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Santé

Le personnel de Joli-Mont mène la fronde contre la direction des HUG

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Une cinquantaine de collaborateurs de la clinique de Joli-Mont à Genève s'est réunie ce mardi devant l'entrée de l'établissement pour dénoncer l'augmentation de la charge de travail. Aussi, ils parlent d'une inégalité de traitement avec les HUG, notamment par rapport à la prime gériatrie, accordée aux autres services des HUG.

 

La quasi totalité du personnel de la clinique de Joli-Mont s'est rassemblée ce mardi devant la bâtisse genevoise. Tous semblaient sur les dents, notamment à cause de la cirse sanitaire qui met les nerfs à rude épreuve. Mais plus que la crise du covid-19, c'est l'inégalité de traitement avec les autres services des HUG que les collaborateurs de Joli-Mont dénoncent:

Marion GogniatInfirmière à la clinique de Joli-Mont

 

7 mois de passif

Si le personnel semble à ce point désabusé, c'est aussi par ce que les problèmes ne datent pas d'aujourd'hui et que les tentatives de négociations avec la direction des HUG ont été vaines à chaque essai. En effet, en août dernier, 71 des 80 collaborateurs de la clinique avaient signé une pétition dénonçant la détérioration des conditions de travail. Aujourd’hui, face à l’inaction de la direction, la situation se tend. Et la question de la prime non perçue revient au centre des débats, en plus du manque criant d'effectif, comme le confirme Maria-José Teixeira, elle est aide-soignante à Joli Mont:

 

Maria-José TeixeiraAide-soignante à la clinique de Joli-Mont

 

Soutiens divers

Cet après-midi, les collaborateurs mécontents ont donné de la voix, tour à tour sur le parvis de la clinique avec les syndicats dans le rôle de chauffeurs de salle. Aussi, le mouvement était soutenu par deux employés de Swissport (qui ont mené un combat similaire en janvier dernier) et deux collaboratrices de la maison de retraite du Petit Saconnex. Pas sur pour autant que cette action de débrayage ne suffise à convaincre la direction des HUG de changer de cap. Mais le personnel et les partenaires sociaux se disent déterminés à mener d'autres frondes pour arriver à leurs fins:

David AndenmattenSecrétaire syndical à Avenir Syndical

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Santé

Attention aux produits cosmétiques contenant du CBD

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Image par Erin Stone de Pixabay

Le CBD est le diminutif du cannabidiol.

Il s’agit d’un des principes actifs que l'on retrouve dans la plante de cannabis, mais qui ne contient pas de THC, la substance psychotrope. Le CBD n’est donc pas un stupéfiant, il est utilisé pour ses propriétés thérapeutiques. Le CBD est par exemple connu pour favoriser le sommeil. Mais ce produit à la mode intéresse aussi le secteur de la cosmétique.

On peut désormais trouver des crèmes pour le visage contenant du CBD, ainsi que des produits d’hygiène buccale ou des huiles de massage. 

Problème: certains produits peuvent avoir une concentration en CBD équivalente à celle utilisée dans les produits thérapeutiques, il y a donc des risques pour les consommateurs. 

Quels sont-ils ? La réponse de Didier Ortelli, chimiste cantonal adjoint au Service de la consommation et des affaires vétérinaires du canton de Genève:

Didier OrtelliChimiste cantonal adjoint au SCAV

Concrètement, si on met une crème de jour qui contient du CBD, est-ce qu’on va se retrouver dans un état second?

Didier OrtelliChimiste cantonal adjoint au SCAV

Que penser des huiles à ingérer pour mieux dormir par exemple?

Didier OrtelliChimiste cantonal adjoint au SCAV

Quels conseils peut-on donner aux consommateurs?

Didier OrtelliChimiste cantonal adjoint au SCAV

 

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la journée finit bien

VIDEO - Œufs et bien-être des poules : connaître les bons gestes

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Crédit KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Près de 70'000 ménages en Suisse détiennent des poules à titre privé et la tendance est à la hausse. Les détenteurs ne répondent toutefois pas toujours aux besoins spécifiques de leur volaille. Benjamin Smadja et Elsa Duperray rappellent les choses à savoir pour les consommateurs.

Les poules sont populaires, ont expliqué mardi devant la presse à Berne l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Protection suisse des animaux (PSA). Leurs œufs aussi ! L'an dernier en effet chaque Suisse a consommé 186 œufs. L'occasion de rappeler la signification des numéros qui suivent l'indication du pays, en l'occurrence CH pour la Suisse.

  • 0 pour un élevage biologique. Celui-ci est limité à 5 poules par mètre carré avec accès à au moins 5 m² par poule en extérieur. Les élevages sont limités à 500 gallinacés et 80% de leur alimentation doit provenir de l'agriculture biologique.
  • 1 pour l’élevage en plein air. L'accès au pâturage est quotidien et chaque chaque poule possède 2,5 m² au minimum, ainsi que de perches, de nids et d'une basse-cour.
  • 2 pour l’élevage au sol. Les gallinacés peuvent se déplacer librement dans l’étable, peuvent voir la lumière du jour et ont suffisamment de place pour gratter le sol, voler et se rouler dans la poussière.
  • 3 pour l’élevage en cages, interdit en Suisse depuis 1992 mais toujours en vigueur dans certains pays.

Pour les poules chez les particuliers, les services vétérinaires cantonaux et la PSA constatent que les exigences ne sont pas toujours remplies.

Point particulièrement important: l’enregistrement des animaux est obligatoire et aide à prévenir des épizooties comme la grippe aviaire.

Dans la nature, les poules vivent en groupes et ne doivent donc pas être détenues seules. Ce ne sont pas des animaux à caresser et elles n’ont pas leur place dans un appartement. Pour que soient satisfaits les besoins propres à leur espèce, elles doivent pouvoir gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. L’idéal est de leur donner accès à un parcours extérieur.

