Le laboratoire Novartis affine ses ambitions pour l'ensemble de 2024, au sortir d'un troisième trimestre porteur. La croissance s'est maintenue à 9% entre juillet et fin septembre, comme au partiel précédent, pour un chiffre d'affaires de 12,82 milliards de dollars.
L'essor des recettes a été prioritairement alimenté par les moteurs de ventes établis, le traitement cardiaque Entresto comme l'anti-psoriasique Cosentyx ayant étoffé leur contribution de plus d'un quart à respectivement 1,87 et 1,69 milliards. Celle de l'anticancéreux Kisqali s'est envolée de plus de 40% pour représenter 787 millions.
Le nouveau radioligand Pluvicto a poursuivi son expansion, générant près de 390 million, après 345 millions au deuxième trimestre et 310 millions au premier. Soumis à la concurrence de versions génériques, le traitement ophtalmique Lucentis a suivi le chemin inverse, ses recettes s'étiolant d'un tiers sur un an à 245 millions.
Le paquebot pharmaceutique a au passage soigné sa rentabilité. L'excédent avant charges d'intérêts et impôts a conséquemment bondi de 17% à 5,15 milliards de dollars. Le bénéfice net de base s'est envolé de 15% à 4,13 milliards, détaille un compte-rendu diffusé mardi.
La base de comparaison avait notamment été marquée l'an dernier par l'autonomisation et l'introduction en Bourse de la désormais ancienne filiale génériques et biosimilaires Sandoz, qui avait pesé sur les indicateurs de rentabilité. Non ajusté, le bénéfice net a ainsi été multiplié par près de deux à 3,19 milliards.
La performance décoiffe les pronostics du consensus AWP, qui articulaient en moyenne des revenus de 12,67 milliards, un Ebit de base de 4,92 millions et un bénéfice net de base de 3,96 milliards.
Le plan de vol pour l'ensemble de l'année prévoit désormais une croissance des recettes de plus de 10%, contre 5 à 15% précédemment et une progression de l'Ebit de base de près de 20%, contre 15 à 20%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée par plusieurs élus de tous bords politiques. KEYSTONE-DPA (ALICIA WINDZIO)
Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée la semaine dernière par plusieurs élus de tous bords politiques. Un jeune de 16 ans, accro à son téléphone a accepté de donner son témoignage. Il peut passer jusqu'à 45 heures par semaine sur son smartphone.
Faut-il une loi pour mieux protéger les jeunes des réseaux sociaux?
En tout cas, des députés de tous bords politiques veulent lancer le débat en Suisse. Le bureau de la Commission interparlementaire de contrôle de la Convention scolaire romande a décidé de déposer un texte en ce sens dans les sept parlements cantonaux de Suisse romande dont Vaud et Genève. Cette initiative arrive après que l'Australie ait récemment interdit les réseaux sociaux pour les moins de 16 ans.
Illustration avec Rafael, 16 ans. Ce jeune romand peut passer entre 7h et 9h le nez sur son écran chaque jour:
Rafael, 16 ans
Un adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Une consommation qui interpelle son entourage, en particulier ses amis:
Rafael, 16 ans
Un adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Pour Rafael, l'idée que les politiques s'intéressent à cette question de protéger les plus jeunes des réseaux sociaux est une bonne chose:
Rafael, 16 ans
Un adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Car ce sont les effets néfastes des réseaux sociaux qui sont visés par cette initiative. Selon certaines études, l’impact sur le moral des jeunes peut être dévastateur. Sans en arriver à ce point, Rafael en a bien conscience:
Rafael, 16 ans
Un adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone
"Ce matin, la peine du 15 avril 2019 est effacée": l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, a célébré dimanche matin la première messe de Notre-Dame de Paris depuis l'incendie ravageur, devant un parterre ému de dirigeants, ecclésiastiques, bénévoles et fidèles.
Mgr Ulrich s'est réjoui d'"un jour si particulier où la cathédrale de Paris retrouve sa splendeur, telle que personne ne l'a connue auparavant", devant quelque 2500 personnes présentes dans l'enceinte de la cathédrale rénovée.
Il a salué les fidèles "avec une intense émotion", qu'ils soient "présents dans cette cathédrale ou devant un écran, y compris peut-être sous la pluie".
Plus de deux heures
La messe, rythmée notamment par la bénédiction de l'eau, la consécration de l'autel, les lectures bibliques, la déposition des reliques, la bénédiction du tabernacle et le rite de la paix, a duré plus de deux heures.
Elle devait être suivie à 18h30 d'une seconde messe prévue cette fois pour le grand public, qui ne pouvait y accéder que sur réservation. La billetterie ayant été prise d'assaut, plus aucun créneau n'est disponible pour dimanche ou pour les messes de la semaine suivante.
Comme la veille, étaient présents dimanche matin plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron, aux côtés de 150 personnes en situation de précarité - invitées ensuite à un déjeuner -, 150 évêques de France et du monde, ainsi qu'un prêtre de chacune des 106 paroisses parisiennes et des sept églises catholiques de rite oriental.
Le président français, qui avait prononcé un discours à l'intérieur de la cathédrale samedi soir, n'a pas communié mais partagé la paix avec ses voisins, respectant la séparation des Eglises et de l'Etat en France.
Trump, Zelensky, Berset
Samedi, près de 2500 invités avaient pris place dans l'édifice, dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement - parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, des têtes couronnées, le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset, ou encore le milliardaire Elon Musk.
Après la réouverture en mondovision samedi soir, le public, moins nombreux, s'était massé dimanche matin près des barrières et devant les écrans géants sur le parvis pour suivre cette première messe depuis l'incendie du 15 avril 2019, en ce jour de célébration de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.
"Aujourd'hui, c'est pour nous"
A l'intérieur de Notre-Dame, Patrick Orhand, bénévole au Secours catholique 68 ans, est venu "rendre hommage à toutes ces personnes, pour l'énergie qu'elles ont mises à restaurer Notre-Dame".
Non loin, Florence Leroux, 51 ans, est l'une des fidèles venues représenter sa paroisse de Saint-Pierre de Montmartre. Au début "je ne pensais pas pouvoir venir. Quand on m'a proposé d'être porte-bannière, j'ai tout de suite dit oui", s'est-elle réjouie.
Le diocèse organise jusqu'au week-end prochain une semaine d'"octave" avec deux messes quotidiennes, à 10h30 et 18h30 locales. Un point fort de la semaine sera le retour, vendredi après-midi, de la couronne d'épines à Notre-Dame.
Pour les visiteurs souhaitant admirer les murs blonds sans assister à la messe, l'accès à la cathédrale sera possible à partir de lundi 15h30 - là aussi sur réservation. Après ces cérémonies de réouverture, l'affluence devrait durer, le diocèse de Paris attendant désormais de 14 à 15 millions de visiteurs chaque année.
Accès gratuit
Le pape François a plaidé samedi pour continuer à accueillir "gratuitement" les visiteurs, alors que la ministre française de la Culture démissionnaire Rachida Dati a lancé un pavé dans la mare en évoquant une entrée payante.
Le souverain pontife s'exprimait par écrit, ayant décliné l'invitation à cette cérémonie fastueuse - une absence d'autant plus remarquée qu'il se rendra le week-end prochain en Corse, à l'occasion d'un modeste colloque sur la religiosité populaire.
Le dispositif de sécurité exceptionnel reste inchangé dimanche, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.
"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.
Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.
Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.
Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.
Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Chaque année, le Téléthon rappelle à quel point la recherche scientifique a besoin de soutien financier. L’événement des 6 et 7 décembre 2024 sera une nouvelle fois l’occasion de donner pour faire avancer la lutte contre des maladies souvent méconnues mais aux conséquences dévastatrices. À cette occasion, Dre Perrine Castets, professeure assistante à l’Université de Genève et spécialiste des maladies neuromusculaires était mon invitéee.
Les maladies neuromusculaires et autres pathologies rares regroupent un ensemble de plus de 7’000 affections différentes, touchant souvent très peu de patients. Cette caractéristique complique leur prise en charge et leur étude. "Certaines maladies ont un nom, mais leur cause n’a même pas encore été identifiée", explique Dre Castets. "C’est une source immense de détresse pour les patients, qui se sentent isolés et souvent incompris."
Cependant, grâce aux progrès des dernières décennies, des avancées significatives ont été réalisées. "Aujourd’hui, pour une majorité de ces maladies, nous sommes capables de mettre un nom sur la cause génétique", poursuit-elle. Cette étape, cruciale pour élaborer des thérapies, reste néanmoins un défi de longue haleine.
