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Santé

Le Glossaire des patois fête ses 125 ans et atteint la lettre "J"

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Contrairement à la majorité des patois de Suisse romande, certains patois valaisans, comme celui d'Evolène, sont encore bien vivants et font l'objet de matériel didactique (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet de Glossaire des patois de la Suisse romande (GPSR), lancé en 1899 par trois linguistes suisses, semblait raisonnable: collecter pendant dix ans des mots dans toute la Suisse romande pour en faire un dictionnaire afin de les préserver de l'oubli. La tâche s'est cependant révélée titanesque: 125 ans plus tard, l'ouvrage en est seulement à la lettre "J". Malgré tout, l'entreprise se poursuit et se diversifie pour profiter à toute la population.

Partis du constat que les patois romands reculaient fortement à la fin du 19e siècle, Louis Gauchat, Jules Jeanjaquet et Ernest Tappolet, avaient eu l'idée de créer ce glossaire. "Ils n'avaient pas dans l'idée de maintenir ces langues, mais de maintenir leur souvenir", explique à Keystone-ATS Dorothée Aquino, adjointe à la direction du GPSR.

Pour collecter leur matière première, les fondateurs ont mis sur pied un réseau d'environ 150 correspondants dans toute la Suisse romande, avec pour prérequis de parler patois et de savoir écrire. "Pendant dix ans, de 1900 à 1910, ils ont répondu tous les mois à un questionnaire sur des thématiques très diverses, comme les saisons, ou les outils agricoles", poursuit la linguiste.

Avalanche de mots

Au total, quelque 500'000 fiches reviennent de cette "grande enquête". Ne reste plus qu'à les dépouiller pour créer le glossaire proprement dit. Classés par ordre alphabétique, les articles comprennent entre autres la prononciation du mot patois, sa signification ainsi que son emploi dans le contexte.

L'entreprise est incroyablement chronophage. Le premier fascicule paraît en 1924, soit quatorze ans après la fin de l'enquête, et va de "a" à "abord".

"Les fondateurs ne se sont clairement pas rendu compte de l'ampleur de la tâche. Ils avaient l'impression qu'ils feraient ça rapidement et avaient tous une profession annexe. Même en ayant consacré de plus en plus de leur temps au fil des années au dictionnaire, ils ont dû se rendre à l'évidence qu'ils n'y arriveraient pas", raconte Mme Aquino. Les fondateurs décèdent entre 1939 et 1950, alors que le glossaire atteint respectivement les mots "bible" et "brisolée".

A l'horizon 2060?

Depuis 1925, des professionnels travaillent à la poursuite du glossaire, financé par la Confédération et les cantons romands. Aujourd'hui, huit rédacteurs - six équivalents plein temps - s'y consacrent. A ce jour, 137 fascicules sont sortis. La dernière entrée en date est le mot "jucher".

Le dictionnaire pourrait parvenir à l'entrée "zyeuter", soit à son terme, à l'horizon 2060. "En tout cas pas avant", dit Mme Aquino. L'adjointe à la direction du GPSR précise que des glossaires des patois de Suisse alémanique, du Tessin et des Grisons sont également en cours, eux aussi, pour l'heure, inachevés.

Le concept et les objectifs du GPSR ont évolué au fil du temps. Aujourd'hui, ils vont vers une plus grande vulgarisation, dans une optique de "rendre" le glossaire à la population qui a "fourni la matière". Le dictionnaire est accessible en ligne depuis 2018 tandis qu'un nouveau site internet doit être lancé en novembre.

Dorothée Aquino, qui a eu l'occasion de constater que la population est généralement "super intéressée" aux questions de langue, estime avoir "matière à toucher les personnes qui ne sont pas celles qui lisent le glossaire". En effet, "derrière un mot patois apparaissent aussi des réalités locales et de l'époque", relève-t-elle.

Bouillon de coq et capsules vidéo

L'entrée "coq", par exemple, mentionne ainsi l'existence du "bouillon de coq", un élixir à base de lierre terrestre, élaboré en 1760 par un médecin sédunois et utilisé contre les maladies de poitrine et les impuretés du sang. Elle indique aussi que dans certaines localités, l'homme le plus riche ou le plus considéré était appelé "coq du village".

L'adjointe à la direction et son équipe entendent également puiser dans leurs matériaux pour "mettre en lumière les correspondants de l'époque". Une capsule vidéo sera créée pour vulgariser la fondation du glossaire, tandis qu'une série consacrée aux réalités romandes doit voir le jour.

Le premier volet sera consacré à la "torrée" neuchâteloise et aura pour but d'expliquer l'histoire de ce mot ainsi que de la réalité qu'il désigne. La fondue pourrait faire l'objet du deuxième volet.

