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International

Bayer plonge dans le rouge au 2e trimestre, plombé par l'agrochimie

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Bayer a notamment fait face à une augmentation des coûts et des investissements (archives). (© KEYSTONE/DPA/THOMAS BANNEYER)

Le géant allemand de pharmacie et d'agrochimie Bayer, qui accumule les problèmes depuis le rachat de Monsanto, a fait état mardi pour le deuxième trimestre d'une perte nette de 34 millions d'euros, plombé par une perte opérationnelle dans sa division agrochimie.

Son chiffre d'affaires a augmenté de 3,1% à 11,1 milliards d'euros (10,3 milliards de francs) à taux de change constant, mais le choix des clients pour les produits les moins rentables lui a été défavorable, pesant sur son résultat net, a indiqué le groupe dans un communiqué.

C'est pire que ce que prévoyait le consensus d'experts de l'outil d'analyse financière Factset, qui tablait sur un bénéfice de 71 millions d'euros.

Le conglomérat rebascule dans le rouge après deux trimestres de bénéfice d'affilée.

Dans sa division agrochimie, Bayer a vu ses ventes augmenter de 1,1%, grâce au succès d'herbicides à base de glyphosate, notamment en Amérique du Nord. Mais le choix des clients pour les produits les moins rentables a généré une perte opérationnelle de 229 millions d'euros pour la division, dans un environnement de marché agricole difficile, a commenté Bill Anderson, le PDG du groupe, dans le communiqué.

Le résultat opérationnel de sa division de médicaments sans ordonnance a reculé de 43,5%, principalement à cause d'une "augmentation des coûts et d'investissements plus importants dans les marques fortes" du groupe, explique le communiqué.

Enfin, la division des médicaments sur ordonnance a dégagé un résultat opérationnel en baisse de 0,7%. La légère hausse des ventes n'a pas permis de compenser des effets de change "importants" et une demande concernant les produits les moins rentables.

Bayer a gardé ses prévisions de résultats inchangées pour l'année 2024.

Au cours de la même période l'an dernier, Bayer avait subi une perte de 1,8 milliard d'euros.

Sous la houlette d'un nouveau patron depuis un an, le groupe tente de sortir d'un long tunnel de difficultés causées notamment par le rachat en 2018 de Monsanto, fabricant du controversé désherbant Round Up.

Au cours du premier trimestre, il a supprimé 1500 emplois dans le monde, dont environ les deux tiers au sein de la direction.

Le groupe veut économiser 2 milliards d'euros en charges à partir de 2026 et 500 millions dès cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'OMS déplore le manque de tests de Mpox en RDC

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Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC). (© KEYSTONE/EPA/MOISE KASEREKA)

Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a regretté samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier rapport de situation.

"La couverture de la RDC en tests reste faible, en raison d'une capacité de test limitée, a déclaré l'agence de santé des Nations Unies dans sa dernière mise à jour.

"En raison de l'accès limité aux tests de laboratoire dans les zones reculées, seuls 40% environ des cas suspects ont été testés en 2024 (contre 9% en 2023), et parmi eux, environ 55% ont été testés positifs", ajoute l'OMS.

Les trois pays ayant signalé le plus grand nombre de cas suspects au cours de l'année jusqu'au 8 septembre sont la RDC, suivie du Burundi (1489 cas suspects, aucun décès) et du Nigéria (935 cas suspects, aucun décès). Le 14 août, l'OMS a déclaré une situation d'urgence internationale concernant le Mpox.

En ce qui concerne la disponibilité des vaccins au niveau mondial, l'OMS a déclaré que plus de 3,6 millions de doses avaient été promises, dont plus de 620'000 doses de vaccin MVA-BN par les pays européens, les Etats-Unis et le fabricant Bavarian Nordic.

Le Japon a promis trois millions de doses du vaccin LC16. A ce jour, 265'000 doses de vaccin MVA-BN ont été livrées à Kinshasa et 10'000 au Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey sur glace

Lausanne et Genève s'imposent, Fribourg s'incline

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Ken Jäger a encore marqué pour le LHC en Coupe d'Europe (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a signé une troisième victoire en quatre rencontres de Champions League. En Hongrie, les Vaudois ont dominé Fehervar 3-1.

Ce troisième succès de rang sur la scène européenne permet aux Vaudois de voir l'avenir avec une certaine sérénité. Avec 10 points au compteur et encore Storhamar ainsi que Tappara Tampere à affronter en octobre, les Lions sont bien placés pour faire partie des 16 meilleures équipes qui participeront aux huitièmes de finale.

Dominateurs, les Lausannois ont dû attendre un power-play à la 36e pour ouvrir la marque grâce à Damien Riat. Le 2-0 est tombé à la 44e de la crosse de Janne Kuokkanen. Les Hongrois ont réduit la marque à la 46e, mais les hommes de Geoff Ward ont permis au portier Antoine Keller de signer une jolie victoire. Ken Jäger a scellé le score dans la cage vide.

Grâce à un excellent Michael Spacek (1 but/2 assists), Genève a signé un succès important face à Ilves Tampere. A Viège, les Aigles se sont imposés 4-3. Dans le premier tiers, les Grenat ont profité des situations spéciales pour s'envoler. Spacek a ouvert le score en jeu de puissance et Bertaggia a inscrit le 2-0 en infériorité numérique. Mais en fin de match, les Genevois ont tremblé. Ils comptent 6 points en 4 rencontres.

En déplacement à Trinec, Fribourg s'est incliné 7-3. Mais les Dragons ont tenu le choc jusqu'à la 52e et le 3-2 d'Addamo. Il faut dire que Gottéron n'a joué qu'avec treize joueurs de champ en Tchéquie. Normal qu'avec aussi peu de joueurs, Patrick Emond n'ait pas pu faire de miracle. Fribourg compte 7 points en quatre parties.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Fabian Rieder brille à Mönchengladbach

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Fabian Rieder: 2 assists pour le VfB Stuttgart à Gladbach. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Fabian Rieder est en passe de s’imposer au VfB Stuttgart. Le joueur prêté par Rennes a délivré deux assists lors du succès 3-1 de ses couleurs à Mönchengladbach.

A trois jours d’affronter le Real Madrid en Ligue des Champions, Fabian Rieder a été à l’origine des deux réussites de l’ex-St. Gallois Ermedin Demirovic avec un déboulé sur le flanc droit pour le 2-1 et un corner parfaitement botté pour le 3-1. Cette défaite annonce une saison encore bien laborieuse pour le Gladbach de Gerardo Seoane, de Jonas Omlin et de Nico Elvedi.

La journée a également été faste pour Granit Xhaka et le Bayer Leverkusen. Deux semaines après sa défaite contre Leipzig, le champion a réagi de la plus belle des manières à Hoffenheim. Le Bayer s’est imposé 4-1 avec une passe décisive de Granit Xhaka sur le 2-0 de Victor Boniface.

Cédric Zesiger n’a, en revanche, pas été à la fête. L’ancien défenseur des Young Boys qui n’est plus dans les petits papiers de Murat Yakin a commis une faute de main pour un penalty sifflé à la 82e minute qui a permis à l’Eintracht Francfort de gagner 2-1 à Wolfsburg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

France: manifestations de soutien aux victimes de viol

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"On est toutes Gisèle", "violeur on te voit, victime on te croit", "tu n'es pas seule", ont scandé régulièrement plus de mille manifestantes et manifestants réunis à Paris, place de la République. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Impressionnées par "le courage" de Gisèle Pelicot, droguée par son mari puis violée par des dizaines d'hommes jugés à Avignon, des milliers de personnes ont manifesté samedi en France leur soutien aux victimes de violences sexuelles, pour que la honte change de camp.

"On est toutes Gisèle", "violeur on te voit, victime on te croit", "tu n'es pas seule", ont scandé régulièrement plus de mille manifestantes et manifestants réunis à Paris, place de la République.

A Marseille, plusieurs centaines de personnes - plus de 1000 selon les organisateurs -, se sont rassemblées devant le palais de justice accrochant une banderole "Pour que la honte change de camp". A l'autre bout de la France, à Rennes, de 200 à 400 personnes arboraient des pancartes avec le même slogan ou "protège ta fille, éduque ton fils", "Gisèle on t'aime".

L'appel à se rassembler avait été lancé avec une affiche montrant le visage de Gisèle Pelicot, coupe au carré et lunettes rondes, dessiné par la graphiste belge "Aline Dessine" aux 2,5 millions d'abonnés sur Tik Tok.

Car en acceptant que le procès de son mari et des cinquante hommes qu'il avait recrutés sur internet pour la violer alors qu'elle était inconsciente, soit public, cette femme de 71 ans a soulevé une puissante vague de soutien aux victimes de viols et agressions sexuelles.

"Victime extrêmement courageuse"

"Ça lui demande un énorme courage mais c'était fondamental, ça permet de voir les visages de son mari mais aussi de tous les autres, voir que ce n'était pas des marginaux mais des 'bons pères de famille'", souligne Justine Imbert, 34 ans, venue manifester à Marseille avec sa fille de six ans.

"C'était très important qu'elle soit là aussi. Elle est sensibilisée à ça depuis toujours. Ce que fait Gisèle Pelicot, c'est aussi pour changer les choses pour ma fille plus tard", ajoute Justine.

"On est face à une victime qui est extrêmement puissante, extrêmement courageuse, qui montre son visage, qui a refusé le huis clos et qui demande que le monde entier ait les yeux rivés sur cette affaire, donc nous on est là pour la mettre en lumière et pour demander que la justice soit faite", souligne aussi Elsa Labouret, porte-parole d'Osez le féminisme! qui a manifesté à Paris, place de la République.

Fin du tabou

"On espère que cette affaire crée une jurisprudence pour la prise en charge des violences sexistes et sexuelles à l'avenir", ajoute-t-elle.

Car partout, les manifestants ont exprimé le souhait que ces sujets ne soient plus tabous, alors que dans une autre affaire récente, des accusations d'agressions sexuelles longtemps tues visent aussi l'abbé Pierre depuis juillet.

Le procès de Dominique Pelicot et de ses 50 co-accusés des viol de Mazan doit pousser la société et les pouvoirs publics à agir, pour les manifestants.

"Ce procès médiatisé va permettre d'en parler, de réveiller les consciences", espère Martine Ragon, 74 ans, retraitée, manifestant à Marseille pour "dénoncer la culture du viol".

"Quand j'ai lu l'histoire, j'ai eu du dégoût, même du dégoût d'être un homme (...) J'espère qu'il y aura de vraies condamnations, de vrais exemples", dit à l'AFP Stéphane Boufferet, 26 ans, travailleur dans le milieu agricole qui a manifesté avec environ 200 personnes à Clermont-Ferrand aux cris de "Soutien à Gisèle et Caroline" Pelicot.

Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes a réitéré à Paris l'appel des organisations féministes pour une "loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles" qui comprendrait 95 mesures, comme "une enquête systématique sur les mis en cause dès lors qu'une plainte est déposée" ou "former les juges des cours criminelles départementales", a-t-elle énuméré.

Et d'ajouter: "On a estimé qu'il faudrait au moins trois milliards en tout pour agir sur le sujet des violences sexuelles, 3 milliards ce n'est même pas 0,5% du budget de l'Etat, 0,5% du budget de l'état pour avoir la vie sauve".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Ouganda enterre son athlète victime d'un féminicide

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Des proches de l'athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwo où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale Kampala. (© KEYSTONE/AP/Hajarah Nalwadda)

Des centaines d'Ougandais et d'athlètes ont rendu samedi un dernier hommage à l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei. Cette dernière a été immolée par le feu par son compagnon début septembre au Kenya, quelques semaines après avoir couru le marathon des J0 de Paris.

La marathonienne de 33 ans avait succombé à ses graves et multiples blessures le 5 septembre après avoir été agressée le 1er septembre par son compagnon kényan au Kenya, où elle vivait et s'entraînait.

Son agresseur, 32 ans, l'avait aspergée d'essence avant de l'immoler. Lui-même gravement brûlé, il est décédé lundi dans un hôpital kényan.

Précédents

Le décès de Rebecca Cheptegei a provoqué une vague internationale d'hommages et d'indignation. Des militants des droits humains ont dénoncé ce nouveau féminicide au Kenya, où deux autres athlètes, Agnes Tirop et Damaris Mutua, ont été tuées et leurs compagnons respectifs accusés des meurtres depuis 2021.

Samedi matin, des proches de l'athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwo où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale Kampala.

La cérémonie pour honorer la mémoire de l'athlète, qui était aussi sergente au sein de l'armée ougandaise, a débuté à 10h00 par un rassemblement de membres de sa famille et de responsables dans une salle de mairie locale.

Son cercueil, couvert du drapeau ougandais, a été salué par des officiers de l'armée, qui ont ensuite transporté la dépouille jusqu'à la salle communale, qui surplombe à perte de vue les collines reculées de l'enfance de la jeune femme.

"Une inspiration"

Rebecca Cheptegei était "une héroïne", a déclaré à l'AFP Bessie Modest Ajilong, représentante locale de la présidence ougandaise, la décrivant comme quelqu'un d'"exceptionnel". "Nous, dirigeants, nous la considérions comme une inspiration", a-t-elle ajouté.

La dépouille de l'athlète a ensuite été transportée de la mairie à un stade, où des centaines de personnes étaient rassemblées pour honorer sa mémoire. Rebecca Cheptegei devait être enterrée au cours de l'après-midi.

De nombreux athlètes ont fait le déplacement jusqu'à cette petite localité pour rendre un dernier hommage à la jeune femme, qui a terminé 44e au marathon des Jeux olympiques de Paris le 11 août.

"Elle a contribué grandement à la promotion de l'athlétisme jusqu'à ses derniers jours", a assuré à l'AFP Alex Malinga, qui l'avait entraînée lorsqu'elle était adolescente. "Cheptegei était une inspiration pour les jeunes générations qui espéraient qu'un jour elles seraient comme elle".

Enfants pas encore informés

Vendredi, les proches de l'athlète au Kenya s'étaient rassemblés pour honorer sa mémoire autour de son cercueil dans la ville d'Eldoret (ouest du Kenya), dans la vallée du Rift - qui est le coeur de l'athlétisme du pays - et près de l'endroit où elle vivait.

Sa dépouille avait ensuite franchi vendredi en fin d'après-midi la frontière entre le Kenya, puissance africaine de l'athlétisme, et l'Ouganda. "Nous sommes extrêmement tristes", avait commenté vendredi Simon Ayeko, l'ex-mari de Rebecca, avec qui elle a eu deux filles.

"En tant que père, cela a été très difficile", a-t-il ajouté, expliquant qu'il n'avait pas encore été en mesure d'annoncer la nouvelle à leurs enfants. "Petit à petit, nous leur dirons la vérité".

Selon la police, l'agresseur de Rebecca s'était introduit et caché chez elle alors qu'elle était à l'église avec ses enfants. La famille de Mme Cheptegei affirme que le couple se disputait la propriété où elle vivait avec sa soeur et ses filles. "Je pense qu'à ce moment-là, leur relation s'était détériorée", a commenté à l'AFP Moses Kipsiro, le beau-frère de Mme Cheptegei.

"Je ne savais pas que quelque chose n'allait pas", a poursuivi M. Kipsiro, originaire de Bukwo et qui s'était entraîné avec Rebecca Cheptegei.

Epidémie de féminicides

Ce meurtre a mis une nouvelle fois en lumière ce que les défenseurs des droits humains qualifient d'épidémie de féminicides au Kenya, pays d'Afrique de l'Est. Selon l'ONU, le pays a signalé 725 cas pour la seule année 2022.

Un rapport publié l'année suivante par le Bureau national des statistiques du Kenya a révélé que la proportion de femmes de 15 à 49 ans ayant subi des violences physiques depuis l'âge de 15 ans était de 34%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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