Alain Geiger a remporté le "derby valaisan" des entraîneurs qui l'opposait samedi à Raphaël Wicky (2-1), avec une bonne de dose de réussite. Mais son mérite et celui du Servette FC, c'est d'y avoir toujours face aux Young Boys.
A quatre jours du duel en demi-finales de la Coupe de Suisse face au FC Lugano, difficile de dire si les Servettiens ont bien préparé ce rendez-vous. Ce qui sûr, en revanche, c'est qu'ils ont mis leurs supporters en condition. A voir la seconde mi-temps qu'ils ont livrée et le temps qu'ils ont passé à fêter la victoire avec eux, il y a fort à parier que les spectateurs présents reviendront mercredi soir (20h15). Sur le terrain, les deux équipes se sont rendus coup pour coup. Si les "jaunes et noirs" qui jouaient en blanc ont nettement dominé les quarante-cinq premières minutes, les joueurs d'Alain Geiger ont refait après la pause pour remporter une victoire qui semblait totalement inespérée.
On s'est amélioré en fil des minutes. Alain Geiger
"Tant que le 2-0 ne tombait pas, il y avait de l'espoir. J'ai dit aux joueurs à la pause que ce match pouvait encore tourner, explique pour sa part Alain Geiger. Nous avons su faire le dos rond. Les changements tactiques ont ensuite payé. Nous avons pesé davantage avec deux attaquants. Cette victoire est une belle victoire, acquise contre la meilleure équipe du pays, celle qui possède les plus grands arguments offensifs."
Alain Geiger a tenu à relever les mérites de son joker Hussayn Touati. L'introduction de l'ancien espoir de Lyon et du PSG a été une réussite. "Il a su bousculer les Bernois, lâche son entraîneur. Il a été dans les duels. On va encore le découvrir !"
Alain Geiger
Entraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Cette défaite est rageante et évitable. Raphaël Wicky
"Nous avions tout dans les pieds pour gagner ce match !" Raphaël Wicky ne pouvait pas masquer son dépit. L'entraîneur des Young Boys a quitté Genève avec une montagne de regrets.
Raphaël Wicky
Entraîneur des Young Boys
Raphaël WickyEntraîneur des Young Boys
Raphaël WickyEntraîneur des Young Boys
"Cette défaite est rageante. Nous avons eu les occasions pour marquer le 2-0 et pour plier le match. Mais tant que le score était de 1-0, nous n'étions à l'abri de rien", poursuit le Valaisan. Il admet que la sortie sur blessure de Quentin Maceiras, touché à la cuisse, est survenue à un moment clé de la rencontre, à l'instant où le Servette FC a donné enfin des signes de vie.
Raphaël Wicky
Entraîneur des Young Boys
Raphaël WickyEntraîneur des Young Boys
Raphaël WickyEntraîneur des Young Boys
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le club grenat a engagé l'arrière latéral gauche franco-congolais Bradley Mazikou (27 ans). International à 7 reprises avec le Congo-Brazzaville, il arrive en provenance d'Aris Salonique.
Le Servette FC a lancé sa campagne de transferts 23-24 par l'engagement d'un substitut pour Gaël Clichy ; l'arrière latéral gauche Bradley Mazikou (27 ans, 177 cm) a signé un contrat de deux ans en faveur du club grenat avec option pour une saison supplémentaire. Cet international congolais aux sept sélections jouait avec Aris Salonique qui a terminé cinquième de Super League grecque cette saison.
Formé en France au FC Lorient, Mazikou a ensuite transité par Dunkerque, Cholet et le CSKA Sofia avant d’atterrir à Thessalonique. C’est en Bulgarie, à Sofia, qu’il a véritablement éclot. Il a pu ainsi se mesurer à certaines des meilleures équipes européennes avec une participation à l’Europa League en 20-21, il a affronté le FC Bâle lors des matches de barrages qualificatifs, et à la Conference League en 21-22, durant laquelle il a été titulaire lors de tous les matches de la phase de groupe. Cette saison, il a joué trente-cinq matches que ce soit sur le plan national (Coupe, championnat) ou en Coupe d’Europe.
"Nous vivrons une année de transition." Sur le site du "Nouvelliste", Christian Constantin éclaire sur l'avenir immédiat du FC Sion, relégué mardi soir en Challenge League.
"A la minute, je ne peux pas m'engager au-delà du 30 juin 2024", précise le président du FC Sion pour rappeler sa volonté de quitter le navire dans douze mois. Par ailleurs, Christian Constantin a confirmé qu'il engagera une action devant la justice civile si la Swiss Football League accordera au final une licence à Yverdon.
"Dans ce cas de figure, je solliciterai par voie juridique des réparations financières de la Ligue qui est incapable d’assurer un arbitrage correct pour l’ensemble de ses membres ainsi qu’un traitement équitable pour l’attribution des licences, explique-t-il. Dans le scénario contraire, ma démarche se concentrera uniquement sur l’arbitrage puisque la SFL aura fait son travail en ce qui concerne les autorisations de jouer."
Le "Nouvelliste" précise que Christian Constantin s'est exprimé devant ses joueurs mercredi matin à Riddes. Son intervention n'a pas excédé les deux minutes. Arrivé en retard, Mario Balotelli n'a pu boire la parole présidentielle. L'Italien est au bénéfice d'un contrat pour la saison 2023/2024.
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La Commission suisse pour la loyauté (CSL) épingle la FIFA concernant la Coupe du monde de 2022 au Qatar. En cause: des propos de la faîtière du football, qui prétendait que le Mondial était neutre en carbone. Une décision "historique" se réjouissent les plaignants.
L'an dernier, l'Alliance climatique suisse et quatre associations venant de France, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni ont porté plainte pour concurrence déloyale auprès de la CSL, parlant de "greenwashing". Elles s'étonnaient que la FIFA puisse vanter "Une Coupe du monde neutre en carbone", expliquent mercredi les Avocat.e.s pour le climat.
A leurs yeux, ces allégations sont fallacieuses. Ils expliquent que, dans le calcul de ses émissions de CO2, la FIFA n'a pas tenu compte de l'impact des 500 vols quotidiens permettant aux supporters de venir au Qatar depuis leur hôtel à Dubaï, Riyad ou au Koweit. Et qu'elle n'a que "très peu" pris en compte les émissions générées par la construction de sept stades, notent-ils dans un communiqué.
Impression erronée et fallacieuse
Après une procédure longue et complexe, la CSL annonce mercredi qu'elle "approuve" les plaintes. Elle recommande à la FIFA de renoncer à l'avenir aux allégations contestées "à moins qu'elle ne puisse apporter la preuve de la compensation complète des émissions de CO2".
Pour l'organisme de contrôle de la publicité, la FIFA a "parfois eu recours à des messages formulés en termes absolus et ainsi suscité l'impression erronée et fallacieuse selon laquelle la Coupe du monde aurait déjà atteint la neutralité carbone avant et pendant le tournoi". Alors qu'il s'agissait d'une promesse "dans un avenir indéterminé et pour autant que certaines conditions concrètes soient remplies".
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"Cela allait très vite devant pour le SLO. Bien trop lentement en revanche derrière pour Sion !" En deux phrases, Vincent Rufli, ancien joueur des deux équipes concernées, a résumé ce barrage.
L'avis de l'ancien défenseur international était partagé par tous les observateurs. "Cela aurait pu faire 4-0 pour le SLO après 20 minutes", relève ainsi Bernard Challandes, lui aussi ancien entraîneur du FC Sion faut-il le préciser. La défense valaisanne fut bien à la rue lors de cette double confrontation. Comme si le scénario de ce barrage était écrit d'avance. La meilleure attaque de la Challenge League a surclassé la pire défense de la Super League.
"Ce soir, c'est la tristesse qui prédomine, avoue Paolo Tramezzani. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel traumatisme avec ce club. Au président maintenant de répondre aux questions quant à l'avenir. Parler du mien ce soir est déplacé..." Un président qui a quitté le stade après le 3-2 de Teddy Okou. Un but extraordinaire qui aura scellé le destin tragique du FC Sion de Christian Constantin.