Des défis immenses, une mobilisation essentielle
Pour le Dr Castets, la recherche scientifique est une course de fond : "On a parfois l’impression que cela n’avance pas. Et puis un jour, on arrive au laboratoire et on a un ‘résultat waouh’, une petite avancée parmi tant d’autres qui permet de progresser."
Ces "petits pas" s’accumulent pour aboutir à des essais cliniques. Un exemple récent est celui de l’amyotrophie spinale, une maladie rare qui condamne souvent les enfants avant l’âge de deux ans. Grâce à la thérapie génique, ces jeunes patients peuvent désormais atteindre cet âge critique, marcher et mener une vie bien plus épanouie qu’auparavant. "Pour ces enfants, les thérapies génétiques transforment totalement leur avenir", explique la spécialiste.
Cependant, ces traitements demandent des diagnostics précoces. "Plus le diagnostic est posé rapidement, plus on a de chances de freiner la progression de la maladie et de proposer des traitements efficaces", insiste-t-elle.
Derrière chaque avancée, il y a un besoin permanent de financement. "Le nerf de la guerre, c’est l’argent", rappelle Dre Castets. "Dans les laboratoires, les chercheurs ne manquent pas d’idées, mais ils manquent de moyens."
Un étudiant en thèse, des matériaux de laboratoire ou même des cellules pour mener des tests, tout cela a un coût élevé. C’est là que le Téléthon joue un rôle fondamental. "Sans cet argent, beaucoup de recherches ne pourraient tout simplement pas se faire", affirme-t-elle.
Le manque de soutien est également pointé du doigt. "Le Téléthon ne devrait pas exister", reconnaît la chercheuse. "Mais tant que les pouvoirs publics et les industries pharmaceutiques n’investiront pas davantage dans la recherche sur les maladies rares, nous avons besoin de cet événement pour financer nos travaux."
Exploiter l’intelligence artificielle
Parmi les solutions pour accélérer la recherche, les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA), suscitent beaucoup d’espoirs. "L’IA peut aider à gérer une immense quantité de données, ce qui est crucial dans le domaine des maladies rares", explique Dr Castets. Elle pourrait notamment améliorer les diagnostics précoces en agrégeant des informations sur l’historique des patients à l’échelle mondiale.
Cependant, les technologies ne peuvent pas tout résoudre. "Dans les laboratoires, l’humain reste indispensable pour manipuler, tester et affiner les thérapies", insiste-t-elle.
La recherche sur les maladies rares nécessite une collaboration internationale. En Suisse, les chercheurs bénéficient d’un réseau structuré grâce à des initiatives comme la Fondation Suisse pour la Recherche sur les Maladies Musculaires (FSRMM), financée par le Téléthon. Tous les deux ans, cette fondation organise un symposium réunissant les experts du domaine pour partager des données et réfléchir ensemble à des solutions.
Mais cette dynamique reste encore limitée à l’échelle mondiale. "Il existe des collaborations entre certains pays, comme la France, l’Italie et la Suisse, mais il manque une véritable coordination globale", regrette le Dr Castets.
Un engagement indéfectible
Malgré les défis, le Dr Castets ne changerait de métier pour rien au monde. "On me demande parfois pourquoi je ne travaille pas sur des maladies plus connues comme le cancer ou Alzheimer. Mais ces patients atteints de maladies rares ont autant besoin de thérapies, même s’ils ne sont que 30 ou 50 à être concernés. Ces vies méritent qu’on se batte pour elles", déclare-t-elle avec conviction.
Le Téléthon, au-delà de sa dimension financière, est également une occasion de sensibiliser le public à ces maladies rares. En attendant une prise de conscience plus large des pouvoirs publics et des industries, chaque don compte pour faire avancer cette recherche essentielle. Rendez-vous sur téléthon.ch pour soutenir les projets qui transforment, un franc après l’autre, la vie de patients trop souvent oubliés.Et rappelez vous que lorsque vous croisez une personne en fauteuil roulant ou atteinte d’une maladie que vous ne comprenez pas, elle mérite la même considération que tout un chacun!
