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Franz Beckenbauer "Le Kaiser" est mort

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Franz Beckenbauer. en Mai 2016.(KEYSTONE/DPA/Andreas Gebert)

Figure légendaire du football mondial pendant plus d'un demi-siècle comme joueur, entraîneur et dirigeant, Franz Beckenbauer est décédé dimanche à l'âge de 78 ans, a annoncé lundi la fédération allemande (DFB). L'Allemagne et la Bavière sont orphelines de leur "Kaiser".

"Franz Beckenbauer était définitivement le plus grand footballeur allemand de tous les temps, et par-dessus tout un homme formidable, que j'ai appris à connaître", a déclaré dans un communiqué Hans-Joachim Watzke, vice-président de la DFB.

Depuis plusieurs années, Beckenbauer s'était retiré à Salzbourg, ville autrichienne voisine de sa Bavière natale. Fatigué par la maladie, il avait progressivement réduit ses apparitions publiques.

Pour ses 75 ans à la fin de l'été 2020 en pleine pandémie de Covid-19, Beckenbauer avait évoqué la mort, et sa propre disparition, dans un documentaire de la télévision publique allemande ARD.

"La question est là: +Quand arrive ce moment où l'on disparait dans une autre sphère?+. Ou quelque part d'autre et on ne sait pas exactement où. Le monde est assez grand, il y a suffisamment de cachettes où l'on peut atterrir. Mais cette incertitude me préoccupe".

Début janvier 2023, le "Kaiser" avait dû renoncer à se rendre au Brésil pour les obsèques du "Roi" Pelé, avec qui il avait disputé une saison sous le maillot du Cosmos de New York. En août de la même année, il avait manqué le traditionnel rassemblement annuel des champions du monde allemands de 1990.

Le Bayern en fil rouge

A chaque fois, c'était pour des raisons de santé qu'il avait été contraint de décliner les invitations. Opéré à plusieurs reprises pour des pontages coronariens, il avait perdu la vue de l'oeil droit il y a quelques mois.

La dernière fois qu'il est apparu à l'Allianz Arena pour y voir un match de "son" Bayern Munich, c'était à la fin août 2022 pour un match de championnat contre le Borussia Mönchengladbach. Quelques semaines plus tôt, il avait fait un détour dans le nord de la Bavière à Herzogenaurach, pour soutenir les joueuses allemandes en pleine préparation pour l'Euro 2022.

Enfant de l'Après-guerre - il est né en septembre 1945 - dans le quartier ouvrier de Giesing dans le sud de Munich, Beckenbauer a appris à jouer au foot dans le club local du SC 1906 Munich avant de se tourner vers le Bayern, après s'être refusé au rival munichois de 1860.

Le Bayern aura été le fil rouge de sa carrière, plus de cinq décennies dans le monde du football au cours desquelles il aura vécu trois vies, une première de joueur dans les années 1960 et 1970, une deuxième d'entraîneur dans la seconde moitié des années 1980, et une dernière de dirigeant dans les années 1990 et 2000, couronnées de succès et conclues sur des soupçons de corruption.

Image un temps écornée

Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1974, 1975, et 1976 avec le Bayern, champion d'Europe en 1972 et du monde en 1974 avec la Mannschaft, Ballon d'Or en 1972 et 1976 (une rareté pour un défenseur), Beckenbauer a remporté tous les trophées possibles pour un joueur.

Mais il a aussi construit sa légende sur des revers, comme cette demi-finale du Mondial 1970 perdue contre l'Italie, restée comme le "match du siècle", qu'il finit le bras en écharpe après s'être cassé la clavicule droite.

Sur le banc d'entraîneur, il a aussi connu la gloire d'un titre de champion du monde en 1990, et des moments plus difficiles comme son éphémère passage à l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie.

Sa carrière de dirigeant débuta très logiquement au Bayern, en occupant l'un des trois sièges de la direction pendant près de deux décennies. Le "conte de fées" de l'été 2006 avec le Mondial dont il décroche l'organisation pour l'Allemagne sera son point d'orgue, grand manitou de l'événement planétaire, côtoyant les dirigeants du monde. Mais une dizaine d'années plus tard, son image sera un temps écornée par des soupçons de corruption pour obtenir l'organisation, accusations qu'il a toujours niées.

Chroniqueur pendant 34 ans dans le quotidien populaire Bild jusqu'en 2016, star des plateaux télé et des spots publicitaires pendant et après sa carrière, le "Kaiser" Franz se sera invité dans le quotidien des Allemands pendant un demi-siècle et laisse un vide béant.

