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Environnement

Semaine du Goût : Légumes racines et spécialités fribourgeoises pour l'édition 2023

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Archives (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Avec le mois de septembre revient la traditionnelle Semaine suisse du Goût. Cette manifestation, destinée à combattre la "malbouffe" et promouvoir le "bien-manger", mettra cette année en lumière les légumes racines ainsi que le patrimoine culinaire fribourgeois.

"Lorsque nous avons lancé la Semaine du Goût il y a 23 ans, nous n'avions pas encore conscience de l'impact et de la volonté citoyenne que renfermait cet événement", a déclaré lundi Josef Zisyadis, directeur de la manifestation, devant les médias réunis à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL).

L'ancien conseiller national popiste s'est réjoui que le canton de Genève ait inscrit en juin dernier le droit à l'alimentation dans sa constitution. "On espère que cette première sera suivie par d'autres", a-t-il déclaré en rappelant que la vocation de la Fondation pour la Promotion du Goût, organisatrice de la semaine du même nom, était de mettre en réseau toutes les initiatives en faveur du bien-manger en territoire helvétique.

Multiples événements

La 23e Semaine suisse du Goût se déroulera cette année du 14 au 24 septembre. Brunch végétalien, atelier de cuisine pleine conscience, balades gourmandes ou dégustations diverses, plus de 650 événements publics sont prévus dans tout le pays. La manifestation se déclinera également dans de nombreuses écoles, crèches et écoles de recrues.

La Ville de Fribourg a été nommée "Ville suisse du Goût 2023". Le parrain de l'édition est Pierre-André (dit Pierrot) Ayer, le cuisinier-chef étoilé du restaurant Le Pérolles à Fribourg.

"Le canton de Fribourg est un centre d'économie agroalimentaire florissante, notamment du fait de ses exploitations agricoles et de ses PME", s'est réjoui le syndic de la ville, Thierry Steiert. "Il y a quelques années on voulait mettre cela en retrait, pour donner une image plus moderne du canton, mais aujourd'hui il n'y a rien de plus moderne que la défense de la consommation de proximité."

Et d'ajouter l'intention de Fribourg de "se profiler comme un acteur important de ce changement". M. Steiert a précisé que la ville avait ainsi accueilli au printemps le salon InnoFood réunissant les acteurs suisses et internationaux de l'écosystème agroalimentaire.

Humour et gastronomie

Les légumes racines sont également à l'honneur de l'édition 2023. A cette occasion, près de 45 restaurants participant au Label Fait Maison proposeront un plat reflétant "les racines du restaurant ou du chef" et mettant en avant "au moins un légume racine suisse".

L'ancien chef de l'Alimentarium, Philippe Ligron, proposera quant à lui un spectacle intitulé "Bon appétit". Celui-ci aura pour but de parler de gastronomie et d'alimentation, et de "décortiquer nos travers et autres phobies alimentaires" sur un ton humoristique, a expliqué l'intéressé.

Jeunes dans le viseur

La coordinatrice de la Semaine suisse du Goût, Giulia Onori, a rappelé que depuis sa création, la manifestation était attachée à transmettre "l'éducation au goût dès le plus jeune âge". Cependant, les adolescents et les jeunes adultes ne sont pas oubliés.

Des "bons jeunes" permettant aux 16-25 ans de déguster pour 60 francs un menu dans un restaurant gastronomique sont à nouveau disponibles cette année. Quelques 69 établissements ont répondu présent.

Le lancement officiel de l'édition 2023 aura lieu au Bellevue Palace à Berne, le mercredi 13 septembre, en présence du conseiller fédéral Ignazio Cassis. Le menu comportera "des vins uniquement fribourgeois et des AOP fribourgeoises dans toutes les assiettes des 200 convives", précisent les organisateurs.

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Environnement

Lausanne: le pressoir public fait son retour

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La ferme de Cery accueille un pressoir public où transformer pommes, poires et coings (photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le pressoir public fait son retour à Lausanne. Dès jeudi et jusqu'au 31 octobre, les habitants de la capitale vaudoise et des environs pourront transformer pommes, poires et coings à la ferme de Cery. Les quantités acceptées vont de 20 à 500 kilos.

Qu'il provienne de vergers privés ou collectifs, chaque lot sera traité individuellement pour garantir la personnalisation des jus, écrit la Ville mercredi dans un communiqué. Les jus seront conditionnés à choix, en sachets de 3 litres ou en "bag-in-box" de 5 litres et 10 litres, assurant une conservation optimale par pasteurisation pouvant aller jusqu’à une année.