60 m2

Pour trois à six poules, la surface d’un enclos composé d’un poulailler, d’une volière et d’un pâturage devrait idéalement faire 60 m2. La surface au sol du poulailler devrait être d’au moins 2 m2

Il devrait être équipé de nids de ponte, ainsi que de perchoirs pour dormir. Le pâturage devrait être entouré d’une clôture pour empêcher les prédateurs tels que les renards d’y pénétrer.

Les poules sont omnivores, mais il ne faut pas leur donner n’importe quoi. Les aliments complets, sous forme de farine ou de granulés, conviennent bien comme nourriture principale. Mélanges de graines, épluchures et fruits d’arbustes ne devraient être donnés qu’en petites quantités. Les restes de repas ne sont pas appropriés.

Il est important de respecter une bonne hygiène pour protéger les poules des maladies et des parasites. Les poules en bonne santé sont pleines de vivacité, leur plumage est intact, ainsi que leurs pattes et leurs coussinets plantaires. Les poules malades sont apathiques. En cas de doute, il faut consulter un vétérinaire.

Dix ans de vie

L’acquisition de poules doit être mûrement réfléchie, car elles peuvent vivre jusqu’à dix ans. Les acheteurs devraient se rendre au préalable chez leur fournisseur: le poulailler doit être propre et les animaux en bonne santé. L’OSAV et la PSA déconseillent l’achat de poules de race présentant des formes d’élevage extrêmes ou d’animaux provenant de l’étranger.

Ces recommandations figurent sur le site mespoulesjenprendssoin.chm sur les réseaux sociaux et dans une brochure.

 

Plus d'informations sur mespoulesjenprendssoin.ch

Avec ATS

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Genève

Blessures plus nombreuses en ski: comment les éviter?

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Source KEYSTONE Byline GIAN EHRENZELLER

C’est l’ennemi des skieurs: la blessure. Malheureusement, on se fait mal de en plus en plus sur les pistes.

Entre le 1er janvier et le 6 février 2023, l’Hôpital cantonal des Grisons a constaté une hausse d’environ 20% des accidents de ski et de snowboard sur les pistes de ski par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Et les blessures graves ont également augmenté. Le Bureau de prévention des accidents (BPA), ajoute que plus de 60 000 personnes se sont blessées chaque année en moyenne entre 2015 et 2019 en faisant du ski ou du snowboard en Suisse.

Les causes sont nombreuses, parmi lesquelles: la neige artificielle. Plus dense et plus dure que la naturelle, elle change la pratique du ski.

Sylvain Millet, préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève, n’est pas étonné par ces chiffres: 

Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève

Pour éviter les blessures, outre la technique, il est important de mettre son corps en condition. Ne pas faire l'impasse sur le réveil musculaire avec des étirements. La première descente doit permettre de prendre ses marques tranquillement. Quelques exercices pratiques, à faire quelques jours avant, avec Sylvain Millet:

Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève

Après la journée de ski, on n’oublie pas de s’étirer à nouveau.

Même si tous les spécialistes ne sont pas forcément d’accord sur le moment à accorder à ce moment:

Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève

Enfin, l’alimentation est loin d’être anodine même en vacances: 

Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève

Noter pour finir que 90% des accidents sont causés par le skieur lui-même. Les collisions avec d’autres personnes ne représentent que 10% des cas. 

 

 

  

 

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Genève

Levée du port du masque aux Hôpitaux universitaires de Genève

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(image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)
Le port du masque n'est désormais plus obligatoire pour les visiteurs et le personnel des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). La mesure avait été mise en place pour lutter contre la propagation du Covid-19.

Depuis le début du mois de janvier, la circulation du SARS-CoV2 est faible dans le canton de Genève et les hospitalisations dues au Covid-19 diminuent, relèvent les HUG lundi dans un communiqué. Les infections causées par la grippe sont aussi en forte baisse. Cette évolution permet un assouplissement des mesures de protection.

Le port du masque pourra néanmoins être exigé dans certaines unités de soins et certains services pour protéger les patients et les patientes hospitalisés. Les précautions d'usage de lutte contre les maladies transmissibles, comme l'hygiène des mains, l'aération des espaces, restent en vigueur dans les bâtiments des HUG.

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Santé

Nouvelle formule pour le Nutriscore en 2023

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Credit KEYSTONE Source DPA-Zentralbild Byline PATRICK PLEUL

Le Nutriscore, présent depuis 2020 en Suisse sur certains produits alimentaires, devrait évoluer cette année. 

Pour rappel, il s’agit d’un outil qui note les produits de A à E, avec des couleurs qui vont de vert à rouge. Un algorithme donne la note finale, en prenant en compte plusieurs critères en lien avec leurs effets sur la santé. En clair, plus le produit a des ingrédients sains type fruits ou légumes, mieux il est noté. A l'inverse, les produits gras et sucrés sont moins bien notés. Pour autant, ce Nutriscore est souvent critiqué, par exemple par les producteurs de fromage.

En fait, tout est question d'équilibre selon Tania Lehmann, coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante:

Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante

Il faut savoir lire entre les lignes:

Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante

Quels seront les prochains changements pour le Nutriscore en 2023? Tania Lehmann:

Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante

Le Nutriscore reste un outil qui peut aussi aider certaines personnes:

Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante

Enfin, cette notation a permis de faire bouger les lignes, notamment dans le secteur agro-alimentaire:

Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante

Le mieux, on le rappelle, reste de lire les étiquettes.

Moins il y a d’ingrédients dans un produit, mieux c’est.

Attention aussi aux additifs.

 

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