Rejoignez-nous

Santé

Nestlé Waters: l'enquête du Sénat pointe les refus de l'industriel

Publié

,

le

Les enquêteurs du Sénat français dénoncent une communication nébuleuse des responsables de Nestlé sur le traitement des eaux minérales. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La commission d'enquête du Sénat français sur les eaux en bouteille a dénoncé lundi la "fausse sécurité" des traitements des eaux minérales de Nestlé Waters et pointé le refus de ses dirigeants de répondre aux questions posées par les sénateurs.

"Je pense qu'il faut traiter les eaux s'il y a un problème, on ne peut pas jouer avec des destructions a posteriori. Je trouve que ce n'est pas suffisamment sécurisant", a souligné le rapporteur de la commission Alexandre Ouizille au micro de France Inter, rappelant que "2 millions de bouteilles ont été détruites, des centaines de milliers il y a encore quelques mois" en raison de contaminations par des "bactéries E.Coli", "des pesticides", "des PFAS" (polluants éternels), en particulier dans les eaux Perrier.

"Aujourd'hui, il y a des filtrations pour s'assurer que ces bactéries sont éliminées", mais c'est "considéré comme une fausse sécurité", a ajouté le responsable politique, rappelant avoir en tête "le précédent Buitoni", référence au scandale des pizzas contaminées, qui ont entraîné la mort de deux enfants en France. M. Ouizille a affirmé ne pas savoir "depuis quand cela a commencé, sans doute des dizaines d'années. Je sais par contre qu'aucune enquête interne n'a été diligentée pour comprendre la chaîne de responsabilité."

Le sénateur s'est exprimé ce lundi matin sur la radio publique hexagonale France Inter, en amont de la conférence de presse censée dévoiler les conclusions du rapport, six mois après sa création. Celle-ci a été mise sur pied après les révélations du journal Le Monde et de Radio France sur le recours à des traitements interdits sur des eaux minérales naturelles et de source, notamment des marques Perrier, dans le sud de la France, Vittel, Contrex et Hépar, dans les Vosges.

La commission a procédé à de nombreuses auditions, notamment du directeur général de Nestlé, Laurent Freixe, et de la patronne de Nestlé Waters, Muriel Lienau, de responsables d'usines mais aussi de ministères. "Cela s'est mal passé", a résumé le sénateur, pointant le "refus de répondre" des dirigeants de l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2

Publié

le

Le navire de transport de CO2 Northern Pathfinder de Northern Lights est amarré à Oslo. (© KEYSTONE/EPA/STIAN LYSBERG SOLUM)

La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.

L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.

Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.

"Opportunité pour l'économie"

Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.

Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.

Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.

"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.

A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.

Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.

Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".

Buts communs

La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.

Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.

Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.

A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.

Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.

Technologie coûteuse et complexe

La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.

Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.

Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.

"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Santé

Roche avance sur son traitement contre la maladie de Parkinson

Publié

le

Le géant rhénan fait fi des résultats décevants obtenus en phase intermédiaire de développement. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mastodonte pharmaceutique Roche s'apprête à lancer une étude clinique pivot sur son traitement expérimental prasinézumab dans l'indication contre la maladie de Parkinson, nonobstant un revers essuyé en phase intermédiaire fin 2024.

"Nous sommes encouragés par les signaux d'efficacité observés au cours de deux programmes de phase II et leurs extensions en label ouvert," explique le responsable médical Levi Garraway, cité dans un communiqué diffusé lundi,

Roche avait reconnu l'échec de l'étude Padova en décembre dernier, n'ayant pas concrétisé le critère primaire de ralentissement significatif de la dégradation des fonctions motrices. La firme rhénane soulignait alors vouloir en réétudier les tenants et aboutissements et prévoyait déjà de prendre langue avec les autorités sanitaires pour déterminer l'avenir de la substance, mettant notamment en exergue un profil d'innocuité favorable.

