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Politique

Vaud veut prévenir la radicalisation

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Vaud se dote d'outils pour prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent. Il mettra sur pied une permanence téléphonique et un groupe pluridisciplinaire de suivi. L'an dernier, la police cantonale surveillait 150 dossiers en lien possible avec la radicalisation.

Ce dispositif présenté mercredi par la conseillère d'Etat Béatrice Métraux constitue le premier volet d'une politique publique coordonnée. La permanence téléphonique gratuite sera à disposition de l'ensemble de la population, en principe avant les vacances d'été.

Ni flicage, ni fichage

La permanence, dont le numéro sera révélé une fois que le processus aura été validé par le Grand Conseil, sera assurée par la police cantonale. Elle travaillera de 6h à 22h, six jours sur sept, a précisé Béatrice Métraux.

"Il n'y aura ni flicage, ni fichage" parce que la police est chargée de cette tâche, a assuré la cheffe du Département des institutions et de la sécurité. Ce choix, contrairement à ce que fait Genève, vise à ne pas perdre des informations utiles s'il y a un aspect sécuritaire. "Une question d'efficacité", selon elle.

Pas centré sur le religieux

Après ce premier filtre et si aucun traitement d'urgence n'est nécessaire, l'information sera transmise au groupe opérationnel d'une dizaine de personnes au maximum. Cette instance pluridisciplinaire doit pouvoir répondre à la problématique "complexe et très sensible" qui peut pousser à la radicalisation: rupture familiale, échec scolaire ou professionnel, par exemple.

"On ne se focalise pas sur le côté religieux", a tenu à souligner Béatrice Métraux. Le groupe opérationnel sera présidé par le préfet du district de Lausanne, Serge Terribilini, et pourra recourir à des partenaires externes pour "désengager" et réintégrer les personnes impliquées dans des processus de radicalisation et d'extrémisme violent.

150 cas sous les radars de la police

Le CIC (Centre intercantonal d'information sur les croyances) sera "un acteur déterminant. Il appuiera le groupe opérationnel", a relevé le préfet lausannois. Il a insisté en outre sur "la stricte confidentialité" qu'observera le groupe en matière de protection des données.

L'an dernier, quelque 650 signalements ont été recensés par la police cantonale pour des liens possibles avec la radicalisation. Sur ce total, 150 sont "sous les radars de la police", selon Béatrice Métraux. Des cas "où l'on ne peut pas d'emblée écarter les risques", a précisé Jean-Yves Lavanchy, commissaire à la police cantonale.

Des salafistes dans un garage

Le policier a donné l'exemple d'un signalement arrivé au numéro 117. Le message portait sur un groupe qui se réunissait dans un garage d'immeuble et dont le code vestimentaire faisait penser à des djihadistes.

"On a pu rassurer le demandeur, on les connaissait déjà. Ce sont des salafistes qui se réunissent pour prier, mais qui ne nous posent pas de problème sécuritaire. Ca sort de la problématique sécuritaire. On a un oeil quand même sur ces gens", a déclaré le commissaire.

Source : ATS

Photo: (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

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Politique

Sondage: les jeunes femmes votent de plus en plus à gauche

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Le 14 juin, les femmes vont à nouveau descendre dans la rue pour dénoncer la persistance des inégalités, salariales notamment. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les jeunes femmes se positionnent de plus en plus à gauche sur l'échiquier politique depuis le début des années 90. Les jeunes hommes se situent davantage à droite, selon un sondage Sotomo réalisé pour la "NZZ am Sonntag".

Les personnes interrogées devaient indiquer où elles se situaient sur une échelle de 0 (tout à gauche) à 10 (tout à droite). En 2010, 35% des femmes âgées de 18 à 29 ans se disaient de gauche. Aujourd'hui, elles sont 52%. Parmi les hommes du même âge, seul un sur trois se sent de gauche. En revanche, la part de ceux qui se positionnent à droite a augmenté de 29 à 43% depuis 2010.

Le fossé entre les sexes n'existe pas seulement chez les jeunes, mais aussi chez les plus âgés. L'écart moyen entre le pourcentage de votes positifs des hommes et des femmes lors des votations s'est creusé depuis 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Manifestation à Genève contre les diktats de l'OMS

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Des manifestants ont dénoncé samedi à Genève "des diktats de l'OMS". Ils craignent que l'organisation puisse imposer la vaccination obligatoire (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Près de 450 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi sur la place des Nations à Genève pour protester contre l'"extension du pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Opposés aux mesures sanitaires "liberticides", les manifestants ont dénoncé "une menace contre la souveraineté de la Suisse".