La population pourrait aussi être appelée à participer à nouveau. "Dans notre processus de recherche sur les réalités à documenter, nous avons les fiches, mais comme les correspondants sont tous décédés, nous n'avons pas toujours les connaissances qui vont avec. L'idée serait de créer un réseau d'experts dans des domaines de savoirs traditionnels avec lesquels nous avons un peu perdu le lien", explique encore Mme Aquino.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Alcon augmente ses recettes au troisième trimestre, moins que prévu

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Le spécialiste des produits de soins oculaires Alcon a encore progressé au troisième trimestre de cette année. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le spécialiste des produits de soins oculaires Alcon a encore progressé au troisième trimestre de cette année. Les résultats sont toutefois un peu inférieurs aux attentes. Pour l'ensemble de l'année, le groupe modère quelque peu ses ambitions.

Le chiffre d'affaires trimestriel a progressé de 6% à 2,43 milliards de dollars, a indiqué Alcon mardi soir, exceptionnellement après la clôture de la bourse suisse, ce qui a entrainé une suspension de cotation à la Bourse américaine.

Corrigé des effets des cours de change, le chiffre d'affaires n'a pratiquement pas évolué, gagnant également environ 6%. Au deuxième trimestre, la progression en monnaies locales avait été du même ordre.

Au niveau des bénéfices, Alcon fait état d'améliorations. La marge Ebitda de base s'est inscrite à 20,6% contre 19,5% au troisième trimestre 2023. Le résultat net se monte à 263 (204) millions de dollars et le bénéfice net par action à 0,81 (0,66) dollar.

Les chiffres sont en grande partie un peu inférieurs aux attentes des analystes du consensus AWP.

Cité dans le communiqué, le patron David J. Endicott relève que le troisième trimestre reflète la large répartition géographique et l'excellence du travail des équipes. Pour 2025 et au-delà, l'accent reste mis sur le lancement d'une vague de produits innovants qui assureront la croissance future.

Pour 2024 dans son ensemble, Alcon table désormais sur un chiffre d'affaires de 9,8 à 9,9 milliards de dollars, contre 9,9 à 10,1 milliards auparavant. La marge Ebitda de base devrait atteindre 20,5-21,0% (auparavant: 20,5-21,5%) et le bénéfice de base par action 3,00-3,05 dollar (auparavant 3,00-3,10 dollars).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Bayer plombé par l'agrochimie au 3e trimestre

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Le chimiste allemand Bayer a engagé en 2023 une vaste restructuration, visant notamment à réduire les postes d'encadrement pour réaliser 2 milliards d'économies annuelles à partir de 2026. (archives) (© KEYSTONE/DPA/THOMAS BANNEYER)

Le géant allemand de l'agrochimie et de la pharmacie Bayer est resté dans le rouge au troisième trimestre avec une perte nette de 4,18 milliards d'euros, plombé par d'importantes dépréciations au sein de sa division agrochimie, a-t-il indiqué mardi.

Le groupe de Leverkusen a souffert d'une dépréciation nette de 4,09 milliards d'euros (3,8 milliards de francs) dans l'agrochimie, "principalement liée à des pertes de valeurs sur des actifs incorporels" de cette division, selon un communiqué.

Entre juin et septembre, les ventes du groupe ont légèrement augmenté de 0,6%, à 9,97 milliards d'euros mais ont souffert des "difficultés sur le marché agricole".

Le chiffre d'affaires recule de 3,6% dans l'agrochimie, à 3,99 milliards, particulièrement à cause des baisses de vente de produits à base de glyphosate (-19,1%), accusés de provoquer le cancer et source de nombreux procès contre Bayer.

En revanche, la division des médicaments sur ordonnance a progressé de 2,3% à 4,51 milliards d'euros, toujours porté par ses médicaments phares Nubeqa et Kerendia.

Les ventes de produits de soins personnels ont grimpé de 5,7%, pour s'établir à 1,41 milliard d'euros, notamment grâce au dynamisme de la cardiologie et la dermatologie.

Bayer avait accusé une perte nette de 34 millions d'euros au deuxième trimestre 2024 après être resté dans le vert pendant deux trimestres.

Pour 2024, le géant allemand a confirmé ses prévisions de ventes mais a revu à la baisse plusieurs objectifs "compte tenu de l'évolution plus faible que prévue du marché agricole".

Pression sur les prix

Le groupe s'attend désormais à générer un bénéfice avant intérêts et impôts, dépréciations et amortissements et éléments spéciaux (Ebitda) compris entre 10,4 et 10,7 milliards d'euros, au lieu de précédentes estimations entre 10,7 et 11,3 milliards d'euros.

Dans le détail, la marge opérationnelle de la division agrochimie a été rabotée à un intervalle de 18 à 20%, contre 20 à 22% précédemment.

En 2025, "les défis réglementaires supplémentaires et les pressions sur les prix de nos produits génériques devraient peser sur nos activités de protection des cultures", prévient le groupe dans le communiqué.

Le chimiste a engagé en 2023 une vaste restructuration visant notamment à réduire les postes d'encadrement pour réaliser 2 milliards d'économies annuelles à partir de 2026.

Dans ce but, il a supprimé 3200 postes au premier semestre 2024 et devrait en supprimer à peu près autant d'ici la fin de l'année.

D'ici 2026, l'entreprise veut aussi "juguler significativement la menace des procès liés au glyphosate", assurait en septembre Matthias Berninger, directeur des affaires publiques de Bayer, au journal Rheinischen Post.

Le groupe reste empêtré dans des milliers de procédures judiciaires aux Etats-Unis à cause du Roundup, herbicide phare de Monsanto racheté par l'Allemand en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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la journée finit bien

Une conférence pour comprendre l'impact de l'IA en pédiatrie

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Gustavo Fring via Pexels

La révolution numérique continue de bouleverser le monde de la médecine, y compris la pédiatrie. Une conférence essentielle pour les parents, les professionnels de santé et le grand public se tiendra demain mardi 12 novembre à 18h à la Maison de l’enfance et de l’Adolescence et sera diffusée en ligne. Elle explorera les nouvelles avancées de l’intelligence artificielle (IA) dans le diagnostic pédiatrique. L'un des intervenants, le Pr Alain Gervais, était mon invité, en deux parties.

 

Le professeur Alain Gervais, médecin-chef du service d’accueil et d’urgence pédiatrique et chef de département de la femme, de l’enfant et de l’adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), souligne l’impact croissant de l’IA en médecine. « La quantité de données médicales double tous les 73 jours, et il devient impossible pour un cerveau humain de tout assimiler. Grâce à sa puissance computationnelle, l’IA permet de traiter une quantité d’informations que même un expert ne pourrait gérer seul », explique le professeur.

Loin de remplacer les médecins, l’IA agit comme une assistance, surtout dans des domaines comme la radiologie et la pathologie, où elle est capable de repérer des fractures ou d’analyser des échantillons avec une précision accrue. En pédiatrie, bien que l’IA soit encore en phase de recherche, les avancées sont prometteuses. Selon le professeur Gervais, « nous sommes particulièrement intéressés par les applications de l’IA dans l’analyse des sons pulmonaires et respiratoires pour affiner les diagnostics pédiatriques ».

Un impact sur le quotidien des familles

Un des aspects de cette technologie est son potentiel de décentralisation des soins, offrant aux parents et aux professionnels de proximité, comme les infirmières et pharmaciens, des outils pour mieux diagnostiquer. « Imaginez qu’une infirmière ou un pharmacien soit équipé d’un dispositif d’IA capable d’analyser des symptômes comme l’asthme chez l’enfant. Cela pourrait éviter bien des déplacements aux urgences », avance le professeur. Il souligne également que, même si l’IA peut aider, elle ne remplace pas l’intervention humaine, mais l’enrichit et l’étaye.

Cependant, la mise en place de l’IA en médecine soulève des questions de sécurité et de régulation. Contrairement aux médicaments, l’IA ne fait pas encore l’objet de processus d’approbation aussi stricts, mais une réglementation se met progressivement en place. « Avant que tout nouvel appareil ou logiciel puisse être utilisé en milieu hospitalier, il doit prouver son efficacité, sa sécurité et sa pertinence clinique », rappelle le professeur Gervais.

Sur place ou en ligne

Mardi 12 novembre, aux côtés du professeur Gervais, le professeur Christian Lovis, médecin-chef du service des sciences de l’information médicale aux HUG, apportera également son expertise. Que vous soyez parents, professionnels de santé ou simplement curieux des avancées technologiques, cette conférence promet d’offrir un aperçu de ce que pourrait être la médecine de demain. Pour en savoir plus, rendez-vous à la Maison de l'Enfance et de l'Adolescence ou connectez-vous via ce lien et participez aux échanges sur l’avenir du diagnostic pédiatrique à l’ère de l’intelligence artificielle.

Avec IA

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Santé

Fort de Chillon: un concours pour les 150 ans du général Guisan

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La forteresse est cachée en face du Château de Chillon, de l'autre côté de la route (photo d'illustration) (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Le Fort de Chillon à Veytaux (VD) invite les écoles suisses à participer à un concours pour célébrer les 150 ans de la naissance du général Guisan. Il souhaite ainsi encourager les élèves "à explorer la vie, les choix militaires et les décisions stratégiques" du commandant de l'armée suisse durant la Seconde Guerre mondiale.

Les classes sont invitées à transmettre leurs créations sous forme de présentations, peintures, sculptures, chansons, poèmes ou vidéos. Les oeuvres retenues seront présentées dans une exposition temporaire au Fort de Chillon au printemps 2025, sous réserve de participation suffisante.

Un jury évaluera les projets et les trois meilleures classes seront récompensées par une sortie scolaire au Fort de Chillon, indique celui-ci lundi dans un communiqué.

La forteresse, cachée en face du château de Chillon, "témoigne du plan de défense du général Guisan visant à protéger la Suisse des menaces extérieures" durant la guerre. Les visiteurs du musée y découvrent des documents, cartes et témoignages illustrant "le courage et le leadership de ce personnage-clé de l'histoire suisse", poursuit le communiqué.

Pour guider les enseignants, le Fort de Chillon propose un dossier pédagogique complet sur les forteresses du Réduit national, abordant leur rôle et leurs conditions de vie pendant les périodes de conflits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Ecoquartier lausannois: fouilles archéologiques aux Prés-de-Vidy

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Des investigations préliminaires l'an dernier dans le secteur du futur écoquartier des Près-de-Vidy, au sud-ouest de Lausanneavaient, ont révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a organisé samedi une journée portes ouvertes sur le site des Près-de-Vidy, au sud-ouest de la capitale vaudoise, pour faire le point sur le futur écoquartier du projet Métamorphose. C'était aussi l'occasion de montrer au public les fouilles archéologiques effectuées actuellement et pour quatre ans, après la découverte d'une nécropole romaine dans ce secteur.

Ces fouilles, nécessaires avant le lancement des travaux de l'écoquartier, ont démarré en septembre dernier, indique la Municipalité dans un communiqué. Des investigations préliminaires l'an dernier avaient, en effet, révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique.

Leur analyse offrira des informations très attendues notamment en matière de rites et croyances funéraires, d'organisation sociale et de mode de vie des premiers occupants des lieux, explique la Ville. Ces démarches sont conduites sous l'autorité scientifique de l'archéologie cantonale. Les découvertes les plus significatives devraient à terme être exposées au Musée romain de Lausanne-Vidy.

"Ces fouilles archéologiques sont non seulement indispensables pour la transformation de ce site stratégique mais également très attendues pour renseigner des pans entiers de notre histoire", commente le syndic Grégoire Junod, cité dans le communiqué.

Maison d'information

Pour proposer un lieu de rencontres dans ce quartier du sud-ouest de la ville, tout au long des chantiers et à proximité des fouilles, une maison du projet Métamorphose a été aménagée. Elle a aussi été pensée comme un lieu d'information lors des futurs évènements liés au projet urbain des Prés-de-Vidy.

Situé sur deux sites de part et d'autre de l'avenue du Chablais, cet écoquartier accueillera quelque 2000 habitants et 1500 emplois à l'horizon 2029 (premiers logements) - 2032 (fin des chantiers). Réalisé en étroite relation avec le développement urbain de l'ouest du quartier de la Bourdonnette, ce quartier durable se situe à un emplacement stratégique du territoire lausannois.

"Véritable porte d'entrée de la ville, il est au c½ur de l'agglomération. Il doit jouer un rôle de transition entre le secteur des hautes écoles et les quartiers voisins", souligne la Municipalité.

Un quartier, deux secteurs

Le premier secteur de l'écoquartier, nommé "Les Jardins de Vidy", se trouve sur le site de l'établissement horticole de la Ville de Lausanne. Symbole identitaire du quartier, cet établissement est maintenu au c½ur du quartier, sous une forme concentrée, permettant de poursuivre les activités horticoles tout en laissant place aux nouveaux bâtiments. Des travaux d'optimisation du lieu sont prévus prochainement. Les chantiers seront lancés ensuite, dès 2026.

Le second secteur, nommé "Vidy La Romaine", se situe au sud de l'avenue du Chablais, sur le site archéologique. Le lancement des chantiers des futurs bâtiments est prévu dès 2028, au terme des quatre ans de travaux de fouilles archéologiques.

Le coût de ces fouilles et des travaux préparatoires est devisé à 34,9 millions de francs (dont une partie, entre 12 et 19 millions de francs, sera financée par le Canton). A terme, Lausanne possèdera donc deux écoquartiers: celui des Prés-de-Vidy et celui, plus vaste, des Plaines-du-Loup, dans les hauts de la ville, où, dans une première étape, environ 2000 habitants se sont déjà installés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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