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Santé

Swissmedic autorise un premier vaccin contre le covid-19

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La nouvelle était attendue. La Suisse vient d'autoriser, ce samedi matin, l’utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech contre le nouveau coronavirus.

Le verdict est tombé deux mois après la réception de la demande. Pour SwissMedic "les bénéfices sont supérieurs aux risques". Selon les données analysées par l’Institut suisse des produits thérapeutiques, la protection vaccinale est supérieure à 90 % sept jours après la seconde injection.

Il s'agit de la première autorisation mondiale de ce vaccin dans le cadre d'une procédure ordinaire et non urgente. L'autorisation est tombée après un examen minutieux des documents soumis en continu. Les données disponibles à ce jour font état d'une efficacité élevée, comparable dans tous les groupes d'âge étudiés et satisfont aux exigences de sécurité, précise l'organe compétent en la matière.

Seules les personnes âgées de plus de 16 ans pourront bénéficier du traitement par le vaccin. La vaccination sera gratuite et pourra commencer dans les prochains jours.

Comme pour tous les médicaments nouvellement admis, Swissmedic surveillera de près la sécurité du vaccin et prendra au besoin des mesures immédiates le cas échéant. Les effets secondaires les plus fréquemment documentés sont comparables à ceux du vaccin contre la grippe.

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Environnement

PIB: modérée en 2024, la croissance pourrait s'accélérer en 2025

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Les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu en 2023. Un bon signe pour l'économie du canton (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les nouvelles sont plutôt "assez bonnes" pour l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance. Encore modérée en 2024, cette dernière pourrait s'accélérer en 2025. Surtout, les entreprises continuent de créer des emplois à un rythme soutenu.

"Dans une conjoncture mondiale morose, l'économie vaudoise continue de se montrer robuste", ont affirmé mardi de concert à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

Le PIB du canton s'était inscrit à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%). En l'absence d'un rebond de l'économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise.

"En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l'an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue", indique-t-elle.

L'atout vaudois

"C'est une croissance molle attendue pour 2024 avec une amélioration prévue pour 2025. La situation actuelle est globalement assez bonne. Pas excellente ni très bonne, mais pas du tout mauvaise non plus. Le taux de chômage est bas et la création d'emplois est très positive", a résumé Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV.

Au dernier trimestre 2023, la création d'emplois a grimpé de 2,4% pour Vaud contre 1,7% pour la Suisse.

La formule magique qui sourit au canton de Vaud est toujours la même: une robustesse de l'économie domestique qui s'explique par la diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90. A cela s'ajoute une dynamique démographique positive avec toujours plus de consommateurs qui consomment.

Concrètement, il y a à la fois des petites PME et des multinationales, beaucoup d'innovation, des secteurs très variés allant des nouvelles technologies, et notamment le "med-tech", à l'industrie agro-alimentaire en passant par la chimie-pharmaceutique ou encore l'horlogerie. "Ce qui permet au canton de Vaud d'être moins euro-dépendant que la Suisse par exemple", a expliqué Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.

Exportations en baisse

Autre constat à mettre en évidence: une baisse de 5,1% des exportations vaudoises en 2023. "Elle est liée à la forte inflation et donc une baisse de la demande extérieure, notamment dans la zone euro", a fait remarquer M. Bologna.

Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l'an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025.

Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l'an prochain. Egalement attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l'an prochain. L'industrie des machines et l'horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025.

Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l'activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Novartis a soigné croissance et rentabilité au 1er trimestre

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Le géant pharmaceutique Novartis a augmenté ses ventes sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a engrangé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 11,83 milliards de dollars (10,78 milliards de francs), en hausse de 9,5% sur un an.

L'excédent d'exploitation (Ebit) de base a suivi une courbe plus ascendante encore, atteignant 4,54 milliards. Le bénéfice net apuré de tout élément jugé inopportun a gagné 13,9% à 3,68 milliards, indique la multinationale dans un communiqué mardi.

La performance s'inscrit dans le haut des projections des analystes consultés par l'agence AWP. Le chiffre d'affaires était attendu à 11,49 milliards, l'Ebit ajusté à 4,30 milliards et le bénéfice net de base à 3,49 milliards.

La direction se montre un peu plus optimiste pour l'année en cours qu'à la fin janvier.

La croissance organique doit désormais s'établir à environ 10% et l'Ebit de base entre 10% et 15%. L'hypothèse reste conditionnée à l'absence de lancement d'un générique du moteur de ventes Entresto aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

La biotech helvétique a profité d'un regain de fonds en 2023

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Des sociétés non cotées de la Biotech ont collecté un total de 600 millions. (archive) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les entreprises biotechnologiques helvétiques ont profité l'an dernier d'un net afflux de liquidités, au sortir d'un exercice 2022 placé sous le signe de la frugalité.

Les levées de fonds du secteur ont ainsi rebondi de moitié pour dépasser à nouveau les 2 milliards de francs, indique mardi le Swiss Biotech Report annuel publié par le cabinet EY et la faîtière du secteur notamment.