Les deux programmes cliniques de phase II sur le prasinézumab, toujours en cours, ont recruté plus de 900 patients, dont plus de 750 sont toujours suivis. Le produit avait intégré l'incubateur de Roche en 2013 à l'occasion d'un accord de licence conclu avec l'irlandais Prothena Biosciences. Ce dernier rappelle dans un communiqué distinct avoir déjà perçu 135 millions de dollars dans ce cadre et compte sur des versements d'étapes additionnels de jusqu'à 620 millions, en sus de commissions de plus de 10% sur d'éventuelles ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Lac de Neuchâtel: régate internationale de pirogues monoxyles

Publié

le

Depuis 2015, une régate de pirogues préhistoriques sillonne les pays de l’Arc alpin, cette année à St-Blaise (NE) sur le lac de Neuchâtel. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dans le cadre des Journées du patrimoine mondial, les rives du lac de Neuchâtel accueillent la 10e édition de la régate internationale de pirogues monoxyles. L'événement sert à partager et faire vivre les connaissances sur les sites lacustres inscrits à l’UNESCO.

Après l’édition 2024 tenue au lac de Saint-Point, en France voisine, dans le département du Doubs près de Pontarlier, la régate est organisée cette année de vendredi à dimanche par le Centre romand d’études d’archéologie subaquatique et sous-marine (CREASSM) à St-Blaise (NE), au centre nautique Ichtus.

Des animations en lien avec l’archéologie régionale ont lieu à cette occasion, notamment avec le musée du Laténium, à Hauterive (NE), partenaire de la manifestation, ont indiqué les organisateurs.

Evénement itinérant

Depuis 2015, une régate de pirogues préhistoriques sillonne les pays de l’Arc alpin - Suisse, France, Allemagne, Autriche, Italie et Slovénie - pour faire découvrir de manière vivante et participative les 111 sites palafittiques inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Entre compétitions amicales, médiation scientifique et animations culturelles, l’événement rassemble des passionnés d’archéologie, des amateurs de sports et des familles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Les HUG ont offert une glace contre un don de sang

Publié

le

La journée mondiale des donneurs et donneuses de sang a lieu ce samedi 14 juin. A cette occasion, les HUG ont organisé une collecte gourmande jeudi, chaque donneur avait droit à une glace.

Une glace contre un don de sang.

Voici l'idée des Hôpitaux universitaires de Genève. A l’occasion d’une nouvelle collecte de sang organisée jeudi, les donneurs ont eu droit à une petite douceur.

Une manière de les remercier et aussi de les encourager à revenir. Car les dons sont en baisse, particulièrement durant les vacances d’été. A Genève, il y a eu 1 000 dons de moins en 2024 par rapport à 2023. Pour combler ce manque, il faudrait 10 nouvelles personnes par semaine. 

Reportage au centre de transfusion sanguine des HUG:

ReportageLes HUG ont offert une glace contre un don de sang
Fabienne et Yann sont des donneurs réguliers et ils ont eu droit à une petite glace. Alors que Flora, 18 ans et un jour est venue pour la première fois.

Les HUG lancent pourtant régulièrement des appels, alors comment expliquer cette baisse des dons? 

Sophie Waldvogel-Abramowski, médecin-responsable de l’unité d’hématologie transfusionnelle aux HUG:

Sophie Waldvogel-AbramowskiMédecin-responsable de l’unité d’hématologie transfusionnelle aux HUG
"C'est le manque de conscience ou d'informations données au niveau de la population comme quoi encore aujourd'hui, malgré tous les progrès de la médecine, le sang reste un médicament absolument irremplaçable et essentiel. La prise en charge médicale de situations complexes, oncologiques ou chirurgicales dépend vraiment aujourd'hui des dons de sang. (...) On doit vraiment pouvoir répondre à tous les besoins quelquefois très compliqués de certains patients par rapport aux anticorps qu'ils ont développés."

Continuer la lecture

International

BioNTech acquiert son rival CureVac

Publié

le

Suite au rachat, CureVac, dont le siège se trouve à Tübingen, deviendra une filiale à 100 % de BioNTech, basé à Mayence (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Le laboratoire allemand BioNTech, connu pour son vaccin contre le Covid-19, entend accélérer ses recherches contre le cancer en rachetant son rival CureVac, également pionnier dans les thérapies à ARN messager (ARNm).

La transaction d'environ 1,25 milliard de dollars (1,01 milliard de francs) va permettre à BioNTech de renforcer ses capacités en oncologie et a été validée par les organes de direction des deux entreprises basées en Allemagne, indique un communiqué commun jeudi.

Elle représente un mariage inattendu entre ces deux jeunes laboratoires qui veulent ensemble développer des traitements innovants d'immunothérapies contre le cancer à base d'ARNm.

Cette technologie porteuse de grands espoirs dans le domaine médical est basée sur une molécule qui transmet les instructions de l'ADN aux cellules du corps pour fabriquer des protéines protégeant contre les maladies.

"Cette transaction est un jalon important dans notre stratégie de traitement du cancer par ARNm", a déclaré Ugur Sahin, paton et co-fondateur de BioNTech, dans le communiqué.

Concrètement, les actionnaires de CureVac recevront des actions BioNTech avec une prime de 55% sur le cours moyen des trois derniers mois. Les deux sociétés sont cotées sur la Bourse américaine des technologies Nasdaq.

L'opération devrait être finalisée d'ici fin 2025, sous réserve des autorisations réglementaires.

CureVac deviendra alors une filiale à 100 % de BioNTech. L'État allemand, via la banque publique KfW, qui détient 13,3 % du capital de CureVac, soutient l'opération.

BioNTech, fondé en 2008 à Mayence (ouest), a connu une ascension fulgurante grâce au développement, en 2020 avec l'américain Pfizer, d'un des premiers vaccins à ARN messager contre le Covid-19, contribuant à révolutionner la lutte contre la pandémie.

Fondé en 2000 par le chercheur pionnier Ingmar Hoerr dans l'ARNm, CureVac s'est lui aussi lancé très tôt dans la course au vaccin à ARN messager. Mais le laboratoire avait dû abandonner en octobre 2021 le développement de son premier candidat-vaccin anti-Covid, dont l'efficacité décevante avait freiné ses espoirs.

CureVac s'était alors recentré sur un vaccin de deuxième génération, développé en collaboration avec le groupe britannique GSK.

Détail piquant : le rapprochement entre les deux jeunes entreprises intervient après qu'en 2022, CureVac a porté plainte devant un tribunal en Allemagne contre BioNTech pour violation de brevets liés à la technologie ARNm. Le litige est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 1 heure

Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2

La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du...

MobilitéIl y a 2 heures

TGV Lausanne-Paris: les députés inquiets de la baisse des liaisons

Le Grand Conseil vaudois tient aux six liaisons quotidiennes TGV directes entre Lausanne et Paris....

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de...

InternationalIl y a 3 heures

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de...

InternationalIl y a 3 heures

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon...

CultureIl y a 3 heures

Pas de réseaux sociaux avant 15 ans, conseillent les Pays-Bas

Le gouvernement néerlandais a conseillé mardi aux parents d'interdire aux enfants de moins de 15...

InternationalIl y a 3 heures

Nouvel échange de frappes entre Israël et l'Iran

Israël et l'Iran ont échangé mardi de nouvelles salves de missiles, au cinquième jour de...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Le municipal morgien Laurent Pellegrino quitte le PLR

Le municipal de la Ville de Morges (VD) Laurent Pellegrino, en charge de la cohésion...

InternationalIl y a 4 heures

Emplois fictifs: François Fillon, 4 ans de prison avec sursis

L'ancien Premier ministre François Fillon, définitivement coupable dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse...

EconomieIl y a 5 heures

Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE...