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Environnement

Le cacao dépasse 10'000 dollars la tonne, un nouveau record

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L'envolée inlassable des prix du cacao s'explique par une combinaison de facteurs, notamment par le manque de cacao venant d'Afrique de l'Ouest. (archives) (© KEYSTONE/AP/SUNDAY ALAMBA)

A quelques jours de Pâques, le prix du cacao a atteint de nouveaux records, dépassant mardi les 10'000 dollars la tonne, avant de légèrement redescendre, propulsé par les pénuries d'approvisionnement en raison de mauvaises récoltes dans les pays producteurs.

Le contrat de cacao le plus échangé à New York pour livraison en mai s'échangeait vers 16H00 GMT (17H00 HEC) à 9767 dollars, après avoir déjà franchi la barre des 10'000 dollars (un peu plus de 9000 francs) la tonne en début de séance européenne.

"Une tonne de cacao coûte désormais plus cher qu'une tonne de cuivre", souligne Kathleen Brooks, analyste chez XBT.

Les prix du cacao ont enclenché leur hausse en 2023, poussés par les craintes de déficit de l'offre, mais ont accéléré leur envolée vertigineuse en janvier 2024.

La demande toujours forte cumulée à l'importante réduction de l'offre venant d'Afrique de l'Ouest, principale région productrice de cacao dans le monde, ont propulsé les prix à leurs plus hauts historiques dès 2023. Depuis, les cours ne cessent de battre records sur records.

Le contrat le plus échangé à New York a ainsi déjà vu son prix plus que doubler, s'envolant de 135% cette année.

A Londres également, le cacao a pris 144% depuis janvier, poussant jusqu'à un nouveau record historique mardi de 8.682 livres sterling la tonne.

Mauvaises récoltes

Cette envolée inlassable des prix s'explique par une combinaison de facteurs, notamment par le manque de cacao venant d'Afrique de l'Ouest.

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont de loin les principaux producteurs mondiaux de fèves de cacao. A eux deux, ils ont fourni près de 60% de la production totale pour la récolte de 2022/23, selon les estimations de l'Organisation internationale du cacao (ICCO).

"L'année dernière, ces pays ont connu des conditions météorologiques difficiles, notamment une chaleur intense, qui a eu un impact négatif sur la production", explique Ole Hansen, analyste pour Saxobank.

A cela s'est ajouté le phénomène climatique El Niño, qui "a provoqué de fortes pluies en décembre, ce qui a endommagé les cultures et favorisé la propagation de la maladie des cabosses noires", affirme John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Enfin, "l'escalade des coûts des pesticides et des engrais a imposé des contraintes financières aux agriculteurs, qui ont eu du mal à se procurer ces éléments essentiels à l'entretien des cultures", ajoute Ole Hansen.

Maladies et conditions météorologiques difficiles ont ainsi grandement réduit les rendements, mettant la chaîne d'approvisionnement à rude épreuve.

Et le chocolat?

S'il faut en général "entre 6 et 12 mois pour que de telles hausses de prix se reflètent dans les prix de détail des produits", Ole Hansen estime que "les consommateurs devraient s'attendre à une augmentation" du prix du chocolat.

"Le chocolat est le nouveau produit de luxe, (...) et nous nous attendons à ce que les prix des friandises sucrées augmentent en réponse à cette hausse massive des prix", abonde Kathleen Brooks.

Début mars déjà, le chocolatier suisse Lindt & Sprüngli avait averti que ses prix allaient de nouveau augmenter en 2024 et 2025, après avoir été relevés de 10,1% en moyenne en 2023.

Selon Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, "les consommateurs ont déjà montré quelques signes d'une tendance à se tourner vers des alternatives moins chères", c'est-à-dire des produits chocolatés plus bas de gamme, ou simplement d'acheter moins en quantité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Environnement

Expo et portes ouvertes pour les 50 ans du Centre de Lullier

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Pour son 50e anniversaire, le Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) ouvrira ses portes les 21 et 22 septembre (archives). (© KEYSTONE/YANNICK BAILLY)

Dès lundi, des portraits d'élèves du Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) seront exposés sur la Plaine de Plainpalais. Pour son 50e anniversaire, l'école ouvrira aussi ses portes les 21 et 22 septembre.

Bertrand Carlier a suivi les apprentis du Centre de Lullier pendant un an. Chaque photographie raconte, au fil des saisons, l'histoire des élèves, leur engagement envers la nature et leur apprentissage des métiers de l'horticulture, de l'environnement et de l'art. L'exposition "Lullier: le savoir.vert" sera visible jusqu'au 30 septembre.

Toujours dans le cadre de cet anniversaire, 1500 tournesols seront distribués mercredi en Ville de Genève. Le Centre de Lullier a ouvert ses portes en 1974, prenant le relais de l'Ecole d'horticulture de Châtelaine fondée en 1887.

Le public pourra aussi découvrir le site les 21 et 22 septembre. Au programme: visites des jardins, des serres, des espaces de production et de recherche scientifique, rencontres avec des enseignants et des étudiants, démonstrations pratiques, ateliers, grimpe dans les arbres, conférences, exposition sur l'histoire de l'école, stands et restauration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud veut réguler l'entier de la meute du Mont Tendre

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Vaud demande de réguler l'entier de la meute du Mont Tendre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Pour la première fois, le canton de Vaud souhaite éliminer une meute entière de loups. Une demande d'autorisation a été envoyée mi-août à Berne pour abattre les sept individus de la meute du Mont Tendre.

L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) n'a pas encore donné sa réponse, indique vendredi le Département vaudois de l'environnement, confirmant à Keystone-ATS une information du Temps. Il s'agit d'une demande de régulation dite "proactive", prévue par le nouveau cadre légal fédéral.

Vaud justifie sa demande par "le nombre de prédations particulièrement important" de cette meute, et ce malgré les actions de régulation partielle menées jusqu'ici.

Cette meute, coupable des trois quarts des attaques dans le Jura vaudois, est jugée "problématique" contrairement aux autres présentes sur le territoire vaudois. Cela fait deux ans de suite que les attaques de cette meute s'intensifient. Celle-ci s'est aussi distinguée "en se rendant à plusieurs reprises proche des habitations depuis 2023".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le loup pourra être tué préventivement de septembre à janvier

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La période de régulation du loup débute trois mois plus tôt qu'en 2023 (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Les loups pourront être tués de manière préventive du 1er septembre au 31 janvier. L'Office fédéral de l'environnement a ouvert vendredi la deuxième période de régulation. Cinq cantons ont déjà déposé des demandes.

La période de régulation commence cette année trois mois plus tôt que l'année dernière. Les cantons ne disposent pas encore de toutes les données sur le nombre de louveteaux nés en 2024 et des demandes supplémentaires sont attendues, indique l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les poussins mâles seront sélectionnés avant la naissance dès 2025

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La solution trouvée permet d'éviter de tuer les poussins mâles, un sujet sensible du point de vue éthique (image d'illustration) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/WALTRAUD GRUBITZSCH)

La filière avicole suisse a trouvé une solution pour éviter de devoir tuer les poussins mâles. Elle utilisera une méthode non invasive permettant de déterminer le sexe du poussin avant l'éclosion des oeufs.

Grâce à la détermination du sexe in-ovo au moyen d'une technologie d'imagerie spéciale, il est possible de découvrir le sexe des poussins les 11e et 12e jours de l’incubation, c'est-à-dire avant que l'embryon ne commence à ressentir la douleur, a indiqué la filière vendredi.

La solution trouvée avec l'ensemble des acteurs de la chaîne de création de valeur permet de faire "un énorme pas en avant" et constitue "une étape clé" sur un sujet éthiquement controversé, a-t-elle ajouté.

Selon GalloSuisse, il faut s'attendre à ce que les oeufs commercialisés en vente directe coûtent jusqu'à 1,5 centime de plus, selon la catégorie. En ce qui concerne la fixation du prix de vente, chacun reste libre et indépendant comme par le passé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Baisse du nombre d'attaques de loup contre des animaux de rente

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Selon les organisations de défense de la nature, les loups solitaires causent souvent plus de problèmes que les meutes (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Le loup a tué moins d'animaux de rente en Valais et dans les Grisons cette année, indiquent jeudi plusieurs organisations environnementales. Et ceci alors que la population de canidés a légèrement augmenté.

Selon les chiffres publiés à la fin août, le Valais a enregistré une baisse des attaques de 15% par rapport à la même période de l'an dernier. Le recul atteint même 35% dans les Grisons, rapportent le Groupe loup suisse, Pro Natura, le WWF et Birdlife dans un communiqué commun.

Une "nette diminution" des attaques avait déjà été enregistrée l'an dernier, avant le début des tirs de régulation préventive du loup. Pour les quatre organisations, ces chiffres prouvent l'efficacité des mesures de protection des troupeaux.

Le communiqué affirme par ailleurs que les loups solitaires causent souvent plus de problèmes que les meutes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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