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Politique

Vaud va renforcer ses contrôles pour l’égalité salariale

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L’Etat de Vaud améliorera le contrôle de l’égalité salariale entre hommes et femmes.  Le Grand Conseil a terminé ses travaux sur ce dossier mardi en modifiant plusieurs lois.

Dans le canton de Vaud, la différence de salaires entre hommes et femmes est de 12,4%, selon le Bureau de l’égalité. Pour améliorer la situation, l'Etat renforcera notamment les contrôles des entreprises qu’il subventionne ou auxquelles il adjuge des marchés publics. Nuria Gorrite, la présidente du Conseil d’Etat vaudois :

Nuria GorritePrésidente du Conseil d'Etat VD

L’Etat de Vaud, plus gros employeur du canton, se doit aussi d’être exemplaire en matière d’égalité salariale entre hommes et femmes. Une enquête a été réalisée en 2014 au sein de l’administration et l’égalité parfaite est en vue, selon Nuria Gorrite, conseillère d'Etat en charge des ressources humaines.

Nuria GorritePrésidente du Conseil d'Etat VD

 

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International

Ukraine: Zelensky promulgue la loi controversée sur la mobilisation militaire

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L'Ukraine, confrontée à une pénurie de soldats volontaires, travaillait à cette loi depuis de longs mois, émaillés de controverses après plus de deux ans de guerre contre l'envahisseur russe qui a fait des dizaines de milliers de morts. (© KEYSTONE/AP/Alex Babenko)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi la loi pour mobiliser plus d'hommes face aux assauts de la Russie. Le texte est controversé car il ne prévoit pas de délai de démobilisation pour les soldats.

Selon une notice publiée sur le site de la Rada, le Parlement ukrainien, le texte a été soumis mardi au président qui l'a ensuite signé.

L'Ukraine, confrontée à une pénurie de soldats volontaires, travaillait à ce texte depuis de longs mois, émaillés de controverses après plus de deux ans de guerre contre l'envahisseur russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Sanctions alourdies

Le 11 avril, le Parlement ukrainien avait adopté ce projet de loi avec 283 voix "pour". Ce texte, qui accroît notamment les sanctions pour les réfractaires, a fait scandale à cause de la suppression à la dernière minute d'une clause prévoyant la démobilisation des soldats ayant servi 36 mois, coup dur pour les militaires qui combattent sur le front depuis plus de deux ans.

Les autorités ont assuré que la question de la démobilisation allait être réglée par une loi séparée, mais aucune date pour son préparation et adoption n'a été fixée.

Age abaissé de 27 à 25 ans

L'armée ukrainienne, affaiblie par une contre-offensive ratée durant l'été 2023 et une aide occidentale qui s'épuise, essaye de contenir des assauts russes en de multiples points du front.

Pour cela, elle a besoin d'hommes et de munitions. Peinant à trouver des volontaires, Kiev vient d'élargir la mobilisation, abaissant l'âge des appelables de 27 à 25 ans.

Désormais, les sanctions pour ceux tentant d'échapper à la mobilisation seront durcies. Le texte facilite aussi les procédures d'enrôlement en créant un système numérique dédié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Genève sonde les personnes âgées pour adapter sa politique

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Genève lance une vaste enquête en ligne auprès des 92'000 personnes âgées qui vivent dans le canton. Avec pour objectif de connaître leurs besoins pour adapter sa politique des seniors (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Genève lance une vaste enquête en ligne auprès des 92'000 personnes âgées qui vivent dans le canton. Avec pour objectif de connaître leurs besoins pour adapter sa politique des seniors. Un quart de la population genevoise aura plus de 65 ans d'ici à 2040, contre 16% aujourd'hui.

En 2040, le canton connaîtra deux fois plus de personnes âgées de 80 ans et plus, et la phase d'accélération de vieillissement de la population se poursuivra jusqu'en 2060/2070, relève mardi le Département de la cohésion sociale (DCS). Les défis en matière de politiques publiques, comme la prise en charge sanitaire et sociale ou encore la cohésion entre les générations, seront nombreux.

Le dispositif intitulé Panel des seniors vise à donner la parole aux personnes en âge AVS qui vivent dans le canton. En ligne lundi, le premier sondage d'une cinquantaine de questions portera sur la qualité de vie à Genève, avec des questions sur les liens familiaux et amicaux, les aides à disposition, la santé et le bénévolat.

Démarche inédite

Une démarche d'une telle ampleur, menée par une collectivité publique en Suisse, est inédite, selon le DCS, qui invite les personnes concernées à s'inscrire au Panel des seniors. Des questionnaires leur seront proposés trois ou quatre fois par année. Les données récoltées seront traitées de manière strictement anonyme et confidentielle.

Selon le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du DCS, ce dispositif s'inscrit en complément aux travaux menés par le groupe de travail interdépartemental qui remettra en septembre une proposition de feuille de route au gouvernement. Sa mise en oeuvre est prévue pour début 2025.

www.seniors-ge.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le pilier public doit se mettre à l'heure du numérique

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Le pilier public et ses informations officielles se trouvent généralement non loin du bâtiment communal, mais pas toujours (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Dans les communes vaudoises, le pilier public est le support officiel pour les communications des autorités à l'ensemble de la population. A l'heure du numérique et de la cyberadministration, une motion de la gauche demande au Conseil d'Etat d'adapter la loi afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient aussi obligatoirement sur les sites internet communaux.

"Dans un contexte aussi où un nombre croissant de citoyens ne passe que peu de temps dans sa commune de résidence, et ne connaît pas forcément l'emplacement du pilier public sur le territoire communal, voire même parfois son existence, il semble essentiel de faire évoluer la manière dont les actes officiels sont rendus publics", a affirmé mardi le motionnaire et député écologiste Alberto Mocchi.

"Il permet de consulter l'ensemble des informations à caractère officiel émanant de la Municipalité, mais aussi des conseils intercommunaux, de la préfecture ou encore des autorités cantonales ou fédérales. Avis d'enquête, convocations de conseils communaux ou généraux, listes électorales ou encore décisions des législatifs: tout y finit affiché pour quelques semaines, voire mois", a rappelé le syndic de Daillens devant le Grand Conseil.

"Les informations qui sont affichées sont importantes, elles permettent à la population d'une commune de savoir ce qu'il s'y passe, quelles décisions ont été prises par les autorités, ou encore quels projets de constructions sont prévus", souligne sa motion.

Le texte demande donc au gouvernement de modifier les bases légales afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient également obligatoirement sur les sites internet communaux. M. Mocchi a précisé que les bases légales relatives à ces affichages se retrouvent dans plus de 20 textes de lois différents.

Soutenue par 25 parlementaires (Vert-e-s, Vert'libéraux, Socialistes et gauche radicale), la motion est renvoyée en commission pour examen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des défenseurs de la nature contre la loi sur l'électricité

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La loi sur l'énergie veut faciliter la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne (image d'illustration). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La loi sur l'électricité "conduit à une destruction du paysage et affaiblit les droits démocratiques". C'est en ces termes que la Fondation Franz Weber et le Comité Nature ont lancé mardi devant les médias à Berne la campagne de votation du 9 juin.

Le tournant énergétique ne doit pas se faire au détriment de la nature et de la démocratie, ont déclaré les opposants au projet. Selon eux, la loi sur l'électricité facilite le défrichement des forêts, permet le saccage des paysages et l'anéantissement des biotopes protégés. Elle restreint également la souveraineté du peuple, des cantons et des communes.

D'après le comité du non, il existe des alternatives pour réaliser le tournant énergétique et garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité. Il faut d’abord davantage économiser l’énergie et utiliser le potentiel photovoltaïque sur les bâtiments et infrastructures existants.

La loi, qui facilite notamment la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne d'importance nationale, n'est pas combattue par toutes les organisations de défense de l'environnement. La plupart la soutiennent, à l'image du WWF ou de Pro Natura.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël promet une "riposte" à l'Iran, nouvelles menaces iraniennes

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"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran" (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Israël a promis "une riposte" à l'attaque lancée ce week-end par l'Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient. De son côté, Téhéran a promis de répondre à toute opération de l'Etat hébreu.

"Nous déclarons fermement que la moindre action contre les intérêts de l'Iran entraînera certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs", a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi.

L'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël va "riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré lundi soir le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim, dans le sud du pays, touchée par une frappe.

"Au moment que nous choisirons"

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l'Etat d'Israël, et nous le ferons à l'occasion et au moment que nous choisirons", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lui aussi présent sur la base.

"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran". Ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, considéré comme un des faucons du gouvernement, souhaite imposer des sanctions contre Téhéran, et faire reconnaître le corps des Gardiens de la Révolution islamique comme organisation terroriste, pour "affaiblir et freiner" l'Iran.

A cet effet, M. Katz a dit avoir envoyé une lettre "à 32 pays" et s'être entretenu avec "des dizaines de ministres des Affaires étrangères et de personnalités du monde entier".

Eviter un embrasement

Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Israël a annoncé avoir intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire. L'opération défensive a été baptisée "Bouclier de fer".

Benjamin Netanyahu a appelé lundi la communauté internationale à "rester unie" face à "l'agression iranienne, qui menace la paix mondiale".

Mais après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran" et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles, tout en affichant leur soutien "inébranlable" à Israël. Le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances.

"Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque" iranienne, a déclaré lundi le président américain Joe Biden. Il a appelé Israël à éviter une escalade régionale et à oeuvrer à un "cessez-le-feu" associé à une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis plus de six mois une offensive meurtrière contre le Hamas.

"Volonté de retenue"

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans le territoire palestinien, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran et leurs alliés respectifs.

La République islamique s'était gardée jusqu'à présent de l'attaquer frontalement. Les deux pays avaient l'habitude de s'affronter par tiers interposés, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de l'Iran.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté mardi l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa "volonté de retenue".

Pas de répit à Gaza

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza, bombardée pendant la nuit de lundi à mardi. L'armée israélienne avait affirmé que l'attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs face au Hamas, allié de l'Iran.

Le mouvement islamiste continue à réclamer un cessez-le-feu définitif, tandis que Benjamin Netanyahu maintient son projet d'offensive terrestre contre la ville Rafah, dans le sud du territoire, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où, selon l'armée, des otages sont détenus.

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir poursuivi ses opérations dans le centre de la bande de Gaza et avoir tué avec des tirs de chars "des terroristes qui s'avançaient vers eux". Des avions de combat ont détruit un lanceur de missiles ainsi que des dizaines "de tunnels et de bases militaires où se trouvaient des terroristes du Hamas", selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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