Le regain d'investissements s'est porté pour l'essentiel sur des sociétés non cotées, qui ont collecté un total de 600 millions. Noema Pharma a levé 103 millions, Alentis Therapeutics 94 millions, Rejuveron 67 millions, Nouscom 65 millions et Newbiologix 45 millions, égraine le rapport.

Leurs homologues négociées en Bourse ont engrangé 1,4 milliard, dont 415 millions de francs pour le zougois Moonlake Therapeutics un an après son introduction au Nasdaq par le truchement d'un véhicule d'acquisition dédié (Spac) et 144 millions de dollars pour Oculis, à l'occasion là aussi d'une accession au Nasdaq par Spac interposé.

Les recettes du secteur dans son ensemble de leur côté ont inscrit une nouvelle marque de référence à 7,3 milliards, contre 6,8 milliards en 2022 et 3,7 milliards un an plus tôt. Les dépenses de recherche et développement par contre se sont contractées à 2,4 milliards, contre 2,7 milliards il y a deux ans.

Les effectifs se sont stabilisés autour de 19'000 équivalents plein temps.

Les auteurs du rapport relèvent aussi un regain d'activité sur le front des fusions et acquisitions, avec notamment le rachat pour plus d'un milliard de dollars du bâlois Vectivbio par le massachussetais Ironwood Pharmaceuticals ou pour quelque 450 millions de francs de son voisin champêtre T3 Pharmaceuticals par l'allemand Boehringer Ingelheim. Un autre bâlois, Vertical Bio, est tombé dans l'escarcelle du français Pierre Fabre pour un montant non dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Sandoz obtient un feu vert européen pour un biosimilaire de Samsung

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Le Pyzchiva est destiné à combattre des inflammations chroniques dans les domaines de la gastroentérologie, de la dermatologie ou de la rhumatologie. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant des médicaments des substitution Sandoz a obtenu de la Commission européenne un feu vert à la commercialisation du Pyzchiva, un biosimilaire de l'ustékinumab développé par et enregistré au nom de son homologue Samsung Bioepis.

Le traitement est destiné à combattre des inflammations chroniques dans les domaines de la gastroentérologie, de la dermatologie ou de la rhumatologie, indique un communiqué diffusé lundi.

L'accord de développement et de distribution avec Samsung Bioepis conclu en septembre dernier couvre les marchés étasunien, canadien, européen, suisse et britannique. Le groupe sud-coréen demeure responsable du développement, de l'enregistrement, des brevets, de la production et de l'approvisionnement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Volumes de ventes en hausse pour Danone

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La cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 des comptes de Danone , a pesé sur le chiffre d'affaires publié (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Danone a confirmé jeudi ses objectifs pour 2024 après un chiffre d'affaires en baisse de 2,5% au premier trimestre sous l'effet de son retrait de Russie et des taux de change. Mais les volumes vendus par le géant français de l'alimentation ont crû.

La maison mère des yaourts Activia, des eaux Evian et des petits pots Blédina a écoulé sur la période pour 6,79 milliards d'euros (6,6 milliards de francs) de produits, ce qui est plus qu'attendu par les analystes de Bloomberg et FactSet, détaille un communiqué.

Le groupe a maintenu son objectif d'une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% pour l'année, assortie d'une "amélioration modérée de la marge opérationnelle courante".

C'est principalement la cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 de ses comptes et pour lesquelles le groupe a obtenu en mars les autorisations russes requises pour les céder à un homme d'affaires lié au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui a pesé sur son chiffre d'affaires publié. L'effet des taux de change a aussi grevé son résultat.

Mais en ne prenant pas en compte ces éléments, le chiffre d'affaires de Danone a augmenté de 4,1%.

A données comparables, il a progressé dans toutes les zones où le groupe est présent, y compris ses trois zones clés Europe/Amérique du Nord/Chine, et dans toutes ses branches d'activité.

"Environnement difficile"

L'activité est portée par l'effet de l'augmentation du prix de ses produits (+2,9%) mais aussi, pour le deuxième trimestre consécutif, par une hausse des volumes (+1,2%).

Le groupe met en avant un "démarrage de l'année solide en Europe et en Amérique du Nord dans un contexte de normalisation des prix" et se félicite également d'un regain des ventes de sa marque de boissons Mizone en Chine

Le directeur général Antoine de Saint-Affrique a salué dans le communiqué "un bon début d'année" dans un "un environnement qui reste difficile".

Il a engagé depuis son arrivée à la tête du groupe en septembre 2021 une rationalisation du portefeuille des marques pour se délester d'activités jugées non essentielles ou moins performantes.

Cela s'est traduit depuis le début de l'année par la finalisation de la vente de Michel & Augustin ainsi que de ses activités de laits et produits laitiers Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis.

Danone prévoit de présenter "le prochain chapitre" de son plan stratégique lors d'une réunion avec les investisseurs en juin à Amsterdam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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