Un "Kaiser" aux multiples facettes

Champion du monde en tant que joueur (1974) puis sélectionneur (1990), président du Bayern et grand organisateur du Mondial 2006: pendant plus d'un demi-siècle Franz Beckenbauer a rythmé le quotidien des Allemands devenant le "Kaiser" aux multiples facettes de l'Allemagne de l'après-guerre.

C'est une histoire que Franz Beckenbauer, décédé dimanche à l'âge de 78 ans, aimait raconter, une anecdote qui a influencé ses choix futurs. A 12 ans, le gamin du quartier populaire et ouvrier d'Obergiesing, dans le sud de la capitale bavaroise, découvre le foot depuis quelques années au SC 1906 Munich.

A l'été 1958, dans un tournoi de jeunes, il affronte le grand club munichois de 1860, qu'il doit rejoindre plus tard. Il a maille à partir pendant la rencontre avec l'un des joueurs des "Löwen", Gerhard König, qui lui met une gifle.

Après la rencontre, Beckenbauer prévient: il refuse d'aller dans "ce club de bagarreurs" et s'engage fièrement avec le rival, le Bayern. Le début d'une très longue histoire entre le Bayern et le jeune Franz, qui va devenir en quelques années le "Kaiser" (l'empereur) allemand.

Né en septembre 1945 dans les ruines de l'Allemagne d'après-guerre, fils d'un directeur de bureau de poste, Franz Beckenbauer rejoint le Bayern en 1964 alors qu'il n'a pas encore 19 ans, et y passe la majeure partie de sa carrière. Il se crée sur mesure un poste adapté à son talent: libéro, évoluant derrière sa défense mais venant régulièrement faire le surnombre en milieu de terrain, d'où il a marqué la majorité de ses plus beaux buts.

Ce joueur racé et élégant, au port toujours altier, s'est bâti un palmarès exceptionnel: quatre titres de champion et autant de Coupe d'Allemagne, deux Ballons d'Or, trois succès d'affilée en Coupe d'Europe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions.

Le bras en écharpe

Avec la sélection, il a réalisé le doublé Championnat d'Europe (1972) et Coupe du monde (1974). Cerise sur le gâteau, le sacre planétaire a lieu chez lui, dans le stade olympique de Munich, à quelques encablures de sa maison natale.

Plus encore que Gerd Müller ou Sepp Maier, ses coéquipiers au sein de la Nationalmannschaft et du Bayern Munich, Franz Beckenbauer a incarné la puissance du football allemand dans les années 1970.

Une photo est restée dans la légende, symbole de son abnégation: Beckenbauer, le bras droit en écharpe, continuant jusqu'au bout et malgré la douleur d'une clavicule cassée la demi-finale du Mondial 1970 perdue contre l'Italie (4-3 en prolongation), dans ce qui est resté le "Match du siècle".

Il joue ses dernières saisons entre New York et Hambourg, avant de raccrocher en 1983 et d'entamer une carrière d'entraîneur, lui qui affirmait comme joueur qu'il n'en avait pas la moindre intention.

Appelé au chevet de la Mannschaft à l'été 1984 après un Euro en France manqué, il hisse la sélection allemande en finale du Mondial 1986, perdue contre l'Argentine de Maradona, avant de prendre sa revanche quatre ans plus tard, contre cette même Argentine, à Rome.

Beckenbauer s'inscrit ainsi dans la légende, devenant le deuxième homme champion du monde comme joueur et sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo. Le Français Didier Deschamps, qui comme le Kaiser a soulevé le trophée de la Coupe du monde à domicile en 1998, a rejoint ce club très fermé en 2018.

"Sommermärchen" 2006

Peu attiré par le banc d'entraîneur, Franz Beckenbauer rend son tablier de sélectionneur au sommet, et d'entraîneur après un court passage à Marseille. C'est en revanche tout logiquement qu'il prend les rênes de "son" Bayern au début des années 1990, au sein d'un triumvirat aux côtés de Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness. Il double parfois sa casquette de président avec celle d'entraîneur intérimaire à deux reprises, avec succès.

Sollicité de toutes parts, il siège au comité exécutif de la FIFA, et l'Allemagne lui confie la mission d'obtenir l'organisation de la Coupe du monde 2006, qu'il décroche en 2000 lors d'un vote serré aux dépens de l'Afrique du Sud (12 à 11).

Le "Sommermärchen", un conte de fées d'été, de 2006 tourne toutefois une décennie plus tard au cauchemar, lorsque des soupçons de corruption viennent écorner un temps l'image du Kaiser.

"Les Allemands souhaitaient obtenir le Mondial, y compris moi. Et nous étions contents d'avoir un Franz Beckenbauer. Il y a un peu d'hypocrisie, on devrait nous tous s'auto-accuser", a récemment estimé l'ancien ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer (Verts).

Beckenbauer sera également suspendu pendant 90 jours par la FIFA de toute activité dans le football (sanction levée au bout de 14 jours), lui l'ancien vice-président de l'instance entre 2007 et 2011 au moment de l'attribution polémique du Mondial 2022 au Qatar en décembre 2010.

Omniprésent dans les médias et à la télévision, star de la publicité pendant et après sa carrière de joueur, Beckenbauer a vu son image, seulement un temps, écornée par ces soupçons.

Avec Keystone-ATS

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Football

LS: Longue absence pour Custodio

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Olivier Custodio est au repos forcé pour les 2 prochains mois (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne-Sport doit composer sans son capitaine Olivier Custodio.

Le milieu défensif souffre d'une lésion à une cheville. La durée de son indisponibilité est de huit à dix semaines, souligne l'actuel 9e du classement de Super League sur son site internet.

Le Vaudois de 29 ans s'est blessé ce mardi à l'entraînement, précise le LS. Son absence vient s'ajouter à celles de Simone Pafundi et d'Antoine Bernede, qui sont également au repos forcé pour plusieurs semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les Pays-Bas et l'Allemagne dos à dos

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Denzel Dumfries (au centre) égalise pour les Pays-Bas. (© KEYSTONE/EPA/MAURICE VAN STEEN)

Le choc du mardi soir en Ligue des nations n’a offert aucun vainqueur. A Amsterdam, les Pays-Bas et l’Allemagne se sont quittés sur un nul 2-2 au terme d’une partie parfois emballante.

Les deux équipes ont toutes les deux mené au score. Cueillis à froid sur une réussite du joueur de l’AC Milan Tijjani Reijnders, les Allemands ont renversé la situation avant la pause grâce à Deniz Undav et à leur capitaine Joshua Kimmich. Mais Denzel Dumfries devait surgir pour l’égalisation à la 51e minute. Larges vainqueurs respectivement de la Hongrie et de la Bosnie-Herzégovine trois jours plus tôt, les Allemands et les Néerlandais ne doivent plus nourrir de grandes craintes quant à leur qualification pour les quarts de finale.

A Wembley, Harry Kane a honoré de la plus belle des manières sa 100e sélection en équipe d’Angleterre. L’attaquant du Bayern a inscrit en seconde période un doublé pour permettre aux "Three Lions" de battre la Finlande 2-0 dans une rencontre de Ligue B.

Harry Kane a marqué ses 67e et 68e buts pour les "Three Lions". A 31 ans, celui qui a joué pour la première fois en sélection en mars 2015, n’a sans doute pas encore fini de porter l’Angleterre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ligue des champions dames: Servette Chênois face à l'AS Rome

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Servette Chênois devra vaincre l'AS Rome pour accéder à la phase de poules de la Ligue des champions dames (Keystone / Manuel Geisser) .
Servette Chênois devra vaincre l'AS Rome pour accéder à la phase de poules de la Ligue des champions dames.
Le match aller est programmé dans la capitale italienne le mercredi 18 septembre, le match retour en terre genevoise le 25 septembre.

La section féminine de l'AS Rome a décroché le titre national lors de l'exercice 2023/24, et le championnat 2024/25 vient tout juste de démarrer. Le club, qui avait participé à la phase de poules de la C1 la saison passée, compte deux internationales suisses dans ses rangs: la défenseuse Eseosa Aigbogun et l'attaquante Alayah Pilgrim.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: un onze helvétique à reconstruire

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Breel Embolo, en rouge et grenat, est déséquilibré par Robin Le Normand, n° 3, qui va être expulsé pour faute de dernier recours (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Solide lors de l'Euro, l'Equipe de Suisse paraît beaucoup plus fragile aujourd'hui après ses deux défaites (1-4) face à l'Espagne et (0-2) au Danemark lors des deux premières journées de la Ligue des Nations.

En manque de réussite, en proie également à de gros problèmes défensifs, l’Equipe de Suisse s'est nettement inclinée (1-4) face à l’Espagne. Les Helvètes ont pourtant joué plus d’une heure à onze contre dix, mais ils ne sont pas parvenus à égaliser. Si les circonstances ont été défavorables avec notamment un but accordé aux espagnols sans qu’on ne sache réellement si le ballon avait franchi la ligne, puis, un but annulé suite à l’intervention de la VAR pour une faute de main préalable, la vitesse d'exécution et la finesse des champions d'Europe ont vite fait de creuser un écart difficile à rattraper.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

On peut se demander s'il n'y aurait pas eu la possibilité de mettre plus de rythme en seconde mi-temps pour accélérer le jeu afin d'avoir plus de chances d'obtenir l'égalisation.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Le défenseur genevois a vécu une soirée intense au niveau des émotions, lui qui a cru avoir égaliser après avoir appris au dernier moment qu'il allait jouer, Silvan Widmer s'étant blessé à l'échauffement.

