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Santé

Listeria dans de la truite, plusieurs magasins rappellent des produits

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Une Truite arc-en-ciel, prise dans un filet d'un pecheur en mars 2012 à Versoix. (© KEYSTONE/Martial Trezzini)

Plusieurs grands distributeurs rappellent différents produits à base de truite en raison de la présence de listeria. Les détaillants, qui prient leur clientèle de ne pas consommer ces produits, font état d'un risque potentiel pour la santé.

Benjamin SmadjaLa journée finit bien

Chez Coop, les produits concernés sont par exemple les filets de truite fumée ASC et Prix Garantie, les plateaux de poisson, ainsi que des salades contenant de la truite. Chez Migros, des filets de truite M-Classic, nature et poivre, sont concernés. Des filets de truite fumés sont aussi rappelés chez Denner, Transgourmet, Prodega, Aligro.

C'est à la suite d’un contrôle interne chez le fabricant danois Agustson A/S que des listérias ont été trouvées dans des filets de truite. Un risque pour la santé ne pouvant être exclu, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande de ne pas consommer les produits concernés. Agustson A/S a immédiatement retiré de la vente les articles mis en cause et ordonné un rappel.

Les produits ont déjà été suspendus de la vente. Les clients peuvent rapporter les articles concernés dans un magasin et se faire rembourser le prix de vente, annoncent vendredi les détaillants.

Selon l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), une infection par la bactérie de la listeria est généralement bénigne, voire asymptomatique chez les personnes avec un système immunitaire intact. Chez les personnes immunodéprimées, des symptômes graves peuvent toutefois se développer avec, dans certains cas, une issue fatale.

Avec Keystone-ATS

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Santé

Nestlé: Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros

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Nestlé Waters s'est engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros après avoir conclu une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) avec le parquet d'Epinal à la suite de deux enquêtes préliminaires. L'une concerne des forages illégaux et l'autre pour tromperie.

Nestlé Waters, qui doit s'acquitter de cette amende dans un délai de trois mois, s'est également engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique", a précisé mardi le procureur d'Epinal, Frédéric Nahon, dans un communiqué. La filiale de Nestlé active dans les eaux minérales va aussi indemniser plusieurs associations de défense de l'environnement à hauteur de 516'800 euros (477'200 francs).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Un Genevois attrape la coqueluche adulte: "c'était un enfer"

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KEYSTONE-DPA-PHILIP DULIAN

C’est une maladie infantile qui fait son retour en force en Europe et en Suisse: la coqueluche. Si les enfants sont en première ligne, les adultes peuvent aussi l'attraper.  Un Genevois témoigne.

Le grand retour de la coqueluche!

Les cas de cette maladie infantile ont explosé en Suisse ces derniers mois. Une hausse qui pourrait s'expliquer notamment par un rattrapage après la pandémie de Covid. 

La coqueluche est une maladie qui se manifeste par des accès de toux ou des difficultés à respirer. Elle peut être dangereuse pour les jeunes enfants. 

Mais il n’y a pas que les plus petits qui sont touchés, les adultes aussi. Sandro Vecchio est avocat à Genève. A 53 ans, il a attrapé la coqueluche la semaine du 17 juin 2024:

Sandro VecchioAvocat à Genève, atteint de la coqueluche

S’il va mieux aujourd’hui, Sandro Vecchio souffre encore de quintes de toux. Il a vécu un véritable enfer cet été:

Sandro VecchioAvocat à Genève, atteint de la coqueluche

Sandro Vecchio a rendez-vous chez son pneumologue la semaine prochaine et voit son médecin de famille cette semaine pour faire un bilan. Précisons que son dernier rappel vaccinal contre la coqueluche remonte à 2001.

D'ailleurs pour se protéger de cette maladie, du moins des formes graves, la vaccination reste la seule solution. Elle est recommandée à 2, 4 et 12 mois, 4-7 ans et 11-15 ans. Des rattrapages sont conseillés jusqu'à 15 ans. Chez tous les adultes, la vaccination contre la coqueluche (rappel ou première vaccination) est recommandée une seule fois à l'âge de 25 ans. Elle est également conseillée à toutes les femmes enceintes et les adultes en contacts réguliers avec des bébés de moins de 6 mois. 

 

 

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Santé

Le groupe lausannois Be WTR commercialise l'eau de Paris

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Basé à Lausanne, le fabricant de filtres Be WTR a été autorisé à commercialiser l'eau de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plate ou gazeuse votre eau de Paris? Filtration optimisée, bouteille design en verre consigné: une petite entreprise vaudoise, la toute première autorisée à embouteiller l'eau de la capitale française, cible hôtels et palaces désireux de limiter le plastique et de consommer local.

Dans son entrepôt d'à peine 300 mètres carrés dans le 18e arrondissement de Paris, qui sera inauguré mercredi, la firme lausannoise Be WTR vient tout juste de lancer la production sur sa ligne d'embouteillage automatisée où s'entrechoquent tout doucement des flacons prêts à être remplis puis fermés par une capsule.

"Alors que la Ville de Paris traite des millions et des millions de litres à une vitesse très élevée, nous avons beaucoup moins de volume et donc un temps de contact plus long avec nos filtres spécifiques qui permettent d'enlever encore plus de choses et de perfectionner le goût de l'eau", résume à l'AFP Jonathan McNicol, directeur général France de Be WTR.

Outre les "résidus de pesticides et les Pfas (polluants éternels, ndlr) dont on peut encore trouver des traces dans l'eau du réseau" - sans pour autant qu'ils dépassent les seuils réglementaires - "le chlore et les métaux polluants" sont aussi filtrés, "ce qui donne un meilleur goût, plus soyeux et doux. Il y a une vraie différence avec l'eau du robinet. On a une matière première qui est très bonne et qu'on valorise", dit-il.

Quant à la minéralité de l'eau, "elle est conservée pour avoir la spécificité locale: c'est elle qui donne son goût à l'eau, notre but n'est pas d'avoir la même eau partout", tient à souligner le fondateur de Be WTR, Mike Hecker.

L'entreprise basée à Lausanne est la première à avoir obtenu une autorisation préfectorale pour embouteiller l'eau de Paris, issue de captages d'eau souterrains.

Elle a investi un million d'euros sur son site parisien qui peut produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an, et compte parmi ses premiers clients plusieurs acteurs de l'hôtellerie dont le géant Accor à Paris.

Réutilisable plus de 200 fois

"Nous payons notre mètre cube d'eau comme tout le monde, et il n'y a pas de taxe supplémentaire pour le fait d'embouteiller cette eau", précise M. McNicol.

Le produit final, une bouteille épurée sans étiquette et seulement gravée des lettres de la marque, "n'est pas forcément moins chère qu'une eau minérale: les coûts de base sont là, la main d'oeuvre, les investissements... on arrive à être à peu près équivalent voire un peu moins cher" que les eaux des grands groupes minéraliers qui dominent le marché, indique-t-il.

Au-delà de l'aspect "vertueux" de la bouteille en verre consignée "réutilisable plus de 200 fois", le groupe souligne aussi l'importance d'implanter ses petits sites d'embouteillage en centre-ville (comme elle l'a fait à Lausanne et va le faire dans d'autres localités prochainement) ou carrément au sein d'un établissement (c'est le cas à Dubaï au sein d'un "resort" de trois hôtels) afin de limiter au maximum le transport pour la livraison.

Dans l'industrie des eaux minérales, "le modèle classique est une grosse usine à proximité de la source d'eau, mais ensuite il y a le transport, et on sait que c'est un élément très important dans l'empreinte carbone. On peut innover dans le secteur de l'eau en cassant les codes, tout en étant respectueux de l'environnement", estime Mike Hecker qui a été un des cofondateurs de Nespresso et d'Eden Springs (fontaines à eau).

Au Bristol, hôtel de luxe parisien, Mike Hecker indique que les bouteilles de sa marque sont présentes aussi bien dans les chambres et les salles de conférence qu'à la table des deux restaurants étoilés.

Pour l'établissement, ce choix "apporte une alternative durable aux bouteilles en plastique" tout en portant l'expérience culinaire "à de nouveaux sommets".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Santé

Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura

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L'ancien point culminant du massif du Jura, le Crêt de la Neige, photographié depuis Le Reculet en 2024. (UNIL/KEYSTONE) (© Keystone/UNIL)

Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).

"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.

Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.

Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.

Bouleversements au sommet

Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).

Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.

Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.

Localisation secrète

Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.

Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).

Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les nouveaux iPhone à l'IA d'Apple attendus au tournant

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Les utilisateurs du smartphone succédant à l'iPhone 15 auront accès à des nouvelles fonctionnalités dès cet automne, mais devront attendre 2025 pour une partie d'entre elles (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Apple doit présenter lundi sa nouvelle gamme d'iPhone. Il s'agira des premiers smartphones de la marque à la pomme intégrant son nouveau système d'intelligence artificielle (IA) générative, la technologie star de la Silicon Valley.

Le groupe californien joue gros sur ces nouveaux appareils, alors que son voisin Google et surtout le sud-coréen Samsung, numéro un mondial des smartphones, ont déjà lancé des combinés infusés à l'IA générative.

Et Apple a besoin d'un argument de vente pour relancer ses téléphones, en légère perte de vitesse. Pour la période d'avril à juin, le chiffre d'affaires des iPhone a baissé de 1% sur un an, à 39 milliards de dollars.

"Ces nouveaux iPhone sont très importants. C'est la catégorie de produits la plus rentable d'Apple et le rouage essentiel de son univers en pleine expansion de services et d'abonnements, sa deuxième activité la plus rentable", a souligné Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer.

Début juin, un an et demi après que la start-up OpenAI a lancé la vague de l'IA générative avec ChatGPT, Apple a dévoilé Apple Intelligence, un système qui permet d'intégrer la nouvelle technologie au sein de ses appareils.

Selon l'entreprise, son IA sera notamment capable de suggérer des réponses aux courriels et de créer des images. Les utilisateurs pourront également poser des questions plus compliquées à Siri, l'assistant vocal, par exemple pour trouver une photo dans leurs albums en la décrivant à l'oral.

"Renaissance"

Google, Meta (Facebook, Instagram) et Microsoft (principal investisseur d'OpenAI) proposent et commercialisent déjà depuis des mois des outils qui permettent de produire des contenus de bonne facture sur simple requête en langage courant.

Les utilisateurs d'Apple auront accès à des nouvelles fonctionnalités dès cet automne, mais devront attendre 2025 pour une partie d'entre elles. Et certaines nécessiteront sans doute un abonnement payant.

"Apple va sûrement expliquer que seuls les appareils les plus récents pourront tirer pleinement parti d'Apple Intelligence", a commenté Gadjo Sevilla.

"Cette stratégie a un double objectif : déployer plus lentement le nouveau système (...) sera plus facile à gérer à grande échelle et l'accès à la nouvelle IA incitera à acheter les modèles les plus récents."

Pour Dan Ives, le désir des fans d'Apple "pour un iPhone 16 va déclencher une renaissance très attendue de la croissance de Cupertino (siège du groupe) au cours de l'année prochaine".

L'analyste de Wedbush Securities parie aussi sur une relance en Chine, un marché stratégique pour Apple. Les revenus du groupe dans ce pays ont reculé de 6,5% sur le trimestre du printemps.

Toutes marques confondues, les ventes de smartphones dopés à l'IA générative devraient croître de 344% cette année dans le monde selon le cabinet IDC et représenter 18% du marché total d'ici la fin 2024.

"Nouvelle vie"

Certains observateurs expriment néanmoins des doutes sur la capacité d'Apple à capitaliser sur l'IA générative.

"Si les clients d'Apple perçoivent peu de différences" entre la nouvelle gamme et les précédentes, "ils ne seront pas pressés d'effectuer une mise à niveau", a rappelé Dipanjan Chatterjee, analyste chez Forrester.

A l'heure des assistants IA mis en avant par la concurrence, l'attention lors de la conférence de lundi, intitulée "C'est le moment de briller", va se concentrer sur la mise à jour de Siri.

Dipanjan Chatterjee espère qu'Apple va "insuffler une nouvelle vie à son assistant vocal qui s'est avéré peu idéal à utiliser jusqu'à présent".

Les assistants à base d'IA générative, tels que Gemini (Google), Meta AI ou Copilot (Microsoft), sont censés devenir progressivement des sortes de secrétaires personnels, à disposition et bien informés, en fonction de leur accès aux messages, agenda, photos, etc.

Les experts estiment qu'Apple va mettre en avant la sécurité et la confidentialité des données au sein d'Apple Intelligence, d'autant que le nouveau système repose en partie sur un partenariat avec une entreprise tierce, OpenAI.

Les nouveaux iPhone et le système d'IA ne seront cependant pas pour tout le monde.

Dans l'Union européenne, le groupe a reporté sine die le lancement d'Apple Intelligence, du fait d'"incertitudes réglementaires" liées aux nouvelles lois sur les marchés numériques.

Et les prix représenteront un budget conséquent.

Il y a un an, Apple avait lancé l'iPhone 15, modèle de base de la gamme, au même prix que l'iPhone 14 (à partir de 800 dollars), tandis que le modèle professionnel le plus onéreux, l'iPhone 15 Pro Max, coûtait au minimum 1.200 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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