L'événement, qui s'est déroulé dans le calme, était organisé par le Mouvement fédératif romand (MFR) avec le soutien de "Aktionsbündnis Urkantone", deux entités actives pendant la crise sanitaire pour s'opposer aux mesures gouvernementales. Les sonneurs de cloche, les "Freiheitstrychler", étaient aussi présents, de même que des membres du mouvement anti-vax "Mass Voll".

La présidente du MFR, Michelle Cailler, a mis en garde la foule contre les deux accords en discussion actuellement à l'OMS. Sous prétexte d'assurer la sécurité de la population, l'OMS pourra imposer la vaccination obligatoire, un "lock down" ou encore le porte du masque, a-t-elle relevé.

Le MFR compte lancer prochainement une pétition pour alerter la classe politique sur ce sujet. Les membres de l'OMS, dont la Suisse, discutent actuellement d'un traité contre les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Projet de loi pour punir le harcèlement obsessionnel

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Le "stalking" peut prendre la forme de messages répétés sur les réseaux sociaux par exemple (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le harcèlement obsessionnel doit être puni. La commission des affaires juridiques du National a mis vendredi en consultation un projet de loi visant à inscrire le "stalking" dans le code pénal en tant qu'infraction spécifique.

Le harcèlement obsessionnel est le fait d'adopter intentionnellement, à plusieurs reprises, un comportement menaçant envers une personne, conduisant celle-ci à craindre pour sa sécurité. Ces actes ponctuels peuvent paraître socialement acceptables. Mais l'intensité ou la répétition de ceux-ci peuvent devenir menaçantes et susciter la crainte de la victime.

Poursuivre, harceler ou menacer de manière obsessionnelle a donc pour effet de pourrir la vie de la personne harcelée. Ce comportement doit être puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. Il s'agit de renforcer la protection des victimes sur le plan pénal, en complément aux instruments de droit civil existants.

Les milieux concernés ont jusqu'au 16 septembre pour donner leur avis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pierre Nicollier a été élu à la présidence du PLR Genève

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Bertrand Reich, président du PLR Genève, a tiré sa révérence après quatre ans à la tête du parti. Il sera remplacé par Pierre Nicollier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pierre Nicollier a été élu jeudi soir à la présidence du PLR Genève. Député depuis 2018, cet entrepreneur spécialisé dans le domaine de la santé remplace Bertrand Reich, qui était à la tête du parti depuis 2019.

Pierre Nicollier, 45 ans, a obtenu 136 voix lors de l'assemblée générale, alors que l'autre candidate, la députée Natacha Buffet-Desfayes en a récolté 116, selon le PLR Genève. Natacha Buffet-Desfayes, 40 ans, avait déjà tenté d'être élue à la présidence en 2019, mais les membres lui avaient alors préféré Bertrand Reich.

Cet avocat avait été élu à la présidence du PLR Genève alors en pleine tourmente suite à l'affaire Maudet. Il avait dû fédérer le parti fortement ébranlé par cette crise et regagner la confiance des électeurs.

Lors des dernières élections cantonales, le PLR a perdu six sièges au Grand Conseil. Le parti a en revanche réussi à reconquérir au Conseil d'Etat le siège cédé à la gauche lors de l'élection complémentaire. Le parti a désormais en ligne de mire les élections fédérales, où il vise notamment un siège au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Entretiens: deux crédits sollicités pour un total de 16 millions

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Le Canton de Vaud prévoit à nouveau de gros travaux d'entretien des routes et ponts cantonaux (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois va solliciter auprès de Grand Conseil deux gros crédits pour l'entretien de routes ainsi que de plusieurs ponts, viaducs et galeries cantonaux. Le montant total avoisine les 16 millions de francs, a indiqué jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.

Le premier crédit-cadre, de 5,55 millions de francs, concerne l'entretien préventif urgent sur des tronçons de routes dégradés, pour lesquels sont prévus des projets de requalification vélo ou routière à moyen terme, écrit le Conseil d'Etat.

Le deuxième crédit-cadre, de 10,4 millions de francs, doit financer la réfection des ouvrages d'art du réseau routier cantonal entre 2024 et 2028 et mener les études générales pour préparer le crédit-cadre 2029-2032.

Parmi les ouvrages à assainir: le pont autoroutier de la Chocolatière sur les hauts de Lausanne, la galerie de protection de Vallorbe, le pont sur la Broye, le viaduc du Sépey, le pont sur la Torneresse (en direction des Mosses), le pont de la Porte-du-Scex ou encore des murs de soutènement et longrines localisés sur les communes du Jura et des Préalpes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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