Les travaux pour la construction de la dernière partie du site de la gare des Eaux-Vives à Genève vont débuter le 20 juin. Les nouveaux bâtiments comprendront notamment des logements, et surtout un complexe sportif dont une piscine et une salle d'escalade et un centre socio-culturel. Durée des travaux: 3 ans et demi.
La première phase des travaux, qui s'étendra jusqu'au printemps prochain, sera consacrée aux terrassements, à la dépollution des terres et aux travaux spéciaux, indique lundi la Ville de Genève. Il s'agit de préparer un terrain de plus de dix mille mètres carrés.
110 millions de travaux
Ce projet de la Municipalité a obtenu un crédit de près de cent-dix millions de francs, voté en mai 2021 par le Conseil municipal. Il comportera des logements et des équipements publics. Le bâtiment comptera onze niveaux avec une emprise au sol de 205 mètres sur 35.
Complexe sportif sur 3 étages
Un nouveau complexe sportif sur trois niveaux verra le jour. Il intégrera une piscine couverte de 25 mètres, une salle omnisports et une salle d’escalade. "C'est une construction historique à Genève, car c'est la première fois qu'on aménage un centre sportif en plein centre-ville", précise la magistrate en charge des sports, Marie Barbey-Chappuis, citée dans le communiqué.
Reste à savoir quelle est utilité de construire cette nouvelle infrastructure.
Marie Barney-Chappuis
Conseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barney-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barney-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Les infrastructures du canton sont saturées et vieillissantes. La nécessité d’en construire de nouvelles se fait donc sentir en particulier pour les piscines. Ecoutez Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative de la Ville de Genève, en charge des sports.
Marie Barney-Chappuis
Conseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barney-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barney-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Genève manque de piscines; en construire une nouvelle devient urgent (KEYSTONE/Patrick B. Kraemer).
Afin de répondre aux besoins de la population de ce quartier en mutation, un centre socio-culturel de plus de mille mètres carrés. Il offrira un grand foyer, un espace dédié à la jeunesse avec notamment des salles de musique et un espace pour les habitants et les associations, comprenant cinq salles polyvalentes, ainsi qu'un espace de vie enfantine de 108 places.
Vélostation de 500 places
Le programme prévoit également un important commerce d’alimentation ouvert sur la galerie commerciale de la gare des Eaux-Vives, une vélostation de cinq cents places, un dépôt pour la voirie, un abri de protection civile et un parking de 226 places. Des centrales solaires photovoltaïques seront installées sur les toits.
Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement par la rédaction. Source : ats
Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.
Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.
Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.
En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis.
Un feu d’appartement à Genève.
Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé.
Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.
Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.
C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.
Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?
Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.
Reportage lors d'un entraînement:
Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).
Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.
A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire.
Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.
Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.
L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."
Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.
Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.
Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.
Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.
Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.
Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.
Projet de loi
Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".
Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.