Le British Museum à Londres s'est montré ouvert mardi à un "partenariat sur le long terme" avec Athènes sur les frises du Parthénon dont le gouvernement grec réclame le retour, laissant entrevoir une solution à une querelle historique.
L'annonce du musée londonien, où sont exposés ces vestiges antiques depuis plus de deux siècles, est intervenue le jour d'une visite du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Londres, où il a rencontré son homologue britannique Keir Starmer.
"Des discussions avec la Grèce pour un 'Partenariat Parthénon' sont en cours et constructives", a indiqué un porte-parole du musée dans un communiqué.
Un prêt est la solution qui apparait privilégiée. Chaque année quelque 1400 objets font l'objet de prêts à long terme du musée à des institutions partenaires.
"Partage"
"Nous pensons que ce type de partenariat à long terme permettrait de trouver un juste équilibre entre le partage de nos plus beaux objets avec des publics du monde entier et le maintien de l'intégrité de l'incroyable collection que nous conservons au musée", a ajouté le British Museum.
Une source gouvernementale grecque avait indiqué, après la rencontre entre les deux Premiers ministres, que Londres ne "ferait pas obstacle" à un retour des frises du Parthénon en Grèce si un accord était trouvé entre Athènes et le British Museum.
Avant sa visite au Royaume-Uni, Kyriakos Mitsotakis, ardent partisan d'un retour de ces trésors archéologiques vieux de quelque 2500 ans, s'était dit "fermement convaincu" que les marbres du Parthénon reviendraient à Athènes.
Selon lui, la question n'est pas de savoir "si" elles retrouveront leur ville d'origine mais "quand".
Toutefois, a-t-il répété ces derniers jours, le règlement éventuel de cette question épineuse, qui empoisonne les relations bilatérales de longue date, concerne le gouvernement grec et le musée britannique.
Les deux Premiers ministres n'ont pas indiqué s'ils avaient abordé ce long contentieux mardi.
Downing Street avait affirmé en amont de l'entretien que les frises du Parthénon ne figuraient "pas à l'agenda" de Keir Starmer. Et les services du Premier ministre britannique ont indiqué que les discussions avaient été consacrées à l'immigration, au soutien à l'Ukraine et à un cessez-le-feu à Gaza.
Le gouvernement britannique a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de "modifier la loi pour permettre" un retour des frises à Athènes: une loi britannique de 1963 empêche le musée d'effectuer des restitutions.
Mais interrogé sur un éventuel prêt des marbres du Parthénon, un porte-parole de Downing Street a indiqué que "ces décisions reviennent entièrement au British Museum".
La Grèce est déterminée à retrouver son patrimoine. Un retour à Athènes de ce trésor antique exposé dans l'un des plus grands musées du monde depuis 1816 constituerait pour le dirigeant conservateur une victoire politique incontestable.
Rencontres privées
Dans cette optique, Kyriakos Mitsotakis a mené avec son chef de la diplomatie, George Gerapetritis, des "rencontres privées" avec des responsables du British Museum, dont son dirigeant George Osborne, à "deux ou trois reprises" cette année, selon la télévision britannique Sky News.
Le gouvernement travailliste de Keir Starmer semble plus enclin à écouter la demande grecque que son prédécesseur, le conservateur Rishi Sunak.
Ce dernier avait infligé un camouflet diplomatique à M. Mitsotakis en annulant à la dernière minute une rencontre prévue il y a un an, durant laquelle le dirigeant grec comptait aborder la question.
"Pillage" ou "acquises légalement"
Les autorités grecques, qui réclament depuis des décennies le retour de ces précieuses frises détachées du Parthénon, soutiennent qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" orchestré en 1802 par Lord Elgin, ambassadeur britannique auprès de l'Empire ottoman.
Mais Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" par Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum.
Au Royaume-Uni, où selon un sondage YouGov de 2023, une majorité de Britanniques se montrent favorables à une restitution, les opposants craignent un effet domino qui verrait les revendications de plusieurs pays s'accumuler.
Au sommet de l'Acropole, le Parthénon est un temple construit au Ve siècle avant JC en hommage à la déesse Athéna.
Le nouveau musée de l'Acropole, inauguré en 2009, a réservé un espace pour accueillir les frises du Parthénon à l'étage où sont reconstitués les quatre côtés du temple. Les frises exposées à Londres ont été remplacées par des moulages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp