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Santé

Prix des médicaments: la Suisse pénalisée par la force du franc

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Les médicaments restent chers en Suisse par rapport aux pays européens. L'écart s'est même creusé en raison, notamment, de la force du franc. (photo symbolique) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les prix des médicaments en Suisse restent en moyenne plus chers que dans les pays européens. L'écart s'est même creusé même pour les médicaments brevetés en raison, notamment, de la force du franc.

A taux de change constant toutefois, le fossé s'est réduit, selon une étude périodique de santésuisse et Interpharma publiée vendredi.

Les prix des médicaments protégés par un brevet sont en moyenne 8,9% plus chers en Suisse que dans les pays européens, indique la comparaison réalisée conjointement par l'association faîtière de l'assurance-maladie et l'association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche. Les traitements originaux dont le brevet a expiré sont même 14,3% meilleur marché à l'étranger.

Les différences de prix demeurent particulièrement importantes sur les génériques et les biosimilaires: dans les pays européens, les génériques sont presque moitié moins chers (45,3%) et les biosimilaires coûtent 29,9% moins chers.

Les prix ont été comparés avec la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède entre janvier et avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Nestlé Waters: l'enquête du Sénat pointe les refus de l'industriel

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Les enquêteurs du Sénat français dénoncent une communication nébuleuse des responsables de Nestlé sur le traitement des eaux minérales. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La commission d'enquête du Sénat français sur les eaux en bouteille a dénoncé lundi la "fausse sécurité" des traitements des eaux minérales de Nestlé Waters et pointé le refus de ses dirigeants de répondre aux questions posées par les sénateurs.

"Je pense qu'il faut traiter les eaux s'il y a un problème, on ne peut pas jouer avec des destructions a posteriori. Je trouve que ce n'est pas suffisamment sécurisant", a souligné le rapporteur de la commission Alexandre Ouizille au micro de France Inter, rappelant que "2 millions de bouteilles ont été détruites, des centaines de milliers il y a encore quelques mois" en raison de contaminations par des "bactéries E.Coli", "des pesticides", "des PFAS" (polluants éternels), en particulier dans les eaux Perrier.

"Aujourd'hui, il y a des filtrations pour s'assurer que ces bactéries sont éliminées", mais c'est "considéré comme une fausse sécurité", a ajouté le responsable politique, rappelant avoir en tête "le précédent Buitoni", référence au scandale des pizzas contaminées, qui ont entraîné la mort de deux enfants en France. M. Ouizille a affirmé ne pas savoir "depuis quand cela a commencé, sans doute des dizaines d'années. Je sais par contre qu'aucune enquête interne n'a été diligentée pour comprendre la chaîne de responsabilité."

Le sénateur s'est exprimé ce lundi matin sur la radio publique hexagonale France Inter, en amont de la conférence de presse censée dévoiler les conclusions du rapport, six mois après sa création. Celle-ci a été mise sur pied après les révélations du journal Le Monde et de Radio France sur le recours à des traitements interdits sur des eaux minérales naturelles et de source, notamment des marques Perrier, dans le sud de la France, Vittel, Contrex et Hépar, dans les Vosges.

La commission a procédé à de nombreuses auditions, notamment du directeur général de Nestlé, Laurent Freixe, et de la patronne de Nestlé Waters, Muriel Lienau, de responsables d'usines mais aussi de ministères. "Cela s'est mal passé", a résumé le sénateur, pointant le "refus de répondre" des dirigeants de l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Le Musée romain de Lausanne-Vidy inaugure un nouvel espace

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A deux pas du lac, dans le cadre verdoyant d'un jardin de style méditerranéen, le Musée romain de Lausanne-Vidy abrite les vestiges d'une riche demeure antique et présente, dans son exposition permanente, le mobilier archéologique découvert sur le site de Lousonna (archives). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

Le Musée romain de Lausanne-Vidy inaugure dimanche un nouvel espace d'exposition interactif et lance un programme culturel autour de l'archéologie et de l'actualité de la recherche sur Lousonna. Ces deux événements s'inscrivent dans le contexte de l'anniversaire de la première année de fouilles du site archéologique des Prés-de-Vidy, situé à l'emplacement de la principale nécropole de la ville antique.

L'exposition permanente du musée s'enrichit d'un espace interactif consacré à l'archéologie et à la recherche sur Lousonna, ont indiqué les responsables du musée. "Pensé pour petits et grands, il aborde le rôle de la discipline, ses méthodes de travail actuelles et ses différents métiers. Il offre également un éclairage sur des projets scientifiques en cours, aux résultats inédits", expliquent-ils.

S'agissant du programme culturel, il prévoit tout au long de l'été des conférences, des portes ouvertes des fouilles d'Archeodunum aux Prés-de-Vidy et de l'UNIL, des visites, des ateliers culinaires, des brunchs ainsi qu'un atelier "les mains dans la terre" pour les archéologues en herbe.

Le chantier d'envergure des Prés-de-Vidy, mené dans le cadre de l'aménagement d'un écoquartier (projet Métamorphose), révèle au fil des découvertes le passé de la population lausannoise, du Mésolithique à l'époque romaine, est-il rappelé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Nestlé met fin au Nutri-Score pour des produits vendus en Suisse

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Nestlé va retirer progressivement l'étiquetage nutritionnel Nutri-Score de ses produits vendus en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé va retirer progressivement l'étiquetage nutritionnel Nutri-Score de ses produits vendus en Suisse. La multinationale estime être quasiment la dernière à l'utiliser dans le pays.

"Nestlé a décidé de retirer progressivement le Nutri-Score de ses marques locales Cailler, Thomy, Leisi, Incarom, Chokito, Henniez, Nestea et Romanette", une décision qui "s'applique uniquement à ces marques exclusivement vendues sur le marché suisse", selon un article visible sur le site internet du géant veveysan de l'alimentation, dont Blick s'est fait l'écho. Une porte-parole de Nestlé Suisse a confirmé auprès d'AWP que la publication a été mise en ligne vendredi.

Le groupe romand précise que "le retrait du Nutri-Score sur les marques locales de Nestlé en Suisse se fera progressivement pour éviter tout gaspillage d'emballages. Il sera effectué marque après marque, à partir de la mi-2025 et jusqu'à fin 2026."

En revanche, d'autres marques du groupe arborant une des cinq lettres de A à E et une des couleurs allant du vert - le plus sain - au rouge - le moins sain - qui "sont vendues sur plusieurs marchés, y compris la Suisse, continueront d'afficher l'étiquette".

Pour justifier sa décision, Nestlé explique que "cet étiquetage nutritionnel n'a pas eu le déploiement espéré ici en Suisse: nombre d'entreprises n'ont jamais participé, des acteurs majeurs s'en sont retirés, le soutien politique a diminué, et le résultat est aujourd'hui que nous sommes pratiquement les seuls à encore porter le Nutri-Score dans les catégories de produits où nous sommes présents."

Abandon par Migros et Emmi

En mai 2024, Migros annonçait retirer progressivement l'étiquetage de ses produits. Pour le géant orange, le Nutri-Score restait "encore trop peu connu", alors que l'intégrer sur les emballages "demande beaucoup d'effort". Peu après, le transformateur laitier lucernois Emmi laissait aussi tomber le dispositif sur ses Caffè Latte.

Nestlé déplore par ailleurs "la baisse du soutien politique dans notre pays" envers ce système censé permettre au consommateur de "comparer la valeur nutritionnelle des produits au sein de la même catégorie", afin de "les aider à faire des choix plus éclairés".

L'entreprise ajoutera des codes QR comprenant des "informations encore plus détaillées" sur ses emballages. Dans le même temps, elle "reste engagée à soutenir et à mettre en oeuvre le Nutri-Score pour les produits éligibles à travers l'Europe", où il est apposé sur "des milliers de produits", selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

UNIL: un appareil pour identifier les contrefaçons du Viagra

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L'appareil développé par les scientifiques lausannois a prouvé son efficacité sur le Viagra, mais il pourrait être utilisé pour d'autres produits pharmaceutiques. (© UNIL)

Des scientifiques lausannois ont développé un appareil portable capable d'identifier en temps réel les contrefaçons du Viagra. Il combine spectroscopie infrarouge et intelligence artificielle (IA) pour une détection rapide et fiable sur le terrain.

La recherche menée par Hervé Rais, assistant-doctorant à l’Ecole de sciences criminelles de l'Université de Lausanne (UNIL) consiste à déployer des techniques portables et rapides pour la détection et l’analyse de médicaments falsifiés.

Son étude s’est focalisée sur le Viagra, qui représente une grande majorité des cas de falsification médicamenteuse en Suisse. Souvent achetés sur des pharmacies en ligne, ces produits ne sont pas agréés par les autorités de surveillance. Leur composition exacte et le dosage de la substance active ne sont donc pas certifiés.

Il s’agissait de trouver un moyen de déterminer en temps réel et de manière non destructrice si des spécialités de Viagra étaient authentiques ou falsifiées, et dans ce dernier cas, de vérifier si la substance active était bien dans les dosages annoncés, a indiqué jeudi l'UNIL dans un communiqué.

Modèles statistiques

Pour entraîner les algorithmes d’analyse, il est indispensable de disposer de la composition exacte des comprimés. Dans ce contexte, le scientifique a collaboré avec Serge Rudaz et son équipe, de l’Ecole de pharmacie de l’Université de Genève, qui ont réalisé la caractérisation des échantillons ayant servi à l’élaboration des modèles statistiques de cette étude.

Les résultats obtenus grâce à la technologie portable basée sur la spectroscopie infrarouge proche (NIR) sont comparables à ceux des méthodes analytiques de référence en laboratoire. L'étude a démontré que les modèles d’apprentissage automatique permettent non seulement d’identifier les comprimés falsifiés avec une exactitude de 100%, mais également d’estimer précisément la quantité de molécules actives.

Cette approche est également déployée à plus large échelle pour d’autres spécialités comme les antipaludiques ou les analgésiques par le biais de collaborations avec différentes institutions de premier plan impliquées dans la lutte contre ce phénomène ou actives sur le terrain dans des pays africains.

Le but ultime est d’offrir aux acteurs de terrain la possibilité de tester les produits qui sont ou seront mis à disposition de la population, souligne l'UNIL.

Pouvoir effectuer des analyses en temps réel, de manière rapide, fiable, non destructrice et sans formation spécifique constitue une avancée majeure pour apporter plus de sécurité dans le domaine des produits pharmaceutiques, selon ces travaux publiés dans le Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Berne: le fourreau d’arc néolithique du Schnidejoch exposé au musée

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Le fourreau d’arc néolithique a présenté un défi de conservation pour les archéologues. (© Musée d'histoire de Berne)

L’équipement d’archer néolithique, retrouvé sur le Schnidejoch en 2003, sera exposé au Musée d’histoire de Berne à partir de vendredi. Un processus complexe de traitement de ce fourreau inédit, âgé de près de 5000 ans, a dû être recherché en vue de sa conservation.

"L’exemplaire retrouvé est un témoignage unique de l’excellente connaissance des matériaux et de la maîtrise technique de nos ancêtres. Il montre en outre que le Schnidejoch était un lieu de passage entre les Alpes bernoises et les Alpes valaisannes au Néolithique", ont indiqué jeudi le canton et le Musée d'histoire de Berne.

Le fourreau d’arc mesure 170 centimètres de long et date d’environ 2800 avant J.-C. Il est composé de plusieurs couches d’écorce de bouleau, un matériau étanche et léger proche du gore-tek actuel, cousues avec du liber (partie profonde de l’écorce) et renforcées sur les côtés à l’aide de baguettes en bois.

Le propriétaire de cet objet, qui n’a pas été retrouvé, est considéré comme le pendant suisse d’Ötzi, la momie des glaces. Il a été surnommé Schnidi", peut-on lire dans le communiqué.

Lors du dégagement en laboratoire, deux pointes de flèches taillées dans un silex provenant de la région d’Olten (SO) ont été retrouvées à l'intérieur du fourreau. Un arc et plusieurs hampes de flèche découverts dans d’autres parties du champ de glace complètent cet équipement.

Conservation: un défi

La découverte en 2003 de cette trouvaille est due à une randonneuse, qui l'a remise au Musée d'histoire de Berne. Les archéologues se sont demandé comment conserver cet objet resté sous la glace pendant des millénaires. "Il est rare de découvrir du mobilier archéologique en écorce de bouleau, raison pour laquelle les connaissances théoriques et empiriques concernant leur conservation étaient assez maigres à l’époque", ont précisé les institutions.

C’est ainsi qu’une erreur de conservation a été commise lors du traitement du couvercle du fourreau d’arc. Par sécurité, le fourreau a été recongelé et ramené au dépôt du Service archéologique. Pour développer une méthode de conservation adaptée, des recherches ont été menées par la Haute Ecole des arts de Berne (HKB) et l’Université de Berne.

La trouvaille spectaculaire du Schnidejoch sera exposée au Musée d’histoire de Berne dès vendredi avec une tente de fouille, qui met en scène l’équipement d’archer complet de Schnidi. L’exposition présente aussi un modèle 3D ainsi qu’une animation sur la fabrication, l’histoire de la découverte et le séchage du fourreau d’arc.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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