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Santé

Roche améliore ses recettes sur six mois

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Le géant pharmaceutique Roche est parvenu à augmenter recettes et rentabilité au premier semestre. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Roche est parvenu à augmenter recettes et rentabilité au premier semestre, dans un contexte de fortes incertitudes sur les droits de douane appliqués aux exportations de médicaments vers les Etats-Unis.

Entre janvier et juin, le groupe bâlois a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 4% sur un an à 30,94 milliards de francs, alors que le résultat d'exploitation (Ebit) de base a pris 6% à 12,01 milliards, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Le bénéfice net a quant à lui atteint 7,83 milliards, en hausse de 17% comparé aux six premiers mois de 2024.

Ces chiffres clés sont supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP.

La direction a par ailleurs confirmé ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année. Elle vise, à taux de change constants, une progression du chiffre d'affaires autour de 5%, alors que le bénéfice par bon de jouissance de base pourrait même augmenter entre 6% et 9%. Le dividende doit également être relevé.

A l'instar de Novartis, qui avait pris les devants, Roche a fait état de négociations entamées avec Washington au sujet des droits de douane. La presse a récemment rapporté que Berne et Washington seraient sur le point de conclure un accord commercial bilatéral, incluant une clause de traitement préférentiel exonérant de droits de douane les livraisons de produits pharmaceutiques depuis la Suisse. Cela permettrait d'éviter une surtaxe d'actuellement 10% à 31%. Le président américain Donald Trump ne s'est pas encore exprimé à ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

Le National rejette l'initiative sur l'alimentation

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Les conseillères et conseillers nationaux ont entamé les débats sur l'initiative sur l'alimentation mercredi passé (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse n'a pas besoin de prendre plus de mesures pour assurer sa sécurité alimentaire. Le National a tacitement rejeté mercredi l'initiative sur l'alimentation, jugée trop extrême. L'idée d'un contre-projet a aussi fait chou blanc.

L'initiative sur l'alimentation, déposée par un comité citoyen, demande d'encourager la production et la consommation de denrées alimentaires végétales plutôt qu'animales. Elle veut également augmenter le degré d'autosuffisance de la Suisse, pour le faire passer de 46% à au moins 70%. Ces exigences doivent être atteintes dans un délai de dix ans.

Tout le monde s'est accordé pour dire que le délai de dix ans était irréaliste. Le taux d'auto-suffisance de 70% a aussi été critiqué.

Il faudrait transformer drastiquement la production agricole et la chaîne agro-alimentaire. Pour ce faire, l'Etat devrait injecter massivement des moyens financiers pour amortir les investissements, ont relevé plusieurs orateurs. Les habitudes de consommation devraient aussi être revues.

Le Conseil fédéral était aussi opposé à l'initiative. Le dossier part au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Liquidée, la société SAirGroup a été radiée du registre du commerce

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Avant la faillite du groupe Swissair, la holding SAirGroup regroupait plusieurs unités, dont SAirLines, laquelle était constituée du coeur de métier de l'entreprise avec les compagnie aériennes Swissair, Crossair et Balair (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Plus de 24 ans après la faillite de Swissair, SAirGroup, la société holding chapeautant l'ensemble des activités du groupe de transports aériens a été radiée du registre du commerce. La radiation fait suite à l'achèvement de la procédure de liquidation.

La radiation est intervenue vendredi dernier, indique mercredi une communication de la Feuille officielle suisse du commerce (Fosc).

Avant la faillite du groupe Swissair, la holding SAirGroup regroupait plusieurs unités, dont SAirLines, laquelle était constituée du coeur de métier de l'entreprise avec les compagnie aériennes Swissair, Crossair et Balair, ainsi que la société de location d'avions Flightlease et les participations détenues dans plusieurs transporteurs européens, dont le belge Sabena, le polonais LOT, les français AOM, Air Liberté et Air Littoral, ainsi que l'allemande LTU et la portugaise TAP, entre autres.

Outre Swissair, la déconfiture du groupe a entraîné plusieurs compagnies européennes. Les françaises AOM, Air Liberté et Air Littoral, ainsi que l'allemande LTU, déjà en difficultés lors de leur acquisition par SAirGroup, n'existent plus. Idem pour Sabena, dont SAirGroup détenait 49,5%. La polonaise LOT - qui n'était pas en difficultés au moment de son rachat - a survécu, aidée par l'Etat et la portugaise TAP vole encore.

SAirGroup intégrait en outre SAirServices, entité recensant en son sein la société d'assistance au sol Swissport, celle d'entretien et de maintenance d'avions SR Technics, ainsi que les entreprises d'informatique Atraxis et d'immobilier AviReal.

Troisième firme de la holding, SAirLogistics réunissait pour sa part la société d'assistance au sol pour le fret aérien Swisscargo, elle-même formée de Cargolic et Jet Logistics. SAirRelations formait la 4e entité du groupe et comprenait la chaîne d'hôtels Swissôtel, présente notamment à Atlanta, Boston, Chicago, New York, Washington, Toronto, Lima, Quito, Amsterdam, Bâle, Bruxelles, Düsseldorf, Genève, Zurich, Pékin et Bangkok, entre autres.

SAirRelations contrôlait également les spécialistes de restauration de bord Gate Gourmet et Rail Gourmet, celui du commerce de détail hors taxes Nuance et l'entreprise de restauration Restorama.

Parmi les anciennes émanations du groupe Swissair plusieurs sont toujours en activité, dont Swissport, SR Technics et Gategroup.

La liquidation de SairGroup est intervenue l'an dernier avec à la clef un résultat net de liquidation pouvant être distribué aux créanciers de 2,8 milliards de francs. Les coûts de la procédure qui aura duré près de vingt ans se sont élevés à 220 millions.

Le 2 octobre 2001, les avions de la compagnie nationale Swissair avaient été cloués au sol, la société n'étant plus en mesure d'honorer ses factures. Après une perte de 1,8 milliard de dollars en 2000, qui a amputé ses réserves en capital, le groupe, surendetté, avait besoin d'une aide d'urgence. Malgré un soutien du Conseil fédéral, la compagnie ne s'est pas remise et a disparu au profit d'une nouvelle entité, Swiss International Airlines ("Swiss"), qui appartient depuis 2005 au groupe allemand Lufthansa.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

"Immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie

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Sur cette photographie prise en septembre 2025 et diffusée mardi par le parc national du Stelvio, on distingue des empreintes de prosauropodes datant du Trias supérieur sur les pentes de la vallée de Fraeel, dans le nord de l’Italie. (© KEYSTONE/AP/Elio Della Ferrera)

Des centaines de mètres d'empreintes de dinosaures, dont certaines présentent des contours remarquablement nets d'orteils et de griffes, ont été découvertes dans les Alpes italiennes, où se tiendront les Jeux olympiques d'hiver 2026, ont annoncé les autorités mardi.

"Cet ensemble d'empreintes de dinosaures est l'une des plus importantes d'Europe, voire du monde", a salué Attilio Fontana, président de la région Lombardie, lors d'une conférence de presse. La collection "s'étend sur des centaines de mètres", a-t-il ajouté.

Vieilles de plus de 200 millions d'années, les empreintes ont été découvertes en septembre dans le parc national du Stelvio, au nord de l'Italie, entre les villes de Bormio et de Livigno, qui accueilleront dans moins de deux mois certaines épreuves des JO d'hiver.

Le photographe naturaliste Elio Della Ferrera a repéré les empreintes pour la première fois sur une pente rocheuse quasi verticale. Certaines mesuraient jusqu'à 40 centimètres de diamètre.

Il a fait appel au paléontologue Cristiano Dal Sasso du Musée d'histoire naturelle de Milan, qui a réuni une équipe d'experts italiens pour étudier le site.

"Ce lieu regorgeait de dinosaures; c'est un immense patrimoine scientifique", a déclaré M. Dal Sasso, cité dans le communiqué de la région.

"Les empreintes parallèles témoignent clairement de troupeaux se déplaçant de manière synchronisée, et on y trouve aussi des traces de comportements plus complexes, comme des groupes d'animaux rassemblés en cercles, peut-être pour se défendre."

Griffes acérées

Les empreintes, actuellement recouvertes de neige et hors des sentiers battus, sont conservées dans des roches dolomitiques du Trias supérieur, datant d'il y a environ 210 millions d'années.

La plupart des empreintes sont allongées et ont été laissées par des bipèdes. Les mieux conservées portent des traces d'au moins quatre orteils.

Cela suggère qu'elles appartiennent à des prosauropodes, des dinosaures herbivores au long cou et à la petite tête, considérés comme les ancêtres des grands sauropodes du Jurassique, tels que le Brontosaure, selon les experts.

Les prosauropodes possédaient des griffes acérées et les adultes pouvaient atteindre 10 mètres de long.

Il n'est pas exclu que certaines empreintes soient celles de dinosaures prédateurs ou encore d'archosaures, les ancêtres des crocodiles, précise le communiqué.

Les empreintes se trouvent aujourd'hui sur une pente quasi verticale due à la formation de la chaîne alpine.

Mais lorsque les dinosaures parcouraient cette région, celle-ci était constituée de vasières s'étendant sur des centaines de kilomètres, et le climat était tropical.

"Les traces ont été formées lorsque les sédiments étaient encore meubles et saturés d'eau, sur les vastes vasières entourant l'océan Téthys", a expliqué l'ichnologue Fabio Massimo Petti, cité dans le communiqué, en référence à cet océan préhistorique.

"La plasticité de ces boues calcaires très fines, désormais transformées en roche, a permis de préserver par endroits des détails anatomiques vraiment remarquables, comme les empreintes des orteils et même des griffes", a-t-il poursuivi.

Les empreintes ont ensuite été recouvertes de sédiments qui les ont protégées, mais le soulèvement des Alpes et l'érosion des flancs de montagne les ont fait réapparaître au grand jour.