Le "Mister" est revenu sur le cas Balotelli. "L'aligner dans ce barrage n'aurait pas été correct vis-à-vis des autres joueurs, explique-t-il. Les explications sur le cas de Mario seront données en temps voulu." On précisera que l'Italien bénéficie d'un contrat qui court jusqu'au 30 juin 2024...
Loin des ténèbres qui se sont emparées du FC Sion, les Lausannois ont pris le temps de savourer cette promotion. Danny Da Silva distribuait ainsi tous ses gants à ses jeunes supporters pour un moment de partage magnifique. "Même s'il y a six semaines la promotion était très loin, il est faux de croire que nous venons de nulle part, souligne le gardien. Le club s'est construit au fil des mois pour arriver où nous sommes arrivés ce soir. Vous verrez, les dirigeants vont faire ce qu'il faut pour bâtir une équipe de Super League. Avec toujours ce souci de ne pas brûler les étapes. J'espère que le public, qui a été extraordinaire ce soir, nous suivra."
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Une équipe de Challenge League a enlevé pour la cinquième fois le barrage de promotion/relégation. Stade Lausanne-Ouchy est l'heureux élu d'une saison 2022/2023 qui envoie le FC Sion dans les abîmes.
Victorieux 2-0 samedi à Tourbillon, les Stadistes ont conservé leur avantage à la faveur d'un succès 4-2 dans une Pontaise qui a à nouveau vibré avec une affluence de 10'754 spectateurs pour un simple match de football.
Stade-Lausanne Ouchy est ainsi la troisième équipe vaudoise promue ce printemps après Yverdon et le Lausanne-Sport. Au bénéfice du soutien sans faille mais raisonnable de son président Vartan Sirmakes, le club qui était si cher au regretté Richard Dürr découvrira cet été la Super League alors qu'il évoluait encore en 2e Ligue interrégionale il y a neuf ans.
Le bijou de Teddy Okou
Ce succès lors de l'acte II ne souffre aucune discussion. A la Pontaise, les Stadistes ont mené tout d'abord deux fois au score grâce à Liridon Mulaj (6e) et à Alban Ajdini (34e) avant de rafler la mise grâce à Teddy Okou pour le 3-2 de la 81e minute, un véritable bijou. Le 4-2 de la 89e signé Mulaj donnait presque au score des allures de correction pour ce FC Sion en perdition.
Sur ces quatre réussites, on a pu mesurer toutes les lacunes d'une défense qui a conclu sa saison sur un 23e match de rang sans clean-sheet. Cet enchaînement presque incroyable à ce niveau explique pourquoi cette relégation n'est pas vraiment le fruit du hasard. Le but de Luca Zuffi à la 23e (1-1) et le penalty d'Anto Grgic à la 39e (2-2) ne devaient entretenir qu'une petite flamme de l'espoir pour des Sédunois qui n'ont pas vraiment donné le sentiment de croire à une remontada bien improbable.
Bien des questions ouvertes
Cette troisième relégation sportive après celles de 1969 et de 1999 ouvre bien des questions. Christian Constantin aura-t-il la volonté de repartir pour un tour, pour une dernière danse plutôt s'il se retire effectivement de la présidence l'an prochain ? Ou anticipera-t-il son départ dès les prochaines semaines ? Ou s'engagera-t-il, comme il l'a annoncé, dans une bataille juridique qui n'ajoutera rien à sa gloire ni à celle du football romand ?
Cette relégation, qui survient après 17 saisons au sein de l'élite, punit une politique sportive menée trop souvent à rebours du bon sens. Avec le recul, l'engagement de Mario Balotelli en août dernier fut une folie. Super Mario n'a pratiquement jamais répondu aux attentes. La valse des entraîneurs pour voir Paolo Tramezzani commencer et terminer ce funeste championnat a quelque chose de risible. Le totomat a parfois bon dos...
Mais le grand mystère qui restera autour de ces dernières années est cette fatalité qui veut qu'une nouvelle recrue perde une grande partie de ses moyens dès le franchissement du tunnel de St-Maurice. Attiré par des contrats plus rémunérés qu'ailleurs dans le pays, le joueur ne réfléchit pas vraiment dans quel guêpier il s'est fourré.
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