La couse de l'Escalade est la plus grande course à pied de Suisse. Ce lundi la Ville de Genève a signé une convention de quatre ans avec le Comité d’organisation de la Course de l’Escalade représenté par Jerry Maspoli et Bruno Fries, respectivement Président et Vice-président de l’Association. La course traditionnelle est donc assurée contractuellement au moins jusqu'en 2024.
Sami Kanaan, Conseiller administratif, en charge du Département de la culture et du sport avec Jerry Maspoli et Bruno Fries, président et vice-président de la Course de l’Escalade
Un évènement sportif historique
L’histoire de la Course de l’Escalade, quant à elle, s’inscrit dans le cadre de la révolution du sport pédestre populaire engagée dans les années 1970. Ce rendez-vous sportif a été imaginé par le comité du Stade Genève, club d’athlétisme genevois, afin de donner un nouveau souffle au club et de créer une autre fête, une façon différente de commémorer l’Escalade. Le 16 décembre 1978 le lancement de la première Course de l’Escalade réunit 805 inscrits. On était loin d’imaginer le succès populaire qu’aura cet événement au fil des années. Cette épreuve rencontre rapidement un grand succès auprès du public, qui se masse dans les rues de la Vieille-Ville. Une course à pied doublée d’une fête populaire, qui va devenir très vite le plus grand événement du genre en Suisse, en incluant au fil du temps de nouvelles épreuves, soit des courses enfants (poussin-ne-s, écoliers et écolières et cadet-te-s), des courses adultes (par bloc, mixtes, Escaladélite, Fleximix et Relais), la Marmite costumée et le Walking. A partir de 2018, en raison du nombre grandissant de participant-e-s, la manifestation se prolonge et se déroule dorénavant sur deux jours, en offrant un meilleur confort, une plus grande sécurité et des nouvelles prestations pour les coureurs et coureuses mais également pour ses bénévoles.
Un partenariat quarantenaire
L'an dernier, la 42e édition réunit plus de 46'000 inscrit-e-s, confirmant le succès populaire indéniable de ce rendez-vous sportif.
La collaboration avec le Service des sports de la Ville de Genève débute dès 1979, une année seulement après sa création. A ce soutien logistique viendra s’ajouter, à partir de la 15ème édition, une aide financière, qui n’a cessé de croître pour atteindre CHF 90'000 en 2019. L’organisation conjointe depuis 2018 du Relais de l’Escalade, course symbolique visant à promouvoir des valeurs universelles a également renforcé les liens. Ce solide partenariat de plus de 40 ans a permis de faire face à l’augmentation des charges logistiques liées, d’une part, à l’ampleur qu’a prise la manifestation au fil des années et, d’autre part, à la complexification des demandes administratives, en particulier en lien avec la sécurité. Ce constat permet d’établir que la collaboration avec la Ville de Genève est devenue vitale au bon déroulement de la manifestation, il était donc essentiel de signer une subvention afin de consolider et de pérenniser la qualité de l’événement tel qu’il existe actuellement.
En 2019, près de 46'000 personnes s'étaient élancées en vieille ville [Keystone]
A Genève, la 44e édition de la Course de l'Escalade a fait le plein! Au total, ce sont 45'610 personnes qui se sont inscrites. Un nombre qui redonne le sourire au président du comité d'organisation mais aussi aux finances de la manifestation.
A Genève, la Course de l'Escalade a communiqué aujourd'hui le nombre d'inscrits pour sa 44e édition. Au total, ce sont 45'610 personnes qui se sont motivées à courir dans les différentes catégories. Après avoir connu une édition 2020 annulée puis une jauge réduite de moitié en 2021, ces 45'600 inscrits réjouissent le président du comité d'organisation de la Course.
Jerry Maspoli
Président de la Course de l'Escalade
Jerry MaspoliPrésident de la Course de l'Escalade
Jerry MaspoliPrésident de la Course de l'Escalade
Ce nombre d'inscrit met du baume au coeur du président du comité d'organisation Jerry Maspoli mais aussi aux finances de la Course. En 2021 avec la jauge réduite, le manque à gagner était de 850'000 francs. Mais pour l'édition 2022, tout va bien.
