Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Les électeurs et électrices de la Ville de Genève se prononceront sur l'acquisition par la municipalité de la villa appartenant à l'auteur de BD Zep, à moins que la propriété ait été vendue à un tiers d'ici à la votation. Le référendum lancé contre cette opération a abouti, a indiqué mercredi le Conseil d'Etat genevois.
Le PLR, Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC questionnent l'utilité de cet achat, chiffré à 22 millions de francs. Ils ont annoncé avoir récolté 3158 signatures. Le Service des votations et élections a finalement contrôlé 2854 paraphes alors que 2400 sont nécessaires pour valider la tenue d'un référendum en Ville de Genève.
La municipalité entend transformer en parc public le domaine du créateur de Titeuf. Le quartier compte en effet peu d'espaces verts. La parcelle convoitée comprend une maison de maître du XVIIIe siècle, une piscine, des vignes, une forêt et une prairie. Pour les partisans du rachat, il s'agit d'une magnifique opportunité à saisir.
Les détracteurs du rachat estiment, de leur côté, que le projet de réaffectation demeure flou. Ils s'inquiètent aussi des répercussions qu'une telle opération aura sur les finances municipales et les contribuables, préférant, par les temps qui courent, une municipalité qui évite de se lancer dans des dépenses inutiles.
Selon la Chancellerie d'Etat du canton de Genève, la votation sur le référendum aura lieu au plus tôt en septembre et au plus tard en mars 2026.
C’était il y a 10 ans quasiment jour pour jour: le Macumba, près de Saint-Julien-en-Genevois, fermait définitivement ses portes. 10 ans après, le lieu mythique s'apprête à vibrer de nouveau le temps de deux soirées spéciales organisées vendredi 28 et samedi 29 mars, au Plus 30 à Bonneville, en France voisine.
Le 28 mars 2015, les fêtards du Grand Genève, notamment, se donnaient rendez-vous pour la dernière fois au Macumba, près de Saint-Julien en Genevois. Le centre de loisirs fermait définitivement ses portes après plus de 37 ans d’activités. Si l’Empire ou l’Irish Pub Karaoké vous manquent, sachez que deux soirées souvenirs se tiennent vendredi 28 et samedi 29 mars au Plus 30 à Bonneville, en France voisine. Aux commandes: Régis Varesano, alias Deerage, le dernier Dj résident du Macumba.
DJ Deerage
Dernier DJ résident du Macumba
DJ DeerageDernier DJ résident du Macumba
DJ DeerageDernier DJ résident du Macumba
IDJ Deerage se souvient de la dernière soirée au Macumba le 28 mars 2015.
Régis
Dernier DJ résident du Macumba
Régis Dernier DJ résident du Macumba
Régis Dernier DJ résident du Macumba
Qu’est-ce que le Macumba avait de plus que les autres boîtes de nuit?
Régis alias Deerage
Dernier DJ résident du Macumba
Régis alias DeerageDernier DJ résident du Macumba
Régis alias DeerageDernier DJ résident du Macumba
La soirée du samedi affiche déjà complet. Il reste des places pour le vendredi soir.
Un second tour pour l'élection au Conseil administratif aura lieu le 13 avril dans 24 des 45 communes genevoises. En Ville de Genève, onze candidats répartis sur huit listes sont encore en lice. La gauche est unie face à une droite dispersée.
Arrivés en tête de l'élection dimanche, les quatre candidats de gauche font à nouveau liste commune afin de conserver la majorité de gauche à l'exécutif de la première ville du canton. Les sortants Christina Kitsos (PS) et Alfonso Gomez (Vert.e.s) étaient suivis dimanche par Joëlle Bertossa (PS) et Marjorie de Chastonay (Vert.e.s). Le candidat de la gauche radicale ne se représente pas.
A droite, la sortante Marie Barbey-Chappuis, qui est arrivée en cinquième position dimanche, est désormais la seule sur la liste du Centre-Les Vert'libéraux. Elle était suivie dimanche par la PLR Natacha Buffet-Desfayes qui partira, elle aussi, seule à la conquête d'un des cinq sièges au Conseil administratif, faute d'avoir trouvé un accord avec le Centre sur une liste à trois noms avec l'UDC.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Après Lausanne, la Ville de Genève a son buste de Jean Capodistrias (1776-1831). Offert par la communauté grecque, il a été inauguré mardi à l'occasion de la Fête nationale grecque. Il est placé dans le parc des Bastions, devant le Palais Anna et Jean-Gabriel Eynard.
"Jean Capodistrias incarne les valeurs universelles de paix et de démocratie chères à Genève", a déclaré la maire de la Ville de Genève Christina Kitsos, elle-même binationale greco-suisse. Envoyé par le tsar Alexandre 1er à Genève en 1813, il y vécut plusieurs années avant d'être le premier gouverneur de la Grèce indépendante en 1827, a-t-elle rappelé devant les autorités du canton et des représentants de la République hellénique et de la communauté grecque.
Jean Capodistrias défendra les intérêts de Genève au Congrès de Vienne en 1815, aux côtés de Charles Pictet de Rochemont. Il contribuera à la rédaction de la Constitution suisse et à la reconnaissance internationale de la neutralité du pays. "Son buste nous rappelle son héritage de défense de la liberté, de la justice, de la solidarité internationale et de l'indépendance des peuples", a souligné la maire.
Au nom du Conseil d'Etat, le magistrat Pierre Maudet a relevé que le "destin exceptionnel" de cet "homme d'Etat visionnaire" méritait d'être rappelé dans l'espace public. Le buste est aussi une marque de l'amitié greco-suisse, a-t-il ajouté. Il est placé à deux pas de celui de Jean-Gabriel Eynard, qui fut l'ami de Jean Capodistrias et très engagé dans la lutte pour l'indépendance grecque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, les travaux de rénovation et de réaménagement du Bâtiment d'art contemporain (BAC) vont débuter lundi 31 mars. La durée de ce chantier devisé à près de 66 millions de francs est estimée à environ quatre ans, dont une année pour le gros oeuvre et la réfection des façades.
Le BAC est un élément de première importance du patrimoine industriel des années 1950-1960, relève lundi la Ville de Genève dans un communiqué. En état de grande vétusté, sa rénovation était devenue indispensable, tant au niveau énergétique que par rapport à l'accueil du public.
Sur les 66 millions prévus pour ces travaux, 22 millions sont des contributions privées. La Ville de Genève mettra pour sa part près de 44 millions pour cette rénovation d'envergure.
Le BAC est le plus grand centre d’art contemporain de Suisse. Il abrite trois institutions culturelles: le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) et le Centre de la photographie Genève (CPG). Ces trois institutions poursuivront pendant les travaux leurs activités et leur programmation dans d'autres lieux et selon différents formats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats