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Politique

Une Suissesse légèrement blessée suite à une attaque à Beyrouth

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Le Liban est la cible de plusieurs offensives de l'armée israélienne. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Une ressortissante suisse a été légèrement blessée suite à une attaque contre un bâtiment à Beyrouth, a appris Keystone-ATS mardi. Il s'agit du seul cas de blessé connu par le DFAE sur les 1200 Suisses enregistrés au Liban.

La Suissesse a été blessée suite à une attaque survenue le 1er octobre, précise un porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sans donner plus de détails pour des raisons de "protection des données et des personnes".

Environ 1200 Suisses sont actuellement inscrits auprès de l'ambassade de Suisse au Liban. Ces personnes sont invitées à quitter le pays par leurs propres moyens et à leurs propres frais, le DFAE n'organisant pas d'évacuation. Le centre de gestion de crises du DFAE est en contact avec ceux des autres pays, précise le département, qui ne veut pas s'exprimer sur des mesures concrètes.

Plusieurs pays ont annoncé organiser des évacuations de leurs ressortissants depuis que la situation s'est enflammée au Liban ces derniers jours. La France a notamment déployé un navire militaire par "précaution", tandis que l'Allemagne a envoyé un avion militaire à Beyrouth. La Turquie va quant à elle évacuer mercredi quelque 2000 ressortissants par voie maritime.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

La Norvège suspend ses projets d'extraction minière sous-marine

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Selon Oslo, le plateau continental du pays recèle très probablement d'importants gisements de minéraux, comme le cuivre, le cobalt, le zinc et des terres rares. Des minéraux qui entrent dans la composition de batteries électriques, de turbines d'éoliennes, d'ordinateurs et de téléphones portables. (© KEYSTONE/AP/MANISH SWARUP)

La Norvège ne délivrera pas, comme initialement prévu, de permis de prospection minière sous-marine dans ses eaux en 2025. C'est ce qu'a annoncé dimanche un parti allié au gouvernement de centre-gauche.

Le parti de la Gauche socialiste a indiqué avoir arraché cette concession dans le cadre de négociations avec le gouvernement, minoritaire au Parlement, pour l'aider à faire adopter son projet de budget 2025.

"Nous avons arrêté les projets d'extraction de minerais dans les fonds sous-marins", a déclaré Kirsti Bergstoe, cheffe de la Gauche socialiste, lors d'une conférence de presse. Dans un communiqué, le parti précise que cette suspension vaut pour 2024 et 2025.

Malgré les objections de scientifiques, d'ONG et d'autres Etats, la Norvège comptait attribuer ses premiers permis d'exploration minière sous-marine l'an prochain, ce qui aurait pu en faire l'un des premiers pays au monde à exploiter les fonds sous-marins.

Aires propices désignées

En janvier, le Parlement norvégien avait donné son feu vert à l'ouverture d'une partie des fonds sous-marins à la prospection minière, sur 280'000 km2, soit plus que la superficie totale du Royaume-Uni.

Le ministère de l'Energie avait ensuite désigné des aires propices, représentant 38% de cette surface, en mer de Norvège et en mer du Groenland, pour un premier cycle d'attribution de licences prévu en 2025.

Nombreuses oppositions

Cette ouverture progressive des fonds sous-marins à l'exploration minière, réversible et assortie de garde-fous selon le gouvernement, avait suscité de nombreuses oppositions de la part d'ONG, d'institutions internationales telles que le Parlement européen, de scientifiques ou encore de multinationales.

Jeudi s'est ouvert à Oslo le procès intenté à l'Etat norvégien par le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui réclame une suspension de ce processus d'ouverture ainsi que des études d'impact.

Ecosystème méconnu et déjà fragilisé

Selon de nombreuses ONG, l'ouverture des fonds sous-marins aux activités minières fait planer une menace supplémentaire sur un écosystème méconnu et déjà fragilisé par le réchauffement climatique.

Parmi les possibles dangers, la destruction directe d'habitats et d'organismes des fonds marins, la pollution sonore et lumineuse, le risque de fuites chimiques provenant des machines ainsi que le déplacement accidentel d'espèces.

Minéraux essentiels

Les autorités norvégiennes font valoir de leur côté l'importance de ne pas dépendre de pays comme la Chine pour la fourniture en minéraux essentiels à la transition énergétique et assurent que la prospection permettrait de recueillir les connaissances qui font actuellement défaut.

Selon Oslo, le plateau continental du pays recèle très probablement d'importants gisements de minéraux, comme le cuivre, le cobalt, le zinc et des terres rares. Des minéraux qui entrent dans la composition de batteries électriques, de turbines d'éoliennes, d'ordinateurs et de téléphones portables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Roumanie:les sociaux-démocrates en tête, percée de l'extrême droite

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Plusieurs électeurs ont confié leurs craintes que la Roumanie se détourne du chemin européen, comme Dorina Burcea, 41 ans: "Comme personne qui a vécu un peu sous le communisme et qui a pu ensuite profiter de toute l'ouverture de l'UE, je ne peux pas imaginer une autre option que l'UE et l'Otan". (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

Les sociaux-démocrates pro-européens sont placés en tête à l'issue de législatives cruciales dimanche en Roumanie. Mais l'extrême droite a réalisé une forte percée, selon un sondage sortie des urnes publié à la clôture des bureaux de vote.

Le PSD - qui gouverne actuellement avec les libéraux - est crédité de 26% des voix, devançant les autres formations.

Toutefois, l'ensemble des forces d'extrême droite combinées se situent à 30%, contre moins de 10% au précédent scrutin de 2020. Des estimations à prendre avec prudence dans l'attente des résultats partiels.

Parlement fragmenté

En cas de confirmation, elles laissent augurer d'un Parlement fragmenté et de difficiles négociations pour former un gouvernement.

Ce scrutin intervient une semaine après le succès surprise du candidat d'extrême droite Calin Georgescu au premier tour de la présidentielle, un résultat qui a suscité des craintes dans l'ouest du continent sur le positionnement stratégique de cet État voisin de l'Ukraine, membre de l'UE et de l'Otan.

"Important signal à la classe politique"

"Les Roumains ont lancé un important signal à la classe politique", a réagi à l'annonce de ces premières estimations le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, éliminé dimanche dernier de la course: poursuivre sur la voie européenne "mais aussi protéger notre identité et nos valeurs nationales".

Plus tôt dans la journée, plusieurs électeurs avaient confié leurs craintes que la Roumanie se détourne de l'UE, comme Dorina Burcea, 41 ans.

"En tant que personne qui a vécu un peu sous le communisme et qui s'en souvient encore, et qui a pu ensuite profiter de toute l'ouverture de l'UE, je ne peux pas imaginer une autre option que l'Union européenne et l'Otan", a-t-elle dit à l'AFP.

Le taux de participation s'est élevé à 52%, au plus haut en deux décennies.

"Nouvelle ère"

L'extrême droite, disséminée entre plusieurs formations qui ont en commun de s'opposer au soutien à Kiev au nom de la "paix" et de défendre des "valeurs chrétiennes", s'est félicitée de ces résultats.

"Aujourd'hui le peuple roumain a voté pour les forces souverainistes" a déclaré le chef du parti AUR (Alliance pour l'unité des Roumains), George Simion, qui avait lui-même recueilli près de 14% à la présidentielle. "C'est le début d'une nouvelle ère où les Roumains se réapproprient le droit de décider de leur propre destin", a-t-il ajouté.

Dans le même camp, SOS Romania, dirigé par la tempétueuse candidate favorable au Kremlin Diana Sosoaca, et le tout nouveau Parti de la jeunesse (POT) sont chacun crédités de plus de 5% et devraient donc faire leur entrée au Parlement.

Difficultés économiques et guerre

Depuis la chute du communisme en 1989, le pays n'a jamais connu pareille percée, mais la colère d'une grande partie des 19 millions d'habitants couve devant les difficultés économiques et la guerre de l'autre côté de la frontière.

Pour George Sorin, économiste de 45 ans, le Parlement actuel "n'a fait que servir les intérêts de l'Ukraine", oubliant "ceux de la Roumanie", dit-il, critiquant aussi "la servilité" vis-à-vis de Bruxelles.

Dans le camp pro-européen adverse, les centristes d'USR, dont la cheffe de file Elena Lasconi s'est qualifiée au second tour de la présidentielle, rassemblent à ce stade 15% des voix, comme les libéraux.

Influence russe

Les législatives se sont déroulées dans un climat fébrile après la décision de la justice de recompter les bulletins du premier tour de la présidentielle sur fond de suspicions quant à l'intégrité des élections.

Elles ont mis en cause l'influence russe dans le contexte régional actuel et le rôle de la plateforme TikTok. Au point que la Cour constitutionnelle a ordonné un nouveau comptage, toujours en cours. Si le scrutin n'est pas annulé, le second tour aura lieu le 8 décembre.

En votant, M. Simion avait dénoncé la tentative désespérée des partis traditionnels de "s'accrocher au pouvoir". "Ils n'écoutent pas la voix des Roumains et veulent rejouer le match pour obtenir les résultats qu'ils veulent".

Pour Septimius Parvu, coordinateur du groupe de réflexion Expert Forum (EFOR), nul doute que cette décision "mine la confiance" dans les institutions et est de nature à "alimenter" le vote d'extrême droite.

Les États-Unis se sont même immiscés dans le débat, espérant qu'aucune décision de l'entre-deux tours ne vienne "ternir" la "solide réputation de la Roumanie comme partenaire démocratique fiable", selon une déclaration de son ambassadrice à Bucarest, Kathleen Kavalec.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les sociaux-démocrates l'emportent en Islande

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L'Alliance sociale-démocrate, conduite par Kristrun Frostadottir, a remporté 20,8% des suffrages. (© KEYSTONE/AP/Marco di Marco)

L'opposition sociale-démocrate en Islande l'a emporté sur la formation conservatrice du parti de l'Indépendance aux élections législatives anticipées, selon la chaîne de télévision publique. Réforme libérale se classe 3e.

A l'issue du dépouillement, l'Alliance sociale-démocrate, conduite par Kristrun Frostadottir, a remporté 20,8% des voix contre 19,4% pour le parti de l'Indépendance du Premier ministre Bjarni Benediktsson. Arrive en troisième place le parti de la Réforme libérale avec 15,8%, a rapporté dimanche la chaîne de télévision publique RYV, citant un décompte final.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: dizaines de milliers de manifestants pro UE

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Des groupes de policiers ont actionné des canons à eau pour disperser la foule. Sans trop de succès: des manifestants se prenaient par la main et dansaient en ronde, sous les yeux des forces de l'ordre. (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Des dizaines de milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir dans plusieurs villes de Géorgie, pour la 4e nuit, pour protester contre le gouvernement. Ce dernier a exclu l'organisation de nouvelles législatives comme le réclame l'opposition.

Cette ex-république soviétique est dans la tourmente depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme entachées d'irrégularités par l'opposition, qui boycotte le nouveau Parlement.

Un nouveau scrutin est réclamé par les partis d'opposition tout comme par la présidente Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement et qui a annoncé qu'elle refuserait de rendre son mandat à la fin de l'année tant que de nouvelles législatives n'auront pas lieu.

"Bien sûr que non"

"Bien sûr que non", a répondu le Premier ministre Irakli Kobakhidzé aux journalistes qui lui demandaient si le gouvernement, accusé de dérive autoritaire prorusse, accepterait d'organiser de nouvelles élections.

Les manifestations de ces derniers jours ont été déclenchées par la décision du pouvoir de repousser à 2028 les ambitions du pays d'intégrer l'Union européenne.

Ces rassemblements à Tbilissi et dans d'autres villes ont été réprimés à coups de canon à eau et de gaz lacrymogène par la police, qui a procédé à plus de 150 interpellations. Des dizaines de policiers ont été blessés par des projectiles et pétards jetés par les manifestants.

Canons à eau inopérants

Pour la quatrième nuit consécutive, des dizaines de milliers de manifestants pro-européens se sont à nouveau rassemblés dimanche devant le Parlement, agitant des drapeaux européens et géorgiens, a constaté l'AFP.

Des groupes de policiers, protégés par des boucliers, ont actionné des canons à eau pour disperser la foule. Sans trop de succès: des manifestants se prenaient par la main et dansaient en ronde, sous les yeux des forces de l'ordre, et un petit groupe s'est tenu immobile sous un déluge d'eau, en tenant un grand drapeau géorgien.

"On est détendus, on s'en fout"

D'autres envoyaient des feux d'artifice en direction des policiers, impassibles derrière leurs boucliers de protection.

A quelques dizaines de mètres des policiers, Lika, 18 ans, imperturbable, dit n'avoir aucune intention de partir. "Ils nous arrosent, mais on est détendus, on s'en fout", dit la jeune manifestante, hurlant presque pour se faire entendre malgré les feux d'artifice. "On protègera notre pays quoi qu'il arrive", assure Lika, à côté de son amie trempée, qui grelotte de froid.

"Ils doivent partir"

Levan Khabeïchvili, à la tête du principal parti d'opposition, le Mouvement national uni, a lui dit à des journalistes avoir été pris à partie par une quinzaine de policiers masqués, qui ont tenté de l'interpeller avant qu'il ne parvienne à fuir grâce à d'autres manifestants.

Pour Alexandre Diasamidze, barman de 32 ans, "le Rêve géorgien n'est pas le gouvernement géorgien. C'est un gouvernement prorusse et ils doivent partir".

"Inacceptable" pour l'UE

La nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, avait critiqué plus tôt dimanche un usage disproportionné de la force par la police.

"Il est clair que le recours à la violence contre des manifestants pacifiques n'est pas acceptable et que le gouvernement géorgien doit respecter la volonté du peuple géorgien", a-t-elle affirmé lors d'une visite de soutien en Ukraine, lors de son premier jour de mandat.

Le ministère de l'Intérieur a de son côté justifié l'attitude des forces de l'ordre par les "actions violentes" de certains manifestants.

Fonctionnaires, juges et diplomates

Parallèlement aux manifestations, des centaines de fonctionnaires, notamment des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Education, ainsi que des juges, ont publié des déclarations communes en signe de protestation contre la décision du gouvernement de repousser les discussions sur l'adhésion du pays à l'UE.

Plus d'une centaine d'écoles et d'universités ont suspendu leurs activités. Quelque 160 diplomates géorgiens ont aussi critiqué la décision du gouvernement, estimant qu'elle était contraire à la Constitution et conduisait "à l'isolement international" du pays. De nombreux ambassadeurs géorgiens ont démissionné.

"Conseil national" mis en place

La présidente pro-européenne du pays, Salomé Zourabichvili, soutient le mouvement de protestation, mais ne dispose que de pouvoirs limités. Elle a assuré qu'elle ne quitterait pas ses fonctions comme prévu fin décembre.

"Tant qu'il n'y aura pas de nouvelles élections et un Parlement qui élira un nouveau président selon de nouvelles règles, mon mandat se poursuivra", a-t-elle affirmé dans un entretien exclusif à l'AFP.

L'ancienne diplomate française née à Paris a annoncé avoir mis en place samedi un "conseil national" composé de partis d'opposition et de représentants de la société civile.

Les Baltes décident de sanctions

Le cheffe de la diplomatie européenne, qui a pris ses fonctions ce dimanche, a déclaré que la situation en Géorgie avait "clairement des conséquences" sur les relations avec l'UE.

Mme Kallas a expliqué que des "options" avaient été proposées aux 27 États membres de l'UE quant à la manière de réagir, y compris via l'imposition de sanctions.

L'Estonie, la Lituanie et la Lettonie ont décidé de sanctions "contre ceux qui répriment des manifestations légitimes en Géorgie", a déclaré le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis sur les réseaux sociaux

Le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller, a "condamné l'usage excessif de la force contre les Géorgiens exerçant leur liberté de manifester". "Nous avons suspendu notre partenariat stratégique avec la Géorgie", a-t-il ajouté.

Fraude électorale à grande échelle

Après le vote d'octobre, un groupe d'observateurs électoraux de Géorgie a déclaré avoir des preuves d'un système complexe de fraude électorale à grande échelle. Bruxelles a exigé une enquête sur ce qu'elle a qualifié de "graves" irrégularités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Le non du peuple a sonné le glas d'une A1 à six voies, selon Rösti

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Pour Albert Rösti, la Suisse aura besoin de nouvelles grandes infrastructures ces prochaines années. Une A1 à six voies n'est plus d'actualité. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'élargissement à six voies de l'autoroute A1 entre Lausanne et Genève et entre Berne et Zurich est à jeter aux oubliettes, estime Albert Rösti. Le rejet par le peuple suisse d'extensions partielles le week-end dernier sonne le glas de ce grand projet.

Le Conseil des Etats et le National avaient accepté il y a un an une motion émanant de l'UDC pour une A1 à au moins six pistes, une idée qu'avait également défendu le Conseil fédéral. Aujourd'hui, le projet tombe à l'eau, relève le ministre des Transports Albert Rösti dans la NZZ am Sonntag. "Nous ne pouvons pas le faire actuellement", a-t-il dit.

Certes, juridiquement, la motion reste valable, ainsi que la position du gouvernement. "Mais politiquement, c'est une autre affaire", pointe M. Rösti, après le rejet en votation des projets d'extensions de plusieurs tronçons autoroutiers, notamment en Suisse romande, le week-end dernier.

"Nous devrons énormément construire"

Le conseiller fédéral s'est dit par ailleurs préoccupé face aux difficultés qui s'annoncent en lien avec de grands projets d'infrastructures, que ce soit pour les transports ou l'énergie. "Nous devrons énormément construire à l'avenir. Nous avons besoin de nouveaux réseaux électriques, de nouvelles centrales, nous avons besoin aussi d'élargir nos capacités pour le rail et la route."

Il garde espoir cependant de pouvoir trouver des majorités pour de nouveaux grands projets: "Lorsque la pression est forte, le peuple se montre prêt en général à décider les mesures nécessaires." Albert Rösti, au passage, a encore observé que "le monde était devenu plus égoïste", regrettant que chacun ait tendance à "ne voir que sur son pas-de-porte".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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