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Le Rwanda marque le 30e anniversaire du génocide des Tutsi

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Le président rwandais Paul Kagame, accompagné de son épouse Jeanette, a reçu dimanche des dignitaires étrangers pour célébrer le 30e anniversaire du génocide des Tutsi dans son pays. (© KEYSTONE/AP/Brian Inganga)

La communauté internationale "nous a tous laissé tomber" durant le génocide des Tutsi, a déclaré dimanche le président rwandais. Paul Kagame s'exprimait à l'occasion des commémorations du 30e anniversaire des massacres dont l'ombre plane toujours sur le pays.

Les commémorations officielles ont débuté ce dimanche 7 avril - jour anniversaire des premières tueries de ce qui deviendra le dernier génocide du XXe siècle, faisant 800'000 morts, majoritairement dans la minorité tutsi, mais aussi des Hutu modérés.

La communauté internationale avait été vivement critiquée pour son inaction avant et durant le génocide dans ce pays de l'Afrique des Grands Lacs. "C'est la communauté internationale qui nous a tous laissé tomber, que ce soit par mépris ou par lâcheté", a déclaré Paul Kagame lors d'un discours donné devant plusieurs milliers de personnes à la BK Arena, une salle polyvalente ultra-moderne de la capitale Kigali.

Flamme du souvenir

"Personne, personne, pas même l'Union africaine (UA), ne saurait se disculper de son inaction face à la chronique d'un génocide annoncé. Ayons le courage de le reconnaître, et de l'assumer", a également affirmé le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat.

Le président Paul Kagame - qui dirige d'une main de fer le pays depuis la fin du génocide - avait plus tôt dans la matinée allumé une flamme du souvenir au Mémorial de Gisozi. Peu de temps auparavant, aux côtés de dignitaires étrangers, il s'est recueilli devant une gerbe de fleurs, en hommage aux victimes des massacres.

L'ancien président américain Bill Clinton, en poste à la Maison Blanche durant les massacres, et le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné figuraient parmi les participants à la cérémonie.

"Responsabilités" de Paris

A l'occasion de cet anniversaire, le président français Emmanuel Macron a affirmé dans une vidéo diffusée dimanche que "la France assume tout et exactement cela dans les termes que j'ai employés" le 27 mai 2021. Le président français, alors en déplacement à Kigali, avait dit être venu "reconnaître" les "responsabilités" de la France.

Paris, qui entretenait des relations étroites avec le régime hutu quand le génocide a commencé, a longtemps été accusé de "complicité" par Kigali.

"Nous avons, tous, abandonné des centaines de milliers de victimes à cet infernal huis clos", avait ajouté M. Macron en 2021, précisant que Paris n'avait "pas été complice" des génocidaires hutu. Le président français n'avait pas présenté d'excuses, tout en disant espérer le pardon des rescapés. "Je n'ai aucun mot à ajouter, aucun mot à retrancher de ce que je vous ai dit ce jour-là", a déclaré dimanche M. Macron.

Jeudi, l'Elysée avait rapporté que, selon Emmanuel Macron, la France "aurait pu arrêter le génocide" de 1994 au Rwanda "avec ses alliés occidentaux et africains", mais "n'en a pas eu la volonté". Des mots interprétés alors comme un pas supplémentaire dans la reconnaissance des responsabilités de la France dans le génocide, mais que le chef de l'Etat n'a pas prononcés dimanche.

Après des décennies de tensions, allant jusqu'à une rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali entre 2006 et 2009, un rapprochement a été permis entre les deux pays à l'issue de la mise en place d'une commission par Emmanuel Macron qui a conclu en 2021 à des "responsabilités lourdes et accablantes" de la France.

La mairie de Paris a annoncé que dimanche soir la tour Eiffel afficherait en lettres capitales: "Kwibuka 30", "se souvenir" en kinyarwanda et nom officiel des commémorations du génocide au Rwanda.

Carnages

Au Rwanda, pendant sept jours, la musique ne sera pas autorisée dans les lieux publics, ni à la radio. Evénements sportifs et films seront interdits de diffusion à la télévision, sauf s'ils sont liés aux commémorations.

Les tueries du printemps 1994 ont été déclenchées au lendemain de l'attentat contre l'avion du président hutu Juvénal Habyarimana, dans une frénésie de haine alimentée par une virulente propagande anti-Tutsi.

Le carnage prend fin lorsque la rébellion tutsi du FPR s'empare de Kigali le 4 juillet, déclenchant un exode de centaines de milliers de Hutu vers le Zaïre voisin (aujourd'hui République démocratique du Congo, RDC). Trente ans plus tard, des charniers continuent d'être mis au jour.

Le Rwanda mène un travail de réconciliation, avec notamment la création en 2002 de tribunaux communautaires, les "gacaca" où les victimes pouvaient entendre les "aveux" des bourreaux.

La justice a joué un rôle majeur mais, selon Kigali, des centaines de personnes soupçonnées d'avoir participé au génocide sont toujours en liberté, notamment dans les pays voisins, comme la RDC et l'Ouganda.

Des organisations de défense des droits humains, dont Amnesty et Human Rights Watch, ont appelé à l'accélération des poursuites contre les responsables du génocide. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a de son côté exhorté "les États du monde entier à redoubler d'efforts pour traduire en justice tous les auteurs présumés encore en vie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le typhon Bebinca, le plus fort depuis 1949, touche à Shanghai

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Un homme marche sous les fortes pluies du typhon Bebinca dans une rue à Shangai. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Shanghai, capitale économique de la Chine, a été frappée lundi matin par le typhon Bebinca, le plus fort à y toucher terre depuis 1949, les vents violents et les pluies torrentielles provoquant l'annulation de vols et l'évacuation d'habitants.

D'abord passé par le Japon, le typhon Bebinca a touché terre à Shanghai vers 07H30 (01H30 Heure suisse lundi).

"La vitesse maximale du vent, près du centre du typhon, était de 42 mètres par seconde au moment de toucher terre", ce qui en fait "le typhon le plus fort à toucher terre à Shanghai depuis 1949", selon la télévision chinoise, précisant qu'il surpasse ainsi celui de cette année-là, le typhon Gloria.

Les autoroutes ont été fermées, tous les vols annulés dans les deux principaux aéroports de Shanghai et des habitants de la côte Est, l'une des zones les plus peuplées du pays, ont été évacués, ont indiqué les autorités de la ville.

L'arrivée du typhon coïncidant avec la Fête de la Mi-Automne, un jour férié dans le pays, l'opérateur ferroviaire s'attendait à ce que les passagers effectuent 74 millions de voyages pendant les vacances, a rapporté samedi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Le ministère de la Gestion des catastrophes avait donc appelé les fonctionnaires à la vigilance, mettant en garde face à la "mobilité forte" de la population.

Le ministère des Ressources hydriques avait lancé dès samedi des opérations d'urgence de niveau quatre (le plus bas) pour des risques d'inondations à Shanghai ainsi que dans les provinces orientales de Jiangsu, Zhejiang et Anhui, selon Chine nouvelle.

Le service météorologique a émis dimanche des avertissements orange de typhon - le deuxième niveau le plus élevé dans un système à quatre niveaux - pour plusieurs districts de Shanghai et certaines zones des provinces voisines.

Il a conseillé aux gens de s'abstenir de se rassembler en grand nombre, de rentrer les bateaux au port et de renforcer les structures contre les vents violents.

Les autorités de Shanghai ont exhorté les habitants à se prémunir du mieux possible contre les effets du typhon "en haute altitude" et dans "les transports, les infrastructures et l'agriculture".

Les liaisons maritimes transportant des passagers ont été suspendues à partir de dimanche, selon un communiqué officiel du port municipal publié sur les réseaux sociaux.

Bebinca est auparavant passé sur l'île japonaise d'Amami (sud) dans la nuit de samedi à dimanche, soufflant des vents mesurés à 198 km/h, a déclaré l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état d'un "risque de glissements de terrain en raison des fortes pluies".

Vendredi, encore sous forme de tempête tropicale, Bebinca avait touché les Philippines et provoqué la mort de six personnes, tuées par la chute d'arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Pérou a détruit plus de 16'000 hectares de cultures illégales

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Au total, 16'226 hectares de cultures illégales de coca destinées à la production de drogue ont été détruits au Pérou. (© KEYSTONE/AP/Fernando Vergara)

Le Pérou a détruit entre janvier et septembre plus de 16'000 hectares de cultures illégales de feuilles de coca, a annoncé dimanche le gouvernement de ce pays parmi les plus gros producteurs mondiaux de cette plante qui sert de base à la cocaïne.

"Au total, 16'226 hectares de cultures illégales de coca destinées à la production de drogue ont été détruits à ce jour", a indiqué dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.

Les autorités estiment avoir ainsi "évité la production potentielle de 148,6 tonnes de chlorhydrate de cocaïne (le composé chimique de la cocaïne)". L'Etat ambitionne de détruire 25'000 hectares sur l'année, contre 22'500 en 2023.

La culture de coca est légale au Pérou tant qu'elle est destinée à des utilisations médicinales ou traditionnelles, mais la quasi-totalité finit dans le circuit du narcotrafic.

Six millions de Péruviens en consomment cependant dans les règles, d'après la Commission nationale pour le développement et la vie sans drogues (Devida).

Le Pérou est l'un des principaux producteurs de cocaïne avec la Bolivie voisine et derrière la Colombie. Il génère environ 400 tonnes de cette drogue par an, selon des organisations internationales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump "sain et sauf" après des tirs à proximité de lui

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Donald Trump a à nouveau échappé à des tirs (Archives). (© KEYSTONE/EPA/BIZUAYEHU TESFAYE)

Donald Trump est "sain et sauf" après des tirs "à proximité de lui", a annoncé dimanche son équipe de campagne, deux mois après la tentative d'assassinat qui a visé le candidat républicain à la présidentielle américaine.

Le FBI a annoncé dimanche enquêter sur "une tentative d'assassinat présumée" ayant de nouveau visé Donald Trump, le candidat républicain étant "sain et sauf" et un suspect ayant été arrêté.

Dans un contexte de campagne présidentielle particulièrement tendue à une cinquantaine de jours de l'élection du 5 novembre, l'ex-président, qui se trouvait dans son club de golf en Floride, est "sain et sauf après des coups de feu à proximité de lui", a déclaré dans un communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de sa campagne.

La police fédérale américaine a dit dans un communiqué enquêter sur "ce qui semble être une tentative d'assassinat contre l'ancien président Trump".

Le Secret Service, police d'élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a également annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés "peu avant 14H00 (20H00 Heure suisse)".

Plusieurs de ses agents ont "ouvert le feu sur un homme armé" qui se trouvait près du bord du terrain de golf de Donald Trump, et un fusil AK-47 à lunette a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d'enregistrement vidéo, ont précisé les autorités lors d'une conférence de presse.

Cible encore inconnue

Le suspect s'est enfui à bord d'une voiture noire, mais un témoin a aidé la police à identifier le véhicule et les autorités l'ont retrouvé.

"Nous avons quelqu'un en garde à vue qui est un suspect potentiel", a déclaré Ric Bradshaw, shérif du comté de Palm Beach, lors de cette conférence de presse. Les motivations du tireur présumé ne sont pas connues.

Cet incident survient dans une campagne déjà totalement folle qui a vu en quelques semaines le candidat républicain échapper à une tentative d'assassinat, le président démocrate Joe Biden jeter l'éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé.

Biden et Harris "soulagés"

Joe Biden et Kamala Harris se sont dit "soulagés" que Donald Trump soit "sain et sauf". Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président et sa vice-présidente "seront régulièrement tenus informés par leurs équipes".

Le 13 juillet, l'ex-président (2017-2021) qui aspire à le redevenir avait été blessé à l'oreille par les tirs qui avaient fait un mort et deux blessés dans l'assistance d'un meeting en Pennsylvanie, l'un des six ou sept Etats clés de la présidentielle, dans le nord-est du pays.

Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde et ont bouleversé la campagne pour le scrutin du 5 novembre.

Ce fiasco sécuritaire avait conduit à la démission de la patronne du Secret Service et au placement en congé d'office d'au moins cinq agents de cette unité.

Une semaine plus tard, le 21 juillet, sous la pression de son propre camp démocrate après un débat calamiteux contre Donald Trump, le président Biden, 81 ans, avait renoncé à se représenter et laissé la place à sa vice-présidente Harris.

Depuis, la campagne a pris un tour très acrimonieux entre le milliardaire et tribun républicain et sa rivale de 59 ans, ancienne procureure et sénatrice de Californie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Automobile: la marque DS pourrait faire revivre la Citroën DS

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Un défilé de DS en 2005 à Paris, une voiture restée culte dont on dit que sa fameuse suspension hydraulique qa sauvé la vie du général De Gaulle lors de la tentative d'attentat du Petit Clamart. (© KEYSTONE/EPA/HALEY)

La marque française DS n'exclut pas de faire revivre la Citröen DS en version électrique, a indiqué son patron Olivier François dimanche à l'AFP.

La marque premium du groupe Stellantis présentait dimanche au Concours d'élégance de Compiègne (Oise) un prototype électrique inspiré de la Citroën SM, un coupé de luxe à moteur Maserati lancé en 1970.

"On aurait pu vous proposer quelque chose inspiré par la DS de 1955, c'est ce que tout le monde attend", a souligné Olivier François, directeur de DS, Fiat mais aussi directeur marketing de Stellantis.

"Je pense que c'est exactement la direction dans laquelle il faudra aller. On y travaille. (...) On va le faire, mais pas tout de suite", a précisé M. François. "On vous montre à travers la SM ce qu'on fera à travers la DS".

La marque lancée par Peugeot-Citroën en 2014 a encore du mal dix ans après à se faire une place sur le marché du haut de gamme, face à ses concurrentes allemandes comme BMW ou Mercedes. Elle a immatriculé 20'706 voitures en Europe au premier semestre, soit une baisse de 20,8% sur un an.

DS compte renouveler sa gamme avec trois nouveaux modèles, dont un nouveau "porte-étendard" dès l'automne 2024, soit une grosse berline électrique dotée de 700 kilomètres d'autonomie.

La marque compte s'améliorer sur le critère de la "satisfaction client" (qualité du produit, vente, entretien). Et elle veut convaincre des acheteurs à la recherche de "sérénité", en termes de confort, de silence mais aussi d'autonomie électrique, a souligné M. François.

Rechercher l'ADN

Le prototype présenté dimanche à Chantilly reprend notamment la "cote de prestige" de la Citroën SM, avec un espace très large entre la roue avant et le pare-brise qui lui donne des airs élancés à la Ferrari.

Certains éléments de cette nouvelle SM seront repris sur le modèle porte-drapeau de DS: une plaque de verre couvrant les projecteurs sur toute la face avant, avec un logo lumineux, et une carrosserie très aérodynamique qui améliore l'autonomie.

Olivier François compte proposer ensuite des "voitures beaucoup plus enracinées dans l'ADN intemporel de la marque". "Dans un monde du tout électrifié, où les Chinois arrivent, où Tesla s'est imposé comme une nouvelle marque leader, il faut essayer de proposer quelque chose de frais, de captivant, mais en allant chercher ce que toutes les marques que je viens de citer n'ont pas: l'histoire, l'ADN, le côté romantique, iconique et artistique", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Houthis yéménites tirent un missile dans le centre d'Israël

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La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un tir de missile revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen a visé dimanche le centre d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Le Hamas a salué l'action, affirmant qu'Israël "ne sera pas en sécurité tant qu'il ne cessera pas son agression" à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que les Houthis paieront "un lourd tribut" après leur "tentative de nuire" à Israël. Un responsable du Hamas palestinien a lui affirmé que ce tir de missile montre les "limites" des défenses israéliennes, ajoutant que la capacité du mouvement à se battre contre Israël reste "élevée" malgré les pertes subies.

"La capacité de la résistance à continuer est élevée", a insisté Oussama Hamdane dans un entretien, en ajoutant que malgré "les martyrs et les sacrifices", le mouvement bénéficie d'une "accumulation d'expériences et de la mobilisation de nouvelles générations".

Aucun blessé

Les rebelles houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, depuis le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Un missile sol-sol "tiré depuis le Yémen" est "tombé dans une zone dégagée", a indiqué l'armée israélienne, ajoutant qu'"aucun blessé n'a été signalé". Plus tard, elle a dit que selon une enquête préliminaire le missile s'était "probablement désintégré".

Position militaire ciblée

Les Houthis ont eux indiqué que l'attaque, menée "avec un nouveau missile balistique hypersonique", ciblait une position militaire à Jaffa, dans l'agglomération de Tel-Aviv, et avait atteint sa cible.

"L'ennemi israélien doit s'attendre à d'autres frappes (...) à l'approche du premier anniversaire de l'opération bénie du 7 octobre", ont-ils ajouté. La police israélienne a fait état de son côté de la chute d'un "fragment d'un missile d'interception", dans la région de Shéphélah (centre).

Des secouristes éteignaient dans la matinée un incendie près de la ville de Lod (centre), provoqué par la chute de débris du missile, d'après un photographe de l'AFP.

Echange d'hostilités

En juillet dernier, les Houthis avaient mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. En représailles, Israël a bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis.

Les rebelles houthis ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans le golfe d'Aden et la mer Rouge, perturbant le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial.

Les Houthis font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

Autre front au nord

Affirmant, comme les Houthis, agir en solidarité avec les Palestiniens, le mouvement islamiste libanais a ouvert un front à la frontière avec Israël, échangeant des tirs quasi quotidiennement depuis le 7 octobre.

Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. "Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que nos résidents rentrent chez eux en toute sécurité", a affirmé dimanche Netanyahu.

"Nous menons une campagne à plusieurs niveaux contre l'axe du mal de l'Iran qui s'efforce de nous détruire", a-t-il poursuivi. "Le statu quo ne peut pas durer. Il faut changer l'équilibre des forces à notre frontière nord."

Dimanche, l'armée israélienne a largué des tracts demandant à des habitants d'une région libanaise proche de la frontière avec Israël d'évacuer, selon l'agence officielle libanaise ANI.

L'armée a cependant annoncé qu'il s'agissait d'une "initiative" d'une de ses brigades qui "n'avait pas été approuvée par le commandement".

Nouvelles attaques sur Gaza

Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza, où plusieurs attaques aériennes nocturnes et des tirs d'artillerie ont été signalés, selon des journalistes de l'AFP et la Défense civile de Gaza.

Au moins 24 personnes y ont été tuées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. La Défense civile gazaoui a indiqué qu'au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque contre une maison dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).

Plus au nord, dans le camp de réfugiés de Jabalia, une personne a été tuée et trois autres blessées lors d'une attaque contre une maison, selon la même source.

Otages tués dans une attaque israélienne

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Celle-ci a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une attaque israélienne.

Ces attaques ont fait au moins 41'206 morts au total dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, qui ne précise pas la part de combattants et de civils tués.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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