Becir OmeragicDéfenseur de l'Equipe de Suisse

Reste une série d'interrogations. L'Equipe de Suisse était à un cheveu d'une qualification historique pour les demi-finales de l’Euro, surtout si on songe au corner directement botté par Xherdan Shaqiri sur la barre transversale des buts anglais. Aujourd'hui, les joueurs au maillot rouge à croix blanche se retrouvent derniers du groupe 4 sans le moindre point en deux matches avec six buts encaissés et un seul marqué.

Comment expliquer que la sélection helvétique, si solide en Allemagne, soit devenue si fragile quelques mois plus tard ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

Au vu de ces résultats, faut-il s’inquiéter pour la sélection helvétique ?

Michel AebischerDemi gauche de l'Equipe de Suisse

 

En conclusion, le coach national Murat Yakin et l'encadrement de l'équipe nationale ont du pain sur la planche. Remplacer les trois joueurs qui ont pris leur retraite ne se fait pas du jour au lendemain. Le chantier est immense. Le directeur des équipes nationales Pierluigi ne s'est pas présenté à nos micros pas plus que Denis Zakaria, ni Zeki Amdouni. Problèmes d'agenda, manque de temps? Sans doute. Le fait que le match se joue à 20h45 un dimanche soir n'aide pas non plus.

Un scenario inattendu

Le scenario de la partie - totalement inattendu - a peut-être déstabilisé le onze helvétique. Les Ibériques étant en infériorité numérique, ils ont délibérément laissé la possession du ballon aux Helvètes. Paradoxalement, c'est surtout en première mi-temps que ces derniers ont le plus mis leurs adversaires sous pression. En seconde période, leur domination territoriale est devenue de plus en plus stérile au fil des minutes.

Zeki Amdouni en évidence

Un seul attaquant a tiré son épingle du jeu : Amdouni. Le buteur genevois a non seulement le seul à faire trembler les filets, il a également expédié un coup-franc sur la barre transversale des quarante-cinq premières minutes. Après le thé, il s'est procuré plusieurs balles d'égalisation. Un contraste saisissant avec Embolo qui s'est progressivement éteint à mesure que le match avançait. Zakaria n'a pas eu l'emprise sur le jeu escompté. Les deux Valaisans entrés en cours de jeu Joël Monteiro et Vincent Sierro n'ont pas réellement pesé sur la défense adverse. De là à dire que l'Equipe de Suisse a déçu, il y a un pas qu'on ne franchira pas ici.

L'Espagne marche sur l'eau

L'Espagne marche sur l'eau depuis plusieurs mois: gagner coup sur coup la Ligue des Nations, l'Euro et le tournoi olympique est un évènement unique dans l'Histoire du ballon rond. Il faudra donc attendre de rencontrer des adversaires plus abordables pour mesurer le potentiel réelle de cette Equipe de Suisse. Circonstances défavorables ou pas, dimanche soir la marche était trop haute.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations: les Helvètes défient l'Espagne

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Murat Yakin, en blanc, et Denis Zakaria, en rouge (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi).

Battus au Danemark (0-2) jeudi, les joueurs de Murat Yakin doivent se racheter devant leur public face à l'Espagne dimanche soir (20h45) à la Praille. Plus facile à dire qu'à faire.

L’Equipe de Suisse défie l’Espagne dimanche soir (20h45) à Genève. Battus au Danemark, les Helvètes doivent une revanche à leurs supporters. Mais leurs adversaires ibériques seront très difficiles à battre, eux qui ont remporté les trois dernières grandes compétitions : Ligue des Nations, Euro et Jeux Olympiques. Comment contrer cette armada offensive?

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

L'ancien Servettien a vécu une période difficile la saison dernière avec une blessure peu avant l’Euro. Comment a-t-il vécu cet Euro ? Et est-ce que ce match contre l’Espagne représente une nouveau départ pour lui...

Denis ZakariaDemi défensif de l'Equipe de Suisse

 

Sachez encore que Denis Zakaria sera, sans surprise, titulaire en lieu et de place de Granit Xhaka, suspendu. Le Bâlois qui est d’ailleurs présent avec l’équipe nationale dans la ville du bout du Lac.

Par ailleurs, c’est Manuel Akanji qui portera le brassard de capitaine. Enfin, on jouera à guichets fermés ; un peu plus de 26266 personnes prendront place dimanche soir (20h45) au Stade de Praille.

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