Après deux éditions perturbées par le Covid-19, la crainte d'une baisse du nombre d'inscrits était réelle. Mais tout finit bien.
Jerry Maspoli
Président de la Course de l'Escalade
Jerry MaspoliPrésident de la Course de l'Escalade
Jerry MaspoliPrésident de la Course de l'Escalade
Reste maintenant à boucler l'équipe des bénévoles. Près de la moitié des 1'600 volontaires nécessaires ont déjà été trouvés. Les inscriptions sont possibles sur escalade.ch
Julien Wanders visera une quatrième couronne lors de la 43e course de l'Escalade dimanche à Genève, une édition entravée par le Covid-19. Mais il ne partira pas favori face à une imposante armada kényane.
Wanders, qui recevra à l'occasion la médaille de bronze des Championnats d'Europe de cross 2019 redistribuée après la disqualification pour dopage du vainqueur Robel Fsiha, est traditionnellement très l'aise sur le sinueux parcours genevois (7,32 km). Il arrive en droite ligne d'Iten, sa base kényane, dans une forme encore perfectible après les ennuis de santé qui ont émaillé sa saison.
Pour s'imposer une quatrième fois d'affilée dimanche après 2017, 2018 et 2019 (l'édition 2020 a été annulée), il lui faudra se surpasser. De l'avis des suiveurs au Kenya, le favori sera son partenaire d'entraînement, le Kényan Boniface Kibiwott, impressionnant sur piste cette année.
Double vainqueur sur les pavés genevois, en 2015 et 2016, le recordman de Suisse du marathon Tadesse Abraham aura son mot à dire, tout comme une cohorte d'outsiders kényans. Chez les femmes, on s'achemine vers un duel entre la Genevoise d'adoption Helen Bekele Tola (ETH), quadruple gagnante aux Bastions, et la marathonienne zurichoise Fabienne Schlumpf.
Perte importante
Le Covid-19 donne des cheveux blancs aux organisateurs, qui ont dû prendre des mesures assez strictes. La jauge des participants a été réduite de moitié, avec 23'000 coureurs inscrits contre 46'000 en 2019. "Le manque à gagner en termes de finances d'inscription atteint 850'000 francs", explique le patron de la manifestation Jerry Maspoli.
Cette édition entraînera une perte importante, d'un montant à six chiffres. L'Escalade puisera dans ses réserves et compte sur le soutien de la Confédération. Parmi les mesures coûteuses ayant dû être prises figure l'installation de tentes supplémentaires où les coureurs effectueront leur enregistrement, sachant qu'il faudra contrôler leur "pass sanitaire".
Cette contrainte, qui s'ajoute à l'obligation générale du port du masque dans la zone de départ et sur le parcours y compris pour les spectateurs, pourrait dissuader de nombreux coureurs inscrits de se présenter. Même si les participants peuvent respirer (un peu): ils ne devront pas porter le masque en courant.
Angela Tanui a signé un temps canon dimanche lors du marathon d'Amsterdam. La Kényane a triomphé en 2h17'57'', devenant ainsi la 10e femme de l'histoire à courir les 42,195 km en moins de 2h18.
Privée de marathon de Boston lundi dernier en raison de problèmes de visa, Angela Tanui a battu de plus de deux minutes son record personnel (2h20'08'') dimanche aux Pays-Bas. Elle est désormais la neuvième performeuse de l'histoire, deux femmes seulement étant passées sous les 2h17 (Brigid Kosgei et Paula Radcliffe).
Vainqueur de la course masculine à Amsterdam, Tamirat Tola a également signé la meilleure performance chronométrique parmi les trois marathons organisés dimanche (Paris, Lisbonne, Amsterdam). L'Ethiopien de 30 ans, vice-champion du monde en 2017, s'est imposé en 2h03'39'', nouveau record personnel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le mari d'Agnes Tirop était interrogé vendredi après son arrestation la veille à Mombasa, a appris l'AFP de sources policières. Le meurtre de la prometteuse athlète de 25 ans a suscité l'émotion.
La police kényane a annoncé tard jeudi soir l'arrestation d'Emmanuel Rotich grâce à la détection de son téléphone mobile dans cette ville côtière située à plusieurs centaines de kilomètres du lieu du drame.
Agnes Tirop, double médaillée mondiale du 10'000 m (en 2017 et 2019) et 4e des derniers Jeux olympiques de Tokyo sur 5000 m, a été retrouvée cette semaine poignardée au domicile du couple, à Iten, une ville d'altitude de l'ouest du Kenya où s'entraînent de nombreux coureurs de fond et demi-fond parmi lesquels Julien Wanders.
L'enquête se poursuit
Âgé d'une quarantaine d'années, E. Rotich est considéré par la police comme le principal suspect du meurtre. Il devait apparaître devant une cour vendredi mais en fin d'après-midi il se trouvait toujours au commissariat de Mombasa, où les policiers cherchaient à déterminer où son dossier serait traité.
"Nous l'avons toujours ici et l'enquête se poursuit", a déclaré David Mathiu, chef de la police du sous-comté de Changamwe, où le suspect est détenu. Un responsable de la police de Mombasa a pour sa part déclaré que ce dernier était interrogé sur place tandis qu'une équipe de police "collectait des preuves" dans la maison d'Iten.
Son téléphone était également analysé. Il sera présenté "devant la cour la semaine prochaine", a ajouté cette source. "Etant donné la tension sur le terrain à Iten, il est peu probable qu'il soit poursuivi là-bas", a-t-elle par ailleurs précisé.
Compétitions suspendues
La mort brutale d'Agnes Tirop, deuxième des 10 km de Genève le 3 octobre dernier, a suscité l'émotion dans le pays et dans le monde de l'athlétisme. La fédération kényane a annoncé jeudi suspendre les compétitions pendant deux semaines, en l'honneur de Tirop et d'un autre coureur de fond, Hosea Mwok Macharinyang, récemment mort des suites de ce qui a été qualifié de suicide.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
L'Ethiopien Guye Adola a remporté le marathon de Berlin en 2h05'45 devant le Kenyan Bethwel Yegon. Grand favori, l'autre Ethiopien Kenenisa Bekele a concédé plus d'une bonne minute.
Dans des conditions météo parfaites, le premier semi-marathon a été couru sur des bases très élevées, Bekele, 39 ans, ayant annoncé son intention de s'attaquer au record du monde d'Eliud Kipchoge (2h01'39). Mais aucun coureur n'a pu tenir le rythme dans les 20 derniers kilomètres.
Jusqu'au vingt-cinquième kilomètre environ, un groupe de quatre coureurs dont Bekele et Adola a couru avec plusieurs secondes d'avance sur les temps de passage du record du monde de Kipchoge, battu à Berlin sur le même parcours en 2018.
Mais le tempo s'est effondré lorsque le dernier lièvre a quitté la course, au point de permettre le retour de Yegon, totalement inattendu à ce niveau, et qui a un instant flirté avec la première place à cinq kilomètres de l'arrivée.
Bekele, qui a compris dès le km 27 qu'il ne pourrait pas s'approcher du record, a alors tenté de mener une course tactique pour la victoire, mais Adola était le plus fort ce dimanche.
L'Ethiopien de 30 ans avait déjà brillé à Berlin en 2017, où il avait réussi une entrée fracassante sur la grande scène du marathon mondial. Ce spécialiste du semi-marathon, quasi inconnu du grand public à l'époque, disputait alors son premier marathon, et avait menacé à la surprise générale le grand Eliud Kipchoge, qu'il devançait encore de 25 mètres au 40e kilomètre.
Chez les dames, l'Ethiopienne Gotytom Gebreslase l'a emporté en 2h20'09, devançant deux autres Ethiopiennes, Hiwot Gebrekidan (2h21'23) et Helen Tola (2h23'05).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp