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Sport

Are: Lara Gut manque le coche

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Lara Gut a manqué le coche dans le super-G des finales de la Coupe du monde à Are.

La Tessinoise a connu l'élimination après quelques secondes, "offrant" ainsi le Globe de la spécialité à la Liechtensteinoise Tina Weirather. Meilleure Suissesse, Michelle Gisin a terminé 4e d'une course remportée par Sofia Goggia.

Leader de la discipline avant le super-G de Crans-Montana disputé douze jours plus tôt, Lara Gut aura donc craqué au plus mauvais moment. Elle avait dû se contenter d'un 7e rang en Valais, où Tina Weirather avait repris les commandes en s'imposant.

Jeudi, l'espoir aura été de courte durée pour Lara Gut, partie rapidement à la faute après un "drift". La blonde de Comano avait souligné à Crans-Montana qu'elle manquait d'énergie en cette fin de saison en raison du retard pris dans sa préparation automnale, à la suite de sa grave blessure au genou gauche. Le déroulement des courses d'Are lui donne raison: elle n'avait ainsi pas non plus rallié l'arrivée mercredi en descente.

Déjà lauréate du classement de super-G l'hiver dernier, Tina Weirather n'a pourtant guère brillé jeudi. La Liechtensteinoise a pu se contenter d'une 6e place. Elle a donc obtenu 40 points à Are, alors que sa marge sur Lara Gut était de 46 unités avant cette épreuve...

Michelle Gisin tient en revanche la forme en cette fin de saison. L'Obwaldienne, qui ne compte pour l'heure que quatre podiums en Coupe du monde (aucune victoire), termine au 4e rang du classement de la spécialité. La championne olympique de combiné n'a aucun regret à avoir concernant le super-G de jeudi: elle a concédé 0''22 à la 3e, l'Américaine Lindsey Vonn.

La victoire est revenue à la championne olympique de descente Sofia Goggia. L'Italienne de 25 ans, qui avait conquis le Globe de la descente la veille, a devancé de 0''32 l'Allemande Viktoria Rebensburg pour cueillir sa cinquième victoire en Coupe du monde.

 

(Source ATS / Photo JOHANN GRODER)

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Football

La victoire et rien d'autre pour l'équipe de Suisse

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La victoire et rien d'autre pour l'équipe de Suisse face au Bélarus (© KEYSTONE/PATRICK STRAUB)

La note artistique importe peu, seule la victoire compte: tel est le message délivré par Murat Yakin et Silvan Widmer à la veille des trois coups de la Suisse dans le tour préliminaire de l'Euro 2024.

"Nous avons cette semaine organisé un séminaire interne avec les joueurs. Nous sommes arrivés à une seule conclusion: il n'y a que les victoires qui vous font avancer !" A écouter les propos de Murat Yakin, la grande révolution n'est pas pour demain. Malgré l'humiliation du huitième de finale de la Coupe du monde, Murat Yakin restera cet entraîneur pragmatique qui ne recherche que l'efficacité quitte à dérouter parfois son monde.

Ce samedi (18h) dans le huis clos de Novi Sad face au Bélarus, le sélectionneur demandera de "faire preuve de patience face au bloc adverse et de bien défendre sur les balles arrêtées." "Nous avons étudié le Bélarus lors de ses rencontres de l'an dernier en Ligue des Nations. Comme toutes les équipes, cette sélection peut être dangereuse si on la laisse jouer, explique-t-il. A nous d'imposer notre football, de gagner les duels en un contre un et de forcer la réussite dans la surface adverse."

Trois pour une place

Breel Embolo sur le flanc - "sa blessure au genou s'est aggravée au fil des jours", précise Murat Yakin -, la Suisse devra évoluer avec un nouveau no 9 à Novi Sad. Qui tiendra le rôle du Monégasque, buteur à quatre reprises lors des six derniers matches officiels de la sélection ? "Les jeux sont encore ouverts", glisse un Murat Yakin soucieux de ne pas dévoiler trop vite ses cartes.

Ils sont trois pour cette place de no 9. Entre Noah Okafor, présent à la Coupe du monde avec un temps de jeu limité toutefois à 45 minutes, le meilleur buteur de Super League Cedric Itten et Zeki Amdouni, remarquable avec le FC Bâle depuis le début de l'année, le choix que doit arrêter Murat Yakin n'est pas "simple". On veut croire toutefois que le sélectionneur cultive un petit penchant pour Amdouni...

"La page est tournée" Silvan Widmer

Avant cette rencontre de Novi Sad, Murat Yakin s'est rendu à Londres et à Manchester pour s'entretenir avec Granit Xhaka et Manuel Akanji. Il a également fait le voyage à Mayence pour une partie contre Mönchengladach qui lui a permis de rencontrer quatre de ses sélectionnés: Edimilson Fernandes, Silvan Widmer, Jonas Omlin et Nico Elvedi. Entretenir un tel contact avec les joueurs a sans doute aidé à panser les plaies du 6-1 contre le Portugal. "Il ne faut cependant pas regarder trop derrière soi", sourit toutefois Murat Yakin.

"La page est tournée" assure, pour sa part, Silvan Widmer, qui fut, faut-il le rappeler, le grand absent de ce huitième de finale en raison de cette maudite climatisation qui n'avait cessé de sévir lors de cette Coupe du monde. C'est son forfait qui avait incité Murat Yakin à opter pour une défense à trois.

Que l'on se rassure. L'Argovien est à nouveau opérationnel et l'Equipe de Suisse retrouvera ses fondamentaux à Novi Sad. "Cette campagne ne sera sans doute pas de tout repos. Nous serons parfois poussés hors de notre zone de confort, explique Silvan Widmer. Mais nous devons nous donner comme objectif de la maîtriser à la perfection."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Coultre: "Je ne suis pas le premier sportif à qui ça arrive"

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Simon Le Coultre acclamé comme il se doit (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un retour parfait. A nouveau sur la glace après l'ablation d'un rein, Simon Le Coultre a participé au succès de Genève-Servette lors de l'acte V des quarts de finale des play-off contre Lugano (5-1).

C'était lui l'homme de la soirée. A l'heure où le service de presse du club genevois est passé prendre les demandes d'interview, le nom de Simon Le Coultre s'est imposé. Tous souhaitaient logiquement recueillir les impressions d'un joueur dont on avait annoncé la fin de saison au mois de février et qui a réussi un but et un assist lors de son retour.

"C'était une bonne soirée, un bon match de play-off, je me suis préparé dur pour arriver prêt ce soir", a commenté le Combier devant une belle brochette de micros. Le Vaudois a paru presque gêné que l'attention se tourne autant vers lui: "C'est l'équipe avant tout, c'est les play-off, on joue les uns pour les autres. Je n'ai pas envie d'attirer l'attention sur moi. Je veux juste jouer mon jeu et tout ira bien."

Mais tout de même, on ne parle pas d'un problème à un genou ou à une épaule, mais bien d'un organe interne qui a été retiré. "Je ne suis pas le premier sportif à qui cela arrive, a lancé le Vaudois dans le plus grand des calmes. Il y a eu un rugbyman et d'autres exemples de sportifs avant moi. Après c'est du travail mental et j'ai eu beaucoup de soutien de ce côté-là. Ca reste une passion, je voulais me préparer pour être là."

En play-off, on sait que le jeu se durcit et que les tensions sont exacerbées. Mais le numéro 90 des Grenat n'avait pas d'appréhension avant d'opérer son retour: "La peur d'un coup de canne mal placé? Non. J'ai vu que mon jeu avait changé, que je ne suis pas aussi physique qu'avant, mais ça va bien."

Si la surprise des 7135 spectateurs fut sans doute totale, Le Coultre savait qu'il allait revenir au jeu durant cette série: "Ca fait longtemps que je prépare ça. Les dernières semaines se sont bien passées, J'ai eu beaucoup de soutien de la part de ma copine et de ma famille." Et Simon Le Coultre de conclure avec humilité: "On a essayé de jouer la surprise. Tant mieux si le projecteur s'est braqué sur moi et que ça a aidé l'équipe en enlevant un peu de pression aux autres."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Bienne reprend l'avantage, Zurich Lions qualifiés

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Le portier davos Sandro Aeschlimann intervient devant l'attaquant finlandais des Zurich Lions Juho Lammikko. (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Bienne a repris l'avantage 3-2 dans sa série de quart de finale des play-off de National League après son succès 3-1 contre Berne. Les Zurich Lions sont les premiers qualifiés pour les demi-finales.

Les Seelandais avaient peut-être fait le plus difficile après 34 secondes de jeu seulement ! Le temps que l'attaquant Jere Sallinen propulse le palet au fond de la cage alors que le portier Philipp Wütrich cherchait encore où il était dans la mêlée. Cette entrée en matière idéale a permis aux joueurs de l'entraîneur Antti Törmänen de pouvoir manoeuvrer avec un peu plus de largesse.

La partie a pris une tournure très favorable pour les Seelandais après le 2-0 signé Timo Kessler en supériorité numérique. Les joueurs de la capitale ont pu réduire le score par un superbe tir du revers dans la lucarne d'Oscar Lindberg (34e). Mais par la suite, le portier Säteri a tout renvoyé.

Les Biennois disposent de deux balles de match pour rejoindre les demi-finales. Mais ils savent que rien n'est gagné comme leur rappelle leur mésaventure de l'an dernier au même stade contre les Zurich Lions avec un avantage de 3-2 avant de se faire éliminer 4-3.

Les Lakers réagissent

Les Rapperswil-Jona Lakers ne sont pas morts. Les Saint-Gallois ont marqué le point de l'espoir avec leur victoire 4-1 sur Zoug. Ils ne sont plus menés que par 3-2 par les tenants du titre. Les Lakers s'étaient pourtant mis dans la difficulté en concédant l'ouverture du score aux Zougois par l'intermédiaire de Sven Leuenberger (11e). Mais cette fois-ci, les coéquipiers de Roman Cervenka se sont révoltés. Ils ont retourné la marque au cours de la deuxième période avec des buts de Gian-Marco Wetter (26e) et Yannick-Lennart Albrecht (31e) à 5 contre 4. L'ancien Zougois Dominic Lammer a coupé les derniers espoirs des hommes de Dan Tangnes avec le 3-1 à la 52e.

Les Zurich Lions n'ont pas laissé passer leur chance de se qualifier devant leur public. Les joueurs de Marc Crawford ont battu 1-0 Davos et remportent 4-1 leur série. C'est le néo-international Willy Riedi qui a marqué le but en or à la 48e dans un match très tendu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Judo

Un double évènement pour les clubs genevois

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Les championnats genevois se déroulent dans une ambiance très familiale (© ACGJJJ / Photo Michel Jacquier/DR).

Les championnats genevois fêtent leur 50e édition dimanche à l'Ecole Du Sapay, alors que le Team Genève évoluent pour la première année en LNA...

Les judokas genevois se sont donnés rendez-vous dimanche à l'Ecole Du Sapay se sont donnés rendez-vous pour fêter un demi-siècle d'existence ou presque dans une ambiance familiale et bon enfant. Aurélien Bonferroni, qui ambitionnent une qualification olympique, sera présent au cours du week-end, samedi également, mais ne combattra pas.

Retour dans l'élite

Une occasion de se réjouir, mais ce n'est pas la seule. L'équipe du Team Genève, en réalité une sélection cantonale qui a pris la succession du Judo Club Carouge, club-phare de la République durant des décennies, pour défendre les couleurs cantonales, ayant réussi l'ascension en Ligue Nationale A l'an dernier, vit sa première saison dans l'élite helvétique. Et les résultats sont déjà au rendez-vous, puisque les protégés de David Villars, le coach, ont remporté leurs quatre premiers matches (aller-retour à chaque fois) face à Nippon Berne (8-6, 10-4) et surtout face aux champions de Suisse en titre du JC Uster (10-4, 8-6).

Reste à savoir quels sont les critères de sélection.

David VillarsCoach du Team Genève

 

Le respect de l'adversaire: une valeur primordiale dans les arts martiaux en général et le judo en particulier (© ACGJJJ / Photo Michel Jacquier/DR).

 

Les néo-promus visent haut cette saison, puisqu'ils ambitionnent une place parmi les quatre premiers, ce qui serait synonyme de participation au final four de fin de saison. Pour l'instant, c'est très bien parti, mais ça demande confirmation. Et le responsable de l'équipe, l'état d'esprit et la cohésion compte autant que le talent. Surprenant à première vue dans un sport individuel. Mais la forme du moment peut être déterminante et la force morale du groupe est alors appelée à faire son œuvre.

David VillarsCoach du Team Genève

 

Pour David Villard, le coach du Team Genève, en gris, l'esprit de groupe et la cohésion compte autant que le talent pour les compétitions de judo par équipe (© ACGJJJ / Photo Michel Jacquier/DR).

 

Les quatre premiers succès valent au Team Genève d'occuper le troisième rang après quatre matches. Un résultat d'autant plus méritoire que le contingent genevois a dû digérer la promotion.  Pas évident, car s'il y a cinq catégories de poids en LNB, il y a deux de plus en LNA. Un obstacle d'autant plus difficile à surmonter que ce sont les catégories la plus légère et les plus lourdes qui sont concernées. L'apport de renforts provenant parfois de l'étranger est alors nécessaire, ce qui a un impact évident sur le budget du club: ces renforts ne viennent que pour combattre lors des quatre journées de championnat, plus un éventuel final four.

David VillarsCoach du Team Genève

 

L'apport de l'Italien Andrea Carlino (-60kg), comme des Français Aymeric Boyer et Florian Helies chez les lourds, tous trois quatre victoires dans leur catégorie respective a été déterminant.

Signalons également qu'Aurélien Bonferroni, blessé, n'a pas été en mesure de combattre dans la catégorie des moins de nonante kilos, où il était "surclassé" (il évolue en principe chez les moins de quatre-vingt kilos), lors du premier tournoi annuelle.

 

Le dojo de Lancy-Palettes a accueilli le premier tour des championnats de Suisse de Ligue Nationale A par équipes (© ACGJJJ / Photo Michel Jacquier/DR).

 

Pour le "clan des sept" jaune et rouge, les prochaines échéances seront le 29 avril à Cortaillod (NE), le 20 mai à Genève et enfin, le 2 septembre à Brugg (AG).

Le souvenir des K-Nami

Chez les dames, une équipe a porté haut les couleurs genevoises en LNA voilà une bonne demi-douzaine d'années: la formation K-Nami issue du JC Carouge. Parmi ses judokas les plus en vue, Juliane Robra qui a pris part aux Jeux Olympiques d'été à Londres.

 

Le dojo de Lancy-Palettes a été le théâtre du premier tour des championnats de Suisse par équipes avec la présence d'Evelyn Tschopp qui a pris part aux Jeux de Rio (© ACGJJJ/Photo Michel Jacquier/DR).

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natation

Mondiaux: Antonio Djakovic rêve de médailles

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Antonio Djakovic se remet d'une blessure à la nuque (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Blessé au cou il y a un mois, Antonio Djakovic vient de reprendre l'entraînement dans l'optique des Mondiaux de Fukuoka. Il visera le podium cet été au Japon.

Le double médaillé d'argent des Européens 2022 en grand bassin était le grand absent des championnats de Suisse le week-end dernier aux Vernets. "Je me suis blessé en faisant un faux mouvement lors d'un entraînement de force à Tenerife. Je me suis bloqué un nerf de manière stupide. Mais ça va beaucoup mieux. J'ai quatre mois pour me préparer au mieux dans l'optique de Fukuoka. C'est suffisant", affirme-t-il d'emblée.

Le Zurichois de 20 ans a vécu un hiver pas comme les autres: à l'heure de reprendre l'entraînement, il a également achevé son école de recrues pour sportifs d'élite la semaine passée. "C'était sympa. La formation de base m'a permis d'apprendre de nouvelles choses. Et j'ai rencontré de nouvelles personnes", explique-t-il.

"C'était difficile de s'entraîner au début, car on avait seulement une séance dans l'eau par jour", souligne le natif de Frauenfeld, qui n'a donc pas pu préparer de manière adéquate les championnats du monde en petit bassin de Melbourne en décembre dernier.

"Je ne pensais pas être capable de me qualifier pour une finale", poursuit celui qui s'était paré de bronze sur 400 m libre lors des Mondiaux 2021 en petit bassin. "Je suis donc largement satisfait de ma 5e place" obtenue sur 400 m libre en Australie, où il s'est ensuite classé 10e du 200 m libre.

"J'espère être prêt pour Fukuoka"

Avant de se blesser, Antonio Djakovic avait retrouvé son rythme normal de nageur dès le mois de janvier. Un camp d'entraînement de trois semaines à St-Moritz figurait ainsi à son menu dans le cadre de l'école de recrues en janvier. "J'avais pu m'entraîner à 100% dès le mois de janvier", se félicite-t-il.

Sa blessure à la nuque, qui le gêne de moins en moins, n'a pas de quoi réfréner ses ardeurs. "Si je parviens à m'entraîner parfaitement jusqu'à Fukuoka (réd: où les épreuves en piscine sont programmées du 23 au 30 juillet), il y aura peut-être une médaille à l'arrivée...", glisse-t-il.

"Je me suis retrouvé au repos forcé pour trois semaines", répète-t-il. "J'espère être prêt pour Fukuoka. Je devrai avant toute chose parvenir à me hisser en finale. Et si tout se déroule parfaitement, je devrais être en mesure de battre mes meilleurs chronos, que ce soit sur 400 m ou sur 200 m", développe-t-il.

"Une médaille serait alors envisageable, même si cela dépendra aussi du niveau de mes concurrents", poursuit Antonio Djakovic, qui a réalisé ses meilleurs temps (1'45''32 et 3'43''90) lors des Européens de Rome en août dernier. Et qui sait que sa tâche s'annonce forcément délicate, surtout sur 200 m libre.

Une concurrence féroce

"La concurrence est très grande sur 200 m", surtout avec l'avènement du prodige David Popovici (18 ans) qui a signé à Rome le 3e chrono de l'histoire (1'42''97). "Mais je n'ai pas de pression, et j'ai une motivation énorme. Et je peux aussi briller sur 400 m", où ses chances de médaille semblent plus élevées.

Que pense-t-il d'ailleurs de David Popovici, qui a aussi battu l'an dernier le "vieux" record du monde du 100 m libre (46''86)? Le Roumain est-il un modèle à ses yeux? "Il est très impressionnant. C'est un très grand talent, à même pas 19 ans. Il est devenu très fort très rapidement", répond Antonio Djakovic.

"Mais on verra s'il parvient encore à progresser dans le futur", poursuit le Zurichois, pour qui la nouvelle star de la natation n'est pas un exemple à suivre: "Je me concentre sur mes propres forces et mes points faibles. Je préférerais devenir moi-même un jour un modèle pour les jeunes nageurs suisses", sourit-il.

Objectif Paris 2024

S'il espère pouvoir signer un exploit à Fukuoka, Antonio Djakovic a déjà le regard tourné vers les JO 2024: "J'y pense depuis les Jeux de Tokyo", où il avait manqué de peu la finale sur 200 et sur 400 m avant de décrocher une superbe 6e place avec le 4x200 m libre.

"A Tokyo, je voulais surtout emmagasiner de l'expérience. Je savais que j'évoluerais à un autre niveau en 2024", lâche-t-il. "Ce sera un plaisir de vivre ces Jeux: nous aurons une superbe équipe masculine avec Jérémy (Desplanches), Noè (Ponti), Roman (Mityukov) et Niels (Liess)", se réjouit-il.

"Je serai certainement prêt pour rivaliser avec les meilleurs sur le plan individuel à Paris", assure-t-il. "Si je parviens en finale, tout sera possible: je pourrais très bien gagner une médaille d'or, ou terminer au dernier rang", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement par la rédaction. Source : ats

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