manche du challenge genevois ce mercredi 11 septembre.

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Sport

"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"

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Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.

"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."

Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."

"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

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Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Paris clôt son été olympique

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Paris a clos son été olympique dimanche soir (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques, la flamme s'étant éteinte peu avant 22h.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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