"Comme les couches contenant les empreintes sont diverses et superposées, nous avons une occasion unique d'étudier l'évolution des animaux et de leur environnement au fil du temps", a souligné dans le communiqué le géologue Fabrizio Berra. C'est comme lire "les pages d'un livre de pierre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Une enquête pointe les risques du marketing d'influence

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Selon la FRC, il suffit de quelques secondes sur TikTok où un autre réseau social pour être exposé à une promotion plus ou moins dissimulée (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Anjum Naveed)

Le marketing d'influence s'étend toujours plus sur les plateformes en ligne, avec son lot de pratiques trompeuses. Une enquête, menée notamment par la Fédération romande des consommateurs (FRC), alerte sur les règles actuelles jugées "lacunaires".

L'étude, menée entre mars et septembre 2025 dans 12 pays d'Europe, s'est attardée sur près de 650 contenus publiés sur différents réseaux sociaux. Deux secteurs à risques ont été étudiés: la fastfashion et les aliments et boissons malsains, écrit mercredi la FRC.

En Suisse romande notamment, la fédération explique avoir relevé plusieurs contenus promouvant "l'achat massif" de vêtements ou de nourriture. L'enquête montre que la majorité du marketing d’influence échappe encore à la transparence minimale exigée par la loi.

Dans ce contexte, la FRC recommande notamment une définition claire du marketing d’influence dans la législation suisse. Elle milite également pour une transparence standardisée, des possibles interdictions ou la mise en place d'une responsabilité conjointe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Lait infantile Nestlé: Foodwatch dénonce "un risque inacceptable"

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Le présence de céréulide dans les préparations pour nourrissons provenant des Pays-Bas présente un risque "potentiellement sérieux", selon le réseau d'alerte européen RASFF. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Foodwatch dénonce lundi "un risque inacceptable pour les nouveaux-nés", après que Nestlé a procédé à un rappel du lait infantile Guigoz en France mais aussi ailleurs en Europe, suite à la détection d'une bactérie. La Suisse n'est pas concernée, selon l'OSAV.

S'appuyant sur les données du site Food Safety News, l'ONG de défense des consommateurs Foodwatch indique dans un communiqué que "cette bactérie Bacillus cereus aurait été détectée lors d'un autocontrôle dans l'usine Nestlé de Nunspeet, aux Pays-Bas, où le lot rappelé en France a été fabriqué".

Contacté par l'agence AWP, Nestlé a confirmé qu'il s'agit bien de cette usine néerlandaise. Située à l'est d'Amsterdam et entièrement dédiée à la production de lait en poudre pour bébés, elle a été rachetée par le géant veveysan en 1971, selon son site internet. Ses produits sont exportés dans environ 140 marchés à travers le monde et les marques les plus importantes sont NAN, Nidina, AL110, Alfaré et Althéra.

Une porte-parole du groupe romand ajoute que "sur la base de notre évaluation approfondie de la traçabilité, nous avons volontairement émis un avis de rappel préventif dans plusieurs pays européens."

Nestlé renvoie vers la note publiée sur le réseau d'alerte européen RASFF (système d'alerte rapide sur des problèmes liés à des produits agroalimentaires), mise à jour lundi, qui évoque la présence de "céréulide dans les préparations pour nourrissons provenant des Pays-Bas", suite à un propre contrôle de l'entreprise. Il est question de risque "potentiellement sérieux", ainsi que de retrait du marché en Italie, de rappel du produit dans ce pays ainsi qu'au Danemark, ou encore d'information du public en Espagne et en Pologne.

Foodwatch précise de son côté que "les produits de cette usine sont vendus en Europe sous différentes marques - Guigoz, NAN Sensitive1, NAN Expert Pro Sensilac, BEBA Optipro 1, BEBA Comfort 1, Lactogen Harmony 1, Nidina Optipro notamment".

Pas de rappel en Suisse, selon l'OSAV

L'ONG "s'interroge sur l'ampleur et la gravité d'un rappel massif dans plusieurs pays européens". Elle dit avoir "vérifié que ces laits en poudre de Nestlé sont aussi rappelés en Espagne, en Italie, en Suède, au Danemark, en Finlande, en Hongrie, en République tchèque et en Pologne".

Contacté par AWP, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) assure qu'"aucun des produits concernés n'a été distribué en Suisse". La Confédération "n'est donc pas concernée par cette action de rappel".

Camille Dorioz, directeur des campagnes chez Foodwatch cité dans le communiqué, souligne qu'"à nouveau, nous avons affaire à une grande entreprise, Nestlé, qui semble avoir commercialisé des produits qui ont exposé des bébés à un risque pour leur santé potentiellement pendant des semaines, depuis octobre en France, avant de lancer le rappel."

L'ONG pointe que d'après l'information publiée sur le site français Rappel Conso le 11 décembre dernier, "le lot concerné par le risque de présence de Bacillus cereus est commercialisé depuis le 22 octobre, c'est-à-dire depuis près de deux mois" dans l'Hexagone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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