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Santé

Galenica a quelque peu amélioré sa rentabilité l'an dernier

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La rentabilité du géant du médicament est restée inférieure aux attentes l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le grossiste en médicaments et exploitant de pharmacies Galenica a amélioré sa rentabilité l'an dernier, mais proposera seulement un dividende stable.

L'excédent d'exploitation (Ebit) ajusté a stagné à 191,3 millions de francs (+0,4%), en raison de "facteurs spéciaux à hauteur de 9,8 millions de francs". Le bénéfice net ajusté a crû de 2,8% à 161,6 millions.

Les actionnaires se contenteront d'un dividende stable de 2,20 francs par action, détaille mardi le rapport annuel.

L'Ebit ajusté et le dividende manquent le consensus de l'agence AWP, quand le bénéfice net ajusté dépasse les projections des analystes.

Pour l'exercice en cours, la direction ambitionne une croissance des ventes de 3% à 5%, un Ebit ajusté en hausse de 8% à 11% et un dividende stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Le Conseil fédéral veut assurer l'approvisionnement médical

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Les pénuries touchent surtout les analgésiques, les antibiotiques et les vaccins (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La population suisse doit bénéficier d'un approvisionnement médical sûr. Pour le Conseil fédéral, l'initiative sur la sécurité de l'approvisionnement n'est pas assez efficace. Il proposera donc un contre-projet direct d'ici l'été.

L'initiative "Oui à la sécurité de l'approvisionnement médical", lancée par un comité citoyen formé notamment de médecins, de pharmaciens et de droguistes, entend agir contre la pénurie de médicaments importants et de matériel médical. Actuellement, environ 1000 différents produits font défaut en Suisse. La pandémie de Covid-19 a aussi révélé que du matériel important n'était parfois plus livrable pour les laboratoires.

Ces problèmes s'expliquent principalement par la pression massive exercée durant des années sur les prix des médicaments, selon le comité d'initiative. Ces produits ne pouvaient plus être fabriqués en Suisse ou dans les pays européens. Mais même en période normale, les entreprises concernées ne sont pas des fournisseurs fiables. Il est donc urgent d'agir, car la sécurité de la population est menacée.

Préoccupations partagées

Le Conseil fédéral partage ces préoccupations, indique-t-il mercredi. Mais l'initiative n'est pas suffisamment ciblée. Le contre-projet direct vise les domaines où il est le plus urgent d'agir et où l'effet est le plus marqué. Il s'agit notamment des médicaments bon marché et fréquemment utilisés, comme les analgésiques, les vaccins et les antibiotiques.

Le contre-projet, qui doit être présenté d'ici l'été, donne plus de compétences à la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève se dote d'un pôle de soins neurologiques et psychiatriques

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Une vue d'un scanner a résonance magnétique (IRM) lors d'une démonstration, lors de la signature de la convention au pole d'intelligence artificielle (AI) pour les soins, et la neuromodulation la sante au Campus Biotech, ce vendredi 14 février 2025 a Genève. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Département de la sante et des mobilités (DSM) et le Wyss Center for Bio and Neuroengineering signent une convention tripartite pour créer un pole de référence en intelligence artificielle pour les soins, la sante et la neuromodulation. Ce partenariat a pour objectif d'améliorer significativement les traitements et la prévention des troubles neurologiques et psychiatriques. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Un pôle de compétences pour le traitement avancé des troubles neurologiques et psychiatriques va voir le jour à Genève. Situé sur le Campus Biotech, dans le bâtiment qui abritait l'ancien siège de la société Merck Serono, ce centre promet d'utiliser toute la puissance de l'intelligence artificielle au service des patients.

Une convention jetant les fondements de ce pôle a été signée vendredi entre les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le département genevois de la santé et des mobilités (DSM) et le Wyss Center for Bio and Neuroengineering. Ce partenariat est inédit, a indiqué le directeur général des HUG Robert Mardini.

Il s'agit d'une avancée majeure pour le canton de Genève, a souligné, de son côté, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet. Le pôle va avoir un rôle d'aimant pour la recherche, la formation de spécialistes, l'intelligence artificielle dans la santé. Aux yeux du magistrat, cette approche préfigure "l'hôpital du futur".

La concentration des compétences et des équipements de dernière génération en un seul lieu augmentera les chances de trouver un traitement personnalisé pour chaque patient, grâce à des solutions novatrices. Une nouvelle ère de soins neurologiques s'ouvre à Genève, a noté la docteure Roma Vuarier, du centre Wyss.

Intelligence artificielle

L'utilisation de l'intelligence artificielle permettra d'analyser quantité de données et aidera à anticiper certaines pathologies ou contribuera à éviter à des maladies de s'aggraver. Cet outil permettra aussi de libérer du temps qui pourra être consacré par le personnel soignant aux contacts humains avec les patients.

Le pôle occupera 1000 m2 du Campus Biotech. Fondé par l'Université de Genève, l'EPFL et l'homme d'affaires et mécène Hansjörg Wyss, le Campus Biotech fonctionne à la manière d'un incubateur spécialisé dans les neurosciences et les neurotechnologies. Le lieu héberge plusieurs jeunes pousses prometteuses et des appareils de pointe.

Le dispositif mis en place au Campus Biotech complètera l'actuelle consultation de santé cérébrale et mentale des HUG. Il permettra notamment l'accueil de personnes souffrant d'épilepsie, de dépression, de troubles du sommeil. Des gens ayant été victime d'un AVC ou d'un traumatisme crânien.

Le pôle devrait être pleinement opérationnel dès 2028. Il recevra, alors, environ un millier de patients par année.

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Environnement

Vin: le Bordelais connaît sa plus faible récolte depuis 1991

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Le Bordelais s'inquiète du risque de surtaxes douanières aux Etats-Unis, son premier marché à l'export en termes de valeur en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Le vignoble de Bordeaux, premier vignoble AOC de France, a connu en 2024 sa plus faible récolte depuis 1991.

Ce, en raison de l'arrachage subventionné de parcelles et de faibles rendements liés aux conditions météorologiques, a-t-on appris vendredi auprès de l'interprofession.

Selon les chiffres publiés par l'administration des douanes, les vignerons bordelais ont produit 3,3 millions d'hectolitres l'an dernier, contre 3,8 millions en 2023, soit une chute de 14% de la production.

Cette forte baisse s'explique notamment par le rétrécissement de 103'000 à 95'000 hectares du vignoble, via deux plans d'arrachage successifs qui ont ramené la surface cultivée à son plus faible niveau depuis 1985, loin des 125'000 hectares cultivés au début des années 2000.

Il y a eu aussi l'impact du gel, du mildiou, un champignon ravageur causé par les précipitations abondantes du printemps, ou encore de la coulure, maladie qui entrave la fécondation des fleurs apparue avec les pluies de juin. Ces conditions ont affecté le rendement des vignes, à 35,1 hectolitres à l'hectare contre 37,2 en 2023.

Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) espère toutefois que cette petite récolte remédie en partie à la surproduction qui a frappé le Bordelais ces dernières années, en permettant de vider les chais et de faire remonter le prix du vin en vrac.

"Ça devrait arithmétiquement arriver dans les mois ou dans les années qui arrivent", estime Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

"L'année dernière, on a commercialisé 3,5 millions d'hectolitres et on en a produit 3,3 millions. Donc, si l'on vend plus que ce qu'on produit, ça veut dire qu'on est dimensionné pour répondre (à la demande), voire qu'on va puiser dans nos stocks et donc arithmétiquement les prix vont remonter", explique-t-il à l'AFP.

Reste une interrogation autour du marché américain, premier marché à l'export en valeur pour le Bordelais (340 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) face au risque de surtaxes douanières qui pèse sur le secteur viticole depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il y a un sujet qu'on ne connaît pas, c'est comment va se passer la commercialisation", dit Christophe Chateau. "Si Trump met une taxe de 25% sur les vins français aux Etats-Unis, les ventes là-bas vont baisser et donc le déséquilibre va perdurer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Les "puffs" interdites en France

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DR Radio Lac

Stop aux cigarettes électroniques jetables: le Parlement français a approuvé jeudi l'interdiction des "puffs", ces dispositifs en vogue notamment chez les jeunes qui sont friands de leur prix modique et leurs arômes diversifiés.

Parfum menthe, glace à la fraise, pastèque ou chocolat; "packaging" attrayant; coût abordable mais risque avéré de dépendance... Les "dispositifs de vapotage à usage unique", plus communément appelés "puffs", vont bientôt disparaître des lycées, collèges et rues.

Après une Assemblée nationale unanime la semaine dernière, le Sénat a approuvé l'interdiction par un vote à main levé, point d'orgue d'un parcours de plus de deux ans au Parlement. Le rapporteur Khalifé Khalifé (LR) a dénoncé un "marché qui cible sans vergogne les jeunes enfants avec un marketing décomplexé".

Un pas vers la génération sans tabac

"C'est une étape supplémentaire vers cette génération débarrassée du tabac (...) Et c'est un ministre à la santé cardiaque précaire qui vous le dit", a salué pour le gouvernement le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola, voyant également dans ces cigarettes électroniques jetables "un véritable fléau environnemental".

La France est donc en passe de devenir le deuxième pays européen, après la Belgique, à interdire leur commercialisation sur son territoire, une dynamique également suivie par le Royaume-Uni qui a annoncé leur interdiction à la vente d'ici juin.

"C'est une grande victoire dans un double combat que nous menions: le combat écologique contre les batteries polluantes en lithium de ces 'puffs', et le combat sanitaire pour nos collégiens ciblés par cette consommation qui devient de plus en plus dangereuse", se satisfait Francesca Pasquini (Génération.s).

Saluant une "avancée majeure", la Ligue contre le cancer a appelé dans un communiqué à "aller plus loin en interdisant les nouveaux produits et dérivés de la nicotine".

"Contournements"

Dans le détail, le texte interdit la vente et la distribution en France des dispositifs "pré-remplis avec un liquide et ne pouvant être remplis à nouveau, qu'ils disposent ou non d'une batterie rechargeable".

Tout en saluant une "décision importante sur le plan de la santé publique et de l'environnement", le Comité national contre le tabagisme (CNCT) s'inquiète de "contournements déjà anticipés par les fabricants qui continuent à mettre sur le marché des cigarettes électroniques ciblant les jeunes par la multiplicité de leurs arômes et qui demeurent jetables à l'issue d'un nombre très limité de recharge".

Francesca Pasquini se dit convaincue que l'exemple français, basé sur un accord transpartisan au Parlement, pourra inspirer nombre de voisins.

En France, 15% des adolescents âgés de 13 à 16 ans ont déjà consommé ces "puffs" et, parmi eux, 47% déclarent avoir commencé leur initiation à la nicotine par ce biais, selon une enquête BVA pour Alliance contre le tabac en 2023.

Les parlementaires engagés dans cette loi ont également appelé le gouvernement à tenir ses engagements sur l'interdiction prochaine d'un autre produit, les "pouches", ces sachets de nicotine à usage oral.

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Santé

Nestlé voit ses ventes et ses bénéfices reculer en 2024

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Nestlé compte sur son programme d'économies de 2,5 milliards de francs d'ici à fin 2027 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé affiche des revenus et une rentabilité en baisse l'an dernier, plombé par la faiblesse de la conjoncture et de la demande du consommateur. Le groupe veveysan n'en relève pas moins son dividende et maintient ses objectifs pour l'année en cours.

Le chiffre d'affaires a baissé de 1,8% en glissement annuel à 91,35 milliards de francs, annonce la multinationale jeudi dans un communiqué. La croissance organique s'est inscrite à 2,2%, tandis que la croissance interne réelle (RIG), autrement dit le volume des ventes, s'est élevée à 0,8%, alors qu'elle était négative un an plus tôt (-0,3%).

Le café a une nouvelle fois été un vecteur majeur de la croissance, qui s'est accélérée au deuxième semestre, passant de 0,1% à 1,4%. Les confiseries et les produits pour animaux de compagnie y ont également contribué. Par région, elle a été portée par les marchés émergents et l'Europe.

Le résultat opérationnel courant récurrent a reculé de 2,2% à 15,70 milliards de francs et la marge afférente atteint 17,2% contre 17,3% précédemment. Le bénéfice net s'est contracté de 2,9% à 10,88 milliards.

Ces résultats reflètent sensiblement les attentes du consensus. Les analystes sondés par AWP anticipaient des recettes de 91 milliards de francs, un résultat d'exploitation ajusté de 15,5 milliards et une marge afférente de 17%. La croissance organique était attendue à 2,1% et la RIG à 0,7%.

Le flux de trésorerie libre s'est amélioré de 2,5% à 10,67 milliards. Les actionnaires se verront proposer à l'assemblée générale du 16 avril un dividende relevé à 3,05 francs par action, contre 3,00 francs un an plus tôt.

Economies de 300 millions

Au chapitre tant attendu des perspectives, Nestlé escompte pour 2025 une croissance organique des ventes améliorée, indique la direction sans préciser de chiffre, tandis que la marge opérationnelle sous-jacente devrait atteindre 16%.

"Nous disposons d'une feuille de route claire pour accélérer la performance et nous préparer pour l'avenir", assure Laurent Freixe, aux commandes du groupe depuis septembre. Nestlé compte notamment sur son programme d'économies de 2,5 milliards de francs d'ici à fin 2027 annoncé en novembre et qui a déjà permis de réduire les coûts de 300 millions. Les économies devraient totaliser 700 millions cette année, puis 1,4 milliard en 2026.

En parallèle, la multinationale prévoit d'investir dans la publicité et le marketing, à hauteur de 9% du chiffre d'affaires d'ici à la fin de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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