Depuis le lancement du projet en 2020, près de 6000 kilos de fruits sont transformés en jus chaque saison par les équipes de la coopérative L’autre temps, composées de personnes en réinsertion professionnelle, précise le communiqué. Cette offre est ouverte à toutes et tous, y compris aux personnes résidant hors de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lancement d'une initiative pour sauver l’agriculture des OGM

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Un comité lancé mardi l'initiative pour des aliments sans OGM (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le génie génétique doit être encadré par des règles strictes. L'association pour des aliments sans OGM, Bio Suisse et l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique ont lancé mardi leur initiative pour la protection des aliments.

Le comité veut ancrer la liberté de choix des consommateurs et la protection de l'humain, de l'animal et de l'environnement contre les risques liés au génie génétique. Les organismes ainsi produits devraient être clairement identifiés, demande l’initiative.

Les dispositions transitoires de l'initiative stipulent que le moratoire contre les OGM doit être maintenu jusqu'à ce que ces exigences soient réalisées.

Actuellement, la culture d'OGM n'est autorisée en Suisse qu'à des fins de recherche. Le moratoire sur l'utilisation de ces organismes dans l'agriculture est en vigueur depuis l'acceptation d'une initiative populaire en 2005. D'une durée de quatre ans, il a été déjà prolongé quatre fois et court jusqu'en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expo et portes ouvertes pour les 50 ans du Centre de Lullier

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Pour son 50e anniversaire, le Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) ouvrira ses portes les 21 et 22 septembre (archives). (© KEYSTONE/YANNICK BAILLY)

Dès lundi, des portraits d'élèves du Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) seront exposés sur la Plaine de Plainpalais. Pour son 50e anniversaire, l'école ouvrira aussi ses portes les 21 et 22 septembre.

Bertrand Carlier a suivi les apprentis du Centre de Lullier pendant un an. Chaque photographie raconte, au fil des saisons, l'histoire des élèves, leur engagement envers la nature et leur apprentissage des métiers de l'horticulture, de l'environnement et de l'art. L'exposition "Lullier: le savoir.vert" sera visible jusqu'au 30 septembre.

Toujours dans le cadre de cet anniversaire, 1500 tournesols seront distribués mercredi en Ville de Genève. Le Centre de Lullier a ouvert ses portes en 1974, prenant le relais de l'Ecole d'horticulture de Châtelaine fondée en 1887.

Le public pourra aussi découvrir le site les 21 et 22 septembre. Au programme: visites des jardins, des serres, des espaces de production et de recherche scientifique, rencontres avec des enseignants et des étudiants, démonstrations pratiques, ateliers, grimpe dans les arbres, conférences, exposition sur l'histoire de l'école, stands et restauration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud veut réguler l'entier de la meute du Mont Tendre

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Vaud demande de réguler l'entier de la meute du Mont Tendre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Pour la première fois, le canton de Vaud souhaite éliminer une meute entière de loups. Une demande d'autorisation a été envoyée mi-août à Berne pour abattre les sept individus de la meute du Mont Tendre.

L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) n'a pas encore donné sa réponse, indique vendredi le Département vaudois de l'environnement, confirmant à Keystone-ATS une information du Temps. Il s'agit d'une demande de régulation dite "proactive", prévue par le nouveau cadre légal fédéral.

Vaud justifie sa demande par "le nombre de prédations particulièrement important" de cette meute, et ce malgré les actions de régulation partielle menées jusqu'ici.

Cette meute, coupable des trois quarts des attaques dans le Jura vaudois, est jugée "problématique" contrairement aux autres présentes sur le territoire vaudois. Cela fait deux ans de suite que les attaques de cette meute s'intensifient. Celle-ci s'est aussi distinguée "en se rendant à plusieurs reprises proche des habitations depuis 2023".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le loup pourra être tué préventivement de septembre à janvier

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La période de régulation du loup débute trois mois plus tôt qu'en 2023 (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Les loups pourront être tués de manière préventive du 1er septembre au 31 janvier. L'Office fédéral de l'environnement a ouvert vendredi la deuxième période de régulation. Cinq cantons ont déjà déposé des demandes.

La période de régulation commence cette année trois mois plus tôt que l'année dernière. Les cantons ne disposent pas encore de toutes les données sur le nombre de louveteaux nés en 2024 et des demandes supplémentaires sont attendues, indique l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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